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O Presidente da República dos
Estados Unidos do Brasil:
Tendo sido aprovados a 18 de
abril de 1938 e ratificados a 22 de novembro de 1938, e
Havendo sido o referido
instrumento de ratificação depositado nos arquivos do Governo do Egito a
19 de março de 1939:
Decreta que os atos abaixo,
assinados no Cairo, e 20 de março de 1934, por ocasião do X Congresso
Postal Universal, apensos por cópia ao presente decreto:
1) Convenção Postal
Universal:
a) Protocolo final da
Convenção;
b) Regulamento de execução da
Convenção Postal;
2) Disposições concernentes ao
transporte de cartas por via aérea:
a) Protocolo final das
disposições concernentes ao transporte de cartas por via aérea;
3) Acordo relativo às cartas e
caixas com valor declarado:
a) Protocolo final deste
Acordo;
b) Regulamento de execução do
Acordo relativo às cartas e caixas com valor declarado;
4) Acordo relativo a encomendas
postais:
a) Protocolo final do Acordo;
b) Regulamento de execução do
Acordo relativo a encomendas postais;
5) Disposições relativas ao
transporte de encomendas postais por via aérea:
a) Protocolo final das
disposições relativas ao transporte de encomendas postais por via aérea,
Sejam executados e cumpridos tão
inteiramente como neles se conteem.
Rio de Janeiro, em 4 de dezembro
de 1940, 119º da Independência e 52º da República.
Getulio Vargas.
Oswaldo Aranha.
GETULIO DORNELLES
VARGAS
PRESIDENTE DA
REPÚBLICA DOS ESTADOS UNIDOS DO BRASIL
Faço saber, aos que a presente
Carta de ratificação virem, que, entre a República dos Estados Unidos do
Brasil e vários outros paises, representados no Décimo Congresso Postal
Universal, reunido no Cairo, foram concluidos e assinados, pelos
respectivos Plenipotenciários, a 20 de março de 1934, vários atos, do teor
seguinte:
CONVENTION
POSTALE UNIVERSELLE
Conclue entre
L'Afghanistan, l'Union de
l'Afrique du Sud, l'Albanie, l'Allemagne, les Etats-Unis d'Amérique,
l'ensemble des Possessions insulaires des Etats-Unis d'Amérique autre que
les Iles Philippines, les Iles Philippines, le Royaume de l'Arabie
Saoudite, la République Argentine, le Commonwealih, le l'Australie,
l'Autriche, la Belgique, la Colonie du Congo belge, la Bolivie, le Brésil,
la Bulgarie, le Canada, le Chili, la Chine, la République de Colombie, la
République de Costa-Rica, la République de Cuba, le Dannemark, la Ville
Libre de Dantzig, la République Dominicaine, l'Egypte, l'Equateur,
l'Espagne l'ensemble des Colonies Espagnoles, l'Estonie, l'Ethiopie, la
Finlande, la France, l'Algérie, les Colonies et Protectorais Français de
l'Indochine, l'ensembla des autres Colonies Françaises, le Royaume-Uni de
la Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord, la Grèce, le Guatémala, la
République d'Haiti, la République du Honduras, la Hongrie, l'Inde
Britannique, l'Iraq, l'Etat Libre d'Irlande, l'Islande, l'Italie,
l'ensemble des Colonias ltaliennes, le Japon, le Chosen, l'ensemble des
autres Dépendances Japonaises, la Lettonie, les Etats du Levant sous
Mandat Français (Syrie et Liban), la République de Libéria, la Lithuanie,
le Luxembourg, le Maroc - (à l'exclusion de la Zone espagnole) -, le Maroc
(Zone espagnole) -, le Mexique, le Nicaragua, la Norvège, la
Nouvelle-Zélande, la République de Panama, le Paraguay, les Pays-Bas,
Curaçao et Surinam, les Indes Néerlandaises, le Pérou, la Perse, la
Pologne, le Portugal, les Colonies Portugaises de l'Afrique Occidentale,
les Colonies Portugaises de l'Afrique Orientale, de l'Asie et de
l'Océanie, la Roumanie la République de Saint-Marin, la République de El
Salvador, le Territoire de la Sarre, le Siam, la Suède, la Confédération
Suisse, la Tchécoslovaquie, la Tunisie, la Turquie l'Union des Républiques
Soviétiques Socialistes, la République O. de l'Uruguay, l'Etat de la Cité
du Vatican, les Etats-Unis de Vénezuela, l'Yémen et le Royaume de
Yougoslavie.
Les soussignés. Plenipotentiaires
des Gouvernements des Pays cidessus enumérés, s'étant réunis en Congrès au
Caire en vertu de l'article 12 de la Convention postale universelle
conclue à Londres le 28 juin 1929, ont. d'un commun accord et sous réserve
de ratification, revisé la dite Convention conformément aux disposition
suivantes:
TITRE I
De l'Union postale universelle
CHAPITRE I
Organisation et ressort de l'Union
ARTICLE PREMIER
CONSTITUTION DE L'UNION
Les Pays entre lesquels est
conclue la présente Convention forment, sous la dénomination d'Union
postale universelle, un seul territoire postal pour l'échange réciproque
des corresponces.
L'Union postale a également pour
objet d'assurer l'organisation et le perfectionnement, des divers services
postaux internationaux.
ARTICLE 2
ADHÉSIONS NOUVELLES. PROCÉDURE
Tout Pays est admis en tout temps
à adhérer à la Convention.
L'adhésion doit être notifiée par
voie diplomatique au Gouvernement de la Confédération Suisse et par
celui-ci aux Gouvernements de tous les Pays de l'Union.
ARTICLE 3
CONVENTION ET ARRANGEMENTS DE
L'UNION
Le service de la poste aux
lettres est réglé par les dispositions de la Convention.
D'autres services, tels que ceux
des lettres et des boites avec valeur déclarée, des colis postaux, des
mandats de poste, des virements postaux, des valeurs à recouvrer et des
abonnements aux journaux et écrits périodiques, font l'objet
d'Arrangements entre Pays de l'Union.
Ces Arrangements ne sont
obligatoires que pour les Pays qui y ont adhéré.
L'adhésion à un ou plusieurs de
ces Arrangements est soumise aux dispositions de l'article 2.
ARTICLE 4
RÈGLEMENTS D'ÉXÉCUTION
Les Administrations postales des
Pays de I'Union arrêtent d'un commun accord, dans des Règlements
d'éxécution, les mesures d'ordre et de détail nécessaires à l'éxécution de
la Convention et des Arrangements.
ARTICLE 5
TRAITÉS ET ARRANGEMENTS SPECIAUX.
UNIONS RESTREINTES
1. - Les Pays de l'Union ont le
droit de maintenir et de conclure des traités, ainsi que de maintenir et
d'établir des Unions restreintes, en vue de la réduction des taxes ou de
toute autre amélioration des relations postales.
2. - Dans les Pays où la
législation ne s'y oppose pas, les Administrations sont autorisées à
prendre entre elles les arrangements nécessaires au sujet des questions
qui n'intéressent pas l'ensemble de l'Union, sous réserve de ne pas y
introduire des dispositions moins favorables que celles qui sont prévues
par les Actes de l'Union. Elles peuvent, notamment en ce qui concerne les
objets de correspondance, s'entendre pour l'adoption de taxes
réduites.
ARTICLE 6
LÉGISLATION INTÉRIEURE
Les stipulations de la Convention
et des Arrangements de l'Union ne portent pas atteinte à la législation de
chaque Pays dans tout ce qui n'est pas exprèssement prévu par ces
Actes.
ARTICLE 7
RELATIONS EXCEPTIONNELLES
Les Administrations qui
desservent certains territoires non compris dans l'Union sont tenues
d'être les intermédiaires des autres Administrations. Les dispositions de
la Convention et de son Règlement sont applicables à ces relations
exceptionnelles.
ARTICLE 8
COLONIES, PROTECTORATS, ETC.
Sont considérés comme formant un
seul Pays ou une seule Administration de l'Union, suivant le cas, au sens
de la Convention des Arrangements en ce qui concerne notamment, leur droit
de vote aux Congrès, aux Conférences et dans l'intervalle entre les
réunions ainsi que leur contribuition aux dépenses du Bureau International
de l'Union postale universelle:
1, l'ensemble des Possessions
insulaires des États-Unis d'Amérique, autres que les Iles Philippines, et
comprenant Hawai, Porto Rico, Guam et les Iles Vierges des États-Unis
d'Amérique;
2, les Iles Philippines;
3, la Colonie du Congo belge;
4, l'ensemble des Colonies
espagnoles;
5, l'Algérie;
6, les Colonies et Protectorats
français de l'Indochine;
7, l'ensemble des autres Colonies
françaises;
8, l'ensemble des Colonies
italiennes;
9, le Chosen;
10, l'ensemble des autres
Dependances japonnaises;
11, Curaçao et Surinam;
12, les Indes néerlandaises;
13, les Colonies portugaises de
l'Afrique ocidentale;
14, les Colonies portugaises de
l'Afrique orientale, de l'Asie et de l'Océanie.
ARTICLE 9
APPLICATION DE LA CONVENTION AUX
COLONIES, PROTECTORATS, ETC.
1. Toute Partie contractante peut
déclarer, soit au moment de sa signature, de sa ratification ou de son
adhésion, soit ultérieurement, que l'aceeptation par elle de la présente
Convention comprend toutes ses Colonies, tous ses Territoires d'outre-mer,
Protectorats ou Territoires sous suzeraineté ou sous mandat ou certains
d'entre eux seulement. Ladite déclaration, à moins qu'elle ne soit faite
au moment de la signature de la Convention, devra être adressée au
Gouvernement de la Confédération Suisse.
2. La Convention ne s'appliquera
qu'aux Colonies, Territoires d'outre-mer, Protectorats ou Territoires sous
suzeraineté ou sous mandat au nom desquels des déclarations auront été
faites en vertu du § 1.
3. Toute Partie contractante peut
en tout temps adresser au Gouvernement de la Confédération Suisse une
notification en vue de dénoncer l'application de la Convention à toute
Colonie, tout Territoire d'outre-mer, Protectorats ou Territoire sous
suzeraineté ou sous mandat au nom duquel cette Partie a fait une
déclaration en vertu du § 1. Cette notification produira ses effets un an
après la date de sa réception par le Gouvernement de la Confédération
Suisse.
4. Le Gouvernement de la
Confedération Suisse communiquera à toutes les Parties contractantes copie
de chaque déclaration ou notification reçue en vertu des §§ 1 à 3.
5. Les dispositions du présent
article ne s'appliquent à aucune Colonie, aucun Territoire d'outre-mer,
aucun Protectorat ou Territoire sous suzeraineté ou sous mandat qui figure
dans le préambule de la Convention.
ARTICLE 10
RESSORT DE L'UNION
Sont considérés comme appartenant
à l'Union postale universelle:
a) les bureaux de poste établis
par des Pays de l'Union dans desterritoires non compris dans l'Union;
b) la Principauté de
Liechtenstein, comme relevant de l'Administration des postes suisses;
c) les Iles Féroë et le
Groenland, comme faisant partie du Danemark;
d) les Possessions espagnoles de
la côte septentrionale d'Afrique, comme faisant partie de l'Espagne;
e) les Vallées d'Andorre, comme
desservies par l'Adminstrations des postes espagnoles et l'Administration
des postes françaises;
f) la Principauté de Monaco,
comme relevant de l'Administration des postes de France;
g) Walfisch-Bay, comme faisant
partie de l'Union de l'Afrique du Sud; Basutoland, comme relevant de
l'Administration des postes de l'Union de l'Afrique du Sud.
ARTICLE 11
ARBITRAGES
1. En cas de dissentiments entre
deux ou plusieurs membres da l'Union relativement à l'interprétation de la
Convention et des Arrangements ou de la responsabilité dérivant, pour une
Administration, de l'application de ces Actes, la question en litige est
règlée par jugement arbitral. A cet effet, chacune des Administrations en
cause choisit un autre membre de l'Union qui n'est pas directement
intéressé dans l'affaire.
Au cas ou l'une des
Administrations en desaccord ne donne passuite à une proposition
d'arbitrage dans le délai de six mois, ou de neuf mois pour les Pays
éloignés, le Bureau international, si la demande lui en est faite,
provoque à son tuor la désignation d'un arbitre par l'Administration
défaillante ou en désigne un lui-même, d'office.
2. La décision des arbitres est
donnée à la majorité absolute des voix.
3. En cas de partage des voix,
les arbitres choisissent, pour trancher le différend, une autre
Administration également désinté ressée dans le litige.
A défaut d'une entente sur le
choix, cette Administration est désignée par le Bureau international parmi
les membres de l'Union non proposés par les arbitres.
4. S'il s'agit d'un différend
concernant l'un des Arrangements, les arbitres ne peuvent être désignés en
dehors de Administrations qui executent cet Arrangement.
ARTICLE 12
SORTIE DE L'UNION. CESSATION DE
PARTICIPATION AUX ARRANGEMENTS
Chaque Partie contractante a la
faculté de se retirer de l'Union ou de cesser sa participation aux
Arrangements moyennant avertissement donné un an à l'avance par voie
diplomatique au Gouvernement de la Confédération Suisse et par celui-ci
aux Gouvernements des Pays contractants.
CHAPITRE II
Congrès. Conférences. Commissions
ARTICLE 13
CONGRÈS
1. Les délégués des Pays de
l'Union se réunissent en Congrès au plus tard cinq ans après la date de
mise à exécution des Actes du Congrès précédent, en vue de soumettre ces
Actes à revision ou de les compléter, s'il y a lieu.
Chaque Pays se fait représenter
au Congrés par un ou plusieurs délégués plénipotentiaires munis, par leur
Gouvernement, des pouvoirs nécessaires. II peut, au besoin, se faire
représenter par la délégation d'un autre Pays. Toutefois, il est entendu
qu'une délégation ne peut être chargé que de la représentation de deux
Pays, y compris celui qui l'a primitivement acréditée.
Dans les délibérations, chaque
Pays dispose d'une seule voix.
2. Chaque Congrès fixe le lieu de
réunion du Congrès suivant. Celui-ci est convoqué par les soins du
Gouvernement du Pays dans lequel il doit avoir lieu après entente avec le
Bureau international. Ce Gouvernement est également chargé de la
notification à tous les Gouvernaments des Pays de l'Union des décisions
prises par le Congrés.
ARTICLE 14
RATIFICATIONS. MISE À
ÉXÉCUTION ET DURÉE DES ACTES DES CONGRÈS
Les Actes des Congrès son
ratifiés aussitèt que possible et les ratifications sont comuniquées au
Gouvernement du Pays, siège du Congrès, et par ce Gouvernement aux
Gouvernements de Pays contractants.
Dans le cas où une ou plusieurs
des Parties contractantes ne ratifieraient pas l'un ou l'autre des Actes
signés par elles, ceux-ci n'en seraient pas moins valables pour les Etats
qui les auront ratifiés.
Ces Actes sont mis à exécution
simultanément et ont la même durée.
Dès le jour fixé pour la mise à
exécution des Actes adoptés par un Congrés, tous les Actes du Congrés
précèdent sont abrogés.
ARTICLE 15
CONGRÈS EXTRAORDINAIRES
Lorsque la demande en est faite
ou approuvée par les deux tiers au moins des Pays contractants, un Congrès
extraordinaire est réuni après entente avec le Bureau international.
Les règles édictées aux articles
13 e 14 sont applicables aux délégations, aux délibérations et aux Actes
des Congrès extraordinaires.
ARTICLE 16
RÈGLEMENT DES CONGRÈS
Chaque Congrès arrête le
règlement nécessaire à ses travaux et à ses délibérations.
ARTICLE 17
CONFERENCES
Des Conférences chargées de
l'examen de questions purement administratives peuvent être réunis à la
demande ou avec l'assentiment des deux tiers au moins de Administrations
de l'Union.
Elles sont convoqués après
entente avec le Bureau international.
Chaque Conférence arrête son
règlement.
ARTICLE 18
COMMISSIONS
Les Commissions chargés par un
Congrès ou une Conférence de l'étude d'une ou de plusieurs questions
déterminées sont convoquées par le Bureau international après entente, le
cas écheant, avec l'Administration du Pays où ces Commissions doivent se
réunir.
CHAPITRE III
Propositions dans l'intervalle des réunions
ARTICLE 19
INTRODUCTION DES PROPOSITIONS
Dans l'intervalle des réunions
toute Administration a le droit d'adresser aux autres Administrations, par
l'intermédiaire du Bureau international, des propositons concernant la
Convention, son Protocole final et son Règlement.
Le même droit, est accordé aux
Administrations des Pays participant aux Arrangements en ce qui concerne
ces Arrangements, leurs Règlements et leurs Protocole finales.
Pour être mises en déliberation,
toutes les propositions introduites par une Administration dans
l'intervalle des réunions doivent, être appuyées par au moins deux autres
Administrations. Ces propositions restent sans suite lorsque le Bureau
international ne reçoit pas en même temps, le nombre nécessaire de
déclarations d'appui.
ARTICLE 20
EXAMEN DES PROPOSITIONS
Toute proposition est soumise à
la procédure suivante:
Un délai de six mois est laiseé
aux Administrations pour examiner la proposition et, le cas échéant, pour
faire parvenir leurs observations au Bureau international. Les amendements
ne sont pas admis. Les réponses sont réunies par les soins du Bureau
international et communiquées aux Administrations avec invitation de se
prononcer pour ou contre. Celles qui n'ont pas fait parvenir leur vote
dans un délai de six mois sont considerées comme s'abstenant. Les delais
précités comptent à partir de la date des circulaires du Bureau
international.
Si la proposition concerne un
Arrangement, son Règlement ou leurs Protocoles finales, seules les
Administrations ayant adhéré a cet Arrangement peuvent prendre part aux
opérations indiquées cidessus.
ARTICLE 21
CONDITIONS D'APPROBATION
1. Pour devenir exécutoires, les
propositions doivent réunir:
a) l'unanimité des suffrages
s'il s'agit de l'addition de nouvelles dispositions ou de la modification
des dispositions des Titres I et II et des articles 33 à 37, 54 à 59, 61 à
63, 65 à 68. 70 à 82 de la Convention, de tous les articles de son
Protocole final et des articles 101, 105, 116, 161, 171 et 192 de son
Règlement;
b) les deux tiers des suffrages,
s'il s'agit de la modification de dispositions autres que celles qui sont
mentionnées à, l'alinéa précédent;
c) la majorité absolue, s'il
s'agit, de l'nterprétation des dispositons de la Convention, de son
Protocole final et de son Règlement, hors le cas de dissentiment à
soumettre à l'arbitrage prévu à l'article 11.
2. Les Arrangements fixent les
conditions auxquelles est subordonnée l'approbation des propositions qui
les concernent.
ARTICLE 22
NOTIFICATION DES RÉSOLUTIONS
Les additions et les
modifications apportées à la Convention, aux Arrangements et aux
Protocoles finales de ces Actes sont consacrées par une déclaration
diplomatique que le Gouvernement de la Confederation Suisse est chargé
d'établir et de transmettre, à la demande du Bureau international, aux
Gouvernements des Pays contractants.
Les additions et les
modifications apportées aux Réglements et à leurs Protocoles finales sont
constatées et notifiées aux Administrations par le Bureau International.
II en est de même des interprétations visées à l'article 21, § 1, lettre
c).
ARTICLE 23
EXÉCUTION DES RÉSOLUTIONS
Toute addition ou modification
adoptée n'est exécutoire que trois mois, au moins, après sa
notification.
CHAPITRE IV
Du Bureau International
ARTICLE 24
ATTRIBUTIONS GÉNÉRALES
1. Un office central,
fonctionnant à Berne sous la dénomination de Bureau international de
l'Union postale universelle, et placé sous la haute surveillance de
l'Administration des postes suisses, sert d'organe de liaison,
d'information et de consultation aux Pays de l'Union.
Ce Bureau est chargé, notamment,
de réunir, de coordonner, de publier et de distribuer les renseignements
de toute nature qui interessent le service international des postes;
d'émettre, à la demande des Parties en cause, un avis sur les questions
litigieuses; d'instruire les demandes en modification des Actes du
Congrès; de notifier les Changements adoptés, et, en général, de proceder
aux études et aux travaux de rédaction ou de documentation que la
Convention, les Arrangements et leurs Réglements lui attribuent ou dont il
serait saisi dans l'intérêt de l'Union.
2. II intervient, à titre
d'office de compensation, dans la liquidation des comptes de toute nature
relatifs au service international des postes, entre les Administrations
qui réclament cette intervention.
ARTICLE 25
DÉPENSES DU BUREAU
INTERNATIONAL
1. Chaque Congrès arrête le
chiffre maximum que peuvent atteindre annuellement les dépenses ordinaires
du Bureau International.
Ges dépenses, ainsi que les frais
extraordinaires auxquels donne lieu la réunion d'un Congrès, d'une
Conférence ou d'une Commission, et les frais que pourraient entrainer des
travaux spéciaux confiés à ce Bureau sont supportés em commum par tous les
Pays de l'Union.
2. Ceux-ci sont divisés, à cet
effet, em 7 classes dont chacune contribue au payement des dépenses dans
la proportion ci-après:
1re classe, 25 unités 5e
classe, 5 unités
2e "
20 " 6e " 3 "
3e
" 5 " 7e unité.
4e
5 10 "
3. En cas d'adhésion nouvelle, le
Gouvernement de la Confédéracion Suisse détermine, d'un commun accord avec
le Gouvernement du Pays intéressé, la classe dans laquelle celui-ci doit
ètre rangé au point de vue de la répartition des frais du Bureau
international.
TITRE II
Rêgles d'ordre genéral
Chapitre anique
ARTICLE 26
LIBERTÉ DE TRANSIT
1. La liberté de transit est
garantie dans le territoire entier de l'Union.
2. La liberté du transit des
colis postaux est limitée au territoire des Pays participant à ce
service.
Les envois avec valeur déclarée
peuvent transiter en dépêches closes par le territoire des Pays qui
n'assurent pas le serviçe des envois de l'espèce ou par des services
maritimes pour lesquels la responsabilité des valeurs n'est pas acceptée
par les Pays, mais la responsabilité de ces Pays est limitée à celle qui
est prévue pour les envois recommandés.
Le transit des petits paquets par
les territoires des Pays qui n'admettent pas les envois de l'espèce est
facultatif.
ARTICLE 27
INTERDITION DE TAXES NON
PRÉVUES
II est interdit de percevoir des
taxes postales, de quelquer nature que ce soit, autres que celles qui sont
prévues par la Convention et les Arrangements.
ARTICLE 28
SUSPENSION TEMPORAIRE DE
SERVICES
Lorsque, par suite de
circonstances extraordinaires, une Administration se voit obligé de
suspendre temporairement et d'une manière générale ou partielle
l'exécution d eservices, elle est tenue d'en donner immédiatement avis, au
besoin par télégraphe, à l'Administration ou aux Administrations
intéréssées.
ARTICLE 29
MONNAIE-TYPE
Le franc pris comme unité
monétaire dans les dispositions de la Convention et des Arrangements est
le franc-or à 100 centimes d'un poids de 10/31é de gramme et
d'un titre de 0,900.
ARTICLE 30
EQUIVALENTS
Dans chaque Pays de l'Union, les
taxes sont établis d'après une équivalence correspondant aussi exactement
que possible, dans la monnaie de ce Pays, à la valeur du franc.
ARTICLE 31
FORMULES, LANGUE
1. Les formules à l'usage des
Administrations pour leurs relations réciproques doivent être rédigées en
langue frfançaise, avec ou sans traduction interlinéaire dans une autre
langue, à moins que les Administrations intéressées n'en disposent
autrement par une entente directe.
2. Les formules à l'usage du
public doivent comporter une traduction interlinéaire en langue francaise,
lorsqu'elles ne sont pas imprimées en cette langue.
3. Les textes, couleurs et
dimensions des formules dont il est question aux § § 1 et 2 doivent être
ceux que prescrivent les Règlements de la Convention et des
Arrangements.
4. Les Administrations peuvent
s'entendre au sujet de la langue à employer pour la correspondance de
service dans leurs relations réciproques.
ARTICLE 32
CARTES D'IDENTITÉ
1. Chaque Administration peut
délivrer, aux personnes qui en font la demande, des cartes d'identité
valables comme piéces justificatives pour toutes les transactions
effectuées par les bureaux de poste des Pays qui n'auraient pas notifié
leur refus de les admettre.
2. L'Administration qui fait
délivrer une carte d'identité est autorisée à percervoir, de ce chef, une
taxe qui ne peut être supérieure à 1 franc.
3. Les Administrations sont
dégagées de toute responsabilité lorsqu'il est établi que la livraison
d'un envoi postal ou le payement d'un mandat a eu lieu sur la présentation
d'une carte d'identité régulière.
Elles ne sont pas, non plus,
responsables des conséquences que peuvent entrainer la perte, la
soustraction ou l'emploi frauduleux d'une carte d'identité régulière.
4. La carte d'identité est
valable pendant trois ans à partir du jour de son émission.
TITRE III
Disposition concernant les correspondances postales
CHAPITRE I
Dispositions générales
ARTICLE 33
OBJETS DE CORRESPONDANCE
La dénomination d'objets de
correspondance s'applique aux lettres, aux cartes postales simples et avec
réponse payée, aux papiers d'affaires, aux imprimés de toute nature, y
compris les impressions en relief à l'usage des aveugles, aux échantillons
de marchandises et aux petits paquets.
Le service des petits paquets est
limité aux pays qui conviennent de l'assurer dans leurs relations
réciproques ou dans une seule direction.
ARTICLE 34
TAXES ET CONDITIONS GÉNÉRALES
1. Les taxes d'affranchissement
pour le transport des objets de correspondance dans toute l'étendue de
l'union y compris leur remise au domicile des destinataires dans lei pays
où le service de distribution est ou sera organisé, ainsi que les limites
de poids et de dimensions sont fixées conformément aux indications du
tableau ci-aprés:
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 233
Tabela.
2. Les Iimites de poids et de
dimensions fixées au § 1 ne s'appliquent pas aux correspondances relatives
au service postal, dont il est question à l'article 49, § 1, ci-après.
3. Dans les relations avec les
Administrations qui ont donné leur consentement, chaque Administration a
la faculté de concéder aux journaux et écrits périodiques publiés dans son
pays et expédiés directement par les éditeurs ou leurs mandataires, une
réduction de 50% sur le tarif général des imprimés. Sont exclus de cette
réduction, quelle que soit la régularité de leur publication, les imprimés
commerciaux tels que catalogues, prospectus, prix courants, etc.
Les Administrations peuvent
également, avec le consentement des Administrations destinataires,
concéder la même réduction, quels que soient les expéditeurs, aux livres
ainsi qu'aux brochures ou papiers de musique qui ne contiennent aucune
publicité ou réclame autre que celle qui figure sur la couverture ou les
pages de garde volumes.
4. Les envois autres que les
lettres recommandées sous enveloppe close ne peuvent renfermer des piéces
de monnaie, des billets de banque, des billets de monnaie ou de valeurs
quelconques au porteur, du platine, de l'or ou de l'argent, manufacturés
ou non, des pierreries, des bijoux et autres objets précieux.
5. Les Administrations des pays
d'origine et de destination ont la faculté de traiter, selon leur
législation interne, les lettres qui contiennent des documents ayant le
caractère dei correspondance actuelie et personnelle à l'adresse de
personnes autres que le destinataire ou les personnes habitant avec ce
dernier.
6. Sauf les exceptions prévues au
Règlement, les papiers d'affaires, les imprimés de toute nature, les
échantillons de marchandises et les petits paquets:
a) doivent être conditionés de
manière à pouvoir être facilement vérifiés;
b) ne peuvent porter aucune
annotation ni contenir aucun document ayant le caractère de correspondance
actuelle et personnelle;
c) ne peuvent contenir aucun
timbre-poste, aucune formule d'affranchissement, oblitérés ou non, ni
aucun papier représentatifd'une valeur.
7. Les paquets d'échantillons de
marchandises ne peuvent renfermer aucun objet ayant une valeur
marchande.
8. La réunion en un seul envoi
d'objets de correspondance de catégories différentes (objets groupés) est
autorisée dans les conditions fixées par le Règlement.
9. Sauf les exceptions prévues
par la Convention et son Règlement, il n'est pas donné cours aux envois
qui ne remplissent pas des conditions requises par le présent article et
par les articles correspondants du Règlement.
Les objets qui auraient été admis
à tort doivent être renvoyés à l'Administration d'origine. Toutefois,
l'Administration de destination est autorisée à les remetttre aux
destinataires. Dans ce cas, elle leur applique, s'l y a lieu, les taxes et
surtaxes prévues pour la catégorie de correspondances dans laquelle les
font placer leur contenu, leur poids ou leurs dimensions. En ce qui
concerne les envois dépassant les limites de poids maxima fixés au § 1,
ils peuvent être taxés l'après leur poids réel.
ARTICLE 35
AFFRANCHISSEMENT
En règle générale, tous les
envois désignés à l'article 33 doivent être complétement affranchis par
l'expéditeur.
Il n'est pas donné cours aux
envois non ou insuffisamment affranchis autres que les lettres et les
cartes postales simples, ni aux cartes postales avec réponse payée dont
les deux parties ne sont pas entièrement affranchies au moment du
dépôt.
ARTICLE 36
TAXE EN CAS D'ABSENCE OU
D'INSUFFISANCE D'AFFRANCHISSEMENT
En cas d'absence ou
d'insuffisance d'affranchissement et Sauf les exceptions prévues par
l'article 145, § § 3, 4 et 5, du Règlement pour certaines catégories
d'envois réexpédiés, les lettres et les cartes postales simples sont
passibles, à la charge des destinataires, d'une taxe double du montant de
l'affranchissement manquant, sans que cette taxe puisse être inférieure à
5 centimes.
Le même traitement peut être
appliqué, dans les cas précités, aux autres objets de correspondance qui
auraient été transmis à tort au pays de destination.
ARTICLE 37
SURTAXES
Pour tout objet transporté par
des services extraordinaires donnant lieu à des frais spéciaux, il peut
être perçu en sus des taxes fixées par l'article 34, une surtaxe en
rapport avec ces frais.
Lorsque le tarif
d'affranchissement de la carte postale simple comprend la surtaxe
autorisée par l'alinéa précédent, ce même tarif est applicable à chacune
des parties de la carte postale avec réponsepayée.
ARTICLE 38
TAXES SPÉCIALES
1. Les Administrations sont
autorisées à frapper d'une taxe additionelle, selon les dispositions de
leur législation, les objets remis à leurs services d'expédition en
dernière limite d'heure.
2. Les objets adressés poste
restante peuvent être frappés par les Administration des pays de
destination de la taxe spéciale qui serait prévue par leur législation
pour les objets de même nature du régime interne.
3. Les Administrations des pays
de destination sont autorisées à percevoir une taxe spéciale de 50
centimes au maximum pour chaque petit paquet remis au destinataire. Cette
taxe peut être augmentée de 25 centimes au maximum eu cas de remise à
domicile.
ARTICLE 39
OBJETS PASSIBLES DE DROITS DE
DOUANE
Les petits paquets et les
imprimés passibles de droits de douane sont admis.
II en est de même des lettres et
des échantillons de marchandises contenant des objets passibles de droits
de douane lorsque le pays de destination a donné son consentement.
Les envois de sérums et de
vaccins, bénéficiant de l'exception stipulée à l'article 122 du Règlement,
sont admis dans tous les cas.
CONVENTION
ARTICLE 40
CONTRÔLE DOUANIER
L'Administration du pays
destinataire est autorisée à soumettre au contrôle douanier les envois
cités à l'article 39 et, le cas échéant, à les ouvrir d'office.
ARTICLE 41
DROIT DE DÉDOUANEMENT
Les envois soumis au contrôle
douanier dans le pays de destination peuvent être frappés de ce chef, au
titre postal, d'un droit de dédouanement de 50 centimes au maximum par
envoi.
ARTICLE 42
DROITS DE DOUANE ET AUTRES DROITS
NON POSTAUX
Les Administrations sont
autorisées à percevoir, sur les destinataires des envois, les droit de
douane et tous autres droits non postaux éventuels.
ARTICLE 43
ENVOIS FRANCS DE DROITS
1. Dans les relations entre les
pays qui se sont déclarés d'accord à cet égard, les expéditeurs peuvent
prendre à leur charge, moyennant déclaration préalable bureau de départ,
la totalité des droits postaux et non postaux dont les envois sont grevés
à la livraison.
Dans ce cas, les expéditeurs
doivent s'engager à payer les sommes qui pourraient être réclamées par le
bureau destinataire et, le cas echéant, verser des arrhes suffisantes.
L'Admmistration destinataire est
autorisée à percevoir un droit de commission qui ne peut dépasser 50
centimes par envoi. Ce droit est indépendant de celui qui est prévu à
l'article 41.
2. Toute Administration a le
droit de limiter le service des envois francs de droits aux objets
recommandés.
ARTICLE 44
ANNULATION DE DROITS DE DOUANE ET
AUTRES DROITS NON POSTAUX
Les Administrations s'engagent à
intervenir auprès des services interéssés de leur pays pour que les droit
de douane et autres droits non postaux soient annulés sur les envois
renvoyés au pays d'origine, détruits pour cause d' avarie complète du
contenu ou réexpédiés sur un tiers pays.
ARTICLE 45
ENVOIS EXPRÈS
1. Les objets de correspondance
sont, à la demande des expéditeurs, remis à domicile par porteur spécial
immédiatement après l'arrivée, dans les pays dont les Administrations
consentent à se charger de ce service dans leurs relations
réciproques.
2. Ces envois, qualifiés,
"exprès", sont soumis, en sus du port ordinaire, à une taxe spéciale
s'élevant au minimum au double de l'affranchissement d'une lettre
ordinaire de port simple et au maximum à 70 centimes. Cette taxe doit être
acquitée complèment et à l'avance par l'expéditeur.
3. Lorsque le domicile du
destinataire se trouve en dehors du rayon de distribution locale du bureau
de destination, a remise par exprès peut donner lieu à la perception d'une
taxe complémentaire jusqu'a concurrence de celle qui est fixée dans le
service interne.
La remise par exprès n'est
toutefois pas obligatoire dans ce cas.
4. Les objets exprés non
complètement affranchis pour le montant total des taxas payables à
l'avance sont distribués par les moyens ordinaires, à moins qu'ils n'aient
été traités comme exprès par le bureau d'origine. Dans ce dernier cas, les
envois sont taxés d'aprés les dispositions de l'article 36.
5. Il est loisible aux
Administrations de s'en tenir à un seul essai de remise par exprés. Si cet
essai est infructueux, l'objet peut être traité comme un envoi
ordinaire.
ARTICLE 46
INTERDICTIONS
1. L'expèdition des objets visés
dans la colonne 1 du tableau ci-après est interdite. Lorsque ces objets
ont été admis à tort à l'expédition ils doivent subir le traitement
indiqué dans la colonne 2.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 238
TABELA
2. Dans les cas où des envois
admis à tort à l'expédition ne seraient ni renvoyés à l'origine, ni remis
au destinataire, l'Administration expéditrice doit être informée, d'une
manière précise, du traitement appliqué à ces envois.
3. Est d'ailleurs réservé le
droit de tout pays de ne pas effectuer, sur son territoire, le transport
en transit à décoveurt des objets autres que les lettres et les cartes
postales, à l'égard desquels il n'a pas été satisfait aux dispositions
légales qui règlent les conditions de leur publication ou de leur
circulation dans ces pays.
Ces objets doivent être renvoyés
à l'Administration d'origine.
ARTICLE 47
MODALITÉS D'AFFRANCHISSEMENT
1. L'affranchissement est opére,
soit au moyen de timbres-poste valables dans le pays d'origine pour la
correspondance des particuliers, soit au moyen d'empreintes de machines à
affranchir, officiellement adoptées et fonctionnant sous le contrôle
immédiat de l'Administration ou, en ce qui concerne les imprimés, au moyen
d'empreintes à lapresse d'imprimerie ou par un autre procédé lorsq'un tel
systeme d'impression est autorisé par les règlements intérieurs de
l'Administration d'origine.
2. Sont considérés comme dûment
affranchis: les cartes-réponse portant, imprimés ou collés, des
timbres-poste du pays d'emission de ces cartes, les envois régulièrement
affranchis pour leur premier parcours et dont le complément de taxe a été
acquitté avant leur réexpédition, ainsi que les jornaux ou paquets, de
journaux et écrits périodiques dont la suscription porte la mention
"Abonnements-poste" et qui sont expédiés en vertu de l'Arrangement
concernant les abonnements aux journaux et écrits périodiques.
ARTICLE 48
AFFRANCHISSEMENT DES
CORRESPONDANCES À BORD DES NAVIRES
Les correspondances déposées en
pleine mer dans la boîte d'un navire ou entre les mains des agents des
postes embarqués ou des commandants de navires peuvent être affranchies,
sauf arrangement contraire entre les Administrations intéressées, au moyen
de timbres-poste et d'après le tarif du pays auquel appartient ou dont
dépend le dit navire. Si le dépôt à pord a lieu pendant le stationnement
aux deux points extrêmes du parcours ou dans l'une des escales
intermédiaires, l'affranchissement n'est valable que s'il est effectué au
moyen de timbres-poste et d'après le tarif du pays dans les eaux duquel se
trouve le navire.
ARTICLE 49
FRANCHISE POSTALE
1. Sont exonérées de toutes taxes
postales les correspondances relatives au service postal échangées entre
les Administrations de postes, entre ces Administrations et le Bureau
international, entre les bureaux de poste des pays de l'Union, et entre
ces bureaux et les Administrations ainsi que celles dont le transport en
franchise est expressément prévu par les dispositions de la Convention,
des Arrangenients et de leurs Règlements.
2. Les correspondances, à
l'exception des envois grevés de remboursement, destinées aux prisonniers
de guerre ou expédiés par eux sont également exonérées de toutes taxes
postales, aussi bien dans les pays d'origine et de destination que dane
les pays intermédiaires.
Il en est de même des
correspondances concernant les prisonniers de guerre, expediées ou reçues,
soit directement, soit à titre d'intermédiare, par les bureaux de
renseignements qui seraint établis éventuellement pour ces personnes dans
des pays belligérants ou dans les pays neutres ayant recueilli des
belligérants sur leur territoire.
Les belligérants recuillis et
internés dans un pays neutre sont assimilés aux prisionniers de guerre
proprement, dits en ce qui concerne l'application des dispositions
ci-dessus.
ARTICLE 50
COUPONS-RÉPONSE
Des coupons-réponse sont mis en
vente dans les pays de l'Union.
Le prix de vente en est déterminé
par les Administrations intéressées, mais ne peut être inférieur à 35
centimes ou à équivalent dans la monnaie du pays de débit.
Chaque coupon est échangeable
dans tout pays contre un timbre ou des timbres représentant
l'afranchissement d'une lettre ordinaire de port simple originaire de ce
pays à destination de l'étranger.
Est, en outre, réservée à chaque
pays la faculté d'exiger le dépôt simultané des coupons-réponse et des
envois de correspondance à affranchir en échange de ces coupons.
ARTICLE 51
RETRAIT. MODIFICATION
D'ADRESSE
1. L'expéditeur d'un objet de
correspondance peut le faire retirer du service ou en faire modifier
l'adresse tant que cet objet n'a pas été livré au destinataire.
2. La demande à formuler a cet
effet est transmise, par voie postale ou par voie télégraphique, aux frais
de l'expéditeur qui doit payer, pour toute demande par voie postale, la
taxe applicable à une lettre recommandée de port simple et, pour toute
demande par voie télégraphique, la taxe du télégramme.
Si la demande de retrait ou de
modification d'adresse concerne plusieurs envois remis simultanément au
même bureau par le même expéditeur à l'adresse du même destinataire,
l'expéditeur paie, pour toute demande postale, la taxe applicable à une
seule lettre recommandée de port simple et, pour toute demande
télégraphique, la taxe du télégramme contenant les donnés de tous les
envois visés.
ARTICLE 52
RÉEXPÉDITION REBUTS
1. En cas de changement de
résidence du destinataire, les objets de correspondance lui sont
réexpédiés, à moins que l'expéditeur n'ait interdit la réexpédition par
une annotation portée sur la suscription en une langue connue dans le pays
de destination.
2. Les correspondances tombées en
rebut doivent être renvoyées immédiatement au pays d'origine.
3. Le délai de conservation des
correspondances gardées en instance à la disposition des destinataires ou
adressés poste restante est fixe par les règlements du pays de
destination. Toutefois ce délai ne peut dépasser, en règle générale, deux
mois, sauf dans des cas particuliers où l'Administration de destination
juge nécessaire de le prolonger jusqu'à quatre mois au maximum. Le renvoi
au pays d'origine doit avoir lieu dans un délai plus court, si
l'expéditeur l'a demande par une annotation portée sur la suscription en
une langue connue dans le pays de destination.
4. Les imprimés dénués do valeur
ne sont pas renvoyés, sauf si l'expéditeur en a demandé le retour par une
annotation portée sur l'envoi. Les imprimés recommandés doivent toujours
être renvoyés.
5. La réexpédition d'objets de
correspondance de pays à pays ou leur renvoi au pays d'origine ne donne
lieu à la perception d'aucun supplément de taxe, sauf les exceptions
prévues au Règlement.
6. Les objets de correspondance
qui sont reexpédiés ou tombés en rebut sont livrés aux destinataires ou
aux expéditeurs contre payement des taxes dont ils ont été grevés au
départ, a l'arrivée ou en cours de ronte par suite de réexpédition au delà
du premier parcours, sans préjudice du remboursement des droits de douane
ou autres frais spéciaux dont le pays de destination n'accorde pas
l'annulation.
7. En cas de réexpédition sur un
autre pays ou de non-remise, la taxe de poste restante, le droit de
dédouanement, le droit de commission, la taxe complémentaire d'exprès et
le droit spécial de remise aux destinataires des petits paquets sont
annulés.
ARTICLE 53
RECLAMATIONS
1. La réclamation de tout envoi
peut donner lieu à la perception d'un droit de 50 centimes au maximum.
Ce droit est percu pour
chaque envoi, même si la réclamation concerne plusieurs envois déposés
simultanément par le même expéditeur à l'adresse du même destinataire.
En ce qui concerne les
envois recommandés, aucun droit n'est percu si l'expéditeur a déjá
acquitté le droit spécial pour un avis de réception.
2. Les réclamations ne sont
admises que dans le délai d'un an à compter du lendemain du dépôt de
l'envoi.
Chaque Administration est,
toutefois, tenue de donner suite aux simples demandes de renseignements,
introduites après ce délai, dont elle est saisie par une autre
Administration au sujet d'envois expédiés depuis moin de deux ans.
3. Chaque Administration est
obligée d'accepter les réclamations concernant des envois déposés sur le
territoire d'autres Administrations.
4. Lorqu'une réclamation a été
motivée par une faute de service, le droit de réclamation est restitué.
CHAPITRE II
Envois recommandés
ARTICLE 54
TAXES
1. Les objets de correspondance
désignés à l'artiele 33 peuvent ètre expédiés sous recommandation.
2. La taxe de tout envoi
recommande doit être acquittée à l'avance. Elle se compose :
a) du pott ordinaire de l'envoi,
selon sa nature;
b) d'un droit fixe de
recommandation de 40 centimes au maximum.
Le droit fixe de recommandation
afférent à la partie "Réponse" d'une carte postale ne peut être
valablement acquitté que par l'expéditeur de cette partie.
3. Un récépissé doit être délivré
gratuitement, au moment du dépôt, à l'expéditeur d'un envoi
recommandé.
4. Les pays diposés à se charger
des risques pouvant dériver du cas de force majeure sont autorisés à
percevoir une taxe spéciale de 40 centimes au maximum pour chaque envoi
recommandé.
5. Les envois reconmmandés non ou
insuffisamment affranchis qui auraient été transmis à tort au pays de
destination sont passibles, à la charge des destinataires, d'une taxe
égale au montant de l'afranchissement manquant.
ARTICLE 55
AVIS DE RÉCEPTION
L'expéditeur d'un envoi
recommandé peut demander un avis de réception en payant, au moment du
dépôt, un droit fixe de 40 centimes au maximum.
L'avis de réception peut
être demandé postérieurement au dépôt de l'envoi dans le délai et
moyennant la taxe prévus à l'article 53 pour les réclamations.
ARTICLE 56
ENTENDUR DE LA RESPONSABILITÉ
1. Sauf les cas prévus à
l'article 57 ci-après, les Administrations répondent de la perte des
envois recommandés.
L'expéditeur a droit, de ce
chef, à une indemnité dont le montant est fixé à 50 francs par objet.
2. Les Administrations n'assument
aucune responsabilité pour les envois saisis par la douane par suite de
fausse déclaration de leur contenu.
ARTICLE 57
EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE LA RESPONSABILITÉ
Les Administrations sont
dégagées de toute responsabilité pour la perte d'envois recommandés:
a) en cas de force majeure;
toutefois, la responsabilité subsiste à l'égard de l'Administration
expéditrice qui a accepté de couvrir les risques de force majeure
(article. 54, § 4).
Le pays responsable de la perte
doit, suivant sa législation intérieure, décider si cette perte est due à
des circonstances constituant un cas de force majeure;
b) lorsque la preuve de leur
responsabilité n'ayant pas été administrée autrement, elles ne peuvent
rendre compte des envois par suite de la destruction des documents de
service résultant d'un cas de force majeure;
c) lorsqu'il s'agit d'envois dont
le contenu tombe sous le coup des interdictions prévues aux articles 34,
§§ 4 e 6, lettre c), et 46, § 1;
d) lorsque l'expéditeur n'a
formulé aucune réclamation dans le délai d'un an prévu à l'article 53.
ARCTICLE 58
CESSATION DE LA RESPONSABILITÉ
Les Administrations cessent
d'être responsables des envois recommandés dont elles ont effectué la
remise dans les conditions prescriptes par leur règlement intérieur pour
les envois de même nature.
ARTICLE 59
PAYEMENT DE L'INDEMNITÉ
L'obligation de payer
l'indemnité incombe à l'Administration dont reléve le bureau expéditeur de
l'envoi, sous réserve de son droit de recours contre l'Administration
responsable.
ARTICLE 60
DÉLAI DE PAYEMENT DE L'INDEMNITÉ
1. Le payement de l'indemnité
doit avoir lieu le plus tot possible et, au plus tard, dans le délai de
six mois à compter du lendemain du jour de la réclamation. Ce délai est
porté à neuf móis dans les relations avec les pays eloignés.
L'Administration
expéditrice qui n'accepte pas de se charger des risques derivant du cas de
force majeure peut différer le règlement de 'indemnité au delá du délai
prévu à l'alinéa précédente lorsque la question de savoir si la perte de
l'envoi est due à un cas de l'espéce n'est pas tranchée.
2. L'Administration d'origine est
autorisée à désintéresser l'expéditeur pour le compte de l'Administration
intermédiaire ou destinataire qui, réguliérement saisie, a laissé
s'écouler trois mois sans donner de solution à l'affaire: se délai est
porté à six mois dans les relations avec les pays éloignés.
ARTICLE 61
DÉTERMINATION DE LA RESPONSABILITÉ
1. Jusqu'à preuve du contraire,
la responsabilité pour la perte d'un envoi recommandé incombe à
l'Administration qui, ayant reçu l'objet sans faire d'observation et étant
mise en possession de tous les moyens réglementaires d'investigation, ne
pout établir ni la délivrance au destinataire, ni, s'il y a lieu, la
transmission réguliére à l'Administration suivante.
Une Administration
intermédiaire ou destinataire, est, jusqu'à preuve du contraire, dégagée
de toute responsabilité:
a) lorsqu'elle a observé les
dispositions de l'article 159, § 3, du Réglement;
b) lorsqu'elle peut établir
qu'elle n'a été saisie de la réclamation qu'après la destruction des
documents de service relatifs à l'envoi recherché, le délai de garde prévu
à l'article 177 du Réglement étant expiré; cette réserve ne porte pas
atteinte aux droits du réclamant.
Toutefois, si la perte a eu lieu
en cours de transport sans qu il soit possible d'établir sur le territoire
ou dans le service de quel pays le fait s'est accompli, les
Administrations en cause supportent, le dommage par parts égales.
2. Lorsqu'un objet recommandé a
été perdu dans des circonstances de force majeure, l'Administration sur le
territoire ou dans le service de laquelle la perte a eu lieu n'en est
responsable envers l'Administration expéditrice que si les deux pays se
chargent des risques dérivant du cas de force majeure
3. Les droits de douane et autres
dont l'annulation n'a pu être, obtenue tombent à la charge des
Administrations responsables de la perte.
4. L'Administration qui a
effoctué le payement de l'indemnité est subrogée, jusqu'à concurrence du
montant de cette indemnité, dans les droits de la personne qui l'a reçue,
pour tout recours éventuel, soit contre le destinataire, soit contre
l'expéditeur ou contre des tiers.
5. En cas de découverte
ultérieure d'un envoi recommandé considéré comme perdu, la personne à qui
l'indemnité a été payée doit être avisée qu'elle peut prendre possession
de l'envoi contre restitution du montant de l'indemnité.
ARTICLE 62
REMBOURSEMENT DE L'INDEMNITÉ À L'ADMINISTRATION
EXPÉDITRICE
1. L'Administration responsable
ou pour le compte de laquelle le payement est effectué en conformité de
l'article 60 est tenue de rembourser à l'Administration expéditrice, dans
un délai de trois mois a compter de l'envoi de la notification du
payement, le montant de l'indemnité effectivemente payée à
l'expéditeur.
Si l'indemmité doit être
supportée par plusieurs Administrations en conformité de l'article 61,
l'intégralité de l'indemnité due doit être versée à l'Administration
expéditrice, dans le délai mentionné à l'alinéa précédent, par la premiére
Administration qui, ayant dûment reçu l'envoi réclamé, ne peut en établir
la transmission régulière au service correspondant. Il appartient à cette
Administration de récupérer sur les autres Administrations responsables la
quote-part éventuelle de chacune d'elles dans le dédommagement de l'ayant
droit.
2. Le remboursement à
l'Administration, créancière s'efectue sans frais pour cette
Administration, soit au moyen d'un mandat de poste, d'un chèque ou d'une
traite payable à vue sur la capitale ou sur une place commerciale du pays
créancier, soit en espèces ayant cours dans ce pays.
Lorsque la responsabilité à
été reconnue, de même que dans le cas prévu à l'article 60, § 2, le
montant de l'indemnité, peut égalment être repris d'office sur le pays
responsable par la voie d'un décompte quelconque, soit directement soit
par l'intermediaire d'une Administration qui échange réguliérement des
décomptes avec d'Administration responsable.
Passé le délai de trois
mois, la somme due à l'Administration expéditrice est productive d'intérêt
à raison de 5% l'an à compter du jour de l'expirration dudit délai.
3. L'Administration d'origine ne
peut réclamer le remboursement de l'indemnité à l'Administration
responsable que dans le délai de deux ans à compter de l'envoi de la
notification de la perte, ou, sil y a lieu, du jour de l'expiration du
délai prévu à l'article 60, § 2.
4. L'Administration dont la
responsabilité est dûmente établie et qui a tout d'abord décliné le
payement de l'indemnité doit prendre à sa charge tous les frais
accessoires résultant du retard non, justifié apporté au payement.
5. Les Administrations peuvent
s'entendre pour liquider périodiquement les indemnités qu'elles ont payées
aux espéditeurs et dont elles ont reconnu le bien-fondé.
CHAPITRE III
Envois contre remboursement
ARTICLE 63
TAXES ET CONDITIONS LIQUIDATION
1. Les correspondances
recommendées peuvent être expédiées contre remboursement dans les
relations entre les paya dont les Administrations conviennent d'assurer ce
service.
2. Les objets expédiés contre
remboursement sont soumis aux formalités et aux taxes des envois
recommendés. En outre, l'erpéditeur paie à l'avance:
a) une taxe fixe qui ne peut
dépasser 50 centimes par envoi et un droit proportionnel de 1/2 % au
maxicum du montant du remboursement, s'il désire que ce montant soit
liquidé au moyen d'un mandat de remboursement émis gratuitement à son
profit;
b) une taxe fixe de 25 centimes
au maximum, s'il demande la liquidation au moyen d'un versement en compte
courant postal dans le pays de destination de l'envoi.
3. Le mode de liquidation prévu
au § 2, lettre b), n'est admis que si les Administrations intéressées se
chargent d'appliquer ce procédé de liquidation. L'Administration de
destination verse en compte courant, au moyen d'un bulletin de versement
du régime intérieur, le montant encaissé sur le destinataire, aprés
déduction d'une taxe fixe de 25 centimes au maximum et de la taxe
ordinaire des versements applicable dans son service antérieur.
4. Quel que soit le mode de
liquidation, le montant maximum du remboursement est égal à celui que est
fixé pour les mandats de poste à destination du pays d'origine de
l'envoi.
5. Sauf arrangement contraire, le
montant du remboursement est exprimé dans la monnaie du pays d'origine de
l'envoi. Toutefois, en cas de versement en compte courant postal tenu dans
le pays de destination de l'envoi, ce montant doit être indiqué dans la
monnaie de ce pays.
6. Chaque Administration a la
faculté d'adopter, pour la perception du droit proportionnel prévu au § 2,
lettre a), l'échelle qui répond le mieux à ses convenances de service.
ARTICLE 64
ANNULATION OU RÉDUCTION DU MONTANT DU REMBOURSEMENT
L'expéditeur d'un envoi
recommendé grevé de remboursement peut demander le dégrèvement total ou
partiel du montant du remboursement.
Les demandes de cette
nature sont soumises aux mêmes dispositions que les demandes de retrait ou
de modification d'adresse.
Si la demande de
degrèvement total ou partiel du montant du remboursement doit être
transmise par voie télégraphique, la taxe du télégramme est augmentée de
la taxe applicable à une lettre recommendée de port simple.
ARTICLE 65
RESPONSABILITÉ EN CAS DE PERTE DE L'ENVOI
La perte d'un envoi
recommendée grevé de remboursement engage la responsabilité du service
postal dans les conditions déterminées par les articles 56 et 57.
ARTICLE 66
GARANTIE DES SOMMES ENCAISSÉES RÉGULIÉREMENT
Les sommes encaissées
régulièrement du destinataire, qu'elles aient été ou non converties en
mandats de poste ou versées en compte courant postal, sont garanties à
l'expéditeur dans les conditions déterminées par l'Arrangement concernant
les mandats de posta ou par les prescriptions régissant le service des
chèques et virements postaux.
ARTICLE 67
INDEMNITÉ EN CAS DE
NON-ENCAISSEMENT DU MONTANT DU REMBOURSEMENT, D'ENCAISSEMENT INSUFFISANT
OU FRAUDULEUX
1. Si l'envoi a été livré au
destinataire sans encaissement du montant du remboursement, l'expéditeur a
droit à une indemnité, pourvu qu'une, réclamation ait été formulée dans le
délai prévu à l'article 53 § 2, et à moins que le non-encaissement ne soit
dû à une faute ou à une négligence de sa part, ou que le contenu de
l'envoi ne tombe sous le coup des interdictions prévus aux articles 34, §§
4 et 6, lettre c) et 46, § 1.
Il en est de même si la
somme encaissée du destinataire est inférieure au montant du remboursement
indiqué ou si l'encaissement a été effectué frauduleusement.
L'indemnité ne pourra
dépasser, en aucun cas, le montant du remboursement.
2. L'Administration qui a
effectué le payment de l'indemnité est subrogée, jusqu'à concurrence du
montant de cette indemnité, dans les droits de la personne qui l'a reçue,
pour tout recours éventuel, soit contre le destinataire, soit contre
l'expéditeur eu contre des tiers.
ARTICLE 68
SOMMES ENCAISSÉES RÉGULIÈREMENT, INDEMNITÉS, PAYEMENT ET
RECOURS
L'obligation de payer les
sommes encaissées régulièrement ou l'indemnité dont il est question à
l'article 67 incombe à l'Administration dont relève le bureau expéditeur
de l'envoi, sous réserve de son droit de recours contre l'Administration
responsable.
ARTICLE 69
DÉLAI DE PAYEMENT
Les dispositions de
l'article 60 concernant les délais de payement de l'indemnité pour la
perte d'un envoi recommendé s'appliquent au payement des sommes encaissées
ou de l'indemnité pour les envois contre remboursement.
ARTICLE 70
DETERMINATION DE LA RESPONSABILITÉ
Le payement, par
l'Administration expéditrice, des sommes encaissées régulièrement ou de
l'indemnité prévue à l'article 67 se fait pour le compte de
l'Administration destinataire. Celle-ci est responsable, à moins qu'elle
ne puisse prouver que la faute est due à la non-observation d'une
disposition réglementairs par l'Administration expéditrice.
En cas d'encaissement
frauduleux à la suite de la disparition, dans le service, dun envoi contre
remboursement, la responsabilité des Administrations en cause est
déterminée selon les régles prévues à l'article 61 pour la perte d'un
envoi recommandé.
Toutefois la responsabilité
d'une Administration intermédiaire qui ne participe pas au service des
remboursements eat limitée à celle qui est prévue aux articles 56 et 57
pour les envois recommandés. Les autres Administrations supportent par
parts égalea le montant non couvert.
ARTICLE 71
REMBOURSEMENT DES SOMMES AVANCÉES
L'Administration
destinataire est tenue de rembourser l'Administration expéditrice dans les
conditions prévues à l'article 62 les sommes qui ont été avancées pour son
compte.
ARTICLE 72
MANDATS DE REMBOURSEMENT ET BULLETINS DE VERSEMENT
1. Le montant d'un mandat de
remboursement qui, pour un motif quelconque, n'a pas été payé au
bénéficiaire, n'est pas remboursé à l'Administration d'émission. Il est
tenu à la disposition du bénéficiaire par l'Administration expéditrice de
l'envol grevé de remboursement et revient définitivement à cette
Administration après l'expiration du délai légal de prescription.
À tous les autres égards,
et sous les réserves prévues au Règlement, les mandats de remboursement
sont soumis aux dipositions fixés par l'Arrangement concernant les mandats
de poste.
2. Loursque, par une cause
quelconque, un bulletin de versement émis en conformité des prescriptions
de l'article 63 ne peut être porté au crédit du bénéficiaire indiqué par
l'expéditeur de Fenvoi contre remboursement, le montant de ce bulletin
doit être mis, par l'Administration qui l'a encaissé à la disposition de
l'Administration d'origine pour être payé à l'expéditeur de l'envoi.
Si ce payement ne peut être
effectué, il est procédé comme il est prévu au § 1.
ARTICLE 73
BONIFICATION DE LA TAXE ET DU DROIT DE REMBOURSEMENT
L'Administration d'origine
bonifie à l'Admioistration de destination dans les conditions prescrites
par le Règlement, une quote-part fixe de 20 centimes par remboursement,
plus 2/4% de la somme totale des mandats de remboursement payés.
CHAPITRE IV
Attribution des taxes. Frais de transit
ARTICLE 74
ATTRIBUTION DES TAXES
Sauf les cas expressément
prévus par la Convention, chaque Administration garde en entier les taxes
qu'elle a perçues.
ARTICLE 75
FRAIS DE TRANSIT
1. Les correspondances échangées
en dépêches closes entre deux Administrations, au moyen des services d'une
ou de plusieurs autres Administrations (services tiers), sont soumises, au
profit de chacun des pays traversés ou dont les service participent au
transport, aux frais de transit indiqués dans le tablean
suivant:
| |
Parkilogramme |
| |
De lettres et de cartes postales |
d' autres objets |
| 1º Parcours territoriaux: |
Fr. C. |
Fr. C. |
| Jusqu'a 1000
km.................................................................................................. |
-.60 |
-.08 |
| Au delá de 1000 jusqu'á 2000
km........................................................................ |
-.80 |
-.12 |
| - - - 2000 - 3000 -...........................................................................
|
1.20 |
-.16 |
| - - - 3000 - 6000 -........................................................................... |
2.- |
-.24 |
| - - - 6000 - 9000 -........................................................................... |
2.80 |
-.32 |
| - - - 9000
Km............................................................................................... |
3.60 |
-.40 |
| 2º Parcours maritimes |
|
|
| Jusqu'á 300 milles
marins.................................................................................... |
-.60 |
-.08 |
| Au delá de 300 jusqu'á 1500 milles
marins.......................................................... |
1.60 |
-.20 |
| Entre l'Europe et l'Amérique du
Nord................................................................... |
2.40 |
-.32 |
| Au delá de 1500 jusqu'á 6000 milles
marins........................................................ |
3.20 |
-.40 |
| Au delá de 6000 milles
marins.............................................................................. |
4.80 |
-.60 |
2. Les frais de transit pour le
transport maritime sur un trajet n'exrédant pas 300 milles marins sont
fixés au tiers des somme prévues au § 1, si l'Administration interéssée
reçoit déjà, du chef des dépêches transportées, la rémuneration afférente
au transit territorial.
3. En cas de transport maritime
efféctué par deux ou plusieurs Administrations, les frais du parcours
maritime total ne peuvent pas dépasser 4 francs 80 par kilogramme de
lettres et de cartes postales et 60 centimes par kilogramme d'autres
objets. Le cas échéant, ces montants maxima sont répartis entre les
Administrations participant au transport, au prorata des distances
parcourues.
4. Sont considérés comme services
tiers, à moins d'arrangement contraire, les transports maritimes effectués
directement entre deux pays au moyen de navires de l'un d'eux ainsi que
les transports effectués entre deux bureaux d'un même pays par
l'intermédiaire de services d'un autre pays.
5. Sont considérés comme autres
objets, en ce qui concerne le transit, les petits paquets, les journaux ou
paquets de jornaux et écrits périodiques expédiés en vertu de
l'Arrangement concernant les abonnementes aux jornaux et écrits
périodiques ainsi que les boits avec valeur déclarée expédiées en vertu de
l'Arrangement concernant les abonnementes aux jornaux e écrits périodiques
ainsi que les boites avec valeur déclarér expédie en vertu de
l'Arrangement concernant les lettres et les boites avec valeur
déclaré.
6. Les dépêches mal dirigés sont
considérés, en ce qui concerne le payement des frais de transit, comme si
elles avaient suivi leur voie normale.
ARTICLE 76
EXEMPTION DE FRAIS DE TRANSIT
Sont exempts de tous frais
de transit territorial ou maritime, des correspondances en franchise
postale mentionnées à l'article 49, les cartes postales-réponse renvonyés
au pays d'origine, les envois réexpédiés, les rebuts, les avis de
réception, les mandats de poste et tous autres documents relatifs au
service postal, notamment les plis concernant les virements postaux.
ARTICLE 77
SERVICES EXTRAORDINAIRES
Les frais de transit
spécifiés à l'article 75 ne s'appliquent pas au transport au moyen de
services extraordinaires spécialement creés ou entretenus par une
Administration sur la demande d'une ou de plusieurs autres
Administrations. Les conditions de cette catégorie de transports sont
réglées de gré à gré entre les Administrations intéressées.
ARTICLE 78
PAYEMENTS ET DÉCOMPTES
1. Les frais de transit sont à la
charge de l'Administration du pays d'origine.
2. Le décompte général de ces
frais a lieu d'après les données de relevés statistiques établis, une fois
tous les trois ans, pendant une période de quatorze jours. Cette période
est porté à vingt-huit jours pour les dépêches échangés moins de six fois
par semaine par les services d'un pays quelconque.
Le Règlement détermine la
période et la durée d'application desstatistiques.
3. Toute Administration est
autorisée à soumettre à l'appreciation d'une Commission d'arbitres les
résultats d'une statistique qui, d'après elle, différeraient trop de la
réalité. Cet arbitrage est constitué ainsi qu'il est prevu à l'article
11.
Les arbitres ont le droit
de fixer en honne justice le montant des' frais de transit à payer.
ARTICLE 79
ÉCHANGE DE DÉPÊCHES CLOSES AVEC DES BÂTIMENTS DE
GUERRE
1. Des dépêches closes peuvent
être échangés entre les bureaux de poste de l'un des pays contractants et
les commandants de divisions navales ou bâtiments de guerre de ce même
pays en station à l'étranger, ou entre le commandant d'une de ces
divisions navales ou d'un des ces bâtiments de guerre et le commandant
d'une autre division ou d'un autre bâtiment du même pays, par
l'intermédiaire des services territoriaux ou maritimes d'autres pays.
2. Les correspondances de toute
nature comprises dans ces dépêches doivent être exclusivement à l'adresse
ou en provenance desétats-majors et des équipages des bâtiments
destinataires ou expéditeurs des dépêches; les tarifs et conditions
d'envoi qui leur sont aplicables sont déterminées d'après ses réglemens
intérieurs, par l'Administration des postes du pays auquel appartiennent
les bâtiments.
3. Sauf arrangement contraire
entre les Administrations intéressées, l'Administration postale
expéditrice ou destinataire des dépêches dont il s'agit est redevable,
envers les Administrations intermédiaires, de frais de transit calculés
conformément aux dispositions de l'article 75.
DISPOSITIONS DIVERSES
ARTICLE 80
INOBSERVATION DE LA LIBERTÉ DE TRANSIT
Lorsqu'un pays n'observe
pas les dispositions de l'article 26 concernant la liberté de transit, les
Administrations ont le droit de supprimer le service postale avec ce pays.
Elles doivent donner préalablement avis de cette mesure par télégramme aux
Administrations intéressées.
ARTICLE 81
ENGAGEMENTS
Les pays contraetants
s'engàgent à prendre, ou à proposer à leurs pouvoirs législatifs
respectifs, les mesures nécessaires:
a) pour punir la contrefaçon des
timbres-poste et des coupons-réponse internationaux;
b) pour pumr l'usage frauduleux
des coupons-réponse internationaux et l'emploi frauduleux, pour
l'affranchissement d'envois postaux, de timbres-poste contrefaits ou ayant
dèjá servi ainsi que d'empreintes contrefaites ou ayant déjá servi de
machines à affranchir ou de presses d'imprimerie;
c) pour interdire et réprimer les
opérations frauduleuses de fabrication, vente, colportage ou distribution
de vignettes et timbres en usage dans le service des postes, contrefaits
ou imités de telle manière qu'ils pourraient être confondus avec les
vignettes et timbres émis par l'Administration d'un des Pays
contractants;
d) pour punir les opérations
frauduleuses de fabrication et de mise en circulation de cartes d'identité
postales ainsi que l'emploi frauduleux de ces cartes;
e) pour empêcher et, le cas
échéant, punir l'insertion d'opium, de morphine, de cocaine et autres
stupéfiants dans les envois postaux en faveur desquels cette insertion ne
serait pas expressément autorisée par la Convention et les
Arrangements.
Dispositions finales
ARTICLE 82
MISE À EXÉCUTION ET DURÉE DE LA CONVENTION
La présente Convention sera
mise à exécution de 1 er janvier 1935 et demeurera en vigueur pendant un
temps indéterminé.
En foi de quoi, les
Plénipotentiaires des Gouvernements des Pays ci-dessus énumérés ont signé
la présente Convention en un exemplaire e qui restera déposé aux Archives
du Gouvernement de l'Egypte et dont une copie sera remise à chaque
partie.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
Pour
l'Afghanistan: Ponr George F. Smith.
Pour l'Union de l'Afrique
du Sud: John E. Lamiell.
Pour M. H. J. Lenton,
Pour l'ensemble des
Possésions
F. G. W.
Taylor. insulaires des Etats-Unis
F. G. W. Taylor. d'Amerique autres que
les lles
Philippines:
Pour
l'Albanie: John E. Lamiell.
Pan. Nasse. Pour
George F. Smith.
Pour
l'Allemagne: John E. Lamiell.
K. Orth. Pour les Iles
Philippines:
K. Ziegler.
Dr. W.
Seebass. Felipe Cuaderno.
Pour le Royaume de
l'Arabie Saoudite:
Pour les Etats-Unis
d'Amerique:
John E.
Lamiell. Fawsan EI-Sabek.
Pour la République
Argentine: Pour la République de Colombie:
R. R.
Tula. E. Zaldúa P.
Pour le Commonwealth de
l'Australie: Pour la République de Costa-Rica
Ad. Referendum.
Pour Archdale
Parkhill: P. Martinaz T.
M. B.
Harry. Pour la République de Cuba:
M. B. Harry.
Alfredo Assir.
Pour l'Autriche:
Pour le Danemark:
Dr. Rudolf Kuhn.
C. Mondrup.
Pour la
Belgique: Arné Krog.
O.
Shockaert. Pour la Ville libre de Danizig:
E. Mons.
R. Starzynski.
Pour La Colonie du Congo
Belge: Pour la République Dominicaine:
Luis Alejandro
Aguilar.
G. Tondeur.
Pour l'Egypte:
Pour la Bolivie:
M. Charara.
Ernesto
Cáceres. E. Maggiar.
S. A. Ghalwash.
Pour Edmundo de la
Fuente: Pour l'Equateur:
E. L. Andrade.
Ernesto Cáceres.
Pour l'Espagne:
Pour le Brésil:
Alonso Caro.
C. M.
Figueiredo. A. Ramos.
J. Sanchez Perez.
Pour l'ensemble des Colonies espagnoles:
Pour la Bulgarie:
Iv.
Katzaroff. Demetrio Pereda.
Pour le
Canada: Pour l'Estonie:
Pour Arthur Sauvé:
G. E. F. Albrecht.
E. J. Underwood.
Pour l'Ethiopie:
Pour H. Beaulieu:
Alamou Tch.
E. J. Underwood.
E. J.
Underwood. Pour la Finlande:
Pour le
Chili: G. E. F. Albrecht.
R. Suarez Barros. Pour La
France:
Pour la
Chine: M. Lebon.
L. Genthon.
Hoo Chi-Tsai. P. Grandsimon.
Chang
Hsin-Hai. A. Cabanne.
Huang Nai-Shu. Dusserre.
Pour l'Agérie: Pour
l'Islande:
E. Huguenin. C.
Mondrup.
Arne Krog.
Pour les Colonies et
Protectorats français de l'Indochine: Pour l'Italie:
Nicolas. Pietro
Tosti.
Galdi Michele.
Pour l'ensemble des autres
Colonies françaises: Pour l'ensemble des Colonies italienes:
J. Cassagnac.
Donato Crety.
Pour le Royaume-Uni de la
Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord; Pour le Japon:
F. H. Williamson. Masao Seki.
W. G. Gilbert. T. Harima.
D. O. Lumley. J. Kageyama.
Pour laGréce: Pour le
Chosen:
V. Dendramis. Masao Seki.
J. Lanchnidakis. Ryuzo Kawazura.
Pour l'ensemble des
autres
Pour le Guatémala: Dépendances japonaises:
Victor Durán
M. T. Harima.
H. Fujikawa.
Pour la République
d'Haiti: Pour la Lettonie:
Pour la République de
Honduras: Dr. Reinhold Furrer.
Lee Roulet.
Dr. Tuccimei. Pour les Etats du Levant
sous
Mandat français (Syrie et Liban):
Pour la
Hongrie:
Gabriel Baron
Szalay. Cianfarellí.
Charles de Forster. L. Pernot.
Pour l,Inde
Britannique: Pour la République de Libéria:
Pour la Lithuanie:
P. N. Mukerji. Pour le Luxembourg:
S. C. Gupte. Pour le Maroc (á
l'exclusion de
Mohd. al
Hasan. la Zone espagnole):
Pour l'Irak: H.
Duteil.
Douglas W. Gumbley. Pour le Maroc (Zone
espagnole):
Jos. Shaul.
A. Ramos.
Pour l'État libre
d'Irlande:
Pour le Mexique:
P. S.
O'h-Eigeartaigh.
S. S. Puirséal.
P. Martinez T.
Pour le
Nicaragua: Pour la Roumanie:
Victor Durán
M. Ilariu Maneanu.
Const. Stefanescu
Pour la Norvège:
Pour la République de Saint-Marin:
Klau Helsing.
Oskar
Homme. Crety Donato.
Pour la
Nouvelle-Zélande: Pour la République de El Salvador:
G.
McNamara. Pour le Territoire de la Sarre:
Pour la République de
Panama: Pour le Siam:
E. Zaldúa
P. Pour la Suède:
Pour le
Paraguay: Anders Orne.
Gunnar Lager.
R. R. Tula. Arvid Bildt.
Pour les
Pays-Bas: Pour la Confédération Suisse:
Duynstee. Dr.
Reinhold Furrer.
V.
Goor. Le Roulet.
Pour Curaçao et
Surinam: Pour la Tchécoslovaquie:
Hoogewooning. Václav
Hucera.
Josef Rada.
Pour les Indes
néerlanaaises:
Pour la Tunisie:
Perk.
Bril. H.
Duteil.
Hoogewooning.
Pour la Turquie:
Pour le Pérou:
Yusuf Arifi.
Ernesto Cáceres. M. Sakin.
M. Tevfik.
Pour Edmundo de la
Fuente:
Pour l'Union des
Républiques So
Ernesto Cáceres. viétiques
Socialistes:
Pour la
Perse: Dr. Eugene Hirschfeld.
Dr. S. Rapoport.
S. A.
Rad. Hel. Serebriakova.
R. Ardjomende.
Pour la République O. de l'Uru-
Pour la
Pologne: guay:
R. Starzynski.
Arturo C.
Masanés.
Pour le Portugal:
Pour l'État de la Cité du Vatican:
A. de Q. R. Vaz Pinto.
A. C. Bianchi. Mgr. Giuseppe Mazzeli.
Pour les Colonies
portugaises de Pours les E'tats-Unis de Vénézuela:
l'Afrique occidentale:
Luis Alejandro Aguillar.
Ernesto Julio Navarro.
Pour l'Yémem:
Pour les Colonies
portugaises de
l'Afrique orientale, de l'Asie
et de l'Océanie: Pour le Royaume de
Yougoslavie:
Mario Corrêa Barata
da Cruz. Kosta Zlatanovitch.
La délegation de I'Union de
l'Afrique du Sud déclare que I'aeceptacion par elle de la presénte
Convention comprend le Territoire sous mandat de l'Afrique du
Sud-Ouest.
Le Caire, le 20 mars 1934.
Pour M. J. H. Lenton:
F. G. W. Taylor.
F. G. W. Taylor.
La délegation de la
Commonwealth de l'Australie déclare que Faceptation par elle de la
présente Convention comprend les Territoires d'outre-mer ou Territoires
sous mandat énumérés ci- après:
Lord Howe
Island. Les Territoires de la Nouvelle-
Nauru. Guinée et les autres Territoires
de
Norfolk Island. l'Océan Pacifique sous mandat
de la
Papua. Commonwealth de l'Australie.
Le Caire, le 20 mars 1934.
Pour Archdale Parkill:
M. B. Harry.
M. B. Harry.
La délegation de la
Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord déclare que l'acceptation par elle
de da présente Convention comprend les Colonies, Territoires d'outre-mer,
Protectorats ou Territoires sous suzeraineté ou sous mandal énumérés
ci-après:
Terre-Neuve. b)
Ashanti.
Rhodésia du
Sud. c) Territoires du Nord.
d) Togoland sous mandat bri
Les Territoires de la South
Afri- tannique.
can High
Commission:
Hong-Kong.
a) Bechuanaland
(Protectorat Jamaique (y compris les iles
Turques, Caiiques et Cayman).
Quando a taxa de transporte e as
outra taxas e prêmios previstos nos arts. 46, 47 e 48 do Acordo forem
pagos por ocasião da reexpedição, a encomenda será tratada como se fosse
endereçada diretamente pelo país reexpedidor, ao país do novo destino,
caso em que nenhuma taxa de transporte será cobrada do destinatário.
As taxas cobradas deverão ser
discriminadas (taxa de transporte, taxa de armazenagem, direitos
aduaneiros, etc.) no boletim de expedição ou, se isso não for possivel,
numa nota junta ao mesmo.
4. As disposições do § 3º,
alíneas 1, 2 e 4, serão aplicadas igualmente às encomendas postais em
trânsito que qualquer Administração intermediária tenha de encaminhar por
uma via mais cara em virtude de interrupção da via ordinária para a qual
tenham sido taxadas as referidas encomendas.
5. As encomendas serão
reexpedidas no envoltório primitivo, acompanhadas do boletim de expedição
organizado pelo correio de origem. Se, por qualquer motivo, tiver a
encomenda de ser novamente acondicionada, ou o boletim de ser substituido
por um suplementada o nome do correio de origem da encomenda, o número de
registo primitivo e, sempre que possivel, a data da postagem no referido
correio, serão obrigatoriamente mencionados tanto no envoltório como no
boletim suplementar.
6. Quando infrutífera a tentativa
de entrega de uma encomenda expressa a domicílio conduzida por portador
especial, o correio reexpedidor deverá riscar a etiqueta ou a menção
"Exprès" com dois fortes traços transversais.
ARTIGO 135
REFUGO, AVISOS DE NÃO ENTREGA
1. Quando o remetente tiver
pedido, por meio de anotação no verso do boletim de expedição, e na
encomenda, que esta se não for entregue seja considerada como caída em
refugo. a Administração destinatária remeterá, sob registo, à
Administração expedidora um aviso de não entrega, devidamente preenchido,
de acordo com o modelo C P 9 anexo a este Regulamento. Com as instruções
do remetente da encomenda e com o boletim de expedição, será o aviso
devolvido ao correio que o tiver organizado.
Tratando-se de várias encomendas postadas
simultaneamente pelo mesmo remetente para o mesmo destinatário, será
permitido enviar um só aviso de não entrega, embora essas encomendas sejam
acompanhadas de vários boletins de expedição, caso em que todos os
boletins serão anexados ao aviso de não entrega.
Quando o aviso de não entrega for enviado a uma
terceira pessoa designada no verso do boletim de expedição, este último
documento não será anexado ao aviso.
2. Tambem, por meio de aviso
modelo CP 9, deverá ser dado à Administração de origem conhecimento das
encomendas retidas "ex officio" durante o trajeto, quer pelo correio, quer
pela Alfândega, ou por motivo de avária, espoliação ou qualquer outro da
mesma natureza.
Contudo, esta medida não será obrigatória nos
casos de força maior, ou quando o número de encomendas retidas "ex
officio" durante o trajeto (medida aduaneira, interrupção acidental do
tráfego, etc.) seja tal que a expedição de um aviso se torne materialmente
impossivel.
3. Os avisos de não entrega
serão, em regra geral, permutados entre o correio de destino e o de
origem. Todavia, qualquer Administração poderá pedir que os avisos
relativos ao seu serviço sejam remetidos à sua Administração central ou a
um correio para esse fim especialmente designado, cabendo à Administração
de origem dar aviso ao remetente. A permuta dos avisos de não entrega
deverá ser acelerada, tanto quanto possivel, por todos os correios
interessados
4. Quando as encomendas que
tenham determinado a expedição de um aviso forem retiradas, ou
reexpedidas. antes de recebidas as instruções do remetente, deverá este
ser prevenido por intermédio do correio de origem. Se o aviso tiver sido
enviado a uma terceira pessoa designada no verso do boletim de expedição,
tal informação deverá ser endereçada a essa terceira pessoa. Quando se
tratar de uma encomenda sujeita a reembolso e o vale CP 6 já tiver sido
transmitido ao remetente, não será necessário avisar este último.
5. Quando a Administração
destinatária ou intermediária não cumprir as instruções dadas, quer no
momento da postagem por uma anotação feita no verso do boletim de
expedição e na encomenda, quer em resposta ao aviso de não entrega, será
responsavel pelas despesas do transporte (ida e volta) e por outras taxas
eventuais que não tenham sido anuladas. Todavia, as despesas pagas na ida
correrão por conta do remetente, se, na ocasião da postagem ou em resposta
ao aviso de não entrega, o mesmo tiver autorizado a venda ou tiver feito a
declaração de ser a encomenda considerada como abandonada no caso de não
entrega.
ARTIGO 136
REFUGO, INSTRUÇÕES DO
REMETENTE
1. Em resposta ao aviso de não
entrega que lhe tenha sido transmitido, de acordo com as disposições do
art. 135, o remetente poderá pedir:
a) que o destinatário primitivo
seja avisado mais uma vez;
b) que o endereço da encomenda
seja retificado ou completado;
c) que a encomenda seja entregue
a outro destinatário ou que seja. reexpedida para outro destino, afim de
ser entregue ao destinatário primitivo ou a qualquer outra pessoa;
d) que a encomenda sujeita a
reembolso seja entregue a outra pessoa contra o pagamento do reembolso
indicado ou que seja entregue ao destinatário primitivo, ou a qualquer
outra pessoa, sem a cobrança do reembolso, ou mediante pagamento de uma
importância inferior à primitivamente indicada. Se a importância do
reembolso for reduzida, deverá ser expedida nova fórmula CP 6 de acordo
com as prescrições do art. 119;
e) que a encomenda seja entregue
ao destinatário primitivo, ou a qualquer outra pessoa, sem a cobrança dos
direitos de que estiver onerada, devendo, em tal caso, ser organizado um
boletim de franquia nas condições prescritas pelo art. 109;
f) que a encomenda seja
imediatamente devolvida;
g) que a encomenda seja vendida
por conta e risco do remetente, ou tratada como abandonada.
A terceira pessoa a quem tiver sido enviado, a
pedido do remetente, o aviso de não entrega (art.108, § 1º, letra e),
poderá fazer os mesmos pedidos que o remetente. Poderá, alem disso, pedir
que a encomenda seja imediatamente devolvida ao remetente.
Não serão admitidos outros pedidos alem dos
previstos neste artigo.
2. Depois de recebidas as
instruções do remetente ou da terceira pessoa à qual tiver sido enviado
aviso de não entrega, em obediência ao art. 108, § 1º, letra e, do
presente Regulamento, somente essas instruções serão válidas e
executórias.
ARTIGO 137
DEVOLUÇÃO DAS ENCOMENDAS CAIDAS EM REFUGO
1. Se o remetente ou a terceira
pessoa a qual tiver sido enviado o aviso de não entrega formular pedido
não previsto no artigo 136, ou se recusar a pagar o prêmio a que se refere
o § 4º, do artigo 22 do Acordo, a Administração destinatária poderá
devolver imediatamente a encomenda ao correio de origem, sem expedir novo
aviso. E, findo o prazo fixado no referido parágrafo, a encomenda poderá
ser devolvida ao remetente se este ou a terceira pessoa não responder ao
aviso de não entrega.
2. O correio que devolver uma
encomenda, ao remetente deverá indicar, na encomenda e no boletim de
expedição, em língua francesa, de modo claro e conciso, o motivo da não
entrega pela forma seguinte: Inconnu, refusé, en voyage, parti, non
réclamé, décéde, etc. Essa indicação poderá ser manuscrita ou feita por
meio de carimbo ou de etiqueta. Cada Repartição tem a faculdade de
acresentar a tradução, na sua própria lingua, do motivo da não entrega bem
como outra indicações que julgar convenientes. Os boletins de expedição
originais deverão acompanhar as respetivas encomendas quando estas forem
devolvidas à origem.
3. As encomendas a devolver ao
remetente serão inscritas na guia de percurso com a menção "Rebuts" na
coluna "Observations" e serão tratadas como encomendas reexpedidas em
consequência de mudança de residência dos destinatários.
ARTIGO 138
VENDA. DESTRUIÇÃO
1. Quando uma encomenda for
vendida ou destruida, de conformidade com o artigo 24 do Acordo, será
lavrado um auto da venda, ou destruição. Uma cópia do auto será
transmitida, com o boletim de expedição, ao correio de origem.
2. O produto da venda será
destinado, principalmente, ao pagamento das despesas que tiverem onerado a
encomenda. O que exceder será, por intermédio do correio de origem,
transferido ao remetente, por conta do qual correrão as despesas dessa
transferência.
ARTIGO 139
RETIRADA. MODIFICAÇÃO DE ENDEREÇO
Os pedidos de retirada de
encomenda e modificação de endereço ficam sujeitos às disposições dos
artigos 148 e 149, do Regulamento da Convenção.
Quando se tratar da modificação
do endereço de uma encomenda com valor declarado, pedida por via
telegráfica, deverá esse pedido ser confirmado pela primeira mala, por um
pedido postal, acompanhado do fac-simile de que trata o artigo 148, § 1,
do Regulamento da Convenção e trazendo no alto, sublinhado o lápis de cor,
a anotação "Confirmation de la demande télégraphique
du.........................................................".
Neste caso, o correio
destinatário limitar-se-á a reter a encomenda após o recebimento do
telegrama e aguardará a confirmação postal para dar ao pedido o necessário
andamento.
Não obstante, a Administração
destinatária poderá, sob a sua exclusiva responsabilidade, dar seguimento
a um pedido telegráfico de modificação de endereço sem esperar aquela
confirmação.
ARTIGO 140
RECLAMAÇÕES
1.Para as reclamações relativas a
encomendas postais utilizar-se-á uma fórmula, conforme o modelo C P 5
anexo a este Regulamento que deverá ser acompanhada sempre que possivel do
facsimile do endereço da encomenda.
Se a reclamação se referir a uma encomenda
sujeita a reebolso será acompanhada, alem disso, de uma duplicata de vale
C P 6 ou de uma guia de depósito, conforme o caso.
Uma só fórmula poderá ser
utilizada para várias encomendas postadas simultaneamente no resumo
correio pelo mesmo remetente e para o mesmo destinatário.
2. A reclamação será, em regra
geral, enviada diretamente pelo correio de origem ao de destino, sem nota
de remessa e em sobre carta fechada. O correio destínatário, se puder
prestar informações sobre o paradeiro da encomenda ou do vale de reembolso
completará a fórmula e devolvê-la-á ao correio de origem.
Quando o correio destinatário não puder
determinar imediatamente o paradeiro da encomenda ou do vale de reembolso,
consignará o fato na fórmula e a devolverá à Repartição de origem
acompanhada, sempre que possível, de uma declaração do destinatário
atestando que não recebeu a encomenda. Nesse caso, a Administração de
origem completará a. fórmula com os dados relativos à transmissão da
encomenda à primeira Administração intermediária, à qual transmitirá em
seguida a referida fórmula, para que a remeta eventualmente à
Administração seguinte com as informações necessárias. A reclamação
passará desse modo de uma Administração a outra até que se possa
determinar o paradeiro da encomenda reclamada. A Administração que houver
efetuado a entrega ao destinatário, ou que, dado o caso, não possa
precisar quer a entrega, quer a transmissão regular da encomenda a outra
Administração, consignará esse fato na fórmula e restituí-la-á à
Repartição de origem.
3. As Administrações de origem e
de destino poderão, de comum acordo, transmitir a reclamação de correio a
correio. seguindo a mesma via que houver seguido a própria encomenda.
Nesse caso, as buscas serão efetuadas desde a
Administração de origem, até a de destino, observado o processo indicado
na última alínea do § 2.
4. Qualquer Administração poderá
pedir, por meio de notificação dirigida à Secretaria Internacional, que as
reclamações referentes ao seu serviço sejam transmitidas quer à sua
Administração central, quer a um correio especialmente designado.
5. A fórmula C P 5 e os
documentos anexos deverão, em qualquer caso, ser devolvidos à
Administrnção de origem da encomenda reclamada . o mais breve possivel e,
no mais tardar, dentro de seis meses a contar da data da reclamação. Esse
prazo será elevado a nove meses nas relações com os paises longinquos.
6. Toda vez que uma Administração
intermediária transmitir a fórmula C P 5 à Administração seguinte, ficará
obrigada a comuanicar esse fato à Administração de origem numa fórmula
conforme o modelo C P 10 anexo a aste Regulamento.
ARTIGO 141
RECLAMAÇÕES DE ENCOMENDAS POSTADAS EM OUTRO PAÍS
No caso previsto poio artigo 27,
§ 3, do Acordo, a fórmula de reclamação C P 5 será transmitida à
Administração de origem, devendo ser acompanhada, sempre que possivel, do
certificado do registo.
A Administração de origem deverá
receber a fórmula no prazo previsto pelo artigo 27, § 2, do Acordo.
CAPITULO VII
Permuta das encomendas
ARTIGO 142
GUIA DE PERCURSO
1. - As encomendas serão
inscritas pelo correio de permuta expedidor numa guia de percurso,
conforme o modelo C P 11 deste Regulamento, com todas as minúcias que essa
fórmula comportar. Todavia; as Administrações correspondentes poderão
entender-se no sentido de serem as encomendas ordinárias inscritas
englobadamente nas guias de percurso com indicação sumária das
importâncias a abonar. Serão anexados à guia de percurso os boletins de
expedição, as fórmulas de vales de reembolso, as declarações para a
Alfândega, e, dado o caso, os demais documentos exigidos (faturas,
certificados de origem, de sanidade, etc.), assim como os boletins de
frânquia e os avisos de recebimento.
Os correios de permuta intermediários não são
obrigados a verificar os documentos que acompanharem as guias de
percurso.
2. - As encomendas para o serviço
dos prisioneiros de guerra serão inscritas na guia de percurso, mas sem
indicação de abonos, salvo quando se tratar de encomendas sujeitas a
reembolso.
3. - Nas relações marítimas, os
correios de permuta expedidores deverão, salvo acordo em contrario,
numerar as guias de percurso, obedecendo a uma serie anual para cada
correio de origem e para cada correio de destino. O último número do ano
deverá ser mencionado na primeira guia de percurso do ano seguinte. Do
mesmo modo se procederá nas permutas por via terrestre que não forem
efetuadas em prazos fixos. Nas relações marítimas, será mencionado, sempre
que possivel, por baixo do número. o nome do navio que fizer o
transporte.
ARTIGO 143
TRANSMISSÃO DAS ENCOMENDAS EM MALAS FECHADAS
1. - Em caso de transmissão de
encomendas em malas fechadas, os recipientes (sacos, cestas, engradados,
etc.) deverão ser marcados, fechados e rotulados pela maneira prevista no
artigo 157, § 2º, do Regulamento da Convenção para os sacos de
correspondência, observadas as seguintes particularidades:
a) os rótulos serão de cor
amarelo ocre e deverão indicar a quantidade de encomendas incluidas em
cada recipiente;
b) poderá ser adotado para os
recipientes, excetuados os sacos, um modo especial de fechamento, contanto
que o conteudo fique suficientemente protegido. Salvo acordo em contrário,
esses recipientes deverão trazer um número de ordem.
2.- Sempre que sua quantidade o
exigir, serão as encomendas com valor declarado expedidas separadamente em
recipientes cujos rótulos levarão a letra "V".
3. - Depois de cheios, os
recipientes não deverão pesar mais de 50 quilogramas, se se tratar de
sacos, nem mais de 70 quilogramas, quando se tratar de outros
recipientes.
4. - As guias de percurso,
acompanhadas dos documentos memcionados no artigo 142, § 1º, deverão ser
incluidas pelo correio permutante expedidor em um dos recipientes que
constituirem a expedição e, dado o caso, no recipiente que contiver as
encomendas com valor declarado ou, se sua quantidade o exigir, em saco
especial.
O rótulo desse caso ou recipiente deverá ser
marcado com a letra "F".
5.- Em caso de permuta de malas
entre paises não limitrofes, o correio de permuta expedidor organizará
para cada Administração intermediária uma guia de percurso especial
conforme o modelo C P 12 anexo a este Regulamento. O correio expedidor da
mala inscreverá, globalmente, na guia de percurso para cada categoria de
encommendas os abonos devidos à Administração intermediária.
A guia de percurso CP 12 será transmitida, a
descoberto ou por outra maneira convencionada entre as Administrações
interessadas, acompanhada, dado o caso dos documentos pedidos pelos paises
intermediários.
ARTIGO 144
CONFERÊNCIA DAS REMESSAS NOS CORREIOS DE PERMUTA
1 - Ao receber a guia de
percurso, o correio de permuta destinatário procederá à conferência das
encomendas e dos diversos documentos que as acompanharem. Sempre que for
possivel, essa conferência será, feita em presença dos portadores das
malas.
2 - Se forem encontrados erros,
ou omissões, na guia de percurso serão feitas imediatamente as
retificações necessárias, com o concurso de dois empregados, que terão o
cuidado de riscar as indicações errôneas, mas de maneira a deixar visiveis
as inscrições primitivas. Salvo o caso de erro evidente, as retificações
prevalecerão sobre as declarações originais.
As retificações serão objeto de um boletim de
verificação conforme o modelo CP 13 deste Regulamento, que será enviado
imediatamente, em duplicata, ao correio de permuta expedidor.
3 - Os correios aos quais tenham
sido remetidos os boletins deverão devolvê-los o mais rapidamente possivel
depois de os ter examinado e de neles mencionar as observações que no caso
couberem, conservando, entretanto, as cópias desses boletins. Os boletins
devolvidos serão anexados às guias de percurso respectivas. As correções
feitas nas guias de percurso serão consideradas nulas quando não forem
comprovadas por documentos habeis.
Todavia, se esses boletins não forem devolvidos
à Repartição de origem no prazo de dois meses a contar da data de sua
expedição, serão considerados até prova em contrário como devidamente
aceitos pelos correios aos quais tenham sido endereçados. Esse prazo será
elevado a quatro meses nas relações com os paises longínquos.
4 - A verificação, por ocasião de
conferência, de quaisquer irregularidades não poderá, em caso algum,
motivar a devolução da encomenda ao correio de origem, salvo aplicação dos
artigos 16 e 17 do Acordo.
5 - Os boletin de verificação e
respectivas duplicatas serão transmitidos sob registo.
ARTIGO 145
COMPROVAÇÃO DAS IRRGULARIDADES QUE ACARRETEM
RESPONSABILIDADES PARA AS ADMINISTRAÇÕES
1 - As faltas, alterações ou
irregularidades que possam acarretar responsabilidade para as
Administrações darão logar à aplicação das disposições do artigo 144.
2 - Se o caso o exigir, o correio
de permuta expedidor poderá ainda ser avisado por telegrama, correndo as
despesas deste por conta da Administração que o expedir.
3 - Até prova em contrário,
considerar-se-á como tendo rocebido as encomendas, o correio de permuta
destinatário que, pela primeira mala após a conferência, não houver
transmitido ao correio da permuta expedidor um boletim consignando
quaisquer erros ou irregularidades.
4 - Quando se tratar de encomenda
com valor declarado. lavrar-se-á, além disso, um auto que, acompanhado se
possivel do barbante, fechos ou chumbos que fechavam o recipiente contendo
as encomendas, será transmitido, em sobrecarta registada, à Administração
central do país a que estiver subordinado o correio de permuta expedidor,
salvo o caso em que as encomendas sejam transmitidas a descoberto nos
serviços de permuta em contacto imediato. Ao mesmo tempo, será enviada
cópia do auto à Administração central de que depender o correio de permuta
destinatário, ou a qualquer outro orgão de direção que essa Administração
houver designado.
5 - Sem prejuizo da aplicação do
disposto nos parágrafos 1 e 4, o correio de permuta que receber de um
correio correspondente, com o qual não esteja em contacto imediato,
encomendas avariadas, ou mal acondicionadas, deverá encaminhá-las, depois
de as fazer acondicionar novamente, se necessário, mas conservando, sempre
que possível, o envoltório primitivo.
Se a avaria for tal que se possa presumir a
subtração do conteúdo da encomenda, o correio deverá, primeiramente
proceder, ex officio, à abertura da encomenda e à verificação do
conteúdo.
Em qualquer dos dois casos, o peso da encomenda
deverá ser verificado antes e depois do novo acondicionamento e indicado
no próprio envoltório da encomenda. Essa indicação será seguida da menção
"Remballé à.........", autenticada pela impressão do carimbo de data e
pela assinatura dos empregados que houverem efetuado o novo
acondicionamento.
6 - Quando o destinatário ou, no
caso de devolução, o remetente formular reservas ao receber uma encomenda,
o correio que efetuar a entrega deverá lavrar imediatamente um auto de
verificação era presença da parte.
Esse auto, extraido em duas vias e rubricado
sempre que possível pelo interessado, deverá, indicar:
a) O estado exterior da
encomenda;
b) o peso bruto;
c) o inventário exato do
conteúdo.
Uma das vias do auto será entregue ao
interessado e a outra irá anexada à fórmula C P 5 correspondente.
ARTIGO 146
DEVOLUÇÃO DOS RECIPIENTES VAZIOS
Os recipientes deverão ser
devolvidos vazios à Administração a que pertencerem pelo primeiro correio,
livre de despesas e, tanto quanto possivel, pela via por que vieram.
A Administração reexpedidora
deverá mencionar, nas guias de percurso, a quantidade, e, dado o caso, os
números de ordem dos recipientes devolvidos, tornando-se responsável por
aqueles cuja devolução não puder provar.
CAPITULO VIII
Contabilidade. Liquidação das contas
ARTIGO 147
AJUSTE DE CONTAS DOS ABONOS
1 - Cada Administração
providenciará para que os seus correios permutantes organizem, mensalmente
e com referência a todas as remessas de uma só e mesma Administração, uma
relação conforme o modelo C P 14, anexo a este Regulamento, das
importâncias totais lançadas nas guias de percurso a seu crédito e a seu
débito.
2 - As relações C P 14 serão
recapituladas na conta C P 15, conforme o modelo anexo.
3 - A conta C P 15, acompanhada
das relações C P 14, será remetida, para ser examinada, à Administração
expedidor a durante o mês seguinte áquele a que se referir e, quando se
tratar de paises longinquos, assim que a última guia de percurso do mês
considerado chegar à Administração destinatária.
Os totais não deverão, em casa algum, ser
retificados. Os erros porventura encontrados constituirão notas de
diferença que serão incorporadas pelas Administrações destinatárias à
primeira conta C P 15 mensal.
4 - Depois de conferidas e
aceitas, as contas C P 15 serão devolvidas à Administração interessada, o
mais tardar até o fim do segundo mês que se seguir áo período a que elas
se referirem. Esse prazo será elevado a quatro meses nas relações com os
países longinquos. As contas C P 15 serão resumidas, pela Administração
credora, numa conta geral trimestral. Todavia, mediante acordo entre as
Administrações interessadas, essa conta poderá ser semestral ou anual.
ARTIGO 148
LIQUIDAÇÃO DAS CONTAS
1 - O saldo resultante do balanço
das contas gerais será pago, pela Admiinstração devedora à Administração
credora, na forma prevista no artigo 171 do Regulamento da Convenção.
2 - A apuração, a remessa e o
pagamento do saldo da conta geral deverão ser efetuados no menor prazo
possivel, que, em todo caso, não poderá exceder a três meses após a
expiração do período a que se referir a conta. Esse prazo será elevado a
seis meses nas relações com os paízes longiquos.
3 - Qualquer Administração que,
regularmente, se encontre a descoberta, para com outra, duma importância
superior a 30.000 francos-ouro por mês, terá o direito de reclamar
uma prestação mensal até o máximo de três quartos da importância do seu
crédito. Essa reclamação deverá ser atendida num prazo de oito dias.
4 - Quando o pagamento não for
efetuado nos prazos previstos nos parágrafos 2 e 3, serão aplicáveis as
prescrições do artigo 171. parágrafo 5, alínea 2, do Regulamento da
Convenção.
ARTIGO 149
AJUSTE DE CONTAS DOS VALES DE REEMBOLSO
1 - Salvo acordo em contrário, o
ajuste de contas dos vales de reembolso pagos, será efetuado por meio de
anexos às contas mensais dos vales postais (modelo C P 16 deste
Regulamento).
Salvo acordo em contrário, as contas mensais
dos vales de reembolso organizadas para o serviço das correspondências
artigo 140 do Regulamento da Convenção) poderão servir igualmente para
ajuste de contas dos vales de reembolso das encomendas postais.
2 - Na conta particular C P 16,
que será acompanhada dos vales de reembolso pagos e liquidados, os vales
serão inscritos por ordem alfabética dos correios de emissão e por ordem
numérica de seu registo nos mesmos correios. A Administração que tiver
levantado a conta deduzirá da importância total do seu crédito a
importância das taxas e prêmios devidos à Administração
correspondente, de conformidade com a 1º alínea do artigo 50 do
acordo.
3 - O saldo da conta C P 16,
sempre que possivel, será adicionado ao da conta mensal dos vales postais
relativa ao mesmo período. A conferência e a liquidação de tais contas
serão efetuadas segundo as regras estabelecidas no Regulamento dos vales
postais.
ARTIGO 150
BOLETINS DE FRANQUIA. AJUSTE DE CONTAS DAS DESPESAS DE
ALFANDEGA, ETC.
1 - O ajuste de contas das
despesas de alfândega, etc., que uma Administração houver desembolsado por
conta de outra, será afetuado por meio de contas particulares mensais
(modelo C P 17 deste Regulamento), que a Administração devedora organizará
na moeda do país credor. Os boletins de franquia serão inscritos por ordem
alfabética dos correios que houverem adiantado as despesas e segundo a
ordem numérica que lhes tiver sido dada.
2 - A conta particular,
acompanhada dos boletins de franquia, será transmitida à Administração
credora. o mais tardar no fim do mês seguinte àquele a que se referir a
conta. Não será levantada conta negativa.
3 - A conferência das contas será
efetuada segundo as regras estabelecidas no Regulamento dos vales
postais.
4 - Os ajustes de contas serão
objeto de uma liquidação especial. Qualquer Administração poderá.
entretanto pedir que tais contas sejam anexada; às contas do vales postais
ou ás contas C P 15 ou C P 16 das encomendas postais.
Disposições
diversas
ARTIGO 151
FORMULAS PARA USO DO PÚBLICO
Em vista da aplicação das
disposições do artigo 31, parágrafo 2, da Convenção, serão consideradas
formais para uso do público as seguintes:
C P 2 (Boletim de expedição).
C P 3 [Declaração para a
Alfândega).
C P 4 (Boletim de franquia).
C P 5 (Reclamação).
C P 6 (Vale de reembolso).
C P 9 (Aviso de não entrega).
ARTIGO 152
PRAZO DE CONSERVAÇÃO DOR DOCUMENTOS
Os documentos do serviço das
encomendas postais inclusive os boletins de expedição, deverão ser
conservados durante um período mínimo de dois anos.
ARTIGO 153
COMUNICAÇÕES A DIRIGIR A SECRETARIA INTEHNACIONAL
1 - Três meses, pelo menos, antes
de pôr em execução o Acordo deverá cada Administração transmitir às demais
Administrações, por intermédio da Secretaria Iternacional:
a) As disposições que houver
adotado sobre :
1º O limite de peso;
2º A declaração do valor;
3º As encomendas embaraçosas;
4º Os reembolsos;
5ºAs encomendas expressas e as
urgentes;
6º As encomendas isentas de
direitos:
7º o número de encomendas que
podem ser acompanhadas de um só boletim de expedição e compreendidas em
uma só declaração para a Alfândega;
8º as dimensões e o volume das
encomendas transportadas por via maritima;
9º o número de declarações para a
alfândega, exigido para as encomendas destinadas ao seu país e para as
encomendas em trânsito, e bem assim as línguas em que essas declarações
poderão ser redigidas;
b) a lista dos animais vivos cujo
transporte pelo Correio seja autorizado pelo regulamento postal do seu
país;
c) se as encomendas são aceitas
para todas as localidades. enviando, em casa contrário, a lista das
localidades beneficiadas com esse serviço;
d) todas as taxas e todos os
prêmios gerais aplicaveis em seu serviço;
e) todas as informações uteis
referentes às prescrições aduaneiras ou outras, assim como às proibições
ou restrições que regulem a importação e o trânsito das encomendas postais
no seu serviço;
f) um resumo, em alemão, inglês,
espanhol ou francês, das disposições de suas leis ou regulamentos
aplicaveis ao transporte das encomendas.
2 - Qualquer modificação das
disposições acima mencionadas deverá ser notificada sem demora.
Disposições
finais
ARTIGO 154
INICIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DO REGULAMENTO
O presente Regulamento será posto
em execução no dia em que entrar em vigor o Acordo de encomendas postais è
durará tanto quanto este, a menos que seja reformado por consenso mútuo
entre as Partes interessadas.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934.
Seguem-se as assinaturas.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Págs. 676 a 696 Tabelas.
Disposições
concernentes ao transporte das Encomendas Postais, por via
aérea
ARTIGO PRIMEIRO
ENCOMENDAS POSTAIS ACEITAS PARA
TRANSPORTE AÉREO
1. - Nas relações entre os países
cujas Administrações postais se tenham declarado de acordo a tal
respeito, as encomendas postais ordinárias e com valor declarado, sujeitas
ou não a reembolso serão admitidas ao transporte por via aérea, se a
totalidade ou uma parte do seu percurso for servida por uma linha aérea
utilizada para o serviço das encomendas postais. As encomendas postais
receberão nesse caso a denominação de "Colis avion".
2. - As Administrações poderão
admitir também encomendas postais aéreas que, a pedido dos remetentes, só
devam sar encaminhadas por via aérea em uma parte do percurso aéreo
existente.
ARTIGO 2
LIBERDADE DE TRANSITO DAS
ENCOMENDAS POSTAIS AÉREAS
1- A liberdade de trânsito das
encomendas postais aéreas é garantida em todo o território da União.
Todavia, as Administrações que não tiverem aderido ao Acordo concernente
às encomendas postais não poderão ser obrigadas a participar do
encaminhamento, pelas vias ordinárias, das encomendas postais aéreas.
2. - As Administrações postais
não assumirão nenhum compromisso com relação à capacidade de transporte
das linhas aéreas abertas ao tráfego das encomendas postais aéreas.
ARTIGO 3
TRANSMISSÃO DAR ENCOMENDAS POSTAIS
AÉREAS
Salvo acordo em contrário, a transmissão
das encomendas postais aéreas será feita a descoberto. As Administrações
interessadas poderão entender-se para estabelecer permutas em sacos,
cestas ou recipientes fechados com guias de percurso diretas. O emprego de
recipientes fechados será obrigatório desde que a remessa a descoberto
possa embaraçar as operações de uma administração intermediária, segundo
declaração dessa Administração.
ARTIGO 4
ENCAMINHAMENTO DAS ENCOMENDAS
POSTAIS AÉREAS
Observada a exceção prevista no artigo 2,
§ 1, toda Administração que executar o serviço do encomendas postais
aéreas será obrigada a encaminhar pelas vias aéreas que utilizar para as
suas próprias remessas de encomendas postais aéreas os objetos dessa
natureza que lhe forem entregues por outra Administração. No caso especial
em que, par qualquer motivo, o encaminhamento por uma outra via ofereça
vantagens sobre a via aérea existente, as encomendas postais aérea deverão
ser encaminhadas por essa via O tratadas eventualmente como encomendas
postais urgentes.
Quando, por uma razão qualquer, não fôr
possível utilizar de princípio a fim o serviço aéreo internacional, a
Administração beneficiada com a sobretaxa aérea internacional prevista no
artigo 8, será obrigada a transmitir as encomendas postais aéreas, no
percurso em que esse serviço não puder ser utilizado, pelos meias mais
rápidos que ela empregar para o transporte de suas encomendas postais e
bem assim a tratá-las eventualmente como encomendas urgentes.
Afora esse caso, as Administrações
expedirão as encomendas postais aéreas pelas vias ordinárias, a não ser
que as encomendas tragam a menção "Urgent" e que a Administração
interessada se encarregue das encomendas urgentes e tenha recebido o abono
relativo a esse serviço. As Administrações que não executarem o serviço
das encomendas postais aéreas expedirão igualmente pelas vias ordinárias
as encomendas aéreas que lhes chegarem. No caso de interrupção parcial ou
total de um serviço aéreo interno. deverá igualmente ser aplicado o
processo estabelecido na alínea precedente.
ARTIGO 5
ACONDICIONAMENTO EXTERIOR DAS
ENCOMENDAS POSTAIS AÉREAS E DOS RESPECTIVOS BOLETINS DE EXPEDIÇÃO
1. - As encomendas postais aéreas
e os seus respectivos boletins de expedição serão providos, na partida, de
um rótulo especial de cor azul contendo as palavras "Par avion" com
tradução facultativa na língua do país de origem. O remetente poderá
acrescentar nesse rótulo a via a seguir.
2. - Quando o remetente desejar
que o transporte das encomendas seja efetuado por via aérea em uma parte
somente do percurso aéreo, deverá declarar isso na encomenda e no
respectivo boletim de expedição por meio da anotação, em língua do país de
origem e em francês: "Por via aérea de ........ até .........". No fim do
percurso aéreo, as menções e as etiquetas "Par avion", e, bem assim, as
anotações especiais deverão ser riscadas ex-officio com dois fortes
traços transversais.
ARTIGO 6
DIMENSÕES DAS ENCOMENDAS POSTAIS
AÉREAS
Em regra geral, as encomendas postais
aéreas não deverão termais de 100 centímetros de comprimento nem mais de
50 centímetros em cada uma das outras dimensões.
As Administrações comunicarão
umas às outras as dimensões admitidas após entendimento com as suas
empresas de transporte aéreo.
ARTIGO 7
TAXAS TERRITORIAIS. MARÍTIMAS E
OUTRAS
1. As encomendas postais aéreas
serão submetidas às taxas territoriais dos países de origem a de destino,
não lhes sendo, porém, aplicadas as taxas territoriais e marítimas dos
países ou serviços intermediários, senão no caso em que as encomendas
utilizem no seu percurso um transporte territorial ou marítimo
intermediário. Será considerado como serviço intermediário. o serviço
marítimo realizado pelo de origem ou pelo de, destino. As administrações
dos países sobrevoados não terão direito a nenhuma remuneração pelas
encomendas postais aéreas transportadas por via aérea sobre o seu
território.
2. As taxas adicionais das
encomendas embaraçosas e das encomendas urgentes só serão cobradas sobre a
importância das taxas ordinárias; a sobretaxa aérea não sofrerá majoração
por esse motivo
ARTIGO 8
SOBRETAXA AÉREA
As encomendas postais aéreas serão
submetidas a uma sobretaxa composta dos abonos devidos a cada
Administração que participar do transporte aéreo.
ARTIGO 9
ABONOS DEVIDOS AOS PAÍSES QUE
PARTICIPAREM DO TRANSPORTE AÉREO
1. As Administrações
comprometem-se a adotar as necessárias medidas para assegurar a
organização de tarifas de transporte uniformes, baseadas no peso e na
distância.
2. Quando dois países estiverem
ligados por diversas linhas aéreas, as despesas de transporte serão
calculadas segundo a distância média dos percursos entre os aerodromos
respectivos e a sua importância para o tráfego internacional.
3. Os países de origem e de
destino que efetuarem o encaminhamento de encomendas postais aéreas no
interior do seu território, por via aérea na totalidade ou num trecho do
percurso, entre o lugar de origem ou, dado o caso, o de destino, de uma
parte. e um aeródromo da linha de ligação com o exterior, de outra parte,
terão direito a uma remuneração especial (taxa ou abono), por esse
encaminhamento.
4. As taxas e abonos precitados
deverão ser uniformes para todos os percursos da rêde interna de um mesmo
pais e serão calculados de acordo com a distância média desses percursos
adotada para o serviço das correspondências.
Essas taxas e abonos não serão cobrados:
a) quando o lugar de origem ou
respectivamente o lugar de destino da encomenda coincidir com um dos
aeródromo" da linha de ligação com o exterior, pela qual a encomenda
tiver sido encaminhada;
b) quando a transmissão das
encomendas postais aéreas for efetuada, em todo o percurso mencionado na
alínea precedente, pelos meios ordinários do país de origem ou de
destino.
5. A sobretaxa aérea será também
cobrada pelas encomendas postais isentas de quaisquer taxas em virtude do
disposto no artigo 18 do Acordo.
ARTIGO 10
PRÊMIOS DE SEGURO
1. Pelas encomendas postais
aéreas com valor declarado, poderá ser cobrada, a título de prêmio de
seguro por 300 francos ou fração de 300 francos declarados e
independentemente dos prêmios e seguro aplicados eventualmente ao
transporte parcial territorial ou marítimo desses encomendas, a
importância de 10 cêntimos por serviço aéreo utilizado.
Esse prêmio, dado o caso, será compreendido nos
50 cêntimos por 300 francos de valor declarado que a administração
de origem pode cobrar como prêmio global.
2. Excepcionalmente, o prêmio de
seguro por certos serviços sujeitos a riscos extraordinários será fixado
em cada caso particular pela Administração interessada; quando isso
ocorrer, o prêmio global poderá sofrer a necessária majoração.
ARTIGO 11
ENTREGA POR EXPRESSO
Os remetentes terão a faculdade de pedir
que a entrega seja feita a domicílio por um portador especial,
imediatamente após a chegada, pagando para isso a taxa especial prevista
pelo artigo 15 de Acordo concernente às encomendas postais e desde que a
Administração de destino tenha declarado que se acha em condições de
efetuar esse serviço.
Todavia, cada administração
destinatária poderá pedir que a taxa de expresso seja fixada numa
importância inferior.
ARTIGO 12
REEXPEDIÇÃO E DEVOLUÇÃO DAS
ENCOMENDAS POSTAIS AÉREAS
1. A reexpedição de uma encomenda
postal aérea para um novo destino, a pedido do remetente ou do
destinatário e desde que essa reexpedição seja admitida pelas disposições
gerais do Acordo concernente às encomendas postais, poderá ser feita par
via aérea mediante garantia de pagamento das despesas do transporte
aéreo correspondente ao novo encaminhamento. Da mesma forma se poderá
proceder quando o remetente pedir a devolução à origem de uma encomenda
postal aérea.
A taxa será cobrada eventualmente da
Administração que houver feito o pedido de reexpedição ou de
devolução.
2. Se a reexpedição ou a
devolução for feita pelos meios ordinários do correio, a etiqueta "Par
avion" e todas as anotações relativas à transmissão por via aérea deverão
ser riscadas ex officio por meio de dois fortes traços
transversais. As encomendas postais aéreas mal encaminhadas deverão
ser remetidas ao seu destino pela via aérea mais curta: se as taxas de
transporte abonadas á Administração reexpedidora não forem suficientes
para cobrir as despesas do novo percuso aéreo a diferença será cobrada da
Administração responsável pelo mau encaminhamento.
3. - No caso de descida forçada
ou de ligação errada, as Administrações que efetuarem o reencaminhamento
cobrarão a sua quota parte da Administração expedidora.
ARTIGO 13
GUIAS DE PERCURSO
1. - As encomendas postais aéreas
serão inscritas pelo correio de permuta expedidor numa guia de percurso
especial, conforme o modelo CP 18 destas "Disposições". com todos os
detalhes que essa fórmula admitir. A guia de percurso deverá trazer
ao alto a etiqueta "Par avion".
2. - Salvo acordo em contrário,
os correios de permuta expedidores deverão numerar as guias de percurso
especiais, obedecendo a uma série anual para cada correio de origem e para
cada correio de destino mencionando, por baixo do número, o serviço aéreo
que fizer o transporte. O ultimo número do ano precedente deverá ser
mencionado na primeira guia de percurso do ano seguinte.
3. - Se a transmissão das
encomendas postais aéreas de um país para outro se fizer pelas vias
ordinárias e simultaneamente com encomendas postais ordinárias a presença
na expedição, de encomendas postais aéreas acompanhadas de uma guia de
percurso especial deverá ser indicada, na guia de percurso principal, por
meio de uma anotação apropriada.
ARTIGO 14
RECIPIENTES FECHADOS
Se a expedição das encomendas postais
aéreas for feita em recipientes fechadas, os rótulos ou sobrescritas de
tais recipientes deverão trazer a etiqueta "Par avion".
ARTIGO 15
DESEMBARAÇO ADUANEIRO DAS
ENCOMENDAS POSTAIS AÉREAS
As Administrações tomarão providências
para acelerar tanto quanto possível o desembaraço aduaneiro das encomendas
postais aéreas.
ARTIGO 16
RESPONSABILIDADE
Salvo notificação em contrário, as
Administrações postais assumirão pelo transporte das encomendas postais
por via aérea a mesma responsabilidade que assumirem pelo transporte por
via ordinária.
ARTIGO 17
ABONO DAS TAXAS DE TRANSPORTE
TERRITORIAL, MARÍTIMO E AÉREO
Para cada encomenda postal aérea, a
Administração expedidora abonará á Administração de destino e às
Administrações intermediárias, as taxas a que tenham direito em virtude
das disposições precedentes e de acordo com as indicações do quadro C P 19
mencionado no artigo 20.
ARTIGO 18
ABONO DOS PRÊMIOS DE SEGURO
Pelas encomendas postais aéreas com valor
declarado, a Administração de origem terá de pagar a cada Administração
intermediária que se encarregar do transporte aéreo dessas encomendas para
além das fronteiras do seu pais, uma quota-parte do prêmio de seguro que
será fixada, salvo o caso dos serviços sujeitos a riscos extraordinários.
em 10 cêntimos por 300 franco: ou fração de 300 francos declarados. A
mesma quota-parte deverá ser paga também à Administração de destino que
assegurar no anterior do território do seu país, o transporte aéreo das
encomendas postais aéreas com valor declarado.
ARTIGO 19
TRANSBORDO
Salvo acordo em contrário entre as
Administrações postais interessadas, o transbordo, durante o trajeto, num
mesmo aeródromo, das encomendas postais aéreas que utilizarem
sucessivamente vários serviços aéreos distintos, será feito
obrigatoriamente pela Administração dos correios do país em que ocorrer o
transbordo. Não será, porem, aplicada essa regra quando o transbordo se
efetuar entre aparelhos incumbidos das seções sucessivas de um mesmo
serviço.
ARTIGO 20
INFORMAÇÕES A FORNECER Á
SECRETARIA INTERNACIONAL E AS ADMINISTRAÇÕES
1. - As Administrações
deverão comunicar uma às outras os esclarecimentos necessários ao serviço
de encomendas postais aéreas. Esses elementos serão indicados em uma
fórmula conforme o modelo C P 19 anexo.
2. - Cada Administração remeterá
á Secretaria lnternacional um exemplar de seu quadro C P 19.
3. - Qualquer modificação
ulterior deverá ser notificada sem demora.
ARTIGO 21
APLICAÇÃO DAS DISPOSIÇÕES DO
ACORDO CONCERNENTE
AS ENCOMENDAS POSTAIS
Em tudo o que não estiver expressamente
regulado pelos artigos precedentes serão aplicadas as disposições do
Acordo concernente às encomendas postais e do seu respectivo
Regulamento.
ARTIGO 22
INÍCIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DAS
DISPOSIÇÕES ADOTADAS
As presentes Disposições serão
executórias a partir do dia em que entrar em vigor o Acordo
concernente às encomendas postais e terão a mesma duração que esse Acordo,
a menos que sejam reformadas por consenso mutuo entre as Partes
interessadas.
Feito no Cairo, em 20 de Março de
1934.
(Seguem-se as assinaturas).
Protocolo Fiscal das
Disposições concernentes ao transporte
das Encomendas
Postais por via aérea
ARTIGO
ÚNICO
TARIFAS
ESPECIAlS
Em derrogação ás disposições do artigo 9,
a Administração indoneerlandeza fica autorizada a cobrar taxas e abonos
distintos para cada percurso entre os aeroportos de sua rede aérea
interna.
Feito no Cairo, em 20 de Março de
4934.
(Seguem-se as assinaturas).
<<Anexo>>Ano 1940 Vol. 06 Pág. 703 Tabela.
C
P 19
ADMINlSTRATION DES POSTES (Disp. Enc. Via Aérea, art. 20, § )
TABLEAU
Indiquant les conditions auxquelles I'Office des postes
d......................... accepte descolis-avion pour son propre
territoire et à destination des pays pour lesquels il est à même de servir
d'intermédiaire
AVIS: Dans les frais de transporte territorial et maritime indiqués
dans la colonne 5 sont comprises les taxes de transit territorial qui sont
dues dans les cas les colis-avion empruntent un parcoure territorial
dano
.......................................................................................................(Nom
da papi expediteus da lablaau)
indiquer ci-dessous si Administtation expéditrice du présent tableau se
charge ou non da réacheminement des colis-avion à inténeur de son paya par
la voie sérienne sur tout ou partie de leur parcoure et, le cas échéant, à
destination de quelles lo lités en spécifiant as des colis-avion à
destination d'autros endroits peuvent êtrc acheminbes aur ces ocalites
à la demande des expéditeurs.
<<Anexo>> Ano 1940 Vol. 08 Pág. 704 e 705 Tabela.
b) Basutoland. Kenya
(Colonie et Protectorat).
c) Swaziland.
Bahamas (Iles) Iles
Leeward:
Barbade.
Bermudes.
Guyanne britannique. Antigoa.
Honduras britannique. Dominique.
Ceylan. Montserrat.
Chypre. St-Christophe et Nevis.
Falkland (Iles et Dépendances). Vièrges (Iles).
Fidji (Iles). Etats
malais:
Gambie (Colonie et
Protectorat). a) États malais fédérés:
Gibraltar. Negri
Sembilan.
Côte d'Or: Pahang.
Perak.
a)
Colonie. Selangor.
b) États malais non
fédérés: Tonga.
Bornéo du Nord (État).
Johore. Rodhésia
du Nord.
Kedah. Nyasaland
(Protectorat).
Kelantan. Palestine
et Transjordanie.
Perlis. Ste-Hélène
et Ascersion.
Trengganu. Sarawak.
Brunei. Seychelles.
Malte. Sierar Leone (Colonie et
Protectorat).
Maurice.
Somaliland (Protectorat).
Nigéria: Straits Settlements.
Tanganyika (Territoire).
a) Colonie. Trinité et
Tobago.
b) Protectorat. Uganda
(Protectorat).
c) Cameroun sous mandat
britannique.
Iles Windward:
Iles du Pacifique de l'Ouest:
Grenade.
Salomon (Iles)
(Protectorat). Ste-Lucie.
Gilbert et Ellice (Iles)
(Colonie). St-Vicent.
Zanzibar (Protectorat).
Le Caire, le 20 mars 1934.
F. H. Williamson.
W. G. Gilbert.
D. O. Lumley.
La délégation de la
Nouvelle-Zélande déclare que l'acceptation par elle de la présente
Convention comprend le Territoire sous mandat de Samoa occidental.
Le Caire, le 20 mars 1934.
G. McNamara.
PROTOCOLE FINAL
DE LA CONVENTION
Au moment de procéder à la
signature de la Convention postale universelle conclue à la date de ce
jour, les Plénipotentiares soussignés sont convenus de ce qui suit:
I
RETRAIT. MODIFICATION D'
ADRESSE
Les dispositions de
l'article 51 ne s'appliquent pas à la Grande-Bretagne, ni aux Dominions,
Colonies et Protectorats britanniques, dont la législation intérieure ne
permet pas le retrait ou la modification d'adresse de correspondances à la
demande de l'expéditeur.
II
EQUIVALENTS. LIMITES MAXIMA ET
MINIMA
1. Chaque pays a la
faculté de majorer de 40% ou de réduire de 20% au maximum les taxes
prévues à l'article 34, § 1, conformément aux indications du
tableau ci-après:
<<Anexo>> CLBR vol 08 Ano 1940 Pág. 257
tabela.
Les taxes choises doivent,
autant que possible, être entre elles dans les mêmes proportions que les
taxes de base, chaque Administration ayant la faculté d'arrondir ses taxes
suivant les convenances de son systéme monétaire.
2. II est loisible à chaque pays
de réduire à 10 centimes la taxe de la carte postale simple et à
20 centimes celle de la carte postale avec réponse payée.
3. Le tarif adopté par un pays
s'applique aux taxes à percevoir à l'arrivée par suite d'absence ou
d'insuffisance d'affranchissement.
III
ONCE AVOIRDUPOIS
Il est admis, par mésure
d'execption, que les pays qui, à cause de leur régime intérieur, ne
peuvent adopter le type de poids métrique décimal, ont la faculté d'y
substituer l'once avoirdupois (28,3165 grammes) en assimilant 1 once à 20
grammes pour les lettres et 2 onces à 50 grammes .pour les papiers
d'affaires, imprimés, échantillons et petits paquets.
IV
DÉPÔT DE CORRESPONDANCES À
L'ÉTRANGER
Aucun pays n'est tenu
d'acheminer, ni de distribuer aux destinataires, les envois que des
expéditeurs quelconques domiciliés sur son territoire déposent ou font
déposer dans un pays étranger en vue de bénéficier des taxes plus basses
qui y sont établies. La règle s'applique sans distinction, soit aux envois
préparés dans le pays habité par l'expéditeur et transportés ensuite à
travers la frontière, soit aux envois confectionnés dans un paye étranger.
L'Administration intéressée a le droit, ou de renvoyer les objets en
question à l'origine, ou de les frapper de ses taxes intérieures. Les
modalités de la perception des taxes sont laissées à son choix.
V
COUPONS - RÉPONSE
Les Administrations ont la
faculté de ne pas se charger du débit des coupons-réponse.
VI
DROIT DE RECOMMANDATION
Les pays qui ne peuvent pas fixer
à 40 centimes le droit de recommandation prévu à l'article 54, § 2, sont
autorisés à percevoir un droit pouvant s'élever jusqu' à 50 centimes ou
éventuellement jusqu'à taux fixé pour leur service intérieur.
VII
SERVICES AÉRIENS
Les dispositions concernant le
transport de la poste aux lettres par voie aérienne sont annexées à la
Convention postale universelle et sont considérées comme faisant partie
intégrante de celle-ci et de son Réglement.
Toutefois, par dérogation aux
dispositions générales de la Convention, la modification de ces
dispositions peut être envisagée de temps à autre par une Conférence
comprenant les représentants des Administrations directement
intéressées.
Cette Conférence peut être
convoquée par l'intermédiaire du Bureau International à la demande de
trois au moins de ces Administrations.
L'ensembLe des dispositions
proposées par cette Conférence devra être soumis, par I'intermédiaire du
Bureau international, au vote des Pays de I'Union. La décision sera prise
à la majorité des voix exprimées.
VIII
FRAIS SPÉCIAUX DE TRANSIT PAR LE
TRANSSIBÉRIEN ET LE TRANSANDIN
Par dérogation aux dispositions
de l'article 75, § 1 (Tableau), I'Administration postale de I'Union
des Républiques Soviétiques Socialistes est autorisée à percevoir les
fraís de transit par la voie du Transsibérien pour les deux directions
(Mandchourie ou Vladivostok), à raison de 4 francs 50 par kilogramme de
lettres et de cartes postales et de 50 centimes par kilogramme d'autres
objets, pour les distances dépassant 6000 kilométres.
L'Administration de la République
Argentine est autorisé à percevoir un supplément de 30 centimes sur les
frais de transit mentionnés à l'article 75, § 1, chiffre 1º,
de la Convention, pour chaque kilogramme de correspondance de toute
nature transportée en transit par lar section argentine du "Ferrocarril
Transandino".
IX
FRAIS SPÉCIAUX DE TRANSIT PAR LA
RÉPUBLIQUE O. DE L'URUGUAY
Exceptionnellement, la République
O. de I'Uruguay est autorisée à percevoir pour toutes les dépêches
d'outre-mer débarqués à Montevideo qu'elle réachemine par ses propes
services sur les pays au delà, les frais de transit territoriaux prévus
par I'article 75, soit 60 centimes par kilogramme de lettres et de cartes
postales et 8 centimes par kilogramme d'autres objets.
X
FRAIS D'ENTREPÔT SPÉCIAUX A
ADEN
A titre exceptionnel,
I'Administration de I'Inde Britannique est autorisée à percevoir une taxe
de 40 centimes par sac pour les sacs entreposés à Aden, pourvu que
I'Administration indo-britannique ne reçoive aucun droit de transit
territorial ou maritime pour les sacs de l'espèce.
XI
FRAIS SPÉCIAUX DE
TRANSBORDEMENT
Exceptionnellement,
l'Administration portugaise est autorisée à percevoir 40 centimes par sac
pour toutes les dépêches transbordées au port de Lisbonne.
XII
PROTOCOLE LAISSÉ OUVERT AUX PAYS
NON REPRÉSENTÉS
L'Afghanistan, la République
d'Haiti, la République de Libéria, le Luxembourg, la République de El
Salvador, le Territoire de la Sarre, le Siam et I'Yémen, qui font partie
de l'Union postale, ne s'étant pas fait représenter au Congrès, le
protocole leur reste ouvert, pour adhérer à la Convention et aux
Arrangements qui y ont été conclus, ou seulement à l'un óu à l'autre
d'entre eux.
XIII
PROTOCOLE LAISSÉ OUVERT AUX PAYS
REPRÉSENTÉS POUR SIGNATURES ET ADHÉSIONS
Le Protocole démeure ouvert en
faveur des Pays dont les représentants n'on signé aujourd'hui que la
Convention ou un certain nombre seulement des Arrangements arrêtés par le
Congrès, à l'effet de leur permettre d'adhérer aux autres Arrangements
signés ce jour, ou à l'un ou à l'autre d'entre eux.
XIV
DÉLAI POUR LA NOTIFICATION DES
ADHÉSIONS
Les adhésions prévues aux
articles XII et XIII devront être notifiées, en la forme diplomatique, par
les Gouvernements intéressés au Gouvernement de l'Egypte ét par celui-ci
aux autres Etats de l'union. Le délai acordé aux dits Gouvernements pour
cette notification expirera 1er janvier 1935.
En foi de quoi, les
Plénipotentiaires ci-dessous ont dressé le présent Protocole, qui aura la
même force et la même valeur que si ses dispositions étaient insérées dans
le texte même de la Convention à laquelle il se rapporte, et ils l'ont
signé en un exemplaire qui restera déposé aux Archives du Gouvernement de
l'Egypte et dont une copie sera remise à chaque Partie.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les signatures.)
RÉGLEMENT
D'EXÈCUTION DE LA CONVENTION POSTALE
UNIVERSELLE
Les soussignés, vu l'article 4 de
la Convention postale universelle conclue au Caire le 20 mars 1934, ont au
nom de leurs Administrations respectives, arrêté, d'un commun accord, les
mesures suivantes pour assurer I'exécution de la dite Convention:
TITRE
I
Dispositions
générales
Chapitre unique
ARTICLE
101
TRANSIT EN DÉPÊCHE CLOSES ET
TRANSIT À DÉCOUVERT
Les Administrations peuvent
s'expédier réciproquement, par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs
d'entre elles, tant des dépêches closes que des correspondances à
découvert, suivant les besoins du trafic et les convenances du
service. La transmisson des correspondances à découvert à une
Administration intermédiaire doit se limiter strictement aux cas où la
confection de dépêches closes ne se justifie pas.
ARTICLE 102
ÉCHANGE EN DÉPÊCHES CLOSES
1. L'échange des correspondances
en dépêches closes est réglé d'un commun accord entre les Administrations
intéressées.
Il est obligatoire de former des
dépêches closes toutes les fois qu'une des Administrations intermédiaires
en fait la demande, se basant sur le fait que le nombre de correspondances
à découvert est de nature à entraver ses opérations.
2. Les Administrations par
l'intermédiaire desquelles des dépêches closes sont à expédier doivent
être prévenues en temps opportun.
3. En cas de changement dans un
service d'échange en dépêches closes établi entre deux Administrations par
l'entremise d'un ou de plusieurs pays tiers, l'Administration qui a
provoqué le changement en donne connaissance aux Administrations de ces
pays.
ARTICLE 103
ACHEMINEMENT DES
CORRESPONDANCES
1. Chaque Administration est
obligée d'acheminer, par les voies les plus rapides qu'elle emploie pour
ses propres envois, les dépêches closes et les correspondances à découvert
qui lui sont livrées par une autre Administration.
Lorsqu'une dépêche se compose de
plusieurs sacs, ceux-ci doivent, autant que possible, rester réunis et
être acheminés par le même courrier.
Les objets de toute nature mal
dirigés sont, sans aucun délai, réexpédiés sur leur destination par la
voie la plus prompte.
2. L'Administration du pays
d'origine a la faculté d'indiquer la voie à suivre par les dépêches closes
qu'elle expédie, pourvu que l'emploi de cette voie n'entraine pas, pour
une Administration intermédiaire, de frais spéciaux.
Sous la même réserve, les
Administrations intervenant dans le transport doivent tenir compte de la
voie à suivre portée par l'expéditeur sur les envois qui leur sont
transmis à découvert.
3. Les Administration qui usent
de la faculté de percevoir des taxes supplémentaires, en représentation
des frais extraordinaires afférents à certaines voies, sont libres de ne
pas diriger par ces voies les correspondances non ou insuffisamment
affranchies.
ARTICLE 104
PAYS ÉLOIGNÉS
1. Sont considérés comme
pays éloignés les pays entre lesqueIs la durée des transports par Ia voie
de terre ou de mer la plus rapide est de plus de dix jours ainsi que ceux
entre lesqueles la fréquence moyenne des courriers est inférieure à deux
voyages par mois.
2. Sont assimilés aux pays
éloignés, en ce qui concerne les délais prévus par la Convention et les
Arrangements, les pays de très grande étendue ou dont les voies de
communication intérieures sont peu développées, pour les questions ou ces
facteurs jouent un rôle prépondérant.
3. Le Bureu International dresse
la liste des pays visés aux §§ 1 et 2.
ARTICLE 105
FIXATION DES ÉQUIVALENTS
1. Les Administrations
fixent les équivalents des taxes et droits prévus par la Convention et les
Arrangements après entente avec l'Administration des postes suisses, à
laquelle il appartient de les faire notifier par l'intermédiaire du Bureu
International. La même procédure est suivie en cas de changement
d'équivalents.
Les équivalents ou les
changements d'équivalents ne peuvent entrer en vigueur que le premier d'un
mois et, au plus tôt, quinze jours après leur notification par le Bureau
International.
Ce Bureau dresse un tableau
indiquant, pour chaque pays, les équivalents des taxes et droit
mentionnés, au 1º alinéa, et renseignant, le cas échéant, sur le
pourcentage de la majoration ou de la réduction de taxe appliquée en vertu
de l'article II du Protocole final de la Convention.
2. Les fractions monnétaires
résultant du complément de taxe applicable aux correspondances
insufisamment affranchies peuvent être arrondies par les Administrations
qui en effectuent la perception. La somme à ajouter de ce chef ne peut
excéder la valeur de 5 centimes.
3. Chaque Administration notifie
directement au Bureau Intrnational l'équivalent fixé par elle pour
l'indemnité prévue à l'artiele 56 de la Convention.
ARTICLE 106
TIMBRE-POSTE ET EMPREINTES
D'AFRANCHISSEMENT
1. Les timbres-poste
représentant les taxes-types de l'Union ou leurs équivalents dans la
monnaie de chaque pays sont confectionnés dans les couleurs suivantes:
en bleu, le timbre représentant
la taxe d'une lettre de port simple:
en rouge, le timbre représentant
la taxe d'une carte postale;
en vert, le timbre représentant
la taxe d'un imprimé de port simple.
Les empreintes produites par les
machines à affranchir doivent être de couleur rouge vif, quelle que soit
la valeur qu'elles représentent.
2. Les timbres-poste et les
empreintes d'affranchissement doi-vent porter, autant que possible en
caractères latins, l'indication du pays d"origine et mentionner leur
valeur d'affranchissement d'aprês le tableau des équivalents adoptés.
L'indication du nombre d'unités ou de fractions de l'unité monnétaire,
servant à exprimer cette valeur, est faite en chiffres arabes.
En ce qui concerne les imprimés
affranchis au moyen d'empreintes obtenues à la presse d'imprimerie ou par
un autre procédé d'impression (article 47 de la Convention), les
indications du pays d'origine et de la valeur d'affranchissement peuvent
être remplacées par le nom du bureau d'origine et la mention "Taxe
perçue", "Port payé" ou une expression analogue. Cette mention peut être
libellée en français ou dans la langue du pays d'origine, elle peut aussi
revêtir une forme abrégée, par exemple "T P." ou "P. P.". Dans tous les
cas, l'indication adoptée doit être encadrée ou soulignée d'un fort
trait.
3. Les timbres-poste
commémoratifs ou de charité, pour lesquels un suppIément de taxe est à
payer indépendamment de la valeur d'affranchissement, doivent être
confectionnés de façon à éviter tout doute au sujet de cette valeur.
4. Les timbres-poste peuvent être
marqués à l'emporte-pièce de perforations distinctives selon les
conditions fixées par l'Administration qui les a émis.
TITRE
II
Conditions
d'Acceptation des objets de correspondance
CHAPITRE I
Dispositions applicables à toutes les catégories
d'envois
ARTICLE 107
CONDITIONNEMENT ET ADRESSE
1. Les Administrations
doivent recommander au public:
a) de libeller l'adresee en
caractères latins et de la mettre dans le sens de la longueur de façon
à ménager la place nécessaire pour les mentions ou étiquettes de
service;
b) d'indiquer l'adresse d'une
manière précise et complète, afin que l'acheminement de I'envoi et sa
remise au destinataire puissent avoir lieu sans recherches.
c) d'appliquer les timbres-poste
ou les empreintes d'affranchis sement à l'angle droit supérieur du côté de
la suscription;
d) d'indiquer le nom et le
domicile de l'expéditeur, soit au recto et de préférence du côté gauche de
façon à ne nuire ni à la carté de l'adresse, ni à l'application des
mentions ou étiquettes de service, soit au verso;
e) d'utiliser pour les envois de
toute nature des enveloppes dont les dimensions ne soient pas inférieures
à 10 cm. en longueur et 7 cm. en largeur;
f) de conditionner solidement
leur envois, particulièrement s'il sont destinés à des pays éloignés;
g) en ce qui concerne Ies envois
expédiés à la taxe réduite, d'indiquer, par des annotations telles que
"Papier d'affaires", "Imprimés", "Echantillon", "Petit paquet". etc., Ia
catégorie à laquelle ils appartiennent.
2. Les envois de toute nature,
dont le côté réservé à l'adresse a été divisé, en tout ou en partie, en
plusieurs cases destinées à recevoir des adresses successives, ne sont pas
admis.
3. Les timbres non postaux et les
vignettes de bienfaisance ou autres susceptibles d'être confondus avec les
timbres-poste, ne peuvent être appliqués du côté de la suscription. Il en
est de même des empreintes de timbres qui pourraient être confundues avec
les empreintes d'affranchissement.
4. Les correspondances du
service postal expédiées en franchise de port doivent porter au recto
l'annotation "Service des postes" ou une mention analogue.
ARTICLE 108
ENVOIS POSTE BESTANTE
L'adresse des envois expédiés
poste restante doit indiquer le nom du destinataire. L'emploi d'initiales,
de chiffres, de simples prénoms, de noms supposés ou de marques
conventionelles quelconques n'est pas admis pour ces envois.
ARTICLE 109
ENVOIS SOUS ENVELOPPE À
PANNEAU
1. Les envois sous
enveloppe à panneau transparent sont admis aux conditions suivantes:
a) le panneau doit être disposé
parallèlement à la plus grande dimension, de façon que l'adresse du
destinataire apparaisse dans le même sens et que I'application du timbre à
date ne soit pas entravée;
b) la transparence du panneau
doit assurer une parfaite lisibilité de l'adresse, même à la lumière
artificielle, et ne pas empêcher l'application d'une écriture; les
enveloppes à panneau dont la partie vitrifiée provoque des reflets
à la lumière artificielle sont exclues;
c) seuls les noms et l'adresse du
destinataire doivent apparaitre à travers le panneau; le contenu de
l'enveloppe doit être plié de façon que l'adresse ne puisse se trouver
masquée, en tout ou en partie, par suite de glissement;
d) l'adresse doit être indiquée,
d'une façon bien lisible, á l'encre ou à la machine à écrire: les
envois dont l'adresse est écrite au crayon ou au crayon-encre ne sont pas
admis.
2. Les envois sous enveloppe
entièrement transparente ou à panneau ouvert ne sont pas admis.
ARTICLE 110
ENVOIS SOUMIS AU CONTRÔLE
DOUANIER
1. Les envois à soumettre
au contrôle douanier doivent être revêtus, au recto, d'une étiquette
verte, conforme au modèle C 1 ci-annexé. En ce qui concerne les petits
paquets. l'apposition de cette étiquette est obligatoire dans tous les
cas.
Si le pays de destination I'exige
ou si l'expéditeur le préfère, les envois visés à l'alinéa précédent sont,
en outre, accompagnés de déclarations en douane séparées, conformes au
modêle C 2 ci-annexé et au nombre prescrit; ces déclarations sont reliées
à l'envol extérieurement et d'une manière solide par un croisé de ficelIe
ou insérées dans l'envoi même. Dans ce cas, la partie supérieure de
l'étiquette C 1 est seule apposée sur l'envoi.
2. Les Administrations n'assument
aucune responsabilité du chef des déclarations en douane. sous quelque
forme qu'elles soient faites.
ARTICLE 111
ENVOIS FRANCS DE DROITS
1. Les envois à remettre aux
destinataires francs de touts droits doivent porter sur le recto l'en-tête
très apparent "Franc de droits" ou une mention analogue dans la langue du
pays d'origine. Ces envois sont pourvus, du côté de ia suscription, d'une
étiquette de couleur jaune portant également, en gros caractères,
I'indication "Franc de droits".
2. Tout envoi expédié franc de
droits est accompagné d'un bulletin d'affranchissement conforme au modèle
C 3 ci-annexé, confectionné en carton de couleur jaune et dont le recto
est rempli par le bureau expéditeur. Le bulletin d'affranchissement est
solidement attaché à l'envoi.
CHAPITRE II
Dispositions spéciales applicables â chaçue catégorie
d'envois
ARTICLE
112
LETTRES
Aucune condition de forme on de
fermeture n'est exigée pour les lettres, sous réserve de l'observation des
prescriptions de l'article 109. La place nécessaire au recto pour
l'affranchissement, I'adresse et les mentions ou étiquettes de service
doit être laissée enfièrement libre.
ARTICLE 113
CARTES POSTALES SIMPLES
I. Les cartes postales doivent
être confectionnées en carton ou en papier assez consistant pour ne pas
entraver la manipulation.
Elles doivent porter, en tête du
recto, le titre "Carte postale" en français ou l'équivalent de ce titre
dans une autre langue. Ce titre n'est pas obligatoire pour les cartes
postales émanante de I'industrie privée.
2. Les cartes postales doivent
être expédiées à découvert, c'est-à-dire, sans bande ni enveloppe.
3. La moitié droite au moins du
recto est réservée à l'adresse du destinataire et aux mentions ou
étiquettes de service; les timbres-poste ou empreintes d'affranchissement
doivent être appliqués au recto et, autant que possible, sur la partie
droite de la carte. L'expéditeur dispose du verso et de la partie gauche
du recto, sous réserve des dispositions du § 4 ci-après.
4. II est interdit de joindre ou
d'attacher aux cartes postales des échantillons de marchandises ou des
objets analogues. Toute fois, des vignettes des photographies, des timbres
de toute espèce. des étiquettes et des coupures de toute sorte, en papier
ou autre matière très mince de même que des bandes d'adresse ou des
feuilles à replier, peuvent y être collés, à condition que ces
objets ne soient pas de nature à altérer le caractère des cartes postales
et qu'ils soient complètement adhérents à la carte. Ces objets ne peuvent
être collés que sur le verso ou sur la partie gauche du recto des cartes
postales, sauf les bandes ou étiquettes d'adresse qui peuvent occuper tout
le recto. Quant aux timbres de toute espèce, susceptibles d'être confondus
avec les timbres d'affranchissement, ils ne sont admis qu'au verso.
5. Les cartes postales ne
remplissant pas les conditions prescrites pour cette catégorie d'envois
sont traitées comme lettres.
ARTICLE 114
CARTES POSTALES AVEC RÉPONSE
PAYÉE
1. Les cartes postales
avec réponce payée doivent présenter au recto, en langue française, comme
titre sur la première partie: "Carte postale avec réponse payée"; sur la
seconde partie: "Carte postale-réponse". Les deux parties doivent
d'ailleurs remplis, chacune, les autres conditions imposées à la carte
postale simple; elles sont. repliées l'une sur I'autre de façon que le pli
forme le bord supérieur et ne peuvent étre fermées d'une maniére
quelconque.
2. L'adresse de la carte-réponse
doit se trouver à l'intérieur de l'envoi.
Il est loisible à l'expéditeur
d'indiquer son nom et son adresse au recto de la partie "Réponse".
L'expéditeur est également
autorisé à faire imprimer au verso de la carte-réponse un questionnaire
destiné à être rempli par le destinataire.
3. L'affranchissement, de la
partie "Réponse" au moyen de timbres-poste du pays qui a émis la carte
n'est valable que si les deux parties de la carte postale avec réponse
payée sont parvenues adhérentes du pays d'origine et si la partie
"Réponse" est expédiée du pays ou elle est parvenue par la poste à
destination dudit. pays d'origine.
Si ces conditions ne sont pas
remplies, elle est traitée comme carte postale non affranchie.
ARTICLE 115
PAPIERS D'AFFAIRES
1. Sont considérés comme papiers
d'affaires, à condition qu'ils n'aient pas le caractère d'une
correspondance actuelle et personelle, toutes les pièces et tous les
documents écrits ou dessinés en tout ou partie, tels que les
correspondances - lettres ouvertes et cartes postales - de date ancienne
que ont déjà atteint leur but primitif, et leurs copies, les pièces de
procédure, les actes de tout genre dressés par les officiers ministériels.
les lettres de voiture ou connaissements, les factures, certains documents
des compagnies d'assurance, les copies ou extraite d'actes sous seing
privé écrits sur papier timbré, ou non timbré, les partitions ou feuilles
de musique manuscrites, les manuscrits d'ouvrages ou de journaux expédiés
isolément, les devoirs originaux et corrigés. d'élèves, à I'exclusion de
toute indication ne se rapportant pas directement à I'exécution du
travail.
Ces documents peuvent être
accompagnés de fiches de rappel ou bordereaux d'envoi portant les mentions
suivantes ou des indications annlogues: énumération des pièces composant
I'envoi, références à une correspondance échangée entre l'expéditeur et le
destinataire, telles que:
"Annexe à notre lettre du
.............. à M................ Notre référence ..............
Référence du
client..................................................................................................................................................................."
Les correspondances de date
ancienne peuvent être munies des timbres-poste oblitérés qui ont servi à
leur affranchissement primitif.
2. Les papiers d'affaires sont
soumis, en ce qui concerne la forme et le conditionnement, aux
dispositions prescrites à l'article 119 ci-après pour les imprimés.
ARTICLE 116
IMPRlMÉS
1. Sont considérés comme
imprimés les journaux et ouvrages périodiques, les livres, les brochures,
les papiers de musique, les cartes de visite, les cartes-adresse, les
épreuves d'imprimerie, les gravures, les photographies et les albums
contenant des photographies, les images, les dessins, plans, cartes
géographiques, patrons à découper, catalogues, prospectus, annonces et
avis divers, imprimés, gravés, lithographiés ou autographiés, et, en
général, toutes les impressions ou reproductions obtenues sur papier ou
autre matière assimilable au papier, sur parchemin ou sur carton, au moyen
de la typographie, de la gravure. de la tithographie et de l'autographie,
ou de tout autre procédé mécanique, facile à reconnaitre, hormis le
décalque, les timbres a caractéres mobiles ou non et la màchine à
écrire.
2. La taxe des imprimés n'est pas
applicable aux imprimés qui portent des signes quelconques susceptibles de
constituer un langage conventionnel, ni sauf les exceptions explicitement
autorisées par les articles 117 et 118 ci-après, à ceux dont le texte a
été modifié aprés tirage.
3. Les films cinématographiques,
les disques pour gramophones ainsi que les papiers perforés destinés à
être adaptés à des instruments de musique aufomatiques ne sont pas admis
au tarif des imprimés.
Il en est de même des articles de
papeterie proprement dits, dès l'instant où il apparait clairement que la
partie imprimée n'est pas l'essentiel de l'objet.
4. Les cartes portant le titre
"Carte postale" ou I'équivalent de ce titre dans une langue quelconque
sont admises au tarif des imprimés, pourvu qu'elles répondent aux
conditions générales applicables aux imprimés. Celles qui ne remplissent
pas ces conditions sont traitées comme cartes postales ou éventuellement
comme lettres, par application des dispositions de l'article 113, § 5.
ARTICLE 117
OBJETS ASSIMILÉS AUX IMPRIMÉS
Sont assimilées aux imprimés, en
tant qu'elles sont déposées dans les conditions prescrites par les
règlements intérieurs de I'Administration d'origine et au nombre minimum
de 20 envois contenant des exemplaires identiques, les reproductions, par
un procédé mécanique de polygraphie, chromographie, etc., d'une copie-type
faite à la plume ou à la machine à écrire. Ces reproductions peuvent
recevoir les annotations autorisées pour les imprimés.
ARTICLE 118
IMPRIMÉS. ANNOTATIONS
AUTORISÉES
1. Il est permis, à l'exterieur
et à l'intérieur de tous les envois d'imprimés:
a) d'indiquer le nom, qualité,
profession, raison sociale et adresse de l'expéditeur et du destinataire,
la date d'expédition, la signature, le numéro d'appel au téléphone,
l'adresse et le code télégraphiques. le compte courant postal ou bancaire
de l'expéditeur ainsi qu'un numéro d'ordre ou d'immatriculation se
rapportant exclusivament à l'envoi;
b) de corriger les fautes
d'impression;
c) de biffer, de souligner ou
d'encadrer, au moyen de traits, certains mots ou certaines parties du
texte imprimé, à moins que ces opérations ne soient faites dans le dessein
de constituer une correspondance.
2. Il est, en outre. permis
d'indiquer ou d'ajouter:
a) sur les avis concernant les
départs et les arrivées das navires:
les dates et heures des départs
et arrivées ainsi que les noms des navires et des ports de départs
d'escales et d'arrivée;
b) sur les avis de passage:
le nom du voyageur, la date,
l'heure et le nom de la localité par laquelle il compte passer ainsi que
l'endroit où il descend;
c) sur les bulletins de commande
et de souscription relatifs à des ouvrages de librairie, livres, journaux,
gravures, morceaux de musique:
les ouvrages et le nombre des
exemplaires demandés ou offerts, le prix de ces ouvrages ainsi que des
annotations représentant des élements constitutifs du prix, le mode de
payement, I'édition, les noms des auteurs et des éditeurs, le numéro du
catalogue et les mots "broché", "cartonné", ou "relié";
d) sur les cartes illustrées, les
cartes de visite imprimées ainsi que sur les cartes de Noël et de nouvel
an:
des souhaits, félicitations,
remerciements, compliments de condoléance ou autres formules de politesse
exprimés en cinq mots ou au moyen de cinq initiales conventionnelles, au
maximum;
e) sur les épreuves
d'imprimerie:
les changements et additions qui
se rapportent à la correction, à la forme et à l'impression ainsi que des
mentions telles que "Bon à tirer" ou toutes autres analogues se rapportant
à la confection de l'ouvrage. En cas de manque de place, les
additions peuvent être faites sur des feuilles spéciales;
f) sur les images de mode, les
cartes géographiques, etc.:
les couleurs;
g) sur les listes de prix
courants, les offres d'annonces, les cotes de bourse et de marché, les
circulaires de commerce et les prospectus:
des chiffres;
toutes autres annotations
représentant des éléments constitutifs des prix;
h) sur les livres, brochures,
journaux, photographies, gravures, papiers de musique et, en général, sur
toutes les productions litteraires ou artistiques imprimées, gravées,
lithographiées ou autographiées;
une dédicace consistant en un
simpIe hommage et, sur les photographies, une légende explicative très
succinte ainsi que d'autres indications sommaires se référant à la
photographie même;
i) sur les passages découpés de
journaux et publications périodiques;
le titre, la date, le numéro et
l'adresse de la publication dont l'article est extrait.
3. Les additions et Ies
corrections prévues aux §§ 1 et 2 peuvent être faites à la main ou par un
procédé mécanique quelconque.
4. II est, enfin, permis
de joindre:
a) aux épreuves d'imprimerie
corrigées ou non:
le manuscrit s'y rapportant;
b) aux envois des catégories
mentionnées sous § 2, lettre h:
la facture ouverte se rapportant
à l'objet envoyé, réduite à ses énonciations constitutives;
c) à tous les imprimés:
une carte, une enveloppe ou une
bande, munie de I'adresse de l'expéditeur de l'envoi et affranchie pour le
retour au moyen de timbres-poste du pays de destination de l'envoi.
ARTICLE 119
IMPRIMÉS. CONDITIONNEMENT DES
ENVOIS
1. Les imprimés doivent être,
soit placés sous bande, sur rouleau, entre des cartons, dans un étuit
ouvert ou dans une enveloppe non fermée munie, s'il y a lieu, de fermoirs
faciles à enlever et à replacer et n'offrant aucun danger, soit entourés
d'une ficelle facile à dénouer.
2. Les imprimés présentant la
forme et la consistance d'une carte peuvent être expédiés à découvert sans
bande, enveloppe ou lien. Le même mode d'expedition est admis pour les
imprimés pliés de façon qu'ils ne puissent se déplier pendant le
transport.
3. Les irnprimés expédiés sous
forme de cartes, y compris les cartes postales illustrées bénéficiant de
la taxe réduite, sont soumis aux dispositions de l'article 113, § 3.
4. Dans tous les cas, les
envois doivent être conditionnés de façon que d'autres objets ne risquent
pas de s'y fourvoyer.
ARTICLE 120
ECHANTILLONS. ANNOTATIONS
AUTORISÉES
Il est permis d'indiquer à la
main ou par un procédé mécanique, à I'extérieur ou à l'intérieur des
envois d'échantillons, le nom, qualité, profession, raison sociale et
adresse de I'éxpéditeur et du destinataire ainsi que la date d'expédition,
la signature, le numéro d'appel au téléphone l'adresse et le code
télégraphiques, le compte courant postal ou bancaire de l'expéditeur, une
marque de fabrique ou de marchand, des numéros d'ordre, des prix et toutes
autres annotations représentant des éléments constitutifs des prix, des
indications relatives au poids, au métrage et à la dimension ainsi qu'à la
quantité disponible, et celles qui sont nécessaires pour préciser la
provenance et la nature de la marchandise.
ARTICLE 121
ECHANTILLONS. CONDITIONNEMENT DES
ENVOIS
1. Les échantillons de
marchandises doivent être placés dans des saos, des boites ou des
enveloppes mobiles.
2. Les objets en verre ou autres
matières fragiles, les envois de liquides, huiles, corps gras, poudres
sèches, colorantes ou non, ainsi que las envois d'abeilles vivantes, de
sangsues et de graines de vers à soie sont admis au transport comme
échantillons de marchandises, pourvu qu'ils soient conditionnés de la
manière suivante:
a) les objets en verre ou autres
matières fragiles doivent être emballés solidement (boites em métal, en
bois ou en carton ondulé de qualité solide), de manière à prévenir tout
danger pour les agents et les correspondances;
b) les liquides, huiles et corps
facilement liquéfiables doivent être insérés dans des récepients
hermétiquement fermés. Chaque récipient doit être placé dans une boite
spéciale en metal, en bois résistent ou en carton ondulé de quantité
solide garnie de sciure de bois, de coton ou de matière spongieuse en
quantité suffisante pour absorber le liquide en cas de bris du récipient.
Le couvercle de la boite doit être fixé de maniére qu'il ne puisee se
détacher facilement;
c) les corps gras difficilement
liquéfiables, tels que les onguents, le savon mou, les résines, etc.,
ainsi que les graines de vers à soie, dont le transport offre moins
d'inconvénients, doivent être enfermés sous une première enveloppe (boite,
sac en toile, parchemin, etc.), placée elle-même dans une seconde boite en
bois, en métal ou en cuir fort et épais;
d) les poudres sèches colorantes,
telles que le bleu d'aniline, etc., ne sont admises que dans des boites en
fer-blanc résistant, placées à leur tour dans des boîtes en bois
avec de la sciure entre les deux emballages. Les poudres sèches non
colorantes doivent être placées dans des boites en métal, en bois ou en
carton; ces boites doivent être elles-mêmes enfermées dans un sac en toile
ou en parchemin;
e) les abeiIles vivantes
et les sangsues doivent être enfermées dans des boites disposées de façon
à éviter tout danger.
3. Les objets qui se gâteraient
s'iIs étaient emballés d'aprés les régles générales peuvent,
exceptionnellement, être admis sous un emballage hermétiquement fermé.
Dans ce cas, les Administrations intéressées peuvent exiger que
l'expéditeur ou le destinataire facilite la vérification du contenu, soit
en ouvrant quelques-uns des envois désignés par elles, soit d'une autre
maniére satisfaisante.
4. Il n'est pas exigé d'emballage
pour les objets d'une seule pièce, tels que pièces de bois, pièces
métalliques, etc., qu'il n'est pas dans les usages du commerce
d'emballer.
5. L'adresse du destinataire doit
être indiquée, autant que possible, sur l'emballage ou sur l'objet
lui-même. Si l'emballage ou l'objet ne se prête pas à l'inscriytion de
l'adresse et des indications de service ou à l'application des
timbres-poste, il doit être fait usage d'une dtiquette volante, de
préférence en parchemin, attachée solidement. Il en est de même lorsque le
timbrage est susceptible de provoquer la détérioration de l'envoi.
ARTICLE
122
OBJETS ASSIMILÉS
AUX ÉCHANTILLONS
Sont admis au tarif des
échantillons: les clichés d'imprimerie, les clefs isolées, les fleurs
fraiches coupées, les objets d'histoire naturelle animaux et plantes
séchés ou conservés, spécimens géologiques, etc.), tubes de serum ou de
vaccin et objets pathologiques rendus inoffensifs parleur mode de
préparation et l'emhallage. Ces objets, à l'exception des tubes de sérum
et de vaccin expédiés dans un intérêt général par les laboratoires ou
institutions officiellement reconnus, ne peuvent être envoyés dans un but
commercial. Leur emballage doit étre conforme aux prescriptions générales
concernant, les échantillons de marchardises.
ARTICLE
123
OBJETS GROUPÉS
1. La réunion dans un seul envoi
d'objets de correspondance de catégories différentes est limitée aux.
papiers d'affaires, aux imprimés, à l'exception des irnpressions en relief
à l'usage des aveugles, et aux échantillons de marchandises, sous
réserve:
a) que chaque objet
pris isolément ne dépasse pas les limites qui lui sont applicables
quant au poids et aux dimensions;
b) que le poids total ne depasse
pas 2 kilogrammes par envoi;
c) que la taxe payée soit au
moins la taxe minimum des papiers d'affaires si l'envoi contient des
papier d'affaires, et la taxe minimum des échantillons s'il se compose
d'imprimés et d'échantillons.
2. Ces dispositions ne sont
applicables que'aux objets soumis à la même taxe unitaire. Lorsqu'une
Administration constate la réunion dans un même envoi d'objets passibles
de taxes différentes, cet envoi est frappé pour son poids total de la taxo
afférente à la catégorie dont le tarif est le plus élevé.
ARTICLE
124
PETITS
PAQUETS
1. Les petis paquets sont soumis
aux dispositions prescrites pour les échantillons de marchandises en ce
qui concerne le conditionnement et l'emballage.
2. II est permis d'y insérer une
facture ouverte, réduite à ses énonciations constitutives, ainsi qu'une
simples copie de la suscription de l'objet avec mentiou de l'adresse de
l'expéditeur.
3. Les nom et adresse des
expéditeurs doivent figurer à l'extérieur des envois.
TITRE III
Envois recommandés. Avis de réception
Chapitre unique
ARTICLE 125
ENVOIS RECOMMANDÉS
1. Les envois recommandés doivent
porter au recto l'entête trés apparent "Recommandé" ou une mention
analogue dans la langue du pays d'origine.
Sauf les exceptions ci-après,
aucune condition spéciale de forme, de fermeture ou de libellé de
l'adresse n'est exigée pour ces envois.
2. Les objets de correspondance
qui portent une adresse écrite au crayon ou constituée par des initiales
ne sont pas admis à la recommandation.
Toutefois, l'adresse des envois
autres que ceux que sont expédiés sous enveloppe à panneau transparent
peut être écrite au crayon-encre.
3. Les envois recommandés doivent
être revêtus, à l'angle gauche supérieur de la suscription, d'une étiquete
conforme au modèle C 4 ci-annexé, avec I'indication en caractères latins
de la lettre "R", du nom du bureau d'origine et du numéro d'ordre' de
l'envoi.
Toutefois. il est permis aux
Administrations dont le régime intérieur s'oppose actuellement á l'emploi
des étiquettes d'ajourner la mise à execution de cette mesure et
d'employer pour la designation des envois recommandés des timbres
"Recommandé" ou "R", à côté desquels doivent figurer l'indication du
bureau d'origine et celle du numéro d'ordre. Ces timbres doivent être
apposés également à l'angle gauche supérieur de la suscription.
4. Aucun numéro d'ordre ne doit
être porté au recto des objets recommandés par les Administrations
intermédiaires.
ARTICLE
126
AVIS DE
RÉCEPTION
1. Les envois dont l'expéditeur
demande un avis de réception doivent porter, au recto, l'annotation três
apparent "Avis de réception" ou l'empreinte d'un timbre "A. R.".
2. Ils sont accompagnés d'une
formule de la consistance d'une carte postale, de couleur rouge clair,
conforme au modèle C 5 ci-anexé; cette formule est établie par le bureau
d'origine ou par tout autre bureau à désigner par I'Administration
expéditrice et réunie à l'objet extérieurement et d'une maniére solide. Si
elle ne parvient pas au bureau de destination, celui-ci dresse d'office un
nouvel avis de réception.
3. Le bureau de destination
renvoie la formule C 5, dûment remplie, dans le courrier ordinaire, à
décuvert et en franchise de port à Padresse do l'expéditeur de
l'objet.
4. Lorsque l'expéditcur réclame
un avis de réception qui ne lui est pas parvenu dans le délais voulus, il
est procédé conformement aux régles tracées à í'article 127 ci-après. Dans
ce cas, il n'est pas perçu une deuxiéme taxe et le bureau d'origine
inscrit en tête de la formule C 5 la mention "Duplicata de l'avis de
réception, ete."
ARTICLE
127
AVIS DE RÉCEPTION
DEMANDÉ POSTÉRIEUREMENTE AU DÉPÔT
1. Lorsque I'expéditeur demande
un avis de réception postérieurement au dépôt de I'envoi, le bureau
d'origine rempli une formule C. 5.
La formule C 5 et attachée à une
réclamation C 13 mentionnée à I'article 151 ci-après; cette réclamation,
après avoir été revêtue d'un timbre-poste représentant la taxe due, est
traitée selon les prescriptions duit article 151, sauf que, en cas de
distribution réguliére de l'envoi, le bureau de destination retire la
formule C 13 et renvoie la formule C 5 á I'origine de la manière prescrite
à l'article 126, § 3.
2. Les dispositions particulières
adoptées par les Administrations en vertu de I'article 151 ci-après, pour
la transmission des réclamations d'envois recommandés, sont applicables
aux demandes d'avis de réception formulées postérieurement au dépôt.
TITRE IV
Envois contre remboursement
Chapitre unique
ARTICLE 128
INDICATIONS A PORTER SUR
L'ENVOI
1. Les envois recommandés grevés
de remboursement doivent porter au recto, d'une maniére très apparent,
l'ent-tête "Remboursement", suivi de I'indication du montant du
remboursement en caracteres latins, en toutes leitres et en chiffres
arabes, sans ratures ni surcharges, même approuvées.
2. L'expediteur doit indiquer au
recto de l'envoi son nom et son adresse en caractères latins. Lorsque le
montant encaissé est á verser en compte courant postal dans le pays
de destination ou d'origine, l'envoi doit porter, en outre, du côté de la
suscription, l'annotation suivante libellée en français ou dans une autre
langue connue dans le pays de destination:
"A porter au crédit du compte
courant postal No........ de M........... à........tenu par le bureau de
chéques d..............".
ARTICLE 129
ETIQUETTE
Les envois contre remboursement
dnivent être revêtus, au recto, d'une étiquette de couleur orange conforme
au modêle C 6 ci-annexé. L'étiquette modêle C 4 prévue par l'article 125,
§ 3, ou l'empremte du-timbre spécial en tenant lieu doit être appliquée
autant que possible á l'angle supérieur de l'étiquette modèle C 6.
Toutefois, il est loisible aux
Administrations de faire usage, au lieu des deux étiquettes prévues á
l'alinéa précedent, d'une seule étiquette conforme au modèle C 7
ci-annexé, portant, en caractères latins, le nom du bureau d'origine, la
lettre R, le numéro d'ordre de l'envoi et un triangle de couleur orange ou
figure le mot "Remboursement".
ARTICLE
130
MANDAT DE
REMBOURSEMENT
Sauf le cas prévu à l'article 134
ci-aprés, tout envoi contre remboursement est accompagné d'une formule de
mandat de remboursement en carton résistant, de couleur vert clair,
conforme au modèle C 8 ci-annexé. Cette formule doit, en règle générale,
indiquer l'expéditeur de l'envoi comme bénéficiaire du mandat. Lorsque le
règlement de l'Administration d'origine le permet, l'expéditeur a la
faculté de mentionner sur ce titre, aux lieu et place de son adresse, le
titulaire et le numéro d'un compte courant postal tenu dans le pays
d'origine sinsi que le bureau qui tient ce compte. Chaque Administration
est libre de faire adresser aux bureaux d'origine des envois ou à d'autres
de ses bureaux les mandats afférents aux envois originaires de son
service.
Le mandat est réuni d'une manière
solide à l'objet auquel il se rapporte.
ARTICLE
131
VERSEMENT EN
COMPTE COURANT POSTAL DANS LE PAYS DE DESTINATION DE
L'ENVOI
Tout envoi dont le montant
encaissé doit étre versé en compte courant postal dans le pays de
destination est aocompagné, sauf arrangement contraire, d'un bulletin de
versement conforme à la formule prescrite dans le service intérieur de ce
pays. Le bulletin doi't désigner le titulaire du compte à créditar et
contenir toutes les autres indications que comporte le texte de la
formule, à l'exception du montant à créditer qui sera inscrit par
l'Admìnistration de destination après encaissement du montant du
remboursement. Si le bulletin de versement est pourvu d'un coupon,
l'expéditeur y mentionne son nom et son adresse ainsi que les autres
indications quil juge nécessaires.
Le bulletin de versement est
réuni solidement à l'objet.
ARTICLE
132
CONVERSION DU
MONTANT DU REMBOURSEMENT
Sauf entente contraire, le
montant du remboursement exprimé dans la monnaie do pays d'origine de
I'envoi est converti en monnaie du pays destinataire par les soins de
l'Administration de ce pays, qui se sert du taux de conversion dont elle
fait usage pour les mandats de poste á, destination du pays d'origine
des envois.
ARTICLE
133
DIVERGENCE ENTRE
LES INDICATIONS DU MONTANT DU REMBOURSEMENT
En cas de divergence entre les
indications du montant du remboursement figurant sur I'envoi et sur le
mandat, la somme la plus élevée doit être encaissée sur le
destinataire.
Si celui-ci refuse de verses
cette somme, l'envoi peut, être livré, sauf I'exception prévue ci-après,
contre payement., de la somme inférieure, mais sous réserve qu'un payement
complémentaire sera effectué, s'il y a lieu, dès réception des
renseignements qui seront fournis par I'Administration expéditrice. Si le
destinataire n'accepte pas cette condition, il est sursis à la livraison
de I'envoi.
Dans tous les cas, une demande de
renseignements est transmise immédiatement à I'Administration expéditrice
qui doit y répondre, dans le plus court délai possible, en précisant le
montant exact du remboursement et en appliquant, le cas echéant, les
prescriptions de l'art. 135, § 2, ci-après.
Lorsque le destinataire est de
passage ou doit s'absenter, le payement de la somme Ia plus élevée est
toujours exigé. En cas de refus, I'envoi n'est livré qu'a là réception de
la réponse à la demande de renseignements.
ARTICLE
134
DÉLAI DE
PAYEMENT
Le montant du remboursement doit
être payé dans un délai de sept jours a compter du lendemain de I'arrivée
de I'envoi au bureau destinataire. Ce délai peut être porté à un móis au
maximum lorsque la législation interne du pays de destination I'exige. A
l'expiration du delai de garde l'objet est renovoyé au bureu d'origine.
L'expéditeur peut toutefois demander, par une annotation, le retour
immédiat de I'objet au cas où le destinataire ne payerait pas le montant
du reaboursement lors de la premiére présentation. Le renvoi immédiat a
égalèment lieu si le destinataire, lors de la présentation, a formellement
refusé tout payement.
ARTICLE
135
RÉDUCTION OU
ANNULATION DU REMBOURSEMENT
1. Les demandes d'annulation ou
de réduction du montant du remboursement sont soumises aux règles et
formalités prescrites par l'article 148 ci-après.
S'il s'agit d'une demande
télégrafique, celle-ci doit être confirmée, par le premier courrier, par
une demande postale accompagnée du facsimilé dont il est question à
l'article 148, § 1, ci-après, et portant en tête I'annotation soulignée au
crayon de coleur "Confirmation de Ia demande, télégraphique du....".
Dans ce cas, le bureau
destinataire se borne à retenir I'envoi, à la reception du télégramme, et
attend la confirmation postale pour faire droit à la dermande.
Toutefois, l'Administration
destinataire peut, sous sa propre responsabilité, donner suite á une
demande télégraphique sans attendre cette confirmation.
2. Excepté le cas prévu à
l'article 131, toute demande par voie postale de réduction du montant du
remboursement doit être accompagnée d'une nouvelle formule de mandat de
remboursement indiquant le montant rectifié.
Lorsqu'il s'agit d'une demande
par voie télégraphique, le mandat de remboursement doit être remplacé par
le bureau destinataire dans les conditions déterminées par I'Article 138
ci-après.
ARTICLE
136
RÉEXPÉDITION
Les envois recommandés grevés de
remboursement peuvent être réexpédiés si le pays de la nouvelle
destination assure, avec celui d'origine, le service des envois de cette
catégorie. Dans ce cas, les envois sont acompagnés des formules de mandats
de remboursement établies par le service d'origine. L'Administration de la
nouvelle destination procède à la liquidation des remboursements comme si
les envois lui avaient, été expédiés directement.
Les envois dont le montant
encaissé doit être versé en compte courant postal dans le pays de
destination primitif ne peuvent être réexpédiés.
ARTICLE
137
EMISSION DU
MANDAT DE REMBOURSEMENT OU DU BULLETIN DE VERSEMENT
Immédiatement après avoir
encaissé le montant du remboursement, le bureau de destination, ou tout
autre bureau désigné par l'Administration destinataire, remplit la partie
"Indications de service" du mandat de remboursement et, après avoir apposé
son timbre à date, le renvoie sans taxe à l'adresse indiquée.
Lorsqu'une demande de
renseignements sur le montant exact du remboursement à été adressée à
l'Administration d'origine, il est sursis à l'envoi du mandat jusqu'á la
réception de la réponse.
Les bulletins de versement des
envois contre rembouraement, dont le montant doit être porté á une compte
courant postal dans le pays de destination sont traités d'après le régime
interieure des chèques et virements postaux de ce pays.
ARTICLE
138
ANNULATION OU
REMPLACEMENT DES FORMÚLES DE MANDATS DE REMBOURSEMENT OU DE BULLETINS DE
VERSEMENT
1. Les formules de mandats de
remboursement qui deviennent inutilisables pour cause de divergence entre
les indications du montant du remboursement ou par suite d'annulation ou
de réduction du montant, de même que les formules de bulletins de
versement devenues inutilisables en cas d'anulation du montant du
remboursement,sont détruites par les soins de l'Admmistration destinataire
des envois.
2. Lee formules afférentes aux
envois grevés de remboursement qui, pour un motif quelconque, sont
renvoyés à l'origine doivent être annuIées par les soins de
l'Administration qui effectue le renvoi.
3. Lorsque les formules
afferentes aux envois grevés de remboursement sont égarées, perdues ou
détruites avant l'encaissement du montant du remboursement, le bureau
destinataire en établit des duplicata sur formule C 8 ou sur formule de
bulletin de versement, seIon le cas.
ARTICLE
139
MANDATS DE
REMBOURSEMENT NON DÉLIVRÉS OU NON ENGAISSÉS
Les mandats de remboursement qui
n'ont pu être délivrés aux bénéficiaires sont. après avoir été
éventuellement soumis à la formalité du visa pour date, quitancés par
l'Administration d'origine des envois que ces titres concernent et portés
en compte à l'Administration qui les a émis.
II en est de même des mandats de
remboursement qui ont été remis aux ayants droit, mais dont le montant n'a
pas été encaissé. Toutefois, ces titres doivent, au préalable, être
remplacés par des autorisations de payement dressées par l'Administration
d'origine des mandats.
ARTICLE
140
DÉCOMPTE DES
MANDATS DE REMBOURSEMENT
1. Sauf entente contraire, le
décompte relatif aux mandats de remboursement payés est établi sur formule
conforme au modèle C 9 ci-annexé et joint compte mensuel des mandats de
poste.
2. Dans ce comple particulier,
qui est accompagné des mandats de remboursement payés et quittancés, les
mandats sont inscrits dans I'ordre alphabétique des bureaux d'émission et
suivant l'ordre aumérique de leur inscription aux registres de ces
bureaux. L'Administration qui a établi le compte déduit de la somme totale
de sa (ilegível) montant des taxes et droits revenant à
l'Administration (ilegível) I'article 73 de la Convention.
3. Le solde du compte C 9 est
(ilegível) du compte mensuel des mandats de poste (ilegível)
possible, à celui (ilegivel) riode. La vérification et la
liquidation de ces comptes sont (ilegível) selon les régles fixées
par l'Arrangement et le Règlement des mandats de poste.
TITRE V
Opérations au départ et a l'arrivée
Chapitre unique
ARTICLE
141
APPLICATION DU
TIMBRE À DATE
1. Les correspondances sont
frappées au recto par Ie bureau d'origine d'un timbre indiquant, autant
que possible, en caractères latins, le lieu d'origine et la date du dépôt
à la poste.
Dans les localités pourvues de
plusieurs bureaux de poste, le timbre doit indiquer quel est le bureau de
dépôt.
L'application du timbre prévu aux
alinéas précédents n'est pas obligatoire pour les correspondances
affranchies au moyen d'empreintes de machines à affranchir si l'indication
du lieu d'origine et de la date du dépôt à la poste figure dans ces
empreintes. L'application du timbre dont il s'agit n'est pas non plus
exigée pour les objets à tarif réduit non recommandés, à condition que le
lieu d'origine soit indiqué qué sur ces envois.
2. Tous les timbres-poste
valables doivent être oblitérés.
Les timbres-poste non oblitérés
par suite d'erreur ou d'omission dans le service d'origine doivent être
biffés d'un fort trait ou annulés d'une autre manière par le bureau qui
constate l'irrégularité, mais ils ne sont pas frappés du timbre à
date.
3. Les correspondances mal
dirigées doivent être frappées de l'empreinte du timbre á date du bureau
auquel elles sont parvenues par erreur. Cette obligation incombe non
seulement aux bureaux sédentaires, mais aussi aux bureaux ambulants, dans
la mesure du possible.
4. Le timbrage des
correspondances déposées sur les navires incombe à l'agent des postes ou à
l'officier du bord chargé du service ou, à leur defaut, au bureau de poste
de l'escale auquel ces correspondances sont livrées á découvert. Dans ce
cas, Ie bureau les frappe de son timbre à date et y appose la mention
"Navire", "Paquebot" ou toute autre analogue.
ARTICLE
142
ENVOIS
EXPRÈS
Les envois à remettre par exprès
sont pourvus, autant que possible à côté de l'indication du lieu de
destination, d'une étiquetla imprimée, de couleur rouge foncé, portant en
gros caractères le mot "Exprès".
ARTICLE
143
ENVOIS NON
AFFRANCHIS OU INSUFFISAMMENT AFFRANCHIS
1. Les correspondances pour
lesquelles une taxe quelconque doit être perçue postérieurement au dépôt,
soit sur le destinataire, soit sur l'expéditeur, en cas de mise en rebut,
sont frappées du timbre T (taxe à payer) à I'angle droit supérieur du
recto; l'indication en francs et centimes du montant à percevoir est
inscrite en chiffres très lisibles, à côté de ce timbre.
2. L'application du timbre T
ainsi que I'indication du montant à percevoir incombent à l'Administration
d'origine ou, en cas de réexpédition ou de mise en rebut, à
l'Administration réexpéditrice.
Toutefois, s'il s'agit d'envois
provenant de pays qui appliquent des taxes réduites dans les relations
avec I'Administration réexpéditrice, le montant à percevoir est indiqué
par l'Administration qui effeetue la distribution.
3. L'Adminiatration de
distribution frappe l'envoi de la taxe à percevoir.
4. Tout envoi ne portant pas le
timbre T est considéré comme dûment affranchi et traité en conséquence,
sauf erreur évidente.
5. Il n'est pas tenu compte des
timbres-poste et des empreintes d'affranchissement non valables pour
I'affranchissement. Dans ce cas, le chiffre zéro (0) est placé à côté de
ces timbres-poste ou de ces empreintes, qui doivent être encadrés au
crayon.
ARTICLE
144
RENVOI DES
BULLETINS D'AFFRANCHISSEMENT, RÉCUPÉRATION DES DROITS
AVANCÉS
1. Après la livraison au
destinataire d'un envoi franc de droits, le bureau qui a fait I'avance des
frais de douane ou autres pour le compte de l'expéditeur complète, en ce
qui le concerne, les indications qui figurent au verso du bulletin
d'affranchissement et transmet ce dernier, accompagné des pièces
justificatives, au bureau d'origine de l'envoi; cette transmission a lieu
sous enveloppe fermée, sans indication du contenu.
Toutefois, chaque Administration
a le droit de faire effectuer, par des bureaux spécialement désignés, le
renvoi les bulletins d'affranchissement grevés de frais et de demander que
les bulletins soient transmis à un bureau déterminé.
Le nom du bureau auguel les
bolletins doivent être renvoyés est inscrit, dans tous les cas, par le
bureau expéditeur de I'envoi au recto du bulletin d'affranchissement.
2. Lorsqu'un envoi qui porte
l'étiquete "Franc de droits" parvient au service destinataire sans
bulletin d'affranchissement, le bureau chargé du dédouanement,
établit un duplicata du bulletin sur (ilegível)
lequel (ilegível) du pays d'origine et, autant que possible,
la date du dépôt de I'envoi.
Lorsque le bulletin
d'affranchissement est perdu après livraison de l'envoi, un duplicata est
établi dans Ies mêmes conditions.
3. Les bulletins
d'affranchissement afférents aux envois qui, pour un motif quelconque,
sont renvoyés à l'origine doivent être annulés par les soins de
l'Administration destinataire.
4. A la récepton d'un bulletin
d'affranchissement indiquant les frais déboursés par le service
destinataire, l'Administration d'origine converti le montant de ces frais
dans sa propre monnaie à un taux qui ne doit pas être supérieur au taux
fixé pour l'émission des mandats de poste à destination du pays
correspondant. Le résultat de la conversion est indiqué dans le corps de
la formule et sur Ie coupon latéraI. Après avoir recouvré le montant des
frais, le bureau d'origine remet à l'éxpéditeur Ie coupon du bulletin et,
le cas échéant, les pièces justificatives.
ARTICLE
145
ENVOIS
RÉEXPÉDIÉS
1. Les correspondances adressées
à destinataires ayant changé de résidence sont considérées comme adressées
directement du lieu d'origine au lieu de la nouveIIe destination.
2. Les envois non ou
insuffisamment affranchis pour le premier parcours sont frappés de la taxe
qui leur aurait été appliquée s'ils avaient été adressés directement du
point d'origine au lieu de la destination nouvelle.
3. Les envois régulièrement
affranchis pour leur premier parcours, et dont le complément de taxe
afférent au parcours ulterieur n'a pas été acquitté avant leur
réexpédition, sont frappés d'une taxe égale à la difference entre le prix
d'affranchissement déjà acquitté et celui qui aurait été perçu si les
envois avaient été expédiés primitivement sur leur nouvelle
destination.
4. Les envois primitivement
adressés à l'intérieur d'un pays et dûment affranchis selon le regime
intérieur sont considérés comme des envois régulièrement affranchis pour
leur premier parcours.
5. Les envois ayant circulé
primitivement en franchise postale dans l'intérieur d'un pays sont frappés
de la taxe qu'ils auraient dú acquitter s'ils avaient été adressés
directement du point d'origine au lieu de la destination nouvelle.
6. Lors de la réexpédition, le
bureau réexpéditeur applique, dans tous les cas, son timbre à date au
recto des lettres et des cartes postales;
7. Les correspondances ordinaires
ou recommandées qui sont renvoyées aux expéditeurs pour qu ils en
complètent ou en rectifient I'adresse, ne sont pas considérées, lors de
leur remise dans le service, comme des correspondances réexpédiées; elles
sont traitées comme de nouveaux envois et deviennent, par suite, passibles
d'une nouvelle taxe.
8. Les droits de douane et les
autres droits non postaux dont l'annulation na pu être obtenué à la
reexpédition ou au renvoi à l'origine (art.147 ci-après) sont recouvrés,
par voie de remboursement, sur I'Administration de la nouvelle
destination. Dans ce cas, l'Administration de la destination primitive
joint à l'envoi une note explicative et un mandat de remboursement
(modèle. C 8) .
Si le service de remboursement
n'existe pas (ilegível) les relations entre les administrations
interessees, les droits en cause sont (ilegivel) par voie de
correspondance.
9. Dans le cas ou l'essai de
remise d'un objet exprès à domicile par un porteur spécial est resté
infructueux, le bureau réexpéditeur doit biffer I'étiquette ou la mention
"Expres" par deux forts traits transversaux.
ARTICLE
146
ENVELOPPE DE
RÉEXPÉDITION ET ENVOLOPPES COLLECTRICES
1. Les objets de correspondance
ordinaires à réexpédier à une même personne ayant changé de résidence
peuvent être insérés dans des enveloppes spéciales conformes au modèle C
10 ci-annexé, fournies par les Administrations et sur lesquelles doivent
seuls être inscrits le nom et la nouvelle adresse du destinataire.
2. Il ne peut être inséré dans
ces enveloppes des envois à soumettre au contrôle douanier, ni des objets
dont la forme, le volume et le poids risqueraient d'occasionner des
déchirures; le poids global d'une enveloppe et de son contenu ne doit en
ancun cas dépasser 500 grammes.
3. L'enveloppe doit être
présentés ouverte au bureau réexpéditeur pour lui permettre de percevoir
s'il y a lieu les compléments de taxe dont les objets qu'elle contient
pourraient être passibles ou d'indiquer sur ces objets la taxe à percevoir
à I'árrivée, lorsque le complément d'affranchissement, n'est pas acquitté.
Après vérification, le bureau réexpéditeur ferme l'enveloppe et y
applique, le cas échéant; le tìmbre T avec l'indication, en francs et
centimes, du montant total des taxes á percevoir.
4. A l'arrivée à destination,
l'enveloppe peut être ouverte et son contenu vérifié par le bureau
distributeur, qui perçoit, s'il y a lieu, les compléments de taxe non
acquittés.
5. Les objets de correspondance
ordinaires adressés, soit aux marins et passagers embarques sur un même
navire, soit à des personnes prenant par en commun à un voyage, peuvent
être traités également, d'après les dispositions des §§ 1 a 4. Dans ce
cas, les enveloppes collectrices doivent être revêtues de l'adresse du
navire, de l'agence de navigation ou de voyage, etc., à qui elles doivent
être remises.
ARTICLE
147
ENVOIS TOMBÉS EN
REBUT
1. Avant de renvoyer à
l'Administration d'origine les correspondences non distribuées pour un
motif quelconque, le bureau de destination doit, indiquer d'une manière
claire et concise, en langue française. au verso de ces objets, la cause
de la non-remise sous la forme suivante: inconnu, refusé, en voyage,
parti, non réclamé, décédé, etc. En ce qui concerne les cartes postales et
les imprimés sous forme de cartes, la cause de la non-remise est indiquée
sur la moitié droite du recto.
Cette indication est faurnie par
l'application d'un timbre ou l'apposition d'une étiquette. Chaque
Administration a la faculté d'ajouter la traduction, dans sa propre
langue, de la cause de la non-remise et les autres indications qui lui
convivennent.
Le burean de destination doit
biffer les indications de lieu qui le concernent at porter au recto de
l'objet la mention "Retour" à côté de l'indication du bureau d'origine. Il
doit, en outre, appliquer son timbre à date au verso des lettres et au
recto des cartes postales.
2. Le renvoi des correspondances
tombées en rebut se fait, soit isolément, soit en une liasse spéciale
étiquetée "Rebuts".
Les correspondances recommandées
tombées en rebut sont renvoyées au bureau d'échange du pays d'origine
comme s'il s'agissait de correspondances recommandées diriger sur ce
pays.
3. Les correspondances du régime
intérieur qui tombent en rebut et doivent, pour restilution aux
expéditeurs, être envoyées à l'étranger, sont traitées d'après
dispositions de l'article 145.
4. Les correspondences pour les
marins et autres personnes, adreasés aux soins d'un Consul et rendues par
celui-ci au bureau de poste comme non réclamées, doivent être traitées
comme rebuts.
Le montant des taxes perçues sur
ces corraspomdences doit être restitué.
ARTICLE
148
RETRAIT,
MODIFICATION D'ADRESSE
Les demandes de retrait de
correspondances ou de modification d'adresse donnent lieu à
l'établissement, par l'expéditeur, d'une formule conforme au modèle C 11
ci-annexé; une seule formule, peut être utilisée pour plusieurs envois
remis simultanément au même bureau par le même expéditeur à l'adresse du
même destinataire. En remettant cette demande au bureau de poste,
l'expéditeur doit justifier de son identité et produire, s'il y a lieu, le
bulletin de dépôt. Après la justification, dont l'Administration du pays
d'origine assume la responsabilité, il est procédé de la manière
suivante:
a) si la demande est destinée à
être transmise par voie postale, la formule, accompagnée d'un fac-similé
parfait de l'enveloppe ou de la suscription de I'envoi, est expédiée
directement, sous pli recommandé, au bureau destinataire;
b) si ia demande doit être faite
par voie télégraphique, la formule est déposée au service télégraphique
chargé d'en transmettre les termes au bureau de poste destinataire. Le
télégramme est rédigé en langue française.
2. A la réception de la formule C
11 ou du télégramme en tenant lieu. le bureau destinataire recherche la
correspondance signalée et donne à la demande la suite necessaire.
Si la recherche est infructueuse,
sí l'envoi a déjà été remis au destinataire ou si la demande par voie
télégraphique n'est pas assez explicite pour permettre de reconnaitre
sûrement l'envoi, le fait est signalé immédiatement au bureau d'origine.
qui en prévient la réclamant.
3. Touie Administration peut
demander par une notification adressée au Bureau international, que
l'échange des demandes, en ce qui la concerne, soit effectué par
l'entremise de son Arministration centrale ou d'un bureau spécialement
désigné.
Dans les cas ou l'échange des
demandes s'effectue par l'entremise des Administrations centrales, il doit
être tenu compte des demandes expédiées directement par les bureaux
d'origine aux bureaux de destination, dans ce sens que les correspondances
y relatives sont, exclues de la distrtbution jusqu'á l'arrivée de la
demande de I'Administration centrale.
Les Administrations qui usent de
la faculté prévue au premier alinéa prennent à leur charge les frais que
peut entralner la transmission, dans leur. service intérieur, par voie
postale ou télégraphique, des communications à échanger avec le bureau
destirrataire.
Le recours à la voie
télégraphique est obligatoire lors-que l'expéditeur a lui-même fait usage
de cette voie et que le bureau destinataire na peut pas être prévenu en
temos utile par la voie postale.
ARTICLE
149
SIMPLE CORRECTION
D'ADRESSE'
Uns simple correction d'adresse
(sans modification du nom ou de la qualité du destinataire) peut être
demandée directement par l'expéditeur au bureau destinataire, c'est-à-dire
saus I'accomplissement, des formalités prescrites pour le changement
d'adresse proprement, dit.
ARTICLE
150
RÉCLAMATIONS.
ENVOIS ORDINAIRES
1. Toute réclamation reletive à
un envoi ordinaire donne lieu à l'établissement d'une formule conforme au
modêle C 12, ci-annexé.
Le bureau que reçoit, la
réclamation transmet directement cette formule, sans lettre d'envoi et
sous enveloppe fermée, au bureau correspondant. Celui-ci, après avoir
recueilli les renseignements nécessaires auprès du destinataire ou de
l'expéditeur, selon le cas, renvoie la formule de la même manière au
bureau qui l'a, adressée.
Si la réclamation est reconnce
fondée, ce dernier bureau fait parvenir la formule à son Administration
centrale an vue des investigations uitérieures.
Une seule formule peut être
utilisée pour plusieurs envois remis simultanéement au même bureau par le
même expéditeur à l'adresse du même destinataire.
2. Toute Administration peut
damander, par (ilegível)ne notification adressée au Bureau international,
que les réclamations que concernent son service soient transmises à son
Administration centrale ou à un bureau spécialement désigné.
ARTICLE
151
RECLAMATION.
ENVOIS RECOMMANDÉS
1. Toute réclamation relative à
un envoi recommandé est étabile sur une formule conforme au modéle C 13
ci-annexé qui doit ètre accompagnée, autant que possible, d'un fac-smilé
de l'enveloppe ou de la suscription de I'envoi.
Si la i réclamation concerne un
envoi contre remboursement, elle doit être accompagnée, en outre, d'un
duplicata de mandat C 8 ou d'un bulletin de versement, selon le cas.
Une seule formule peut être
utilisée pour plusieurs envois remis simultanément au même bureau par le
même expéditeur à l'adresse du même destinataire.
2. La réclamation est, en règle
générale, envoyée directement par le bureau d'origine au bureau de
destinstion; cette transmission a lieu sans lettre d'envoi et suos
enveloppe fermée. Si le (ilegível) destmataire est en état de
fournir les rerseignements sur le sort définitif de l'envoi, il complète
la formule et la retourne au bureau d'origine.
Lorsque le sort de l'envoi ne
peut ètre établi par le bureau de destination, celui-ci constate le fait
sur la formule et la réexpédie au bureau d'origine en y ajoutant, autant
que possible, une déclaration du destinataire constatant qu'il n'a pas
reçu l'envoi. Dans ce cas. l'Administration d'origine complète la formule
en y indiquant les données de la transmission à la première Administration
intermediaire. Il s'adresse ensuite a cette dernière Administration qui y
consigne ses observations et la transmet eventuellement à l'Administration
suivante. La réclamation passe ainsi d'une Administration á, l'autre
jusqu'á ce que Ie sort de l'envoi réclamé soit établi. L'Administration
qui n effectué la remise au destinataire, ou qui, le cas échéant, ne peut
établir ni la remise, ni la transmission regulière à une autre
Administration, constate le fait sur la formule et la renvoie à
l'Administration d'origine.
3. Les Administrations d'origine
et de destination peuvent, d'un commun accord, faire trausmettre la
réclamation de bureau à bureau en suivant la même voie d'accheminement que
l'envoi.
Dans ce cas, les recherches se
poursuivent depuis l'Administration d'origine jusqu'á l'Administration de
destination en observant la procédure visée au dernier alinéa du § 2.
4. Toute Administration peut
demander, par une notification adressée au Bureau international, que les
réclamations qui concernent son service soient transmises à son
Administration centrale ou à un bureau specialment designé.
5. La formule C 13 et les pièces
y annexées doivent, dans tous les cas, faire retour à l'Adminìstration
d'origine de l'envoi reclamé, dans le plus bref délai possible et au plus
tard dans un délai de trois mois a partir de la date de la réclamation. Ce
délai est porté à six mois dans les relations avec les pays éloignes.
6. Les dispositions qui précèdent
ne s'appliquent pas aux cas de espoliation de dépêche, manque de dépèche
ou autres cas semblables qui comportent une correspondance plus étendue
entre les Administrations.
ARTICLE
152
RÉCLAMATION
CONCERNANT DES ENVOIS DÉPOSÉS DANS UN AUTRE PAYS
Dans le cas prévu à l'article 53,
§ 3, de la Convention, la formule de réclamation C 12 ou C 13 est
transmise à, l'Administrat!on d'origine. La formule C 13 doit être
aecompagnée du récépissé de dépôt.
L'Administration d'origine doit
être mise en possession de la formule dans le délai prévu à l'article 53,
§ 2, de la Convention.
ARTICLE
153
EMPLOI DE
TIMBRES-POSTE PRÉSUMÉS FRAUDULEUX OU D'EMPREINTES CONTREFAITES DE MACHIMES
Á AFFRANCHIR
Sous réserve expresse des
dispositions que comporte la législation de chaque pays, la procédure
ci-après est suivie pour la constatation de l'emploi, pour
I'affranchissement do timbre-poste frauduleux ou d'empreintes contrefaites
de machines à affranchir:
a) lorsque la présence, sur envoi
quelconque, d'un timbre-poste frauduleux (contrefait ou ayant déjà servi)
ou d'empreintes contrefaites de machines á affranchir est constatée au
départ, la figurine n'est altérée d'aucune façon et l'envoi, accompagné
d'une formule conforme au modèle C 14 ci-annexé, est adressé sous
enveloppe recommandée d'office nu bureau destinataire. Un exemplaire de
cette formule C 14 est transmis, pour information, aux Administrations des
pays d'origine et de destination;
b) l'envoi n'est remis au
destinataire, convoqué pour constater la contravention, que s'il paie le
port dû, fait connaitre le nom et l'adresse de l'expéditeur et met à la
disposition de la poste, après avoir pris connaissance du contenu, soit
l'envoi entier s'il est inséparable du corps de délit soit la partie de
l'envoi (enveloppe, bande, portion de lettre, etc.) qui contient la
suseription et l'empreinte ou le timbre signalé comme frauduleux. Le
résultat de la convocation est constaté par un procès-verbal conforme au
modèle -C 15 ci-annexé, signé par l'agent des postes et par le
destinataire.
Le refus eventuel de ce dernier
est constaté sur ce document.
Le procès-verbal est transmis,
avec pièces à l'appui, sous recomedaction d'office, à l' Administration du
pays d'origine, qui y donne la suite que comparte sa legislation.
Les Administrations dont la
législation ne permet pas la procédure prévue sous les lettres a et b en
font part aux autres Administrations par l' intermédiaire du Bureau
international.
TITRE VI
Echange des envois
Chapitre unique
ARTICLE
154
FEUILLES
D'AVIS
1. Les feuilles d'avis
acompagnant les dépêches sont conformes au modèle C 16 ci-annexé. Elles
sont placées sous des enveloppes de couleur bleue portant en gros
caractères l'indication "Feuille d'avis".
2. Le bureau expéditeur remplit
la feuille d'avis avec tous les détails qu'en comporte la contexture et en
tenant compte des dispositione suivantes;
a) Tableau I: La présence
d'envois ordinaires à faire remettre par exprès est signalée par un trait
souligant la mention correspondante;
b) Tableau II: Sauf arrangement
contraire, les bureaux expediteurs numérotent les feuilles d'avis d'après
une série annuelle pour chaque bureau de destination lorsque les dépêche
ne sont pas formées tous les jours. Chaque dépêche prend, dans ce cas, un
numéro distinct, même s'il s'agit d'une dépêche supplémentaire empruntant
la même voie ou le même navire que la dépêche ordinatre.
A' la première expedition de
chaque année, la feuille doit porter, outre le numéro d'ordre de la
dépêche, celui de la dernière dépêche de l'année précédente.
Le nom du navire qui emporte la
dépêche est indiqué lorsque le bureau expediteur est à même de le
connaitre;
c) Tableau III: Il peut être fait
usage d'une ou de plusieurs listes speciales conformes au modèle C 17
ci-annexé, soit pour remplacer le tableau V, soit pour servir comme
feuille d'avis supplementaire.
L'emploi exclusif de listes
spéciales est obligatoire si l'Administration de destination en fait la
demande.
Lorsque plusieurs listes sont
employés, elles doivent être numerotées.
Le nombre des envois recommandés
qui peuvent être inscrits sur une seule et même liste spéciale est limité
à 60;
d) Tableau IV. Le cas échéant, le
nombre des sacs vides appartenant à une Administration autre que celle à
laquele la dépêche est adressée doit être mentionné séparément avec
indication de cette Administration.
Sont, en outze, mentionnées au
tableau IV les lettres de service ouvertes et les communications ou
recommendations diverses du birreàu expediteur ayant trait au service
d'échange;
e) Tableau V: Ce tableau est
destiné à I'inscription des envois recommandés lorsqu'il n'est pas
exclusivement fait vage de listesspéciales.
Dans les cas ou les
Administrations correspondantes se sont entendues pour 1'inscription
globale des objets recommandés sur les feuilles d'avis, le nombre total de
ces objets doit être indiqué en chiffres et en toutes lettres.
Lorsque la dépêche ne contient
pas d'envois recommandés, la mention "Néant" est portée au tableau V.
3. Les Administrations peuvent
s'entendre pour créer d'autres tableaux ou rubriques sur la feuille d'avis
loraqu'elles le jugent nécessaire. Elles peuvent, notamment, disposer les
tableaux V et VI conformément à leurs besoins.
4. Lorsq'un Bureau d'échange n'a
aucun objet à livrer à un bureau correspondant, l'envoi d'une dép'che n'a
lieu que si, dans les relations entre les Administrations intéressées, les
feuilles d'avis ne sont pas numérotées par application du § 2. lettre b.
Dans ce cas, le bureau d'échange doit envoyer, dans la forme ordinaire,
une dépêche qui se compose uniquement d'une feuille d'avis négative.
5. Quand les dépêches closes
doivent être transmises au moven de navires que1'Administration
intermédiaire dont ils dépendent n'utilise pas régulièrement pour ses
propres transports, le poids des lettres et autres objets doit être
indiqué à la feuille d'avis et sur 1'adresse de ces dépêches lorsque
1'Adminiatration chargée d'assurer 1'embarquement le demande.
ARTICLE 155
TRANSMISSION DES ENVOIS
RECOMMANDÉS
1. Les envois recommandées et, y
a lieu, les listes spéciales prévues à 1'article 154, § 2, sont réunis en
un ou paquets ou sacs distincts qui doivent être convenablement enveloppés
ou fermés et cachetés ou plombés de manière à en préserver le contenu. Les
'envois reeommandés sont claeses dans chaque paguet d'après leurs ordre
d'inscription. Quand on emploie plusieurs listes spéciales, chacune
d'elles est enliassée avec les objets recommandés auxquels elle se
rapporte.
En aucun cas, les envois
recommandés ne peuvent être confondus avec les correspondances
ordinaires.
2. Au paquet d'envois reeommandés
est attachée extérieurement, par un croisé de ficelle, 1'enveloppe
spéciale contenant la feuille d'avis; lorsque les envois recommandés sont
renfermds dans un sac, ladite enveloppe est fixée au col de ce sac.
3. S'il y a plus d'un paquet ou
sac d'envoi recommandés, chacun des paquets ou sacs supplémentaires est
muni d'une étiquette indiquant la nature du contenu.
ARTICLE 156
TRANSMISSION DES ENVOIS EXPRÈS
1. Les envois exprès ordinaires
sont réunis en une liasse spéciale munie d'une étiquette portant en gros
caractéres la mention "Exprés", et insérés, par tes bureaux d'échange,
dans I'enveloppe contenant la feuille d'avis qui accompagne la
dêpêche.
Toutefois, si cette enveloppe
doit être fixée au col du sac des cavais recommandés (article 155, § 2),
la liasse des envois exprés est placée dans le sac extérieur. La présence
dans la dépêche des correspondances de 1'espèce est alors annoncée par une
fiche placée dans 1'enveloppe contenant la feuille d'avis. La même
procédure est. suivie lorsque lee envois exprés n'ont pú être joints à la
feuille d'avis en raison de leur nombre, de leur forme ou de leurs
dimensions.
2. Les envois exprés recommandés
sont classés, à leur ordre, parmi les autres envois recommandés et la
mention "Exprès" est portée dans la colonne "Observations" du tableau V de
la feuille d'avis ou des listes spéciales, en regard de 1'inmription de
chaco d'eux. En cas d'inscription globale, la présence d'envois
recommandés à remettre par exprès est signalée simplement par la mention
"Exprès" au tableau V de la feuille d'avis.
ARTICLE 157
CONFECTION DES DÉPÉCHES
1. En règle générale, les objets
sont classês et enliassés par nature de correspondances, les lettres et
1es cartes postales étant comprises dans la même liasse et les journaux et
écrits périodiques devant faire 1'objet de liasses distinctes de celles
des imprimés ordinaires. Les Iiasses sont désignées par des étiquettes
portant I'indication du bureau destinataire ou réexpéditeur des envois
insérés dano les liasses. Les objets de correspondance susceptibles 1'être
enliasés doivent être disposés dans le sens de I'adresse, Les objets
affranchis sont séparés de ceux qui ne le sont pas ou le sont
insuffisamment et les étiquettes de liames d'objets non ou insuffisamment
affranchis sont frappées du timbre T.
2. Les lettres portant des traces
d'ouverture, de détérioration ou d'avarie doivent être munies d'une
mention du fait et frappées du timbre à date du bureau qui 1'a
constaté
- Les mandats de poste expédiés à
découvert sont réunis en uns liaese distincte qui doit être insérée dans
un paquet ou sac d'objets recommandés. Si la dépêche ne comprend pas
d'objets recommandés. les mandats sont placés dano 1'enveloppe contenant
la feuille d'avis ou enliassés avec celle-ci.
2. Les dépéches sont renfermées
dans des sacs convenablement. clos, cachetés ou plombés et étiquetés.
Lorsqu'il est fait usage de ficelle, elle doit être passée deux fois
autour du col avant d'ètre nouée. Les empreintes des cachets ou des plombs
doivent reproduir, en caractéres latins trés lisibles, le nom du bureau
d'origine ou une indication suffisante pour permettre de déterminer ce
bureau.
Les étiquettes des dépêches
doivent itre en toile, carton fort, parohemin ou en papier collé sur une
planchette; dans les relations entre bureaux limitrophes, il peut être
fait usage d'étiquettes en papier fort. Les étiquettes sont confectionnés
dans les couleurs suivantes ;
a) en rouge vermillon, pour les
sacs contenant das envois recommandéa ;
b) en blane, pour Ice saes ne
contenant que des lettres et des cartes poetales ordinaires;
c) en bleu clair, pour les sacs
contenant exclusivement d'autres objets ordinaires:
d) en vert, pour les sacs
contenant seulement des sacs vides renvoyés à I'origine.
Les sacs contenant de la
correspondance ordinaire mixte (lettres cartes postales et autres objets)
doivent être munis de I'étiquett,e blanche.
Toutefois, 1'emploi des
étiquettes de couleur blanehe, bleu clair ou verte, n'est obligatoire que
pour les Administratione dont le régime intérieur ne s'y oppose pas.
D'autre patt, les étiquettes vertes ne sont utilisées que si
1'Administration de destination 1'exige.
Les étiquettes portent
l'indication imprimée en petit caractères latins du nom du bureau
expéditeur et, en caractères latins gras, du nom du bureau destinataire,
précédés respectivement des mots "de" et "pour". Dans les échanges par
voie maritime effectués dano des délais indéterminés, ces indications
sont. complétées par la mention de la date d'expédition, du numéro de
1'envoi et, du port de débarquement si 1'Administration intéressée le
demande.
Les sacs doiveut indiquer d'une
façon lisible, en caractéres latins, le bureau ou le pays d'origine, et
porter la mention "Postes" ou toute autre analogue les signalant comme
dépêches postales.
Les buveaux intermédiaires ne
doivent porter aucun numero d'ordre sur le étiquettes des sacs ou paquets
de dépêches closes en transit.
3. Sauf arrangement contraire,
les dépêches peu volumineuses ou négatives sont simplesment enveloppés de
papier fort de manière à éviter toute détérioration du contenu, puis
ficellées et cachetées ou plombées.
En cas de plombage, ces dépêches
doivent être conditionnées de telle façon que la ficelle ne puísse pas
être détachée. Lorsq'elles ne contiennent que des correspondances
ordinaires, elles peuvent être fermées au moyen de cachets gommés portant
1'indication imprimée du bureau ou de 1'Administration expéditrice. Les
suscriptions des paquata doivent correspondre, en ce qui concerne les
indicatione imprimés et les couleurs, aux prescriptions prevues au § 2
pour les etiquettes des sacs de correspondances.
4. Lorsque le nombre ou le volume
des envois exige 1'emploi de plus d'un sac, des sacs distincts doivent,
autant que possible, être utilisés :
a) pour les lettres et cartes
poetales;
b) pour les autres objects; le
cas échéant, des sacs distinets doivent encore être utilisés pour les
petits paquets; les étiquettes de ces derniers sacs portent la mention
"Petits paquets".
Le paquet ou sac des envois
recommandés, réuni avec la feuille d'avis de la façon prévue à 1'article
155, § 2, est place dans un des sacs de lettres ou dans un sac spécial; le
sac extéricur doit porter, en tout cas, 1'étiquette rouge. Lorsqu'il y a
plus d'un sac d'envois recommandés, les sacs supplémentaires ne contenant
que des objets recommandés autres que des lettres et des cartes postales
pouvent être expédiés à découvert munis de 1'étiquette rouge.
L'étiquette du sac ou paquet
renfermant la feuille d'avis, mème si celle-c: est négative, est toujours
revêtue de la lettre F traece d'une manière apparente.
5. Le poids de chaque sac ne doit
pas dépasser 30 Kilogrammes.
6. Les bureaux d'échange insèrent
autant que possible, dans leurs propres dépêches pour un bureau déterminé,
toutes lea dépêches de petites dimensions (paquets ou sacs) qui leur
parviennent pour ce bureau.
ARTICLE 158
REMISSE DE DÉPÊCHES
1. La remise des dépêches entre
deux buieaux correspondants s'effectue suivant les dispositions prises par
les administrations intéressées.
Seul' les sacs et paquets
signalés par des étiquettes rouges doivent, au moment de la livraison,
être soumis à une vérification complète de leur fermeture et de leur
conditionnement. Quant aux autres sacs et paquetes, la verification en est
facultative et ils sont toujouri remis globalement.
2. Les dépêches deivent être
livrées en bon état Cependant, une dépêche ne peut pas être refusée pour
cause d'avarie. Lorsqu'une dépêche est reçue en mauvais état par un bureau
intermediare, elle doít être mise telle quelle sous nouvel emballage. Le
bureau qui effectue le remballage doit porter les indications de
1'étiquette originale sur la nouvelle étiquette et apposer sur
cela-ci uni. empreinte de soa timbre, à date, précedée de la mention
"Remballé à......."
ARTICLE 159
VERIFICATION DES DÉPÊCHES
I. Lorsqu'un bureau intermédiaire
doit procéder au remballage d'une dépêche, il en vérifie le contenu s'il
présume que celui-ci n'est pas resté intact.
II. dresse un bulletin de
vérification conforme au modèle C 18 es annexé an se conformánt aux
dispositions du 5 3 ci-après. Ce bulletin est-envoyé au bureau d'échange
d'ou la dépêche a été regue : une copie en est adressée au bureau
d'origine et une autre cat insérée dans la dépêche remballée.
2. Le bureau destinataires
vérifie si la dépêche est au complet et siles insccriptions de la feuilìe
d'avis et, le cas échéant, des listes spéciaies d'envnis recon mandés sont
exactes. En cas de manque d'une dépêche ou d'un ou plusieurs sacs en
faisant partte, d'ohjets recommandés, d'une feuille d'avis, d'une liste
spéciale, d'envois recommandés, ou lorsqu'il s'agit de toute autre
irrégularité le fait est constaté immédiatement par d ux agents. Ceux-ci
font les rectifications nécessaires sur les feuile: ou listes en ayant
soin de biffer les indication: erronées de manière à laisser reconnaitre
les inscriptions primitives. A moins d'une erreur évidente, les
rectifications prévalent sur la déclaration oviginale.
3. Les faites constatés sont
sigvalés, au moyen bulletin de verification, au bureau d'origine de la
dépêche, et, en cas de manquant réel, au dernier bureau intermédiaire, par
le premier currier utilisable après vérification complète de la
dépêche.
Les indications de ce bulletin
doivent spécifier aussi exactement que possible de quel sac paquet objet
il s'agtt.
Un duplicata du bulletin de
verification est envoyé, dans les mêmes conditions que original à
l'Administration dont reléve le bureau d'origine de la dépêche. lorsque
cette Administration 1'exige. Lorsqu'il s'agit d'ivrégularité' importantes
permentant de présumer, une perte ou une spoliation, I'enveloppe ou le sac
et le canet, de fermeture du paquet ou du sac des envois recommandés, sont
joints au bulletin de verification destiné au bureau d'origine. II en est
de même de l'enveloppe ou du sac extéricurs, avie leur ficelle, Inur
étiquette, leur cachet ou plomb de fermeture, chaque fois que 1'envoi de
ces pièces, justificatives est possible.
Dans 1'échange aves. les
Administrations qui exigent 1'envoi d'un duplicata. les pièces
justificatives mentionnées ci-dessas sont annexées au duplicata.
Dans les cas prévus aux 5 § 1 et
2, le bureau d'origine et, le cas échéant, le dernier Bur-au d'échange
intermédiaire puvent en outre, être avises par telégramme aux fraís de
1'Administration qui expédie celui-ci.
Un avis télégraphique doit être
émis toutes les fois que la dépêche presente des traces évidentes de
spoliation, afin que le bureau expéditcur ou intermédiaire procède sans
aucun retard à 1'istruation de 1'affare et, le cas échéant, avise
également par telégramme 1'Administration précédente pour la continuation
de i'enquête,
4. Lorsque 1'absence d'une
dépêche est le résultat d'un défaut de coincidence des courriers ou
lorsqu'elle est dûment expliquée sur le bordereau de remise
1'etablissement d'un bulletin de verification n'est nécessaire que si la
dépêche ne parvient pas au bureau destinataire par le plus prochain
courrier.
L'envoi du duplicuta prévu au § 3
peut être differé si 1'on prèsume que le manque de la dépêche provient
d'un retard ou d'une fausse dir ection.
Dès la rentrée d'une dépêche
dont. 1'absence avait été signalée au bureau d'origine et, le cas échéant,
au dernier bureau d'e'change intermédiare, il y a. lieu d'adreser à ces
bureaux un second bulletin de vérification annonçant la réception de cette
dépêche.
5. Les bureaux auxquels sont
adressés les bul1etins de vericication les renvoient le plus promptement
possible après les avoir examinés et y avoir mentienné leurs observations,
s'il y a lieu.
Si ces bulletins ne sont pas
renvoyés à 1'Administration d'origine dans le délai de deux mois à compter
de la date de leur expédition, ils sont considérées, jusqu'à preuve du
coitraire, comme dûment acceptes par les bureaux auxquels ils ont été
adressés.
Ce délai est porté à quatre mais
dans les relations avec les pays. éloignés.
6. Lorsqu'un bureau
receptionnaire auquel la vérification de la dépêche incombait n'a pas fait
parvenir au bureau d'origine et, te cas échéant, au dernier bureau
d'échange interme'diaire, par le premier courrier utilisable après la
vérification, un bulletin constatant des irrégularités quelconques, il est
consideré, jusqu'à preuve du contraire, comme ayant recu la dépêche et san
contenu. La même pré-comption existe pour les irrégularités dont la
mention a été omise ou signalée d'une manière incompète dans le bulletin
de vérification.
7. Les bulletins de vérification
et les duplicata sont transmis sous pli recommandé.
ARTICLE 160
RENVOI DES SACS VIDES
1. Sauf arrangement contraire
entre les Administrations correspondantes. les sacs doivent être renvoyés,
par le prochain courrier, dans une dépêche directe pour le pays auquel ces
sacs appartiennent. Le nombre des sacs reuvoyés par chaque dépêche doit
être inscrit sous la rubrique "Indications de service" de la feuille
d'avis.
Le renvoi est effectué entre les
bureaux d'échange désignés . cet effet.
Les .sacs vides doivent être
roulés en paquets convenables; le cas échéant, les planchettcs à
e'tiquettes ainsi que tes étiquettes en foile, parchemin ou autre matiere
solide doivent Otre placés à 1'intérieur des sacs. Les paquets, doivent
être revetus d'une etiquette indiquant le nom du bureau d'échange d'ou les
sacs ant été regue, chaque fois qu'ils sont renvoyés par i'intermédiaire
d'un autre bureau d'échange.
Si les sacs vides á renvoyer ne
sont pas trop nombreux, ils, peuvnt être placés dans les sacs contenant la
correspondance: dans le cas contraire, ils dnivant ètre place's part dans
de sacs cachatés, étiquettes au nom des bureaux d'échange. Les étiquettee
cloivent porter ia mention "Sacs vides".
2. Dans le cas ou le contrôle
exercé par une Administration sur le renvoi des saca qui lui appartiennent
démontrerait que 10 % do nombre total des sacs utilisés pendaní une année
pour la confection des dépêches n'ont pas été renvoyés avant la fin de
cette année. 1'Administration qui ne peut établir le renvoi des sacs vides
est tenue de rembour ser à I'Administration expéditrice la valeur des saca
manquants. Le remboursement doit également avoir lieu si te nombre des
sacs manquants n'atteint pas 10 % mais excede 50 unités.
Chaque Administration fixe,
periodiquement et uniformement pour toutes les espèces de saes qui sont
utilisés par ses bureaux d'échange. une valeur moyenne sn francs et le
communique aux Administrations intéréssées par I'mtermédiare du Bureau
international.
TITRE
VII
Dìspositions
concernant les frais de transit
CHAPITRE
I
Opirations de
statistique
ARTICLE
161
STATISTIQUE DES FRAIS DE
TRANSIT
- Les frais de transit exigibles en exécution des articles 75 et
suivants de la Convention sont établis sur la base de statistiques
dressces une fois tous les trois ans et alternativement pendant les
quatorze ou vingt-huit premiers jours du mois de mai ou pendant les
quatorze ou virigt-huit premier jours qui suivent le 14 octobre.
La statistique est dressée pendant la deuxième année de
chaque période triennale.
Les dépêches confeetionnées à
bord des navires sont comprises dans les statistiques lorsqu'elles sont
débarquées pendant la période de statistique.
2. La statique d'octobre -
novembre 1933 ainsi que les comptes y relatifs, dressés d'aprés les
dispositions de la Convention de Londres, s'appliqueront jusqu'au fin
1934.
La statistique de mai 1936
s'appliquera aux années 1935, 1936 et 1937, celle d'octobre - novembre
1939 aux années 1938, 1939 et 1940.
3. Les payements annuels des
frais de transit à effectuer en raison d'une statistique do'ivent être
continués, provisoirement, jusqu'h ce que les comptes établis d'apres la
statistique suivante soient approuvés ou considérés comme admis de plein
droit (article 469 ci-après) . A ce moment, il est procédé à la
regularisation des payements effectués à titre provisoire.
4. Lorsqu'il se produit une
modification importante dano 1'acheminvment. des correspondances d'un pays
pour un autre et si cette modification affecte une póriode ou des périodes
s'élevant à un total d'au moins doure mais, chaque Administration
intéressés peut demauder une revision des comptes de frais de transit.
Dans ce cas, les sommes à payer par les Administrations expéditrices
sont déterminées d'après les services intermédiaires réellement employés,
mais les poids totaux qui servent de base aux nouveaux comptes doivent
normalement être les mêmes que ceux des dépêches expédiées pendant la
périoda de statistique mentionnées an Lorsqu'une entente sur le mode de
répartition ne peut être obtenue, une statistique spéciale doit être
dressée pour régler le partage de ces poids entre les divers services
empruntés. Aucune modificatiom dans 1'acheminement des correspondances
pour un pays déterminé n'est considerée comme importante si elle n'affecte
pas de plus de 5.000 francs par an, les comptes entre 1'Administration
d'origine et 1'Administration intermédiaire intéressée. Si la modification
dépassecette somme, elle a sa répercussion sur les décomptes de
1'Administration d'origine aves les Administrations qui ant effeetué le
transit antéricurement et les Administrations qui I'assurent
postericurement à la modification survenue, même lorsque la réduction des
comptes n'atteint pas pour certaines Administrations le minimum fixé. La
demande d'une revision des comptes et, le cas échéant, d'une statistique
spéciale peut être faite lorsque la modification dans Facheminement des
correspondances dont il s'agit a duré au moina neuf mois. Toutefois, les
donnés de cette statistique ne sont prises en considération que si la
période de douze mois est réellement accomphe.
Si, lors d'un statistique
spéciale, il est établi que les poids totaux des courriers échangés entre
dëux Administrations et transportés par une tierce Administration ant
augmenté de 100 % ou diminné de 50 % par rapport aux données de la
dernière statistique périodique et que, le compte de la tierce
Administration subirait de ce chef une modification de plus de 5.000
francs par an, les nouveaux poids constatés doivent servir de base pour
les frais de transit dûs à cette Administration.
De même, lorsqu'nne
Administration intermédiare constate, dans les six mois qui suivent la
statistique, qu'il exite entr e les expéditions faites par une autre
Admnistration pendant la période de statistique et le trafic normal une
difference de 20 % au moins sor les poids totaux du transport,
1'Administration intéressée peut exiger 1'établissement d'une nouvelle
statistique si les comptes entre deux Administrations sent affectés d'une
modification de plus de 5.000 francs par an.
ARTlCLE 162
CONFECTION ET DÉSIGNATION DES
DÉPÊCHE CLOSES PENDANT LA PÉRIODE DE STATlSTIQUE
1. Pendant chaque période de
statistique 1'échange des correspondances en dépèches closes à travers le
territoire ou au moyendes services d'une ou de plusieurs Adminitrations
intermddiaires dorme litu à 1'ulilisation de soes dietincts pour les
"lettres et les cartes postales" et pour les "autres objets."
Lorsque le volume des dépêches le
permet, les sacs distinots doivent être réunis dans un seul sac
coilecteur.
2. Par dérogation aux
dispositions des articles 155 et 156, chaque Administration a la fnculté,
pendant la période de statistique, de comprendre les objets recommandés et
les envoie exprés futres que les lettres et les cartes potales, dans un
des sacs destinés aux nutres objets, en faisant mention de ce fait sur la
feuille d'avis, mais si, conformérnent aux articles 155 et 156, ces objets
sont compr is dons un sac de lettres, ils sont considérés comme lettres en
ce i'ui concerne la statistique.
3. Pendant la période de
statistique, foutes les dépêches échangées en trnnsit doivent être munies,
en dehors des étiquettes ordinaipes, d'une étiguette spéciale portant eu
gross caracteres la metion "Statistique", suivie de l'indication "5
kilogrammes", "15 kilogrammes" ou '30 kilogrammes" selon la catégorie de
poids (article 163, § 1, ci-apre's) . L'étiqnette "Statistique" doit
portar en outre la mention 'L. C." ou "A. O.", suivont le cas.
4. En ce qui concerne les saca
qui ne contiennent que des sacs vides, des orrespondances. exemptes de
tous freis de transit (article 76 de la Convention) ou voe feuille d'avis
négative, la mention "Statistique" est suivie du mot "Exempt".
5. Lorsque des
sacs composant la dépeche sent reunis dons un sac collecteur,
celui-ci doit être pourvu de l'étiquette spéciale "Statistique", sur
laquelle la mention "S.C." est ajoutée. Les indications concernant la
statistique qui figurent sur les sacs intérieurs ne sont pas repetées sur
le sac collecteur.
ARTICLE 163
CONSTATATION DU NOMBRE DE SACS ET
DU POUDS DES DEPÊCHES CLOSES
1. En ce qui concerne Jes
dépéches qui donnent lieu au payement de frais de transit, le bureau
d'echange expediteur fait usage d'une feuille d'avis spíciale conforme au
modèle C 19 ci-annexé.
ll inscrit à cette feuille d'avis
le nombre de sacs en I's réparrtissant, le cas échéant, dans les
catégories suivantes:
Nombre de sacs dont le pods
brut
Description des sacs
Ne
dépasse pas depasse 5 kg. Dépass 15 kg.
5
kg. Sans excéder sans exceder
(sacs
legeres) 15kg. 30 kg
(sacs
moyens) (sacs lourds)
1 2 3 4
L.
C. A
. O.
Nombre de sacs exempls de frats
de transit:..................................................
Le nombre de sacs exempts de
frais de transit doit être le total de ceux qui portent I'indication
'Statistique - Exempt," d après les prescriptions de 1'article 462, §
4.
Les indications des feuilles
d'avis sont vérifices par le bureau d'échange destinataire. Si ce bureau
constate une erreur dans les nornln"es inscrits, il reetifie la feuille et
signale iniméilialeinent Terreur au bureau d'échange expéditeur au moyen
d'un bulletin de vérification conforme au modèle C 20 ci-annexé.
Toutefois, en ce qui concerne le poids d'un sac, I'indication du bureau
d'échange expé-diteur est tenue pour valable, à mons que le poids réel ne
dépasse de 250 grammes le poids maximum de la categorie dans laquelle ce
sac a été inscrit.
ARTICLE 164
CONFECTION DES RELEVOS DES
DÉPÊCHES CLOSES
1. Aussitôt que possible après la
clòture des opérations de statistique, les bureaux destinataires dressent
en autaut d'expeditions qu'il y a d'Administration intéressés, y compris
celle do lieu de départ, des relevés conformes au modèle G 21 ci-annexé et
transmet tent ces relevés aux bureaux échange de 1'Administration
expéditrice pour être revêtus de leur acceptations. Ces bureaux, apres
avoir accepté les elevós, les transmettant à leur Administration centrale
qui les répartít entre les Administrations intéressees.
2. Si les relevés C 21 ne sont
pas parvenus aux buroaix d'échange de 1'Administration expéditrice ou leur
sont, parvenus denombre insuffisant dans le délai de traís mois aqua're
mois daus les éehanges avec les pays éloignés), à compter Du jour de
expédition de la dernière dépêche à comprendre dans la statistique, ces
bureaux dreasent eux-mêmes lesdits relevés, en nombre suffisant, d'aprè
leu' propres indication et en inscrivant sur ."chacun d'eux la mention:
"Lar relevés C 21 du bureau destinatair ne sont pas parvenus dans le délai
régiementaire." Ils les transmettent ensuite à leur Administration central
qui les répartit entre es administrations vations en cause.
ARTICLE 165
LISTE DES DÉPÊCHES CLOSES
ÉCHANGÉES EN ECHANGÉES
1. Aussitot que possible et, au
plus tárd, dans un délai de trois mois après chaque période de
statistique, sauf le cans ou la voie: d'a cheminemente n'a pû être
constantée dans ce délai, les Administrations qui ont expediè des dépêches
en transit envotent, sur formule conforme au modèle C 22 ci-annexé, la
liste de ces lépèiches aux digerentes Administrations dont elles ant
emprunté tintermediare.
2. Si cette iiste indique des
dépêches en transit, d'apres les dispositions de l'article 162, ne donnent
pas lieu à téstablissement d'un relevé C 21, elle doit porter une mention
explicative, telle que "Sacs vides", "Correspondances exemptes", "Feuilt
d'avis negative'
ARTICLE 166
DÉPÊCHES CLOSES ÉGHANGÉES AVEC DES
BÂTIMENTS DE GUERRE
li incombe aux Administrations
des pays dont relevent des bâtiments de guerre de dresser les relevés C 21
relutil's aux dépêches expédiées ou regues par ces bâtiments. Les dépêches
expédiées, pendant la période ne statistique, à 1'adresse des bâtiments de
guerre doivent porter, sur des étiquettes, la date d'expedition.
Dans le cas ou ces dépêches sont
réexpédiées, i'Administraons réexpéditrice en informe l'Adrninistration du
pay dont le bâtiment relève.
ARTICLE 167
BULLETIN DE TRANSIT
1. Lorsque la route à suivre et
les services de transport à utiliser pour les dépêches expédiés pendant la
periode de statistique sont inconnus ou incertains, 1'Administration
d'origine doit, à la àemande de I'Administration destinataire, prépare.
paus chaque dépêche un bullet.in de couleur verte conforme au medile (C 23
ci-on nexé. L'Administration d'origine peut égalernent expedier ce
bulletin sans une demande formelle de I'Administrution destrataire, si les
circonstances paraissenl 1'éxiger.
Les feuiltes d'avis des dépêches
qui donnent lien à l'etablissement du dit bulletin doivent être revêtues,
en tete, de I'annotation très apparent "Bulletin da transit". La même
mention sougree au crayon rouge est portée sur lés étiquettes
"Statistique" dont il est question á article 162.
2. Le bulletin de transit
dont être transmis à déconuvert, avee les dépêches auxquelles il se
rapporte, aux dif'férent.- services qui participent à leur transport. Dans
chaque pays interessé, les bureanx d'échange d'entrée et de sortie, à
1'exclusion de tout outro bureau intermédiaire, consignent sur le bulletin
les rensignimentes concenants le transit effectué par eux. Le dernier
bureau d'échange intermédiaire transmatte bulletin C. 23 au bureau de
destination.
Le bulletin est renvoyé ensuite
par ce bureau au bureau d'origine á I'appui do relevé C 21, Lorsqu'un
bullefin de transit dont I'exphfition a ét''. demandée ou est: annoncée en
têm de la feuile d'avis fait défaut, le bureau de destination est tenu de
1e reclamer sans aucun retard.
ARTICLE 168
SERVICES EXTRAORDINAIRES
Indépendamment des transport
aériens, soal seuls considéras comme services extraordinaires donnant lien
à des frais de transit spéciaux, le service entretenu pour le transport
territorial accélere de la Malle dite des Indes et es: services
spéciaux automobiles Palestine ou Syrie-Irak.
CHAPITRE
II
Comptabilité. Réglement des
comptes
ARTICLE 169
COMPTE DES FRAIS DE TRANSIT
1. Pour 1'établissement des
comptes de transit, les sacs legers, moyen ou lourds, tels qu'ils
sont définis à I'avticle 163, san portés en compre respcetivement Pour les
poids moyans de, 3 12 ou 24 kilogranimaes
2. Le poids des dépêches closes
est multiplié par 26 ou 13, selon 1e cas, et, le produit sert de base à
des comptes particiliers étahlissant en francs les sommes annue les
revenant à chaque Administration.
Dans le cas ou le multiplicateur
dei ou 13 ne repond pas au trafic nonnal, les Administrations intéresses
s'entendent pour adoption d'un autre multiplicateur qui vaut pondant les,
aunées auxquelles s'applique la statistique.
2. Le soin de di dresser les
comptes incombe à 1'Administration créancière qui les transmet à
1'Adruinistration débitrice.
3. Afin de tenir compte du poids
des sacs et de I'ernballage ainsi que des catégories de correspondances
exemptes de tous frais de transit en conformité des dispositions de
1'article 76 de la Convection, le montant du compte des dépêches close est
réduit de 10%.
4. Les cornptes particulières
sont. dressés en double expédition, sur formule conforme au modèle C 24
ci-annexé, d'aprés les relevés C 24. Ils sont transmis à l'Admitration
expéditrice ausstòt que possible et, au plus tard, Pans un délai de dix
mois suivant texpiration de la période de statistique.
5. Si l'Admìnistration qui a
envoyé le cometa particulier n'a reçu aucune observation rectificative
dans un intervalle de quatre mois a compter de 1'envoi, ce compte est
consideré comme admis de plein droit.
ARTICICLE 170
DECOMPTE GENERAL ANNUEL.
INTERVENTION DU BUREAU INTERNATIONAL
1. Sauf entente contraire entre
les Administrations intéresse, 1e décompte général comprenant les fras de
transit est établiannuellement par le Bureau international.
2. Aussitôt. que les comptes
particuliers entre deux Administrations sont approuvés ou considévés comme
admis de plein droit (article 169. §5), chacune de ce Administrations
transmet sans retard, au Bureau international, un relevé conforme au
modêle C 25 ci-annexé et indiquant les montants totaux de ces comptes lors
de la réception d'un réleve ennnant d'une Adininistration, le Bureau
international en avevtit l'autrea Admnistration intéresseé.
Dans le solide, il est fait
abandon des centimes.
En cas de diference entre les
indications correspondantes fournies par deux Administrations le bureau
international les invite à se mettre d'accord et à lui indiquer les sommes
définitevement arretées.
Lorsqu'une Administration
seulement a fourni le relevé C 25, les indications de cette Administration
font fei, a moins que le relevé correspondant de
1'Administration retardataire ne parvienne au Bureau international en
tempo opportun pour 1'établissement du prochain décompte général annuel.
Dans le cas prévu á 1'article 169
§ 5 les relevés doivent porter la mention "Aucune observation de
1'Administration débitrice n'est, parvenue dans le délai
réglementaire".
Si deux Administrations se
mettent d'accord pour faire un réglement spécial, leurs relevés C 25,
portent, la mention "Compte réglé à part - à titre d'information" et ne
sont pas compris dans 'ìe décompte général annuel.
3. Le bureau international
établit à la fin de chaque année, sur la base des relevés qui lui
sont parvenus jusque-là et qui sont considérés comme admis de plein droit
un decompte général apmiel de frais de transit. Le eas échéant il se
conforme à la règle fixéenour ias payements anauels.
Le décomple indique :
a) le Doit et I'Avoir de chaque
Adrninistration;
b) le solde débiteur ou le solde
créditeir de chaque Administration;
c) les sommes à payer par les
Administrations déb: trices;
d) les sommes à recevoir par les
Adrninistrations cicanciéres.
Le bureau international procéde
par voio de comrensation, de maniére à restreindre au minimam le nombre
des pnyements à effeetuer.
4. Les décomptes générauz annuels
doivenL étre transmis aux Adminstrations par le Bureau international,
aussitôt que possible et, au pio. tard, avant, 1'expiration du premier
trimestre de l'année pui suit celle de leur établissernent.
ARTICLE 171
LIQUIDATION DES FRAIS DE
TRANSIT
Le solde résultant du décompte
général anriuel du Bureau international ou des réglements espéciaux, y
compris, la cas échéant, la régular isation prévue à 1'article 161, §3,
est payé par 1'Administration débitrice à I'Adrainistration créanciére de
I'une des manières suivantes :
a) au choix de 1'Administration
débitrice, en or ou au moyen rie chèques au de traite répondant aux
conditione prévues au § 2 ci-aprés et payables à vue sur la capitale ou
sur une place commerciale du pays créancier, ou
b) suivant accord entre les deux
Administration. par 1'intermédiaire d'une banque utilisant le clearing de
la Banque des Règlements Internationaux, à Bâle ou par tout autre
moyen.
2. En cas de payement au moyen de
chaques ou traites, ces chèques ou traites sont exprimés en monnaie d'un
pays oìi la banqne centrale d'emission ou une autre institution officelle
d'emiseion achète et vend de 1'ov ou des devises-or contre la monnaie
nationale à des taux fixes déterminés par la loi ou en vertu d'un
arrangement avec le Gouvernement.
Si les monnaies de plusieurs pays
répondent à ees conditions, c'est au pays créancier de désigner la
monna,"e qui lui convient. La convertion se fait au pair des monnaies
d'or.
3. Lorsque les deux pays .e sont
mis d'aceord à se sujet les Chèques ou traites peuvent ètre exprimés aussi
en monnnie du pays eréancier, même si cette monnaie ne répond pas aux
"conditions prévues au § 2. Dans ce cus. le solde est converti au pair des
monnaies d'or en monnaie d'un pays répondant aux conditiona prévues an
§5 2. Le résultat obtenu est ensuite converti dans li monnaie du pays
débiteur et de celle-ci dans la monnaie du pays créancier au cours de la
bourse de la capitale ou d'une plaee commerciale du pays débiteur au jour
de la remise de I'ordre d'achatd du chèque ou de la traite.
4. Les frais de payement sont
aupportds par I'Administration debitrice.
5. Le payement precité doit être
effectué dans le plus bref délai possible et, au plus tard, avant
l'expiration d'un délai de quatro mois à partir de la date d'envoi du
décompte par le boreal international ou de l'invitation à payer, adressée
par 1'Adrainistration créancière à 1'Administration débitrice, quand il
s'agit d'un compte réglé à part. Ce délai peul être porté à cinq mois dans
los relations entre pays éloignés.
Passés ces délais, les sommes
dues sont productives d'interet à raison de 5% 1'an, á compter du jour
d'expiration des dits délais
6. Si le payement nest pas
effect.ué un an près I'expiration des délais fixés au § 5, il est loisible
à 1'Administration créanciére d'en informer le Bureau international,
lequel invite 1'Adminisiration débitrice à payer dans un délai qui ne doit
pas depasser quatre mois.
Si le payement n'est pas effectué
jusqu'à 1'expiration de ce nouveau dálai, le Bureau international fait
figurer la somme ea cause, augmentée des intérêts, dans te décompte
général manuel suivant, à l'Avoir de l'Administration créancière.
En cas d'application des
dispositions de 1'alinéa pvécérlent, le décompte général dont il s'agit et
ceux des quatre annés qui suiveat ne doivent, autant que possible, pas
contenir, dans los soldes do Tabloan 2, des sommes à payer par
1'Administration défaillante à I'Administration créancière interessée.
TITRE
VIII
Dispositions diverses Chapitre
uniçue
ARTICLE 172
COUPONS-RÉPONSE
4. Les coupons-réponse sont
conformes au modèle C 26 c-annexé. Ils sont imprimés, sur papier portant
en filigrane les lettres U P U en grande caraetères, par les soins du
Bureau international qui les livre aux Administrations au prix
coûtant.
2. Chaque Administration a la
faculté:
a) de donner aux coupons-réponse
une perforation distinctive qui ne nuise pas á la lecture du texte et ne
soit pas de nature à entraver la vérification de ces valeurs;
b) de modifier. à la móis ou au
moyen d'un procédé d'impression, le prix de vente indiqué sur les"
coupons.
3. Dans les décomptes, entre
Administrations la valeur descoupons-réponse est calculée h raison de 35
eentimes par unité.
4. Sauf entente contraire, les
coupons échangés sont envoyés annuellement au plus tard dans un delai de
trois mais après expiration de I'année, aux Admiuistrations qui les ant
émis, avec 1'indication globale do leur nombre et de leur valeur.
5. Aussitôt que deux
Administration se sont mises d'aecord sue le nombre des coupons échangés
dans leurs relations réciproques ecles dressent chacune et transmettent au
Bureau international um relevé conforme au modèle C 27 ci-annexé indiquant
le solde débiteur ou crediteur, si ce solde dépasse 25 francs et si un
règlement spécial n'a pas été prévu entre les deux pays. A défaut d'accord
dans un délait de six mois, 1'Administration créancière établit son
décompte et 1'envoie au Bure.au international.
Dans le ens oú 1'une des
Administrations seulement fonrnit son relevo les indications de celui-ci
font foi.
Le solde est compris par le
Bureau international dans un décompte annuel et le payement a lieu dans
les conditions prévues à l'article 171.
6. Lorsque, dans les rapport
entre deux Administrations, le solde annuel ne dépasse pas 25 franes,
1'administration débitrice est exonerée de tout payement.
ARTICLE 173
CARTES D'IDENTITE
1. Chaque Administration désigne
les bureaux ou les services qui délivrent les cartes d'ìdentité.
2. Ces cartes sont établies sur
des formules conformes au modèle C 28 ci-annexé. Ces formules sont
fournies, au prim coûtant, par le Bureau international.
3. Au moment de la demande, la
requerant remet sa photographie et justifie san identité. Les
Administrations édictent lee prescriptions nécessaires paus que les cartes
ne soient délivrees qu'après examen minutieux de I'identité du
requérant.
L'agent inscrit cette demande sur
un registre, rempli à 1'encre et en caractères latina toutes les
indications que comporte la formule de carte d'identité, colle sur
celle-ci la photographie à 1'endroit désigné, applique mi-partie sur cette
protographíe et mi-nartie sul la carte un timbre poste représentant la
taxe perçue et annule cette
figurine au moyen d'une empreinte
bien nette do timbre à date.
ll appose ensuite de nouveau
1'empveinte de ce timbre ou de son sceau official, de manière qu'elle
porte à la fois sur la partie supérieure de la photographie et sur la
carte, puis reproduit cette
empreinte à la troisième paga de
la cante, signe celle-ci et la remet à 1'intéressé après avoir reeueilli
sa signature.
4. Lorsque la physionomie du
titulaire s'est modifiée au point qu'elle ne réponde plus à la
photographie ou au signalement la carte doit être renouvelde.
5. Chaque pays conserve la
foculté de délivrer les cartes d'identité du service international selon
les règles appliquées pour les cartes en usage dans san serviee
intérieur.
Les Administrations peuvent
ajouter un feuillet á la formule C 28, destiné à recevoir des annotations
spáciales pour les besoins de leur service interne.
ARTICLE 174
DÉPÊCHES ÉCHANGÉES AVEC DES
BÂTIMENTS DE GUEBRE
1. L'établissement d'un échange,
en dépêches closes, entre une Administration postale et des divisions
navales ou des batiments de guerre de même nationalité, ou entre une
division navale ou un bàtiment de guerre et une autre divisiun navale ou
un autre bâtiment de guerre de même nationalité doit être notifié, autant
que possible à 1'avance, aux Administration intermédiaires.
La suscription de ces dépêches
est redigée comme suit:
............................
Du bureau de
la division navale
(nationalité) de (désignation f
Pour de la division) à
.......................... ) (Paysì.
le
bàtiment (nationalité) le (nom du bâtiment á.
ou
De la division navale
(nationalité) de (désignation de la 3 division) à
Du bàtiment (nationalité) (le nom
du bâtiment) à........ ) (Pavs).
Pour le bureau de
ou
De la division navale
(nationalité) de (désignation de la) division) à Du bâtiment (nationalité)
le (nom du batiment) à...
la division navale (nationalité)
de (désignation
Pour (de la division) à
.......................... (Pays). le batiment ínationalité) le (nom du
bâtiment á.
3. Les dépêches á destination ou
provenant de divisions na-vales ou de bàtiments de guerre sont acheminées,
sauf indications d'une voie spéciale sur 1'adrisse. par les voies les plus
rapides et dans les mêmes conditions que les dépêches échangées entre les
bureaux de poste.
Le capitaine d'un paquebot postal
qui transporte des dépêches à destinations d'une division navale ou d'un
bâtiment de guerre les tient à la disposition du commandant de la division
ou du bâtiment destinataire en prévision do cas ou celui-ci viendrait lui
en demander la livraison em route.
4. Si les bâtiments ne se
trouvent pas au lieu de destination quand les dépêches à leur adresse y
parviennent, ces dépêches sont conservées au hureau de poste jusqu'à leur
retrait par le destinataire ou leur réexpeditions sur un autre point. ga
réexpedition peut Gire derrandée, soit par l'Administration postale
d'origine, soit par le commandant de la division navale ou du bltiment
destinataire, soit enfin par un Consul de même nationalilé.
5. Celles des dépêches dont il
s'agit qui portent la mention "Aux soins du Consul d..." sont cònsignees
au Consulat indiqué. Elles peuvent ultérieuremenl., à la demande du
Consul, être réintegrées dans le service postal et réexpédiées sur le lieu
d'origine ou sur une autre destination.
6. Les dépêches h destination
d'un bâtiment rle guerre sono cnnsidérées comme étant en transii jnsqu'h
leur remis au eomman-dant de ce bâtiment, alors même qu'elleõ auraient été
primitivement adressées aux soins d'un bureau de po=te ou h un Consul
chargé de servir d'agent de transport intermédiaire; elles ne sont donc
pas eonsidérées comme étant yarvenues 4 leur .adresse tant qudelles o'ont
pas été livrées au bâtiment, de guerre destinataire.
ARTICLE 175
BULLETIN D'AFFRANCHISSEMENT.
DÉCOMPTE DES FRAIS DE DOUANE, ETC.
1. Le décompte relatif aux frais
de douane, etc., déboursés par chaque Administration pour le compte d'une
autre, est effectué au moyen de comptes particuliers mensuels conformes au
modele C 29 ci-annexé, qui sont établis par l'Administration débitrice
dans la monnaie du pays créancier. Les bulietins d'affranchissement sont
inscrits par ordre alphabetique des bureaux qui ont fait I'avance des
frais et suivant l'ordre numérique qui leur a été donné.
Si les deux Administrations
intéressées assurent également le service des colis postaux dans leurs
relation réciproques, elles peuvent comprendre, sauf avis contraire, dans
les décomptes des bulletins d'affranchissement de ce dernier service, ceux
de la poste aux lettres.
2. Le compte particulier,
acompagné des buletins d'affranchiessement, est transmis á
l'Administration créanciére au plus tard à la fin du mois qui suit celui
auquel il se rapporte. II n'est pas dressé de compte négatif.
3. La vérification des comptes a
lieu dans les conditions fixées par le Règlement des mandats de poste.
4. Les décomptes donnent lieu à
une liquidation epéciale. Chaque Administration peut, toutefois, demander
que ces comptes soient annexés aux comptes des mandats de poste ou aux
comptes CP 15 ou CP 16 des colis postaux.
ARTICLE 176
FORMULES Á L'USAGE DU PUBLIC
En vue de I'application des
dispositions de l'article 31, § 2, de la Convention, sont considérées
comme formules á I'usage du public les formules:
C 1 (Etiquette de
douane),
C 2 (Déclaration en
douane),
C 3 (Bulletin
d'affranchissement),
C 5 (Avis de
réception),
C 8 (Mandat de
remboursement),
C 10 (Enveloppe de
réexpédition),
ratrait
C 11 (Demande de -
modification d'adreese
modification du
remboursement),
C 12 (Réclamation d'un
envoi ordinaire non parvenu),
C 13 (Réclemation d'un
envoi recommandé, etc.),
C 26 (Coupon-réponse),
C 28 (Carte
d'identilé).
ARTICLE 177
DÉLAI DE GARDE DES DOCUMENTS
Les documents du service
iniernational doivent êlre conservés pendant une période minimum de deux
ans.
ARTICLE 178
ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE
Les Administration font
usage, pour les communications télégraphiques qu'elles échangent entre
elles, de l'adresse télégraphique "Postgen", suivie de I'indication de la
ville ou se trouve le siége de l'Administration centrale.
TITRE
IX
Bureau International
Chapitre unique
ARTICLE 179
CONGRÈS ET CONFÉRENCES
Le Bureau international
prépare les travaux des Congrès et des Conférence. II pourvoit aux
impressions et a la distributiun des documents nécessaires.
Le Directeur de ce Bureau assiste aux séances des
Congrès et des Conférences et prend part aux discussions, sans voix
détibérative.
ARTICLE 180
BENSEIGNEMENTS, DEMANDES DE MODIFICATION DE ACTES
Le Bureau international
doit se tenir en tout temps à la disposition des membres de I'Union pour
leur fournir, sur les questions relatives au service, les renseignements
dont ils pourraient avoir besoin.
II instruit les demandes de
modification ou d'interprétation des dispositions qui régissent L'Union et
notifie les resultats des consultations.
ARTICLE 181
PUBLICATIONS
1. Le Bureau international
rédige, á l'aide des documents qui sont mis à sa disposition, un journal
spécial em langues allemande, anglaise, espagnole et française.
2. II publie, d'après les
informations fournies en vertu des prescriptions de l'article 189 ci-après
un recueil officiel de tous les renseignements d'intéret général
concernant l'exécution de la Convention et du Règlement dans chaque
pays.
Des recueils analogues concernant
I'exécution des Arrangements sont publiés sur la demande des
Administrations participant à ces Arrangements.
3. Le Bureau international publie
également, au moyen des éléments fournis par les Administrations:
a) um recueil de renseignements
sur I'organisation des Administrations de l'Union et sur leurs services
internes;
b) um recueil des taxes
appliquées par les Administrations dans leur service interne;
c) une liste des objets
interdicts;
d) une liste des lignes de
paquebots;
e) une liste des distances
kilométriques afférentes aux parcours territoriaux;
f) une liste des pays éloignés et
assimilés;
g) un tableau des
équivalents.
4. Les modifications éventuelles
apportées aux divers documents énumérés aux § § 2 et 3 sont notifiées par
circulaire.
5. Les documents publiés par le
Bureau international sont distribués aux Administrations dans la
proportion du nombre d'unités contributives assignées à chacune d'elles
par application de l'article 25 de la Convention.
Les exemplaires supplémentaires
de ces documents qui seraient réclamés par les Administrations sont payés
á part, d'après leur prix de revient.
6. Le Bureau international est
chargé de publier un dictionnaire alphabétique de tous les bureaux de
poste du monde, avec une mention spéciale pour ceux de ces bureaux chargés
de services qui ne sont pas encore généralisés. Ce dictionnaire est tenu
au courant au moyen de suppléments ou de toute autre manière que le Bureau
international juge convenable.
Le dictionnaire est distribué aux
Administrations à raison de 10 exemplaires par unité contributive assignée
a chacune d'elles par appIication de I'article 25 de la Convention. Les
exemplaires supplémentaires demandés par les Administrations sont payés à
part, d'après leur prix de revient.
ARTICLE 182
RAPPORT ANNUEL
Le Bureau international
fait sur sa gestion un rapport annuel qui est communiqué à toutes les
Administrations.
ARTICLE 183
LANGUE OFFICIELLE DU BUREAU INTERNATIONAL
La langue officielle du
Bureau international est la langue française.
ARTICLE 184
COUPONS-RÉPONSE. CARTES D'IDENTITÉ
Le Bureau international est
chargé de faire confectionner les coupons-réponse et les cartes d'identité
et d'en approvisionner, sur leur demande, les Administrations.
ARTICLE 185
BALANCE ET LIQUIDATION DES COMPTES
1. Le Bureau international est
chargé d'opérer la balance et la liquidation des comptes de toute nature
relatifs au service international des postes entre les Administrations qui
déclarent vouloir emprunter son intermédiaire. Celles-ci se concertent à
cet effet, entre elles et avec ce Bureau.
2. Sur la demande des
Administrations intéressées, les décomptes télégraphiques peuvent aussi
etre indiqués au Bureau international pour entrer dans la compensation des
soldes.
3. Chaque Administration conserve
le droit d'établir à son choix des décomptes spéciaux pour diverses
branches du service et d'en opérer á sa convenance le règlement avec ses
correspondants, sans employer I'intermádiaire du Bureau international,
auquel elle se borne à indiquer pour quelles branches de service et pour
quels pays elle réclame ses offices.
4. Les Adminislrations qui
empruntent I'intermédiaire du Bureau international pour la balance et la
liquidation des décomptes peuvent cesser d'user de cet intermédiaire trois
mois après en avoir donné avis.
ARTICLE 186
ETABLISSEMENT DES COMPTES
1. Lorsque les comptes
particuliers ont été débattus el arrêtés d'un commun accord, les
Administrations débitrices transmettent aus Administrations créancières,
pour chaque nature d'operations une reconnaissance, établie en francs et
centimes, du montant de la balance des deux comptes particuliers, avec
I'indication de I'objet de la créance et de la période á laquelle elle se
rapporte.
Sauf entente contraire,
l'Administralion qui désire, pour as compiabilité interieure, avoir des
comptes généraux, doit les établir elle-même et les soumettre à
I'acceptation de I'Administration correspondante.
Les Administrations peuvent
s'entendre pour pratiquer un autrs système dans leurs relations.
2. Chaque Administration adresse
au Bureau international mensuellement ou trimestriellement, si des
circonstances spéciales le rendent désirable. un tableau indiquant son
Avoir du chef des décomptes particuliers ainsi que le total des sommes
dont ellè est créancière envers chacune des Administrations contractantes;
chaque créance figurant dans ce tableau doit être justifiée par une
reconnaissance de I'Administrotion débitrice.
Ce tableau doit parvenir au
Bureau international le 19 de chaque mois ou du premier mois de chaque
trimestre au plus lard. A défaut il n'est compris que dans la liquidation
du mois ou du trimestre suivant.
3. Le Bureau international
examine, en rapprochant, les réconnaissances, si les tableaux sont exacts.
Toute rectification nécessaire est notifiée aux. Administrations
intéressées.
Le Doit de chaque Administration
envers une autre est reporté dans un tableau récapitulatif; I'addition des
sommes portées dans les diverses colonnes de ce tableau forme le solde
débiteur global de chaque Administration.
ARTICLE 187
BALANCE GÉNÉRALE
1. Le Bureau international réunit
les tableaux et les récapitulations en une balance générale indiquant:
a) le totaI du Doit et de I'Avoir
de chaque Administration;
b) le solde dibiteur ou le solde
crediteur de chaque Administration;
c) les sommes à payer par les
Administrations débitrices et Ia répartition de ces sommes entre les
Administrations créanciéres.
Il veiIIe, dans la mesure du
possible, à ce que chaque Administration n'ait à effectuer, pour se
libérer, qu'un ou deux payements distincts.
Toutefois, I'Administration
qui se trouve habituellement à découvert envers une autre Administration
d'une somme supérieure à 50,000 francs a le droit de réclamer des
acomptes.
Ces acomptes, sont
inscrits, tant par l'Administration créancière que par I'Administration
débitrice, au bas des tableaux à adresser au Bureau international.
2. Les reconnaissances transmises
au Bureau international avec Ies tableaux sont classées par
Administration.
Elles servent de base pour
I'établissement de la Iiquidation des comptes de Chacune des
Administrations intéressées. Dans cette liquidation doivent figurer:
a) les sommes afférentes aux
comptes spéciaux portant sur les divers échanges;
b) le total des sommes résultant
de tous les comptes spéciaux par rapport à chacune des Administrations
intéressées;
c) les totaux des sommes dues á
toutes les Administrations créancières pour chaque branche du service
ainsi que leur total général.
Ce total doit être égal au total
du Doit qui figure dans la récapitulation.
Au bas du bordereau de
liquidation, la balance est établie entre 1e Doit et l'Avoir résultant des
tableaux adressés par les Administrations au Bureau international. Le
montant net du Doit ou de l'Avoir doit être égal au solde débiteur ou au
solde créditeur porté dans la balance générale. En outre, le bordereau
indique les Administrations en faveur desquelles le payment doit être
effetué par I'Administration débitrice.
Les bordereaux de liquidation
doivent être transmis aux Administrations intéressées, par le Bureau
international, au plus tard de 22 de chaque mois
ARTCLE 188
PAYEMENT
Le payement des sommes
dues, en vertu d'une liquidation, par une Administration à une autre
Administration, doit être effectné aussitôt que possible et au plus tard
quinze jours après la réception du bordereau de liquidation par
l'Administration débitrice. Les dispositions de I'article 171, § 1, sont
applicables en ce qui concerne les autres conditions de payment. Les
dispositions du § 5 du dit article font règle en cas de non-payoment du
solde dans le délai fixé.
Les soldes débiteurs ou
créditeurs n'excédant pas 500 francs peuyent être reportés à la
liquidation du mois suivant, à da condition toutefois que les
Administrations intéressées soient en rapport mensuel avec le Bureau
international. Il est fait mention de ce report dans les récapitulations
et dans les liquidations pour les Administrations créancières et
débitrices. L'Administration débitrice fait parvenir, le cas échéant, á
I'Administration créancière, une reconnaissance de la somme due, pour être
portée au prochain tableau.
ARTICLE 189
COMMUNICATION A ADRESSER AU BUREAU INTERNATIONAL
1. Les Administrations se
transmettent, par l'intermédiaire du Bureau international, la collection
en trois exemplaires de leurs timbres-poste et des impressions-types de
leurs machines á affranchir, avec indication de la date à partir de
laquelle les timbres-poste des émissions antérieures cessent d'avoir
cours.
2. Elles doivent, en outre,
communiquer au Bureau international:
a) la mention quelles ont
adoptée, par application de l'article 106, § 2, comme équivalent de
l'expression "Taxe perçue" ou "Port payé";
b) les taxexs modérés qu'elle ont
adoptées en vertu de l'article 5 de la Convention et l'indication des
relations auxquelles ces taxes sont applicables;
c) l'indication des surtaxes
qu'elles perçoivent pour frais de transport extraordinaire en vertu des
articles 37 et 77 de la Convention ainsi que la nomenclature des pays
auxquela s'appliquent ces surtaxes et, s'il y a lieu, la désignation des
services qui en motivent la perception;
d) tous les renseignements utiles
concernant les prescriptions douanières ou autres ainsi que les
interdictions ou restrictions réglant l'importation et le transit des
envois postaux dans leurs services;
e) le nombre de déclarations en
douane éventuellement exigé pour les envois soummis au contròle douanier á
destination de leur pays et les langues dans lesquelles ces déclarations
peuvents être rédigées;
f) l'indication qu'elles
admettent ou non, dans les envois affranchis au tarif des lettres ou des
échantillons, des objets passibles de droit de douane;
g) la liste des distances
kilométriques pour les parcours territoriaux suivis dans leur pays par les
dépêches en transit;
h) la liste des lignes de
paquebots en partance de leurs ports et utilisées pour le transport des
dépêches, avec indication des parcours, des distances et des durées de
parcours entre le port d'emharquement et chacun des ports d'escale
successifs, de la périodicité du sérvice et des pays auxquels les frais de
transit maritime, en cas d'utilisation des paquebots, doivent être
payés;
i) leur liste des pays éloignés
et assimilés;
j) leur décision au sujet de la
faculté d'appliquer ou non certaines dispositions générales de la
Convention et du Règlement;
k) les renseignements utiles sur
leur organisation et leurs services internes;
l) leurs taxes postales
intérieures.
3. Toute modification aux
renseignements visés au § 2 doit étre notifié sans retard.
4. Les Adminiatrations doivent
fournir au Bureau international deux exemplaires des documents qu'elles
publient, tant sur ie service intérieur que sur le service
International.
ARTICLE 190
STATISTIQUE GÉNÉRALE
1. Le Bureau international dresse
une statistique générale pour chaque année.
A cet effet, les
Administrations Iui font parvenir une série aussi compIète que possible de
renseignements statistiques sur formuIes conforme aux modéles C 30 et 31
ci-annexés. Le tableau C 30 est transmis à la fin du mois de juillet de
chaque année, mais les renseignements compris dans les parties I, II et IV
de ce tableau ne sont fournis que tous les trois ans; le tableau C 31 est
également transmis tous les trois ans, à la même date. Les renseignements
fournis se rapportent tourjours à l'année précédente.
2. Les opérations de service qui
donnent lieu à enregistrement font I'objet de relevés périodiques, d'après
les écritures effectuées.
3. Pour toutes les autres
opérations, il est procédé chaque année á un comptage des objets de toute
nature, sans distinction entre les lettres, cartes postales, papiers
d'affaires, imprimés, échantillons de marchandises et petits paquets et,
au moins tous les trois ans, à un dénombrement des différentes catégories
de correspondances.
Chaque Administration ffixe
elle-même I'époque et la durée de ces comptages.
4. Dans I'intervalle qui s'écoule
entre les statistiques spéciales, le dénombrement des diférentes
catégories est ffait d'apres les chiffres proportionnele tirés de la
précédente statistique spéciale.
5. Le Bureau international fait
imprimer et distribue les formules de statistique à remplir par chaque
Administration. Il fournit aux Administrations qui en font la demande
toutes les indications necessaires sur les règles à suivre pour assurer
I'uniformité des opérations de statistique.
ARTICLE 191
DÉPENSES DU BUREAU INTERNATIONAL
1. Les dépenses ordinaires
du Bureau international ne doivent pas dépasser, par année, la somme de
350,000 ffrancs.
2. L'Administration des postes
suisses surveille les dépenses du Bureau international, fait les avances
nécessaires et étáblit le compte annuel qui est communiqué aux autres
Administrations.
3. Les sommes avancées par
I'Administrations des postes suisses,suivant le § 2, doivent être
remboursées par les Administrations débitrices dans le plus bref délai
possible, et au plus tard avant le 31 décembre de I'année d'envoi du
compte. Passé ce délai, les sommes dues sont produtives d'interêt au
profil de la dite Administration à raison de 5 % I'an, à compter du jour
d'expirátion du dit délai.
4. Les pays de I'Union sont
classés ainsi qu'il suit en vue de la répartition des frais:
1ro, classe: Union de I'Afrique
du Sud, Allemagne, Etats-Unis d'Amérique, République Argentine,
CommonweaIth de l'Australie, Canada, Chine, Espagne, France, Royaume-Uni
de la Grande Bretagne et de l'Irlande du Nord, Inde Britannique, Italie,
Japon, Nouvelle-Zeland, PoIogne, Union des Républiques Soviétiques
Socialistes;
2eme classe : -
3eme classe: Ensemble des
Possessions insulaires des Etats-Unis d'Amérique autres que les Iles
Philippines, Belgique, Brésil, Egypte, Algérie, Colonies et Protetorats
français de I'Indochine, Ensemble des autres Colonies françaises, Mexique,
Pays-Bas, Indes néerlandaises, Roumanie, Suède, Confédération Suisse,
Tchécoslovaquie, Turquie, Royaume de Yougoslavie;
4éme classe: Autriche, Danemark,
Finlande, Hongrie, État libre d'Irlande, Chosen, Norvège, Portugal,
Colonies portugaises de I'Afrique ocidentale, Colonies portugaises de
I'Afrique orientale, de I'Asie et de I'Océanie;
5eme classe: Bulgarie, Chili,
République de Colombie, Estonie, Grèce, Lettonie, Maroc (á I'exclusion de
la Zone espagnole), Maroc (Zone espagnole), Pérou, Perse, Tunisie;
6éme classe: Afghanistan,
Albanie, Bolivie, République de Costa-Rica, République de Cuba, Ville
libre de Dantzig, République Dominicaine, Equateur, Ethiopie, Guatémala,
République d'Haiti, République du Honduras, Lithuanie, Luxembourg,
Nicaragua, République de Panama, Paraguay, Curaçao et Surinam, République
de El Salvador, Territoire de la Sarre, Siam, République O. de I'Uruguay,
États-Unis de Vénézuela;
7éme classe: Iles Philipines,
Royaume de I'Arabie Saoudite, Colonie du Congo belge, Ensemble des
Colonies espagnoles, Iraq, Islande, Ensemble des Colonies italiennes,
Ensemble des Dépendances japonaises autres que le Chosen, États du Levant
sous Mandat français (Syrie et Liban), République de Libéria, République
de Saint-Marin, État de la Cité du Vatican, Yémen.
Dispositions
finales
ARTICLE 192
MISE À EXEGUTION ET DURÉE DU RÉGLEMENT
Le présent Règlement sera
exécutoire á partir du jour de la mise en vigueur de la Convention postale
universelle.
Il aura la même durée que cette
Convention á moins qu'il ne soit renouvelé d'un commun accord entre les
Parties intéressées.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les
signatures)
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 309 a 315
Figura.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 316 á 332
Tabela .
<<ANEXO>>CLBR ANO 1940 Vol. 8 Págs. 333 à 340
Tabelas.
C 30
(Régl. art. 190, § 1)
ADMINISTRATION DES POSTES
d...................................
TABLEAU STATISTIQUE
DU SERVICE POSTAL
EN.................................................
ANNÉE 19.........
(Dimensions: 210x297 ou 420x594 mm)
<<ANEXO>> CLBR Ano 1940 Vol. 8 Págs. 342 à
346 Tabelas.
C 31
(Régl. Art. 190 § 1)
ADMINISTRATION DES POSTES
d......................................
TABLEAU STATISTIQUE
DU
SERVICE INTERNATIONAL (EXPÉDITION)
POUR L'ANNÉE 19..............
(Dimensions: 210x297 ou 420x594 mm.)
DISPOSITIONS
CONCERNANT LE TRANSPORT DE LA POSTE AUX LETTRES PAR VOIE
AÉRIENNE
CHAPITRE I
Dispositions générales
ARTICLE PREMIER
OBJETS DE CORRESPONDANCE ADMIS AU
TRANSPÓRT AÉRIEN
1. Sont admis au transport
aérien, sur tout ou partie du parcours, tous les objets désignés à
l'article 33 de la Convention, savoir: les lettres, cartes postales
simples et avec réponse payée, papiers d'affaires, imprimés de toute
nature (y compris les impressions en relief à l'usage des aveugles),
échantillons de marchandises, petits paquets ainsi que les mandats de
poste, les valeurs à recouvrer et les abonnements-poste. Ces envois
prennent, dans ce cas, la dénomination de "Correspondances-avion".
2. Les objets mentionnés à
I'articIe 33 de la Convention peuvent être soumis Y la formalité de la
recommaudation et grevés de remboursement.
3. Les lettres et les boites avec
valeur déclarée peuvent être également transportées par la voie de l'air
dans les relations entre pays qui admettent d'échanger des objets de
l'espèce par cette voie.
ARTICLE 2
LIBERTÉ DE TRANSIT
La liberte de transit prévue à
l'article 26 do la Convention est garantie aux correspondances-avion dano
le territoire entier de l'Union, que les Administrations intermédiaires
prennent part ou non au réacheminement des correspondances.
ARTICLE 3
ACHEMINEMENT DES
CORRESPONDANCES-AVION
1. Les Administrations qui se
servent des communications aeriennes pour le transport de leurs propres
correspondances sont tenues d'acheminer, par ces mêmes communications, les
correspondances-avion qui leur parviennent des autres Administrations.
2. Les Administrations qui ne
disposent pas d'un service aérien acheminent les correspondances-avion par
les voies les plus rapides utilisées par la poste.
Il en est de même si, pour une
raison quelconque, I'acheminement par ces autres voies offre des avantages
sur une voie aérienne existante.
3. Le cas échéant, il est, tenu
compte des indications de voie d'acheminent portées sur les
correspondances-avion par les expéditeurs, sous réserve que la voie
demandée soit normalement utilisée par les transports postaux sur le
parcours intéressé.
4. Les dépêches-avion closes
doivent être acheminées par la voie demandée par l'Administration du pays
d'origine, sous réserve que cette voie soit utilisée par l'Administration
du pays de transit pour la transmission de ses propres dépêches.
ARTICLE 4
TAXES ET CONDITIONS GÉNÉRALES D'ADMISSION DES
CORRESPONDANCES-AVION
1. Les objets à transmettre par
la voie aérienne acquittente, en sus des taxes postales réglementaires,
une surtaxe spéciale de transport aérien dont il appartient à
l'Administration du pays d'origine de fixer le montant.
2. Dans les relations considerées
comme services ordinaires (article 12, § 10, ci-après), cette surtaxe ne
doit pas dépasser 15 centimes par 20 grammes et par 1.000 kilomètres de
parcours aérien; pour les cartes postaes et les mandats de poste, elle est
de 15 centimes au maximum par objet et par 1.000 kilomètres de parcours
aérien.
Des surtaxes uniformes doivent
être fixées pour tout le territoire d'un pays de destination, quel que
soit l'acheminement utilisé.
Dans les relations entre les pays
d'Europe, la surtaxe s'éleve au maximum à 15 centimes par 20 grammes,
quelle que soit la distance.
3. Les surtaxes des
correspondances-avion transportées par les services extraordinaires
(article 12, § 11, ci-après) sont fixées compte tenu des frais
extraordinaires que l'utilisation de ces services occasionne.
4. Pour les objets autres que les
lettres, cartes postales, mandats de poste et valeurs à recouvrer les
surtaxes perçues par application des §§ 2 et 3 peuvent être réduites à 1/5
au minimum.
5. Les Administrations ont la
faculté de ne percevoir aucune surtaxe de transport aérien sous réserve
d'information à donner au pays de destination et d'un accord préalable
avec les pays de transit.
6. Les surtaxes doivent être
acquittées au départ.
7. La surtaxe d'une carte postale
avec réponse payée est percue pour chaque partie séparément, au point de
départ de chacune de ces parties.
8. Les correspondances-avion sont
affranchies dans les conditions prévues par l'article 47 de la Convention.
Toutefois, et sans égard à la nature de ces correspondances,
l'affranchissement peut être représenté par une mention manuscrite, en
chiffres, de la somme perçue exprimée en monnaie du pays d'origine sous la
forme:
"Taxe perçue: Fr. c.".
Cette mention peut, soit figurer
dans une griffe spéciale ou sur une figurine ou étiquette spéciale, soit,
encore etre simplement portée, par un procédé quelconque, du côté de la
suscription de l'objet. Dans tous les cas, la mention doit être appuyée du
timbre à date du bureau d'origine.
ARTICLE 5
CORRESPONDANCES - AVION NON
AFFRANCHIES OU INSUFFISAMMENT
AFFRANCHIES
1. En cas d'absence totale
d'affranchissement, les correspondances-avion sont traités conformément
aux dispositions des articles 35 et 36 de la Convention. Les objets dont
l'affranchissement, postal n'est pas obligatoire au départ sont transmis
par les voies ordinaires.
2. En cas d'insuffisance
d'affranchissement, les correspondancesavion sont transmises par la voie
de l'air lorsque les taxes acquittées représentent au moins le montant de
la surtaxe aérienne. Les Administrations d'origine ont la faculté de
transmettre ces correspondances par la voite de l'air lorsque les taxes
acquittées représentent 25% au moins du montant de la surtaxe
aérienne.
Les dispositions de l'article 36
de la Convention sont applicables en ce qui concerne la perception des
taxes non acquittées au départ.
3. Lors de la transmission par
voie ordinaire des envois ne portant pas 25% au moins de la surtaxe
aérienne le bureau de dépôt ou le bureau d'échange doit biffer toute
annotation relative au transport aérien et indiquer brièvement les motifs
de la transmission par voie ordinaire.
ARTICLE 6
DISTRIBUTION DES CORRESPONDANCES -
AVION
1.Les correspondances-avion sont
distribuées dans les meilleu-res conditions de rapidité possibles et
doivent au moins être comprises dans la premiêre distribution qui suit
leur arrivée au bureau de distribution.
2. Les expéditeurs ont la faculté
de demander la remise à domicile par porteur spécial immédiatement après
l'arrivée, en acquittant la taxe spéciale d'exprès prévue par l'article 45
de la Convention. Cette faculté n'existe que dans les relatious entre pays
qui ont organisé le service des envois exprès dans leurs relations
réciproques.
3. Lorsque le règlement du pays
de destination le permet, les destinataires peuyent demander au bureau
chargé de la distribution que les correspondances-avion parvenant à leur
adresse leur soient remises dès leur arrivée. Dans ce cas, les
Administrations destinataires sont autorisées à percevoir, au moment de la
distribution, un droit, spécial que ne pourra être supérieur à la taxe
d'exprès prévue par l'article 45 de la Convention.
4. Moyennant rémunération
supplémentaire, les Administrations peuvent, après entente, procéder à la
remise à domicile par des moyens spéciaux, notamment par utilisation des
tubes pneumatiques.
ARTICLE 7
REEXPEDITION ET RENVOI DES
CORRESPONDANCES-AVION
1. Les correspondances-avion
adressées à des destinataires ayant changé de résidence sont réexpédiés
sur la nouvelle destination par les moyens de transport ordinaires, à
moins que le destinataire n'ait demandé expressément la réexpedition par
la voie aérienne et n'ait payé d'ávance au bureau réexpéditeur la surtaxe
aérienne du nouveau parcours. Les correspondances tombées en rebut sont
renvoyées à l'origine par la voie ordinaire.
2. Si la réexpédition ou le
renvoi a lieu par les moyens ordinaires de la poste. l'étiquette "Par
avion" et toute annotation se rap-portant à la transmission par la voie
aérienne doivent être biffées d'office au moyen de deux forts traits
transversaux.
CHAPITRE
II
Envois recommandés on avec valeur
déclarée
ARTICLE 8
ENVOIS RECOMMANDÉS
Les envois recommandés sont
soumis aux taxes postales et conditions générales d'admission prévues par
la Convention. Ils ac-quittent, en outre, les mêmes surtaxes aériennes que
les envois or-dinaires.
ARTICLE 9
RESPONSABILITÉ
Les Administrations assument à
Tégard des envois recommandés acheminés par voie aérienne la même
responsabilité que pour les sutres envois recommandés.
ARTICLE 10
ENVOIS AVEC VALEUR DÉCLARÉE
1. Les Administrations qui
admettent les envois aveo valeur déclarée au transport aérien sont
autorisées à percevoir du chef de ces envois un droit spécial d'assurance
dont elles fixent le mon-tant.
Le total du droit d'assurance
ordinaire et du droit spécial ne doit pas dépasser le double de la limite
fixée par l'article 3, lettre c), de l'Arrangement concernant les lettres
boites avec valeur déclarée.
2. En ce qui concerne les envois
avec valeur déclarée qui transitent en dépêchas closes par le territoire
de pays non adhérents à l'Arrangement concernant les envois de l'espéce ou
qui transitent par des services aériens pour lesquels les pays en cause
n'aceeptent pas la responsabilité des valeurs, la responsabilité de ces
pays est limitée à celle qui est prévue pour les envoia recommandés.
CHAPITRE
III
Attribution des surtaxes
aériennes. Frais de transport
ARTICLE 11
ATTRIBUTION DES SURTAXES
Chaque Administration garde en
entier les surtaxes aériennes qu'elle a perçues.
ARTICLE 12
FRAIS DE TRANSPORT AÉRIEN DES
DÉPÊCHES CLOSES
1. Les dispositions de l'article
75 de la Convention, concernant les frais de transit, ne s'appliquent aux
correspondances-avion que pour leur parcours territeriaux ou maritimes
éventuels.
2. Chaque Adminiatration qui
assure le transport, des correspondances-avion par la voie aérienne, soit
comme Administration intermédiaire, soit comme Administration de
destination, a droit de ce chef, à la bonification des frais de
transport.
En ce qui concerne
l'Administration de destination, cette bonification doit être uniforme
pour tous les parcours effectués sur son réseau intérieur.
3. Si deux pays sont reliés par
plusiéurs lignes aériennes, les frais de tranasrt sont calculés d'aprés la
distance moyenne de ces pareours et leur importance pour le trafic
international. Il en est de même de la bonification due pour le transport
dans l'intérieur du pays de destination.
4. Les frais de transport
afférents à un même parcoura aérien sont uniformes pour toutes les
Administrations qui font emploi de ce service sans participer aux frais
d'exploitation.
5. Sauf les exceptions prévues
aux § § 6 et 7 ci-aprés, les frais de transport aérien sont payables à
l'Administration des postes du pays ou se trouve l'adroport dans lequel
les dépêches ont été prises en charge par le service aérien.
6. L'Administration qui remet à
une entreprise de transport aérien des dépéches destinées à emprunter
successivement plusieurs services aériens distincts peut, si elle est
d'nccord avec les Administrations intermddiaires, regler directement avec
cette entreprise les frais de transport pour la totalité du parcours. Les
Administrations intermédiaires ont, de leur côté, le droit de demander
l'application pure et simple des dispositions du § 5.
7. Par dérogation aux
stipulations des § § 5 et 6, est réservé à chaque Administration dont
dépend un service aérien ie droit de percevoir directement de chaque
Administration qui utilise ce service les frais de transport afférents à
la totalité du parcours.
8. Les frais de transport aérien
des correspondances-avion expédiées en dépêchas closes sont à la charge de
l'Adminiatration du pays d'origine.
9. Sauf entente contraire entre
les Adminiatrations des postes intéressées, le transbordement en cours de
route, dans un même adroport, des dépêches qui empruntent successivement,
plusieurs services aériens distincts, se fait obligatoirement par
l'intermédiaire de l'Administration des postes du pays oú a lieu le
transbordement. Cette régle na s'applique pas lorsque ce transbordement a
lieu entre des appareils assurantles sections successives d'un même
service.
10. Le tarif de base a appliquer
aux réglements de compte entre les Administrations du chef des transports
aériens (services ordinaires) est fìxé, par kilogramme de poids brut et
par kilomètre, à 6 millièmes de franc au maximum, Ce tarif est appliqué
proportioanellement aux fractions de kilogramme.
Les dépêches aériennes
transportées en service intérieur sont soumises au même tarif.
11. Le tarif de transport
spécifié ci-dessus ne s'applique pasaux transports effextués au moyen de
services dont la création et l'entretien nécessitent des frais
extraordinaires (services extraordinaires). Les prix de transport
afférents à ces services sont fixés, par kilogramme, par les
Administrations dont ces services dependent; ils sont appliqués
proportionnellement aux fractions de kilogramme.
12. Les frais de transport
précités sont dûs aussi pour les correspondances exemptes de frais de
transit ainsi que pour les dépêches ou correspondances mal dirigées, dans
le cas oú elles sont acheminées par la voie aerienne.
13. Les Administrations des pays
survolés n'ont droit à aucune rémunération pour les dépêches transportées
par voie aérienne audessus de leur territoire.
ARTICLE 13
FRAIS DE TRANSPORT DES
CORRESPONDANCES-AVION A DÉCOUVERT
1. Les frais de transport des
correspondances-avion qui sont échangées à découvert entre deux
Adminiatrations doivent être calculés d'après les dispositions de
l'article 12, § § 1 Y 5 et 10 à 12.
Pour déterminer les frais de
transport, le poids net de ces envois est majoré de 10%.
2. L'Administration qui remet das
correspondances-avion en transit à découvert, à une autre Administration
doit lui payer en entier les frais de transport calculés pour tout le
parcours aérien ultérieur.
CHAPITRE IV
Bureau international
ARTICLE 14
COMMUNICATIONS A ADRESSER AU
BUREAU INTERNATIONAL ET AUX ADMINISTRATIONS
1. Les Administrations doivent
communiquer au Bureau international, au moyen d'une liste conforme au
modèle AV 1 ci-annexé, lee renseignements utiles concernant la poste
aérienne.
2. La liste prévue au § 1 doit
être enyoyée réguliérement deux foi par an, au moins quinze jours avant
l'ouverture du service d'ete et du service d'hiver. Toute modification
dait être notifiée sans retard.
3. Le Bureau international
dresse, d'après les renseignements consignés sur les formuies AV 1 et les
autres communications qui lui parviennent uné liste de renseignements
généraux concernant le service postal aérien.
Cette liste générale, qui dolt
correspondre au modèle AV 1, est répartie sans délai entre les
Administrations.
Le Bureau international est
chargé également de dresser des cartes indiquant les lignes postales de
communications aériennes intérieures et internationales de tous les
pays.
4. Á titre de renseiggnement
provisoire, une sopie de la liste AV 1 visée au 1 est, transmise
directement par chaque Administration a toutes les Administrations qui en
expriment le désir.
5. Les Administrations
communiquent en autre, regulièrement, au moins quinze jours avant le
commencement de chaque saison, à toutes les Administrations avec
lesquelles elles sont reliées par des lignes aériennes, les horaires
complets des lignes aériennes de leurs réseaux intérieur et international.
Dans les relations avec les autres Administrations, ces indications sont
fournies seulement sur demande.
CHAPITRE V
Réglement de compte
ARTICLE 15
STATISTIQUE DE DÉCOMPTE
1. Le décompte général des frais
de transport aérien a lieu d'après des relevés statistiques établis dans
les sept jours qui suivent le 14 juin et le 14 novembre de chaque année.
Les données de la statistique de juin forment la base des bonifications
dues pour le service d'été; eelles de novembre comptent pour le service
d'hiver.
2. Les statistiques concernant
des services qui ne fonctionnent pas pendant les périodes de statistique
régulières sont établiea après entente entre les Administrations
intéressées.
3. Par mesure transitoire,
l'Administration chargée du transport par voie aérienne a la faculté de
demander que les réglements de compte aient lieu, trimestriellement ou
semestriellement, sur la base du poids brut des dépêches ou du poids net
majoré de 10% des envois à découvert transportés réellement pendant la
période envisagée. Dans ce cas, les dispositions des articles 17, 19 et 20
ci-après sont appliquées à la constatation du poids et à l'établissement
des comptes, étant entendu que les relevés AV 3 et AV 4 doivent être
établis mensuellement pour tous les transports aériens effectués.
ARTICLE 16
CONFECTION DES DÉPÊCHES ORDINAIRES
OU DES DÉPÊCHES-AVION PENDANT LES PÉRIODES DE STATISTIQUE DES FRAIS DE
TRANSPORT AÉRIEN
Les dispositions de l'article 162
du Règlement d'exécution de la Convention ne s'appliquent pas aux
statistiques biannuelles pour l'evaluation des frais du transport aérien.
Toutefois, pendant la période de ces statistiques, les étiquettes ou
suscriptions de dépêches qui contiennent des correspondances-avion doivent
porter, d'une manière apparente, la mention "Statistique-avion".
ARTICLE 17
CONSTATATION DU POIDS DES
CORRESPONDANCES-AVION
1. Pendant les périodes de
statistique, la date d'expédition et le poids brut de la dépêche sont
indiqués sur l'étiquette ou sur la suscription extérieure de la dépêche.
L'insertion de dépêches-avion entrantes dans une autre dépêche de même
nature est interdite.
2. Dans le cas ou des
correspondances à découvert, destinées à être réacheminées par voie
aérienne, sont comprises dans une dépêche ordinaire ou dans une
dépêche-avion, ces correspondances, réunies en une liasse spéciale
étiquetée "Par avion", sont accompa-gnées d'un bordereau conforme au
modèle AV 2, ci-annexé. Le poids des correspondance en transit à decouvert
est indiqué separément pour chaque pays de destination. La feuille d'avis
est revetue de la mentions "Bordereau AV 2".
3. Ces indications sont vérifiées
par le bureau d'éohange destinataire. Si ce bureau constate que le poids
réel diffère de plus de 20 grammes du poids annoncé, il rectifie
l'étiquette ou le bordereau AV 2 et signale immédiatement l'erreur au
bureau d'échange expéditeur par bulletin de vérification. Lorsqu'il s'agit
de dépêches closes, une copie de ce bulletin est adressée à chaque
Administration intermédiaire. Si les différences de poids constatées
restent dans les limites précitées les indications du bureau expéditeur
sont. tenues pour valables.
ARTICLE 18
LISTE DES DÉPÊCHES-AVION
CLOSES
Aussitôt que possible et, en tout
cas, dans un délai de quinze jours après chaque période de slatistique,
les Administrations qui ont expédié des dépêches-avion closes envoient la
liste de ces dépêches aux différentes Administrations dont elles ont
emprunté les services aériens, y compris, le cas échéant, celle de
destination.
ARTICLE 19
COMPTE DES FRAIS DE TRANSPORT
AÉRIEN RÉGLÉS SUR LA BASE DES STATISTIQUES
1. Pendant les périodes de
statistique, les Administrations intermédiaires prennent note, dans an
relevé conforme au modèle AV 3 ci-annexé, des poids indiqués sur les
étiquettes ou suscriptions extérieures des dépêches-avion qu'elles on
réacheminés par la voie aérienne, soit dans leur réseau interne, soit au
delá des fron-tiéres de leur pays. Il est dressé un relevé pour chaque
bureau d'échange expéditeur de dépêche-avion.
2. Les Administrations de
réception des dépêches-avion, qui assurent par la voie aérienne le
réacheminement des correspondances-avion qu'elle contiennent, soit- dans
leur réseau interne, soit au delà des frontières de leur pays, dressent un
relevé conforme au modèle AV 4 ci-annexé d'après les indications figurant
sur les bor-dereaux AV 2. Il est procédé de la même manière en ce qui
concerne les correspondances-avion contenues dans les dépêches
ordinaires.
3. Aussitôt que possible et, au
plus tard, six semaines après la clôture des opérations de statistique,
les relevés AV 3 et AV 4 sont transmis aux bureaux d'échange expéditeurs
pour être revêtus de leur acceptation. Ces bureaux, après avoir accepté
les relevés, les transmettent à leur tour à leur Administration centrale
que les fait parvenir à l'Administration centrale créancière.
4. Si l'Administration créancière
n'a reçu aucune observation. rectificative dans un intervalle de trois
mois à compter de l'envoi, les celevés sont considérés comme admis de
plein droit. Dans les relations entre pays éloignés, ce délai est porté à
quatre mois.
ARTICLE 20
COMPTE DES FRAIS DE TRANSPORT
AÉRIEN
1. Les poids bruts des dépêches
et les poids nets majorés de 10% des envois à découvert, figurant dans les
relevés AV 3 ou AV 4, sont multipliés par un chiffre établi d'après la
fréquence des setvices d'été et d'hiver les produits ainsi obtenus servent
de base à des comptes particuliers établissant en francs les prix de
transport revenant à chaque Administration pour le semestre en cours.
2. Le soin de dresser ces comptes
incombe à l'Administration créancière qui les transmet à l'Administration
débitrice.
3. Les comptes particuliers sont
dressés en double expédition et transmis aussitôt que possible à
l'Administration débitrice. Si l'Administration créancière n'a reçu aucune
observation rectificative d'ans un intervalle de trois mois à compter de
l'envoi, ce compte est considéré comme admis de plein droit.
ARTICLE 21
DÉCOMPTE GÉNÉRAL
Sauf entente contraire entre les
Administrations intéressées, le décompte général des frais de transport
aérien est établi deux fois pár an par le Bureau internationaI d'après les
règles fixées pour le décompte des t'rais de transit.
CHAPITRE VI
Dispositions diverses
ARTICLE 22
SIGNALISATION DES
CORRESPONDANCES-AVION
Les correspondances-avion sont
revêtues, au départ, d'une étiquette spéciale ou d'une empreinte de
couleur bleue comportant les mots "Par avion" avec traduction facultative
dans la langue du pays d'origine.
ARTICLE 23
SIGNALISATION DES
DÉPÊCHES-AVION
Lorsque les objets à transmettre
par voie aérienne donnent lieu à la formation de dépêches distinctes,
celles-ci doivent être confecction-nées avec du papier bleu ou au moyen de
sacs, soit entièrement bleus, soit portant de larges bandes bleues.
ARTICLE 24
ACHEMINEMENT PAR LA VOIE AÉRIENNE
SUR UNE PARTIE DU PARCOURS SEULEMENT
Lorsque l'expediteur désire que
sa correspondance soit expediée par la voie aérienne sur une partie du
parcours aérien seulement, il doit en faire mention sur cette
correspondance par l'annotation. en langue du pays d'ongine et en langue
française: "Par avion de...à.."
A la fin de la transmission
aérienne, l'étiquette "Par avion" ainsi que l'annotation spéciale doivent
être bifées d'office par deux forts traits transversaux.
ARTICLE 25
MODE D'EXPÉDITION DES
CORRESPONDANCES-AVION
1. Les dispositions des articles
154, § 2, lettre a), et 156 du Règlement d'exécution de la Convention
s'appliquent, par analogie, aux correspondances-avion insérées dans des
dépêches ordinaires. Les étiquettes des liasses doivent porter
l'annotation "Par avion".
En cas d'insertion de
correspondances-avion recommendée dans des dépêches ordinaires, la mention
"Par avion" doit être portée à la place prescrite au § 2 du dit article
156 pour la mention "Exprès".
S'il s'agit de
correspondances-avion avec valeur déclarée insérés dans des dépêches
ordinaires, la mention "Par avion" est portée dans la colonnc
"Observations" des feuilles d'envoi, en regard de l'inscription de chacune
d'elles.
2. Les correspondances-avion
expédiées en transit à décôuvert dans une dépêche-avion ou dans une
dépêche ordinaire et qui doivent être réacheminées par voie aérienne par l
epays destinataire de la dépêche, sont réunies en une liasse spéciale
étiquetée "Par avion".
3. Le pays de transit peut
demander la formation de liasses spéciales par pays de destination. Dans
ce cas. chaque liasse est revêtue d'une étiguette portant la mention "Par
avion pour...".
ARTICLE 26
ANNOTATION A PORTER SUR LES
FEUILLES D'AVIS, SUR LES FEUILLES D'ENVOI ET SUR LES ÉTIQUETTES DES
DÉPÈCHES-AVION
Les feuilles d'avis et les
feuilles d'envoi accompagnant des dépê ches-avion doivent être revêtues
dans leur en-tête de l'étiquette "Par avion". La même étiquette est
appliquée sur les étiquettes ou sus-criptions de ces dépêches.
ARTICLE 27
INTERRUPTION ACCIDENTELLE DU VOL D
'UN AVION POSTAL
1. Lorsque, par suite d'un
accident survenu en cours de route, un avion ne peut poursuivre son voyage
et livrer aux escales prevues, le personnel du bord doit remettre les
dépêches au bureau de posta le plus proche du lieu de l'accident ou le
plus qualifié pour le réacheminement du courrier. Ce bureau, après
constatation de l'état et, éventuellement, reconstitution des
correspondances endommagées, dirige les dépêches sur des bureaux
destinataires par les voies les plus rapides.
2. Les circonstances de
l'incident et les constatations faites sont signalées par bulletin de
vérification aux bureaux destinataires des dépêches accidentées; une copie
du bulletin de vérification est adressée au bureau d'origine des
dépêches.
ARTICLE 28
DÉDOUANEMENT DES CORRESPONDANCES
PASSIBLES DE DROITS DE DOUANE
Les Administrations prennent des
mesures pour accelérer autant que possible le dédouanement des
correspondances-avion passibles de droits de douane.
ARTICLE 29
APPLICATION DES DISPOSITION DE LA
CONVENTION ET DES ARRANGEMENTS
Les dispositions de la Convention
et des Arrangements ainsi que de leurs Règlements, exception faite de
l'Arrangement des colis pos-taux et de son Règlement, sont applicables en
tout ce qui n'est pas ex-pressément réglé par les articles précédents.
ARTICLE 30
MISE À EXÉCUTION ET DURÉE DES
DISPOSITIONS ADOPTÈES
Les présentes Dispositions seront
exécutoires à partir du jour de la mise en viguer de la Convention.
Elles auront la même durée que
cette Convention, à moins qu'elles ne soient renouvelées d'un commun
accord entre les Parties Intéressées.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les
signatures)
PROTOCOLE FINAL
DES DISPOSITIONS CONCERNANT LE TRANSPORT DE LA POSTE AUX LETTRES PAR VOIE
ARRIENNE
I
FRAIS DE TRANSPORT AÉRIEN DES
DÉPÊCHES CLOSES
Les Administrations de l'Inde
britannique et de I'Union des Repúbliques Soviétiques Socialistes ont la
faculté de percevoir, pour chaque parcours de leur réseau aérien interne,
les frais de transport prévus à l'artiele 12.
II
FACULTÉ DE RÉDUIRE L'ECHELON DE
POIDS UNITAIRE DES CORRESPONDANCES - AVION
Les Administrations dont le
sistème de poids le permet ont la faculté d'adopter des échelons d'un
poids inférieur à celui de 20 grammes prévu a l'article 4, § 2. Dans ce
cas, la surtaxe est fixêe suivant Téchelan de poids adopté.
III
SURTAXES EXCETIONNELLES EM FAVEUR
DE CERTAINS PAYS D'EUROPE
Lês Administations d'Europe qui,
par suíte de la situation géographique de leurs pays, eprouvent dês
difficulté à percevoir dês surtaxes proportionnelles aux distances,
suivant lês dispositions de l'article 4, § 2.
Cette faculte est accordée
également aux autres pays d'Europe pour leur trafic avec les pays
mentionnés à alinéa précédent.
Fait au Caire, lê 20 mars
1934.
(Suivent lês signatures)
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 Ano 1940 Página 358
Tabela
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 Ano 1940 Página 359
Tabela
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 Ano 1940 Página 360
Tabela
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 Ano 1940 Página 361
Tabela
ARRANGEMENT
CONCERNANT LES COLIS POSTAUX
Conclu entre
L'Afghanistan, l'Albanie,
l'Allemagne, le Royaume de l'Arabie Saoudite, la République Argentine,
l'Autriche, La Belgique, la Colonie du Congo Belge, la Bolivie, le Brésil,
la Bulgarie, le Chili, la Chine, La République de Colombie, la République
de Coste Rica, la République de Cuba, le Danemark, la Ville Libre de
Dantzig, la République Dominicaine, l'Egipte, l'Equateur, l'Espagne,
l'ensemble des Colonies Espagnoles, l'Estonie, l'Ethiopie, la Finlande, la
France, l'Alérie, les Colonies et Protectorats Français de l'Indochine,
l'ensembte des outres Colonies Françaises, la Grèce, le Guatémala, la
République d'Haiti, la République de Honduras, la Hongrie, l'Inde
Britannique, l'Iraq, l'Islande, l'Italie, l'ensemble des Colonies
italiennes, le Japon, le Chosen, l'ensemble des autres Dépendances
japoneses, la Lettonie, les Etats du Levant sous Mandat Français (Syrie et
Liban), la République de Libéria, la Lithuanie, le Luxembourg, le Maroc (à
l'exclusion de la Zone espagnole), le Maroc (Zone espagnole), le
Nicaragua, ta Norvège, la République de Panama, le Paraguay, les Pays-Bas,
Curação et Suriman, les Indes Néerlandaises, le Pérou, la Perse, la
Pologne, le Portugal, les Colonies portugaises de l'Afrique Occidentale,
les Colonies portugaises da l'Afrique Orientale, de l'Asie et de
l'Océanie, la Roumanie, la République de Saint-Marin, la République de El
Salvedor, le Territoire de La Sarre, le Siam, la Suède, la Conféderation
Suisse, la Tchécoslovaquie, la Tunisie, la Turquie, la République O. de
l'Uruguay, l'Etat de la Cité de Vatican, les Etats - Unis de Vénézuela,
l'Yémen et le Royaume de Yougoslavie.
Les soussignés, Plénipotentiaires
des Gouvernements des Pays ci-dessus énumérés, vu l'article 3 de la
Convention postale univarselle conclue au Caire le 20 mars 1934, ont, d'un
commun accord et sous réserve de ratification, arrêté l'Arrangement
suivant:
CHAPITRE I
ARTICLE PREMIER
OBJET DE L'ARRANGEMENT
1. Il oeut être échangé, sous la
dénomination de "colis postaux", entre les Pays contractants, soit
directement, soit par l'intermédiaire de l'un ou de plusieurs d'entre eux,
des colis jusqu'à concurrence de 20 kilogrammes, avec les coupures de
poids suivantes:
1 jusqu'à 1 kg. ;
2 de plus de 1 kg. jusqu'à 5 kg.
;
3 de plus de 5 kg. jusqu'à 10 kg.
;
4 de plus de 10 kg. jusqu'à 15
kg. ;
5 de plus de 45 kg. jusqu'à 20
kg.
2. L'échange des colis excédant
10 kilogrammes est facultatif.
CHAPITRE
II
Dispositions applicables á tous
les colis
ARTICLE 2
AFFRANCHISSEMENT. TAXES
1. L'affranchissement des colis
est obligatoire.
2. La taxe se compose des droits
revenant à chaque Administration participant au transport territotial: ou
maritime. Elle comprend également, s'il y a lieu, les droits et taxes
supplémentaires prévus aux articles 5 à 8.
ARTICLE 3
DROIT TERRITORIAL
Le droit de transport territorial
est fixé, pour chaque pays, à:
30 centimes par colis jusqu'au
poids de 1 kg.;
50 centimes par colis de plus de
1 jusqu'à 5 kg.;
100 centimes par colis de plus de
5 jusqu'à 10 kg.;
150 centimes par colis de plus de
10 jusqu'à 15 kg.;
200 centimes par colis de plus de
15 jusqu'à 20 kg.
Toutefois, en ce qui concerne les
colis des deux dernières coupures de poids, les Administrations de départ
et d'arrivée ont la faculté de fixer à leur gré les droits de transport
qui leur reviennent.
ARTICLE 4
DROIT MARITIME
En cas de transport maritime, if
est perçu pour chaque service participant à ce transport un droit dont le
taux est fixé ainsi qu'il suit:
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 Ano 1940 Página 363
Tabela
Le cas échéant, les échelons sont
établis d'après la distance moyenne entre les ports respectifs des deux
pays correspondants.
Le transport maritime entre deux
ports d'un même pays ne peut donnes lieu à perception du droit préviu au
premier aliéa, lorsque l'Administration de ce pays reçoit déjà, du chef
des colis transportés, la rémunération afferente au transport
territorial.
ARTICLE 5
RÉDUCTION OU MAJOBATION DE DROIT
TERRITORIAL
Les pays contractants ont la
faculté, sous réserve d'aviser trois mois au moins à l'avance
l'Administration des posles suisses, de réduire ou de majorer
simultanément leur droit territorial de départ et d'arrivée.
Les modifications de ce droit
entrent en viguer aux dates suivantes : premier janvier, premier
juillet;
La réduction ou la majoration est
valable, pendant une période d'un an au minimum, la majoration ne peut, en
aucun cas, depasser pour chaque coupure de poids le droit prévu à,
l'Article 3.
ARTICLE 6
REDUCTION OU MAJORATION DU DROIT
MARITIME
Les Administrations ont la
faculté de réduire ou de majorer de 50 % au maximum, dans les conditions
prévues à l'article 5, le droit applicable au transport maritime indiqué à
l'article 4.
Toute majoration doit aussi être
appliquée aux colis qui sont expédiés par l'Administration dont dépendent
les services qui effectuent le transport maritime. Toutefois, cette règle
ne s'applique pas aux relations entre un pays et ses colonies, etc., ni
aux relations de ces colonies, etc., entre elles.
ARTICLE 7
SURTAXE
Chacun des pays contractants a la
faculté d'appliquer aux colis potaux provenant ou à destination de ses
bureaux une surtaxe de 25 centimes par colis.
ARTICLE 8
COLIS ENCOMBRANTS. TAXE
ADDITIONELLE
1. Sont considerés comme
encombrants :
a) les colis dont l'une des
dimensions dépasse 1 mètre 50 ou dont la somme de la longueur et du plus
grand pourtour, pris dans un sens autre que celui de la longueur, dépasse
3 mètres;
b) les colis qui, par leur forme,
leur nature ou leur fragilité ne se prêtent pas facilement au chargement
avec d'autres colis ou qui demandent des précautions spéciales, tels que
plantes ou arbustes en paniers, cages vides ou renfermant des animaux
vivants, bottes à cigarres vides ou autres boites en fardeaux, meubles,
vannerie, jardinières, voitures d'enfants, rouets, vélocipedes, ect.
2. Les Administrations qui
assurent des services maritimes ont ia faculté de considérer comme
encombrant tout colis qui emprunte ces services et dont une dimension est
sopérieure à 1 mètre 25 ou dont le volume dépasse :
60 dm3 s'il s'agit de
colis jusqu'à 5 kg.;
80 dm3 s'il s'agit de
colis de plus de 5 jusqu'à 10 kg.;
100 dm3 s'il sagit de
colis de plus de 10 jusqu'à 15 kg.;
120 dm3 s'il s'agit de
colis de plus de 15 jusqu'à 20 kg.
3. Les colis encombrants sont
admis seulement dans les relations avec les pays qui acceptent d'en
assurer le transport.
4. Pour ces colis, la taxe
d'affranchissement d'un colis ordinaire est majoré de 50 %. Elle est
arrondie, s'il y a lieu, au demi-decime supérieur.
ARTICLE 9
DROIT DE DÉDOUANENENT
L'Administration destinataire
peut percevoir, soit pour la remise à la douane et le dédouanement, soit
pour la remise à la douane seulement, un droit s'élevant à, 50 centimes au
maximum par colis. Sauf' arrangement contraire, ce droit est perçu au
moment de la livraison.
ARTICLE 10
REMISE AU DESTINATAIRE. DROIT DE
REMISE À DOMICILE
1. Les colis sont remis aux
destinataires dans le plus bref délai possible et conformément aux
dispositions en vigueur dans le pays de destination.
Ce pays peut percevoir. pour la
remise des colis à domicile, um doit être avisé sans retard de leur
arrivée. Le pays dont, le régime inximum de 50 centimes par colis. Le même
droit est aplicable, le cas échéant, à toute présentation, autre que la
première, faite au domieile du destinataire.
2. Lorsque les colis ne sont pas
livrés à domicile, le destinataire doit être avisé sans retard de leur
arrivée. Le pays dont le régime intérieur en fait une obligation peuvent
percevoir une taxe spéciale pour la remise d'un tel avis; cette taxe ne
peut dépasser celle d'une lettre ordinaire de port simple du service
intérieur. La même taxe est applicable, le cas échéant, à tout nouvel avis
envoyé ultérieurement au domicilo du destinataire.
ARTICLE 11
DROITS DE DOUANE ET AUTRES DROITS
NON POSTAUX
Les Administrations sont
autorisées à percevoir sur les destinataires des colis les droits de
douane et tous autres droits non postaux éventuels.
ARTICLE 12
COLIS FRANCS DE DROITS
Dans les relalions entre les pays
qui se sont déclarés d'accord à cet égard, les expéditeurs peuvent prendre
à leur charge, moyennant déclaration préalable au bureaux de départ, la
totalité des droits postaux et non postaux dont les colis sont grevés à la
livraison. Tant qu'un colis n'a pas été délivré au destinataire,
l'expéditeur peut, postérieurement au dépôt et moyennant la taxe fixée
pour une lettre recommandée de port simple, demander que le colis soit
remis frane de droits
Dans ces cas, les expéditeurs
doivent s'engager à payer les sommes qui pourraient être réclamées par le
bureau destinataire et, le cas échéant., verser des arrhes
suffisantes.
L'Administration destinataire est
autorisée à percevoir un droit de commission qui ne peut dépasser 50
centimes par colis. Ce dròit est indépendant de calui qui est, prévu à
I'article 9.
ARTICLE 13
DROIT DE REMBALLAGE
L'Administration sur le
territoire de laquelle le colis a dù être remballé pour protéger son
contenu estutorisée à frapper ce colis d'un droit de remballage fixé à 30
centimes. Ce droit ne peut être appliqué qu'aux colis réexpédiés ou
renvoyés à I'origine et une fois seulement au cours du transport de bout
en bout. Il est récupere sur le destinataire ou, le cas échéant, sur
I'expediteur.
ARTICLE 14
DROIT DE MAGASINAGE
Le pays de destination est
autorisé à percevoir le droit de magasinage fixé par sa législation pour
les colis adressés poste restante ou non retirés dano les délais
prescrita.
Ce droit ne peut toutefois
execéder 5 francs.
ARTICLE 15
COLIS EXPRÉS
1. Lee colis sont, à la demande
des expéditeurs, remis à domicile par porteur spécial immédiatement après
I'arrivée, dans les pays dont les Administrations consentent à se charger
de ce service
2. Ces envois, qualifiés
"exprès", sont soumis en sus du port ordinaire, à une taxe spéciale de 80
centimes qui doit être acquittée complétement et à l'avance par
l'expéditeur, que le colis puisse ou non être remis au destinataire ou
seulement signalé par exprès.
3. Lorsque le domicile du
destinaire se trouve en dehors du rayon de distribution locale du bureau
de destination, la remise par exprès peut donner lieu à la perception
d'une taxe complémentaire jusqu'à concurrence de celle qui est fixée dans
le service interne.
La remise par exprès n'est
toutefois pas obligatoire dans ce cas.
4. Lorsqu'un colis exprès est
rèexpédié ou tombé en rebut, la taxe complémentaire reste exigible suivant
les dispositions de l'article 47, § 2, ci-après.
5. La remise par exprès du colis
ou d'un avis d'arrivée au destinataire n'est essayée qu'une fois. Après un
essai infructeux, le colis cesse d'être considéré comme exprès et sa
remise s'effectue dans les conditions requises pour les colis
ordinaires.
ARTICLE 16
INTERDICTIONS
1. L'expédition des objets visés
dans la colonne I du tableau ciaprès est interdicte. Lorsque les colis qui
contiennent ces objets ont été admis à tort à l'expédition, ils doivent
subir le traitement indiqué dans colonne 2.
| Objects
1 |
Traiment des colis admis à tort
2 |
| a) Les objects qui, par teur nature ou
leur emballage, peuvent presenter du danger puur les agents, salir
ou détérioter les autres colis; |
|
| b) l'opium, la morfine, la cocaïne, et
autres stupéfiants; toutetois, cette interdiction ne s'applique pas
aux expeditions effectuécs dans un but medical ou scientifique pour
les pays qui les admettent à cette condition;
|
à traiter selon les règlemnts interieurs
de I'Administration Qui en constate la presence; toutefois, les
objecis visés sous b) ne sont en aucun cas ni acneminés à
destination, ni délivers aux destinataires, ni renvoyés à I'origine
. |
| c) les objets dont l'admission ou la circulation est interdicte
dans le pays de destination; |
En cas de contravestion à la disposition préveu sous d), s'il
s'agit de I'insertion d'un seul object de correspondace, celui-ci
est traite de la manière prescrite pour les lettres non afranchies.
Le colis ne peut en aucun cas être renvoyé à I'origine; |
| d) tout document ayant le caractére de
correspondance actuelle et personnelle, ainsi que les objects de
correspondance de toute nature portant une autre adresse que celle
du destinataire ou des personnes habitant avec ce dernier
Cependant, il est pormis
d'insérer une facture ouverte rédunte à ses énonciations
constitutives; |
à détruire sur place par I'Administration Qui en constante la
présença; |
| e) les matières explosibles,
inflammables ou dangereuses; toutetois, les Administrations peuvent
s'entendre pour le transport des capsules et des cartouches
métalliques chargées pour les armes à feu portatives, des éléments
de fusées d'artillerie inexplosibles et des allumettes;
|
|
| f) les objets obscènes ou immoraux; |
|
| g) les animaux vivants, pour autant que
leur transport par la poste n'est pas autorisé par les règlements
postaux des pays intéressés; |
|
| h) les pièces de monnaie, les billets de
banque, les billtes de monnale ou les valeurs quelconques au
porteur, le platine, l'or ou l'argent. Manufacturés ou non, les
pierreries, les biloux et autres objets précieux, dans les colis
sans valeur déclarée à destination des pays qui admettent la
déclaration de valeur. |
à renvoyer au pays d'origine, saut le cas ou
I'Administration de destinatiom serait disposee à les ren ettre aux
destinataires aux conditions prévuos par ses règlements interieurs.
|
2. Dans le cas où les colis admis
á tort à l'expédition ne seraient ni renvoyés à l'origine, ni remis au
destinataire, l'Administration expéditrice doit être informée, d'une
manière précise, du traitement appliqué à ces colis.
ARTICLE 17
COLIS ACCEPTÉS À TORT
Les colis dont le poids ou les
dimensions dépassent sensiblement les limites admises et qui auraient été
acceptés à tort à l'expédition sont soumis au traitement prescrit pour les
envois visés à l'article 16, § 1, lettres g et h.
ARTICLE 18
COLIS POUR LES PRISONNIERS DE
GUERRE
Sauf lorsqu'ils sont grevés de
remboursement, les colis destinés aux prisonniers de guerre ou expédiés
par eux sont exonérés de toutes taxes prévues par le présent Arrangement,
aussi bien dans les pays d'origine et de destination que dane les pays
intermédiaires. Ces colis ne donnent lieu ni à bonification, ni à payement
d'indemnité en cas de perte, de spoliation ou d'avarie.
Il en est de même des colis
concernant les prisonniers de guerre, expédiées nu reçus soit directement,
soit à titre d'intermédiaire, par les bureaux de rensignements qui
seraient établis éventuellement pour ces personnes dans les pays
belligérants ou dans les pays neutres ayant recueilli des bolligérants sur
leur territoire.
Les belligérants recueillis et
internés dans un pays neutre sont assimilés aux prisonniers de guerre
proprement dits, en ce qui concerne l'application des dispositions
ci-dessus.
ARTICLE 19
RETRAIT. MODIFICATION
D'ADRESSE
L'expéditeur d'un colis peut le
faire retirer du sérvice ou en faire modifier I'adresse aux conditions
déterminées pour les correspondances par l'article 51 de la Convention,
avec cette addition que, si l'expediteur demande le renvoi ou la
réexpédition d'un colis, il est tenu de garantir d'avance le payement du
port dû pour la nouvelle transmission.
Pour les colis avec valeur
déclarée qui font l'objet d'une modification d'adresse demandée par voie
télégraphique, la taxe du télégramme est augmentée de la taxe applicable à
une lettre recommandée de port simples.
ARTICLE 20
AVIS DE RÉCEPTION
L'expéditeur peut demander un
avis de réception dans les conditions fixées par I'article 55 de la
Convention.
ARTICLE 21
RÉEXPÉDITION
1. La réexpédition d'un colis,
par suite de changement de résidance du destinataire dans te territoire du
pays de destination, peut ètre faite, soit sur la desmande de I'expéditeur
ou du destinataire, soit sans demande expresse, si les règlements du
pays de destination le comportent.
La réexpédition d'un colis, d'un
pays sur un autre, n'a lieu que sur la demande de I'expéditeur ou du
destinataire, pourvu que le colis rédond aux conditions requises pour le
nouveau transport.
L'exoediteur est autorisé a
interdire toute réexpedition, au moyen d'une annotation annotation sur le
bulletin d'expédition et sur le colis.
1. La réexpédition des colis sur
un autre pays, suite du changement de résidence des destinataires, donne
lieu à la perception supplementaire des taxes fixées par les articles 3 à
8 et 35, §§ 3 et 5. Lorsqu'un colis a été réexpédié dano le
territoire du pays de destination. l'Administration de ce pays peut
percevoir une taxe de reexpédition sur la base de ses règlements internes.
Ces taxes qui sont exigibles en cas de réexpédition ultérieure ou de
renvoi à l'origine, sont perçues sur les destinataires, ou, le cas
écháant, sur les expéditeurs, sans préjudice du remboursement des droits
de douane ou autres frais spéciaux dont le pays de destination n'accorde
pas l'annulation.
La même procédure est suivie pour
les colis frappés de l'une des interdictions prévues à l'article 16.
3. La réexpédition- des colis
parvenus en fausse direction ou le renvoi des colis admis à tort à
l'expédition a lieu suivant les prescriptions de l'article 134, §§ 1 et 2,
du Règlement.
4 En cas de réexpedition, des
délais de conservation au nouveau bureau destinataire sont conformes aux
délais prévus à l'article 22, § 5, ci-anres.
ARTICLE 22
REBUTS
1. Les expéditeurs sont tenus
d'indiquer, au verso des bulletins d'expédition et, sur les polis
la aniére dont il doit être disposé de leurs envois en cas de
non-livraison.
Lorsque cette prescription n'est
pas observée, et que les colis sont tombés em rebut, ils sont renvoyés
immédiatement au bureau d'origine.
Sauf impossibilité, le renvoi a
lieu par la voie siuvie á l'aller.
1. Le renvoi d'un colis tombé en
rebut doit aussi avoir lieu immédiatement si la demanda de l'expéditeur,
formulée sur le bulletin d'expédition et sor la colis, n'a pas abouti au
résultat voulu.
Lorsque, en réponse à l'avis de
non-remise, l'expéditeur (ou le tiers dont il est, question à l'article
108, § 1 du Réglement) a formulé une ou plusieurs des demandes visées à
l'article 136, § 1, lettres a), b), c), d), ou e) du Réglement et que,
malgré I'exécution de ces instructions, le résultat voulu n'a pas été
atteint, le colis est renvoyé an bureau d'origine.
3. L'Administration destinataire,
tant qu'elle n'a pas reçu des instructions de l'expéditeur, est autorisée,
soit à livrer, le cas échéant, le colis au destinataire primitif ou à un
autre destinataire indiqué éventuellement, soit à le réexpédier à une
nouvelle adresse.
4. Il peut être perçu, sur
l'expéditeur ou sur le tiers dont il est question à I'article 108, § 1, du
Règlement, au moment ou il aura à vemplir la formule de non-remise
mentionnée à l'article 135 du Règlement, un droit qui ne dépasse pas le
double de la taxe applicable à une lettre de port simple. S'il s'agit de
plusieurs colis faisant l'objet d'un seul avis de non-remise, conformément
aux prescriptions du Règlement, le droit, no peut être perçu qu'une
fois.
Si dans le délai d'un mais à
compter de l'expédition de l'avis de non-remise, le hureau destinataire
n'a pas reçu des instructions suffisantes, le colis est renvoyé au bureau
d'origine. Ce délai est porté à quaitre mois dans les relations avec les
pays éloignés.
5. Les colis, dont l'arrivée a
été notifiée aux destinataires sont conservés à leur disposition quinze
jours, ou, au plus tard, un mois à compter du lendemain de l'expidition de
l'avis. Passé ce délai, ils sont considérés comme tombés en rebut.
Lorsqu'une notification n'a pu
avoir lieu, les colis gardés en instance, de mème que les colis adressés
poste restante, ne sont considerés comme tombés en rebut qu'après le delai
de conservation preserit par les règlements du pays de destination.
Toutefois, ce délai ne peut dépasser, en regle générale, deux mois, sauf
les cas exceptionnels ou I'Administration de destination juge nécessáire
de prolonger la conservation jusqu'à quatre mais au maximum.
Le renvoi an pays d'origine doit
avoir lieu dans un délai plus court, si l'expéditeur l'a demandé par une
annotation au verso du bulletin et sur le colis dans une langue connue
dans le pays de destination.
6. Le renvoi des colis tombés en
rebut domne lieu à la perception des taxes prévues à l'article 21, §
2.
ARTICLE 23
ANNULATION DES DROITS DE DOUANE ET
AUTRES DROITS NON POSTAUX
Les Administrations s'engagent à
intervenir auprés des services intéressés de leur pays pour que les droits
de douane et autres droits bom postaux soient annulés sur les colis
renvoyés au yays d'origine, abandonnés par les expéditeurs, détruits pour
cause d'avarie complete du contenu ou reéxpédiés sur un tiers pays.
Elles doivent agir de même en ce
qui concerne les colis perdus, spoliés ou avariés dans leur service.
ARTICLE 24
VENTE. DESTRUCTION
Les articles dont la
déterioration ou la corruption prochaines sont à craindre peuvent seuls
être vendus immédiatement, même en route, à l'aller ou au retour, sans
avis préalable et sans formalité judiciaire, au profit de qui de droit.
Si, pour une cause quelconque, la vento est impossible, les objets
détériorés ou corrompus sont de-truits.
ARTICLE 25
COLIS ABANDONNÉS
Les colis qui n'ont pu ètre
délivrés aux destinataires et dont les expéditeurs ont fait abandon ne
sont pas renvoyés. L'Administration de destination les traite d'aprés sa
législation.
ARTICLE 26
RÉCUPÉRATION DES FRAIS SUE
L'EXPÉDITEUR
Les expéditeurs sont tenus de
payer les frais de transport ou autres dont les Administrations se
trouvent à découvert par suite de la non-livraison des colis, même si ces
derniers ont été abandonnés, vendus ou détruits. Ces frais sont repris sur
I'Administration d'origine.
Lorsque l'expéditeur indique
comme adresse la poste restante ou un hôtel, le bureau de dépôt peut
percevoir des arrhes pour se couvrir des frais qui pourraient résulter de
la non-livraison des colis.
ARTICLE 27
RÉCLAMATIONS
La réclamation de tout colis ou
de tout mandat de remboursemept peut donner lieu à la perception d'un
droit fixe de 60 centimes au maximum.
Ce doit est perçu pour chaque
colis, même si la réclamation concerne plusieurs colis déposés
simultanément par le même expéditeur à l'adresse du même destinataire.
Aucum dreit n'est perçu si
I'expéditeur a déja acquitté le droit spécial pour un avis de
réception.
Les réclamations ne sent admises
que dans le délai d'un na à compter du lendemain du depôt du colis.
Chaque Administration est.
toutefois, tenue de donner suite aux simples emendes de renseignements,
introduites aprés ce délai, dont elle est saisie par une autre
Administration au sujet de colis expédiés depuis moins de deux ans.
3. Chaque Administration est
obligée d'accepter les réclamations concernant des colis deposés sur le
territoire d'autres Administrations.
4. Lorsqu'une reclamation a été
motivée par une faute de service, le droit de réclamation est
restitué.
CHAPITRE III
Colis contre remboursement
ARTICLE 28
TAXES ET CONDITIONS.
LIQUIDATION
1. Les colis peuvent être
expédiés contre remboursement dans tes relations entre les Pays dont les
Administrations conviennent d'assurer ce service.
2. Les colis expédiés contre
remboursement sont soumis aux formalités et aux taxes des colis ordinaires
ou, le cas échéant, des colis avec valeur déclarée.
En outre, l'expéditeur pale a
l'avance:
a) une taxe fixe qui ne peut
dépasser 50 centimes par colis et un droit proportionnel de 1/2 % au
maximum du montant du romboursement, s'il désire que ce montant soit
liquidé au moyen d'un mandat de remboursement émis gratuitement à son
profit;
b) une taxe fixe de 25 centimes
au maximum, s'il demande la liquidation ao moyen d'un versement en compte
courant postal dano le pays de destination du colis.
3. Le mode de liquidation prévu
au § 2, lettre b, n'est admis que si les Administrations intéressées se
chargent d'appliquer ce procédé de liquidation. L'Administration de
destination verse en compte courant, au moyen d'un bulletin de versement
du régime intérieur, le montant encaissé sur le destinataire, aprés
déduction d'une taxe fixe de 25 centimes au maximum et de la taxe
ordinaire des versements applicables dans son service intérieur.
4. Quel que soit le modo de
liquidation, le montant maximum du remboursement est égal à celui qui est
fixé pour les mandats de poste à destination du pays d'origine du
colis.
5. Sauf arrangement contraire, le
montant du remboursement est exprimé dans la monnaie du pays d'origine du
colis. Toutefois, en cas de versement en compte courant postal tenu dans
le pays de destination du colis, le montant doit être indiqiué dans la
monnaie de ce pays.
6. Chaque Administration a la
faculté d'adopter, pour la perception du droit proportionnel prévu au § 2,
lettre a, l'échelle qui répond le mieux à ses convenances de service.
7. Chaque Administration est
tenue d'assurer le transit des colis contre remboursement, même si elle
n'admet pas ces envois dans son service. Les pays intermediaires doivent
également assurer le transit des colis dont le montant du remboursement
dépasse le maximum fixé pour leur propre trafic.
ARTICLE 29
ANNULATION OU RÉDUCTION DU MONTANT
DU REMBOURSEMENT
L'expéditeur d'un colis grevé de
remboursement peut demander le dégrèvement total ou partiel du montant du
remboursement.
Les demandes de cette nature sont
soumises aux dispositions de I'article 64 de la Convention.
ARTICLE 30
RESPONBABILITÉ EN CAS DE PERTE, DE
SPOLIATION OU D'AVARIE DU COLIS
La perte, la spoliation ou
I'avarie d'un colis grevé de remboursement engage la reaponsabilité du
serviee postal dans les conditions déterminées, par le chapitre VI
ci-après.
ARTICLE 31
INDEMNITÉ EN CAS DE
NON-ENCAISSEMENT DU MONTANT DU BEMBOURSEMENT, D'ENCAISSEMENT,
INSUFFISANT OU FRAUDULEUX
1. Si le colis a été livré au
destinataire sans encaissement du montant du remboursement, l'expéditeur a
droit à une indemnité, pourvu qu'une réclamation ait ete formulée dans le
délai prévu à l'article 27 et à moins que le non-encaissement ne soit du à
une faute ou à une négligence de sa part, ou que le contenu du colis no
tombe sous le coup des interdictions prévues à l'article 16 § 1, lettres
b), c}, e), f), g), et h), ou que le polis n'ait fait l'objet d'une
déclaration frauduleuse de valeur.
Il en est de même si la somme
encaissée du destinataire est inférieure au montant du remboursement
indiqué ou si l'encaissement a été effectué frauduleusement.
L'indemnité ne pourra dépasser,
en aucun cas, le montant du remboursement.
2. L'Administration qui a
effectué le payement de I'indemnité est subrogée jusqu'à concurrence do
montant de cette indemnité, dans les droits de la personne qui l'a reçue,
pour tout recours éventuel, soit contre le destinataire, soit contre
l'expéditeur ou contre des tiers.
ARTICLE 32
DÉTERMINATION DE LA
RESPONSABILITÉ
Le payement, par l'Administration
expéditrice, des sommes encaissées régulièrement ou de l'indemnité prévue
à l'article 31 se falt pour le compte de l'Administration destinataire.
Celle-ci est responsable, à moins qu'elle ne puissse prouver que la faute
est due à la non-observation d'une disposition réglementaire par
l'Administration expéditrice ou établir que, lors de la transmission à son
service, le colis et le bulletin d'expedition y afférent ne portaient pas
les désignations prescrites par le Réglement pour les colis grevés de
remboursement.
En cas d'encaissement frauduleux
à la suite de la disparition, dans le service, d'un colis contre
remboursement, la responsabilité des Administrations en cause est
déterminée selon les règles prévues à l'article 43 ci-après.
Toutefois, la responsabilité
d'une Administration intermédiaire qui ne participe pas au service des
remboursements est limitée à celle qui est prévue aux articles 38 e 39
ci-après pour les colis non grevés de remboursement. Les autres
Administrations supportent par parts égales le montant non couvert.
ARTICLE 33
APPLICATION DES DISPOSITIONS DE LA
CONVENTION AUX INDRMNITÉS ET SOMMES À PAYER. DÉLAIS DE PAYEMENT ET
REMBOURSEMENT DES AVANCES
Les dispositions des articles 66,
68, 69 et 71 de la Convention s'appliquent aux colis grevés de
remboursement.
2. Les dommages indirects ou les
bénéfices non réalisés ne sont pas pris en considération.
3. L'indemnité est calculée
d'après le prix courant, converti en francs-or, des marchandises de même
nature au lieu et à l'époque ou la marchandise a été acceptée au
transport. A défaut de prix courant, l'indemnitè est calculée la valeur
ordinaire de la marchandise evaluee sur les mêmes bases.
4. Dans le cas ou une indemnité
est due pour la perte, la destruction ou la spoliation complète d'un
colis, l'expéditeur a droit, en outre, à la restitution des taxes et
droits acquittés, sauf I'exception prévue au § 5 ci-après. II en est de
même quant aux envois refusés par les destinataires à cause de leur
mauvais état, pourvu que celuici soit imputable au service postal et
engage sa responsabilité.
Lorsque la perte, la destruction
ou la spoliation complète résulte d'un cas de force majeure, ne donnant
pas lieu au payement d'une indemnité l'expediteur a droit à la restitution
des quotes-parts de transport non utilisées ou afférentes au service non
rendu.
5. Le droit d'assurance reste
acquis, dans tous les cas, aux Administrations.
6. L'expéditeur d'un colis est
responsable, dans la mesure énoncée au § 1 et pour chaque colis endommagé,
de tout dommage cause par son envoi, lorsque la provenance du dommage est
dument établie et qu'il n'y a pas eu faute ou négligence des
transporteurs, Il appartient à l'Administrntion de dépôt d'intenter
I'action contre l'expéditeur.
ARTICLE 39
EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE LA
RESPONSABILITÉ
Les Administrations sont dégagées
de toute responsabilité:
a) en cas de force rnajeure:
toutefois, la responsabilité subsiste a l'égard de l'Administration
expéditrice qui a accepté de couvrir lés risques de force majeure (article
35, § 5). Le pays responsable de la perte de la spoliation, ou de l'avarie
doit, suivant sa législation intérieure, décider si cette perte,
spoliation ou avarie est due à des circonstances constituant un cas de
force majeure;
b) lorsque la preuve de leur
responsabliité n'ayant pas été administrée autrement, elles ne peuvent
rendre compre des colis par suite de la destruction des documents de
service résultant d'un cas de force majeure;
c) lorsque le domma e a été causé
par la faute ou la négligence de l'expéditeur ou provient de la nature de
l'objet
d) lorsqu'il s'agit de colis dont
le contenu tombe sous le coup des interdictions prévues à I'article 16, §
1, lettres b, c, e, f, g et h;
e) lorsquéil s'agit de colis qui
ont fait l'objet d'une déclaration frauduleuse de valeur supérieure à la
valeur réelle du contenu;
f) lorsqu's'agit de colis saisis
par la douane par suite de fausse déclaration de leur contenu:
g) lorsque l'expéditeur n'a
formulée aucune réclamation dans le délai d'un an prévu à l'article
27, § 2.
ARTICLE 36
DÉCLARATION FRAUDULEUSE DE
VALEUR
La déclaration de valeur ne peut
pas dépasser la valeur réelle du contenu du colis, mais il est permis de
ne déclarer qu'une partie de cette valeur.
Toute déclaration frauduleuse de
valeur supérieure à la valeur réelle de l'envoi est passible des
poursuites judiciaires que peut comporter la législation du pays
d'origine.
CHAPITRE V
Colis urgents
ARTICLE 37
TAXES ET CONDITIONS
1. Dans les relations entre les
pays qui se sont déclarés d'accord à ce sujet, l'expéditeur peut demander
qu'un colis soit transpórté autant que possible par les moyens rapides
utilisés pour le transport de la poste aux lettres.
2. Pour ce colis, qualifiés
urgents, seuls les droits et majorations fixés par les articles 3, 5
et 7 sont doublés. Tous les autres frais leur sont appliqués sans
augmentation.
Les colis urgents considerés
comme encombrants sont passibles, en outre, de la simple taxe
additionnelle définie par I'article 8 § 4.
CHAPITRE VI
Responsabilité
ARTICLE 38
ETENDUE DE LA RESPONSABILITÉ
1. Sauf les cas prévus à
l'article 39 ci-après, les Administrations répondent de la perte, de la
spoliation ou de l'avarie des colis.
L'expéditeur a dreit à une
indemnité correspondant au montant réel de la perte, de la spoliation ou
de l'avarie. Pour les colis ordinaires, cette indemnité ne peut
dépasser:
10 francs par colis jusqu'au
poids de 1 kg;
25 " " " de
plus de 1 jusqu'à 5 kg;
40 " " " " " " 5 " 10 "
55 " " " " " " 10 " 15
"
70 " " " " " " 15 " 20
"
Pour les colis avec valeur
déclarée, l'indemnite ne peut en aucun cas dépasser le montant de la
déclaration de valeur en francs-or.
L'indemnité est versée au
destinataire lorsque celui-ci la réclame soit après avoir formulée des
réserves en prenant livraison d'un colis spolié, ou avarié, soit s'il
établit que l'expéditeur s'est désisté de ses droits en sa faveur.
ARTICLE 34
MANDATS DE REMIBOURSEMENT ET
BULLETINS DE VERSEMENT
1. Le montant d'un mandat de
remboursement qui, pour un motif quelconque, n'a pas été payé au
bénéficiaire, n'est pas remboursé à l'Administration d'émission. Il est
tenu à la disposition du bénéficiaire par I'Administration expéditrice du
colis grevé de remboursement et revient définivement à cette
Administration après l'xpiration du délai légal de prescription.
A tous les autres égards et sous
les réserves prévues au Réglement, les mandats de remboursement sont
soumis aux dispositions fixées par l'Arrangement concernant les mandats de
poste.
2. Lorsque pour une cause
quelconque, un bulletin de versement émis en conformité des prescriptions
de l'article 28, ne peut être porté au crédit du bénéficiaire indiqué par
l'expéditeur du colis contre remboursement, le montant de ce bulletin doit
être mis, par l'Administration qui I'a encaissé, à la disposition de
l'Administration d'origine pour être payé à l'expéditeur du colis.
Si ce payement ne peut être
effectué, il est procédé comme il est prévu au § 1.
CHAPITRE IV
Colis avec valeur déclarée
ARTICLE 35
TAXES ET CONDITIONS
1. Les colis peuvent, comporter
une déclaration de valeur dans les relations entre les pays dont les
Administrations assurent ce service.
2. Chaque Administration a la
faculté de limiter la déclaration de valeur, en ce qui la concerne, à un
montant qui ne peut être inférieur á 1000 francs.
Dans les relations entre pays qui
ont adopté des maxima différents, la limite la plus basse doit être
observée de part et d'autre.
3. Il est perçu à titre de droit
d'assurance, par 300 francs ou fraction de 300 francs déclarés et en sus
des taxes applicables aux colis ordinaires:
a) 5 centimes par Administration
participant au transport territorial;
b) 10 centimes par service
maritime emprunté.
4. L'Administration d'origine
peut toutefois percevoir un droit global d'assurance qui ne doit pas
dépasser 50 centimes par 300 francs ou fraction de 300 francs
déclarés.
5. Les pays qui acceptent de
couvrir, pour les colis avec valeur déclarée, les risques pouvant dériver
du cas de force majeure, sont autorisées à percevoir une taxe spéciale,
sous réserve que cette taxe et le droit d'assurance réunis ne dépassent
pas le droit prévu au § 4.
6. L'Administration d'origine a
la faculté de percevoir un droit d'expedition qui ne peut, dépasser 50
centimes par colis.
7. Un récépissé doit, être
délivré gratuitement à l'expediteur d'un colis avec valeur déclaré, au
moment du dépôt.
ARTICLE 40
CESSATION DE LA RESPONSABILITÉ
Les Administrations cessent
d'être responsables des colis dont elles ont effectué la remise dano les
conditions prescriptes par leur règlement intérieur pour les envois de
même nature.
Toutefois, la responsabilité est
maintenue lorsque le destinataire, ou, en cas de renvoi l'expéditeur
formule des réserves en prenant livraison d'un colis spolié ou avarié.
ARTICLE 41
PAYEMENT DE L'INDEMNITÉ
Saul l'exception prévue à
l'article 38, § 1, dernier alinéa, l'obligation de payer l'indemnité ainsi
que les taxes et droits à restituer incombe à l'Administration dont relève
le bureau expéditeur du colis, sous réserve de san droit de recours contre
l'Administration responsable.
ARTICLE 42
DÉLAI DE PAYEMENT DE
L'INDEMNITÉ
1. Le payement de l'indemnité
doit avoir le plus tôt possible et, au plus tard, dans le délai d'un an à
compter du lendemain du jour de la réclamation.
L'Administration à laquelle
incombe ce payement peut le différer exceptionellement au delá de ce
délai, lorsqu'une décision n'est pas encore intervenue sur la question de
savoir si la perte, la spoliation ou l'avarie de l'envoi est due à un cas
de force majeure.
2. L'Administration d'origine ou
de destination. selon le cas, est autorisée à désinteresser l'ayant droit
pour le compte de celle des autres Administrations ayant participé au
transport qui, régulièrement saisie, a laissé s'écouler six mois sans
donner de solution à l'affaire; ce délai est porté à neuf mais dans les
relations avec les pays éloignés.
ARTICLE 43
DETERMINATION DE LA
RESPONSABILITÉ
Jusqu'à preuve du contraire, la
responsabilité incombe à l'Administration, qui, ayant reçu le colis sans
faire d'observation et étant mise en possession de tous les moyens
réglementaires d'investigation, ne paut établir ni la délivrance au
destinataire, ni, s'il y a lieu, la transmission régulière à
l'Administration suivante.
Une Administration intermédiaire
ou destinataire est, jusqu'a preuve du contraire, dégagée de toute
responsabilité:
a) lorsqu'elle a observé les
dispositions de l'article 145, §§ 1 et 4 à 6, du Règlement;
b) lorsqu'elle peut établir
qu'elle n'a été saisie de la réclamation qu'après la destruction des
documents de service relatifs au colis recherché, le délai de garde prévu
à l'article 152 du Règlement étant expiré; cette réserve ne porte pas
atteinte aux droits du réclamant.
Si la perte, la spoliation ou
l'avarie s'est produite en cours de transport, sans qu'il soit, possible
d'établir sur le territoire on dans le service de quel pays le fait s'est
accompli, les Administrations en cause supportent le dommage par parts
égales. Cette règle s'aplique notamment aux cas de transmission globale
des colis. Toutefois, si la spoliation ou l'avarie a été constatée dans le
pays de destination ou en cas de renvoi à l'expéditeur, dans le pays
d'origine, il incombe à l'Administration de ce pays de prouver que ni
l'emballage, ni la fermeture du colis n'ont décele aucune défectuosité
apparente et que le poids quand li s'agit d'un colis avec valeur déclarée,
n'a pas differé de celui qui avait été constaté lors du depôt.
Lorsque pareille preuve a été par
l'Administration de destination ou, le cas échéant, par l'Administration
d'origine, aucune des autres Administrations en cause ne peut décliner sa
part de responsabilité en invoquant le fait qu'elle a livré le colis sans
que l'Administration suivante ait formulé d'objection.
2. Lorsqu'un colis a été perdu,
spolié ou avarié dans des circonstances de force majeure, l'Administration
sur le territoire ou dans le servie de laquelle, la perte la spoliation ou
l'avarie a eu lieu, n'en est responsable envers l'Administration
expéditrice que si les deux pays se chargent des risques dérivant du cas
de force majure.
3. Les droits de douane et autres
dont l'annulation n'a pu ètre obtenue tombent à la charge des
transporteurs responsables de la perte, de la spoliation ou de
l'avarie.
4 L'Administration qui a effectué
le payement de l'indemnité est subrogée, jusqu'à concurrence du montant de
cette indemnité, dans les droits de la personne qui l'a reçue, pour tout
recour éventuel, soit contre le destinataire, soit contra l'expéditeur ou
contre des tiers.
5. En cas de découverte
ultérieure d'un colis consideré commeperdu, la personne à qui l'indemnité
a été payée doit être avisée qu'elle peut prendre possession du colis
contre restitution du montant de l'indemnité.
ARTICLE 44
REMBOURSEMENT DE L'INDEMNITÉ
1. L'Administration responsable
ou pour le compte de laquelle le payement est effectué en conformité de
l'article 42 est tenue de rembourser à l'Administration expéditrice, dans
un délai de trois mois à compter de l'envoi de la notification du
payement, le montant de l'indemnité effectivement payée à
l'expéditeur.
Si l'indemnité doit être suportée
par plusieurs Administrations en conformité de l'article 43, l'integralité
de l'indemnité due doit être versée à l'Administration expéditrice, dans
le délai mentionné à l'alinéa précédent, par la première Administration
qui, ayant dument reçu les colis réclamé, ne peut en établir la
transmission regulière au service correspondant. Il appartient à cette
Administration de récupérer sur les autres Administrations responsables la
quote-part éventuelle de chacune d'elles dans le dédommagement de l'ayant
droit.
2. Le remboursement à
l'Administration créancière s'effectue sans frais pour cette
Administration, soit au moyen d'un mandat de poste, d'un chèque ou d'une
traite payable à vue sur la capitale ou sur une place commerciale do pays
créancier, soit en espèces ayant cours dans ce pays.
Lorsque la responsabilité a été
reconnue, de même que dans le cas prevu à l'article 42, § 2, le montant de
l'indemnité peut également être repris d'office par voie de décompte sur
le pays responsable, soit directement, soit par l'intermédiaire de la
première Administration de transit, qui se crédite à son tour sur
l'Administration suivante, l'opération étant répétée jusqu'à ce que la
somme payée ait été portée au débit de l'Administration responsable.
Passé le délai de trois mois, la
somme due à, l'Administration expéditrice est productive d'intérêt à
raison de 5 % I'an, à compter du jour de I'expiration du dit
délai.
3. L'Administration d'orige ne
peut réclamer le remboursement de l'indemnité à l'Administration
responsable que dans le délai de deux ans à compter de l'envoi de la
notification de la perte, de la spoliation ou de l'avarie ou, s'il y a
lieu, du jour de l'expiration du délai prévu à l'article 42, § 2.
4. L'Administration dont la
responsabilité est dument établie et qui a tout d'abord décliné le
payement de l'indemnité doit prendre a sa charge tous les frais
accessoires résultant du retard non justifié apporté au payement.
5. Les dispositions qui précèdent
s'appliquent à l'Administration destinataire, aux lieu et place de
I'Administration expéditrice. Iorsque I'indeminté a été versée au
destinataire du colis, conformément à l'article 38, § 1, dernier
alinéa.
CHAPITRE VII
Attribution des taxes
ARTICLE 45
BONIFICATIONS DE TRANSPORT
L'Administration expéditrice
bonifie pour chaque colis:
a) à l'Administration
destinataire, les droits qui lui revienneut en vertu rias dispositions des
articles 3 à 8 et 37;
b) A entuellement, à chaque
Administration intermédiaire, les droits fixés par les articles 3, 4, 6, 8
et 37.
ARTICLE 46
REPRISES EN CAS DE RÉEXPÉDITION OU
DE RENVOI
En cas de réexpéditior; ou de
renvoi d'un colis à I'origine, I'Administration réexpéditrice reprend sur
I'Administration suivante la quota-part qui lui revient et, le cas
échéant:
a) le droit de dédouanement prévu
à l'article 9;
b) le droit remise à domicile
prévu à l'article 10, § 1;
c) la taxe de l'avis au
destinataire prévue à l'article 10, § 2;
d) le droit de remballage prévu à
l'article 13;
e) le droit de magasinage prévu à
I'article 14;
f) la taxe de réexpédition prévue
à l'article 24, § 2;
g) les droits non postaux don't
elle se trouve à découvert.
La même procédure est suivie par
chaque Administration intermédiaire, ainsi qu'il est dit à I'article 134
du Règlement.
ARTICLE 47
TAXES D'EXPRES
1. La taxe spéciele d'exprès
prévue à l'article 15, § 2, fait partie des bonifications dévolues à
l'Administration de destination.
Lorsqu'un colls exprès est
réexpédié sur un autre pays sans que la remise en ait été tentée, cette
taxe est bonifié au nouveau pays de destination. Si celui-ci ne se charge
pas de la remise par exprès, la taxe reste acquise à l'Administration du
pays de la première destination: il en est de même quand un colis exprès
est tombé em rebut.
2. En cas de réexpédition ou de
renvoi à l'origine d'un colis exprès. la taxe complémentaire prévue à
l'article 15, §§ 3 et 4, est reprise sur l'Administration correspondante
par l'Administration qui a tenté la remise, saut le cas ou cette taxe lur
a été versée lors de la présentation au domicile du destinataire.
ARTICLE 48
TAXE POUR LA RÉEXPÉDITION DANS 'LE
PAYS DE DESTINATION
La taxe de réexpédition prévue à
l'article 21, § 2, est acquise, en cas de réexpédition ultérieure ou de
renvoi à l'origine au pays qui a effectué la réexpédition dans les limites
de son territoire.
ARTICLE 49
DROITS DIVERS
1. Sont acquis en entier à
l'Administration qui les a perçus:
a) la taxe prévue pour la demande
de remise du colis franc de droits présentée postérieurement au dépôt
(article 12, 1er. alinéa);
b) le droit fixe appliqué aux
avis de réception (article 20);
c) le droit prévu pour un colis
tombé en rebut (article 22, § 4);
d) le (droit appliqué aux
réclamations (article 27, § 1);
e) le droit d'expédition pour les
colis avec valeur déclarée (article 35, § 6).
2. Les droits de dédouanement,
d'avis d'arrivée, de remise à domicile et de magasinage articles 9, 10 et
14) sont acquis à l'Administration destinataire. II en est de même du
droit de commission (article 12, 3ª alínea) qui est repris par cette
Administration sur l'Administration expéditrice.
3. Le droit. de remballage
(article 13) est acquis à l'Administration dont relève le bureau qui a
effectué les opérations de remballage.
ARTICLE 50
BONIFICATION DE LA TAXE ET DU
DROIT DE REMBOURSEMENT
L'Administration d'origine
bonifie à l'Administration de destination, dans les conditions prescrites
par le Règlement, une quote-part fixe de 20 centimes par remboursement,
plus 1/4% de la somme totale des mandats de remboursement payés.
Les taxes prévues à l'article 28,
§§ 2, lettre b, et 3, restent acquises en entier aux Administrations qui
les ont perçues.
ARTICLE 51
DROIT D'ASSURANCE
Pour les colis avec valeur
déclarée, l'Administration d'origine est redevable envers chacune des
Administraticnes dont les services participent an transport et, le cas
échéant, pour chacun da ces services, d'une quote-part de droit
d'assurance fixée, par 300 francs ou fraction de 300 francs déclarés, à 5
centimes pour le transport territorial et à 10 centimes pour le transport
maritime.
CHAPITRE VIII
Dispositons diverses
ARTICLE 52
APPLICATION DES DISPOSITIONS
D'ORDRE GÉNÉRALE DE LA CONVENTION
Les dispositions d'ordre général
qui figurent aux Titres I et II da la Convention sont applicables à
l'échange des colis.
Les Administrations des pays
participant an présent Arrangement, qui entretiennent un échange de colis
postaux avec des pays non contractants, admettent toutes les autres
Administrations participantes à profiter de ces relations pour l'échange
des colis avec ces derniers pays.
Pour le transit, par les services
terrestres ou maritimes des pays signataires de l'Arrangement, les colis à
destination ou en provenance d'un pays non signataire de l'Arrangement
sont assimilés, en ce qui concerne le montant des quotes-parts de transit,
aux colis échangés entre les pays contractants.
Lorsque le pays qui désire
adhérer ou présent Arrangement réclame la faculté de percevoir une surtaxe
supérieure à 25 centimes par colis, le Bureau international soumet la
demande d'adhésion à toutes les Administrations participant à
l'Arrangement. Si, dans un délai de six mois, plus d'un tiers de ces
Administrations ne se prononcent pas contre cette demande, elle est
considérée comme admise.
ARTICLE 53
APPROBATION DES PROPOSITIONS
FAITES DANS L'INTERVALLE DES RÉUNIONS
Pour devenir exécutoires, les
propositions faites dans l'intervalle des réunions (articles 19 et 20 de
la Convention) doivent reúnir:
a) l'unanimité des suffrages,
s'il s'agit de l'addition de nouvelles dispositions ou de la modification
des dispositions des articles 1 à 22, 27 à 47, 49 à 51, 53 et 54 du
présent Arrangement, de tous les articles de son Protocole final et de
l'article 154 de son Règlement;
b) les deux tiers des suffrages,
s'il s'agit de la modification des dispositions autres que celles qui sont
mentionnés à l'alinéa précedent;
c) la majorité absolue, s'il
s'agit de i'interprétation des dispositions du présent Arrangement, de son
Protocole final et de son Règlement, hors le cas de dissentiment à
soumettre à l'arbitrage prévu à l'article 11 de la Conventíon.
Dispositions finales
ARTICLE 54
MISE À EXÉCUTION ET DURÉE DE
L'ARRANGEMENT
Le présent Arrangement sera mis à
exécution le 1er janvier 1935 et demeurera en vigueur pendant
un temps indéterminé.
En foi de quoi, les
Plénipotentiaires des Gouvernements des Pays ci-dessus énuméres ont signé
le présent Arrangement en un exemplaire qui restera déposé aux Archives du
Gouvernement de l'Egypte et dont une copie sera remise à chaque
Partie.
Fait au Caire, le 20 mars 1934.
(Suivent les signatures).
PROTOCOLE FINAL
DE L'ARRANGEMENT
Au moment de procéder à la
signature de l'Arrangement concernant les colis postaux, conclu à la date
de ce jour, les Plénipotentiaires soussignés sont cenvenus de ce qui
suit:
I
EXPLOITATION DU SERVICE PAR LES
ENTREPRISES DE TRANSPORT
Tout Pays oú la poste ne se
charge pas actuellement du transport des colis postaux, et qui adhère à
l'Arrangement, a la faculté d'en faire exécuter les clauses par les
entreprises de chemins de fer ét de navigation. II peut, en même temps,
limiter ce service aux colis provenant ou à destination de localités
desservies par ces entreprises.
L'Administration postale de ce
Pays doit s'entendre avec les entreprises de chemins de fer et de
navigation pour assurer la complète exécution, par ces dernières, de
toutes les clauses de l'Arrangement, spécialement pour organiser la
service d'échange.
Elle leur sert d'intermédiaire
pour toutes leurs relations avec les Administrations postales des autres
Pays contractants et avec le Bureau international.
II
SERVICES AÉRIENS
Les dispositions concernant les
transport des colis postaux par voie aérienne sont annexés à l'Arrangement
et sont considérées comme faisant partia intégrante de celui-ci et de sou
Règlement.
Toutefois, par dérogation aux
dispositions générales de l'Arrangement, la modification de ces
dispositions peut être invisagée de temps à autre par une Conférence
comprenant les représentants des Administrations directement
intéressées.
Cette Conférence peut être
convoquée par l'intermédiaire du Bureau international à la demande de
trois au moins de ces Administrations.
L'ensemble des dispositions
proposées par cette Conférence devra ètre soumis, par l'intermédiaire du
Bureau international. au vote des Pays contractants. La décision sera
prise à la majorité. des voix exprimées.
III
TRANSIT
La faculté de ne pas assurer le
transport des colis en transit par leur territoire est accordée
provisoirement à la Persa, aux Colonies portugaises de l'Afrique et au
Congo belge.
En ce qui concerne le Congo belge, cette
clause ne s'applique pas aux colis en provenance ou à destination de la
Rhodésie, des Colonies françaises du Tchad, de I'Oubangui-Chari et du
Moyen-Congo.
I V
SURTAXES
Par exception aux dispositions des
articles 3, 4 et 7 de l' Arrangement et à titre provisoire, les
Administrations énumérées ci-après sont autorisées à percevoir, en dehors
des majorations prévues aux articles 5 et 6, les surtaxes terminales et de
transit indiquées dans les tableaux suivants:
<<ANEXO>>CLBR VOL 08 ANO 1940 PÁG 383 A 386-TABELA
V
SURTAXES SPÉCIALES
Tout colis en provenance ou à destination
de la Corse ou de I'Algérie donne lieu à la perception, sur I'expéditeur:
1º, du droit applicable au transport maritime n'excédant pas 500 milles
marins; 2º, d'un droit territorial supplémentaire égal, au maximum, à la
moitié de la quote-part territoriale appliquée aux colis en provenance ou
à destination de la France continentale.
2. Le transport entre I'Espagne
contmentale, d'une part, les fles Baléares, les possessions espagnoles du
Nord de I'Afrique et les bureaux de la Zone espagnole du Maroc, d'autre
part, donne lieu a la perception d'une surtaxe égale au droit applicable
au transport maritime n'excédant pas 500 milles marins.
Le transport entre
I'Espagne continentale, d'une part, et les fles Canaries, d'autre part,
donne lieu à la perception d'une surtaxe égale au droit applicable au
transport maritime n'excédant pas 1.000 milles marins.
3. L'Administration
portugaise a la faculté de percevoir une sur-taxe de 1 franc 50 par colis
pour le transport entre le Portugal continental et les fles Madère et
Açores.
4. Le transport entre I'Indochine, d'une
part, et le Terrtuire do Kouang-Tchéou-Wan, d'autre part, donne lieu à la
perception d'une surtaxe égale au droit applicable au transport maritime
n'excédant pas 500 milles marins.
5.Tout colis empruntant les services
automobiles transdésertiques Iraq - Syrie ou Palestine donne lieu à la
perception d'une surtaxe spéciale de 90 centimes, 4. franes 50, O francs,
13 francs 50 et 18 francs pour les colis des coupures de 1, 5, 10, 15 et
20 kilogrammes.
VI
TARIFS SPÉCIAUX
L'Inde britannique et I'Iraq ont la
faculté d'appliquer aux colis originaires de leur pays un tarif gradué
correspondant à différentes catégories de poids, à la condition que la
moyenne des taxes ne dépasse pas la taxe normale, y compris la surtaxe et
la taxe spéciale auxquelles ils auraient droit.
Cette dernière faculté est également
accordée aux pays qui adhereront à I'Arrangement dans I'intervalle
jusqu'au prochain Congrês.
VII
COLIS AVEC VALEUR DÉCLARÉE
Par dérogation aux dispositions de
I'article 35:
a) le Congo belge est autorisé à
limiter à 500 francs le maximum de la déclaration de valeur;
b) I'Administration argentine est
autorisée à percevoir un droit supplémentaire de 30 centimes par 300
francs ou fraction de 300 francs déclarés pour les colis avec déclaration
de valeur er provenance ou h destination des bureaux de la Costa del Sur,
Tierra del Fuego et fles adjacentes;
c) le transport entre la France
continentale, d'une part, I'Algério et la Corse, d'autre part, donne lieu,
à la charge de I'expéditeur, pour les colis avec valeur déclarée, à un
droit supplémentair d'assurance de 10 centimes par 300 francs ou fraction
de 300 francs déclarés;
d) I'Administration indochinoise
est autorisée à percevoir un droit supplementaire de 10 centimes par 300
francs ou fraction de 300 francs déclarés pour les colis avec valeur
déclarée en provenance ou à destination des bureaux du Territoire de
Kouang-Tchédou-Wan;
e) l'Egypte est autorisée à
porter à 10 centimes par 300 francs ou fraction de 300 francs déclarés le
droit d'assurance des colis avec valeur déclarée en provenance ou à
destination du Congo belge, en transit par le Soudan;
f) 1'Iraq est autorisé à
percevoir un droit aupplémentaire d'assurance de 10 centimes par 300
francs ou fraction de 300 fralcs déclarés, pour les colis avec valeur
déclarée empruntant les services automobiles transdésertiques, Iraq -
Syrie ou Palestine.
Tout qolis avec valeur déclarée en provenance
ou à destination de la Corse et de I'Algérie donne lieu, à la charge de
I'expéditeur et à titre de droit territorial corse ou algérien, à une taxe
supplémentaire d'assurance de 5 centimes par 300 francs ou fraction da 300
francs déclarés.
VIII
EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE LA RESPONSABILITE
Par dérogation aux dispositions de
I'rticle 38, le Congo belge, I'Egypte (pour le Soudan) et I'raq sont
autorisés à ne payer aucune indemnité pour I'avarie des colis originaires
de tous les pays à destination du Congo belge, du Soudan ou de I'Iraq, et
contenant des liquides et des corps facilement liquéfiables, des objets en
verre et des articles de même nature fragile.
IX
POIDS, DIMENSIONS ET VOLUME
Le Vénézuela et I'Inde britannique ont la
faculté de ne pas admettre provisoirement les colis dont le poids
excéderait kilogrammes.
La Grèce, la Tunisie et la Turquie d'Asie
ont la faculté de ne pas edmettre provisoirement les colis dont les
dimensons ou le volume excéderaient le maximum autorisé par I'Arrangement
pour les services maritimes.
X
COLIS ENCOMBRANTS
Par dérogation à la disposition de
I'article 8, § 1, lettre a, I'Egypte (pour les bureaux du Soudan) et la
Norvège ont la faculté, dans leurs relations avec les autres pays, de
considérer comme encombrants les colis dont I'une des dimensions dépasse 1
mètre 10 ou dont la sommie de la longueur et du plus grand pourtour, pris
dnn un sens autre que celui de la longueur, dépasse 1 métre 85.
Sont considérés comme encombrants,
lorsqu'ils sont adressés à des localités de la Colombie autres que les
ports de mer, les colis dont les dimensions sont supérieures à 1 mètre 05
de côté ou dont la somme de la longueur et du plus grand pourtour, pris
dans un sens autre que celui de la longueur, dépasse 1 mètre 80.
En foi de quoi, les Plénipotentiaires
ci-dassous ont dresse le présent Protocole, qui aura la même force et la
même valeur que si ses dispositions étaient insérdes dans le texte même de
I'Arrangement auquel il se rapporte, et ils I'ont signé en un exemplaire
qui restera déposé aux Archives du Gouvernement de I'Egypte et dont une
copie sera remise à chaque Partie.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les signatures.)
Les Administrations intéressées peuvent
s'entendre pour établir des échanges en sacs, paniers ou compartiments
clos avec feuilles de route directes; dans ce cas, lesdites
Administrations arrêtent d'un commun accord les mesures nécessaires.
3. Toutefois, il est obligatoire de former des
récipients clos lorsque, d'après la déclaration d'une Administration
intermédiaire, le nombre des colis est de nature à entraver ses
opérations.
ARTICLE 103
RENSEIGNEMENTS À FOURNIR AUX ADMINISTRATIONS
Les Administrations des pays contractants
qui entretiennent des échanges direits se notifient mutuellement, au moyen
de tableaux conformes au modéle CP 1 ci-annexé, les renseignements
concernant I'échange des colis.
ARTICLE 104
VOIES DE TRANSMISSION ET TAXES
Au moyen des tableaux GP 1 reçus de ses
correspondants, chaque Administration détermine les voies à employer pour
la transmission de ses colis et les taxes à percevoir sur les expéditeurs,
d'après les conditions dans lesquelles s'effectue le transport
intermédiaire.
CHAPITRE II
Dispositions applicables à tous les colis
ARTICLE 105
VERIFICATION DES GOLIS
La manière de voir du bureau expéditeur,
en ce qui concerne le calcul exact du volume, du poids ou dimensions, doit
être considérée comme prévalant, sauf erreur évidente.
ARTICLE 106
CONDITIONNEMENT DES COLIS
Pour être admis au transport, taut, colis
doit:
a) porter, en caractères latins,
I'adresse exacte du destinataire ainsi que celle de I'expéditeur. Les
adresses au crayon ne sont pas admises; toutefois, sont acceptes les colis
dont I'adresse est écrite au crayon-encre, sur un fond préalablement
mouillé. L'adresse doit etre écrite sur le colis même ou sur une étiquette
attachée solidement à ce dernier de manière qu'elle ne puisse se détacher.
II est reconmmandé d'insérer dans I'envoi une copie de ia suseription avec
mention de I'adresse de I'expéditeur;
b) être emballé et fermé d'une
manière qui réponde au poids et à la nature du contenu ainsi qu'à la durée
du transport. L'emballage et la fermet,ure doivent préserver assez
efficacement le contenu pour aue celui-ci ne puisse pae être détérioré par
la pression ou au cours des manipulations et pour qu'il soit impossible
d'y porter atteinte sans laisser une trace apparente de violation.
Toutefois, sont acceptés sans emballage Ies objets qui peuvent être
emboltés. ou réunis et maintenus par un lica solide muni de plombs ou de
cachets, de manière à former un seul et même colis ne pouvant se
désagréger. II n'est pas exigé, non plus, d'emballage pour les colis d'une
seulepièce. tels que pièces de bois, pièces métalliques, etc., qu'il n'est
pas dans les usages du commerce d'emballer. Les objets pouvant blesser les
agents des postes ou endommager les autres envois doivent être emballés de
façon à éviter tout danger;
c) être scellé par des cachets
identiques à la cire, par des plombs ou par un autre moyen, avec empreinte
ou marque spéciale uniforme de I'expéditeur;
d) présenter des espaces
suffisants pour permettre 1'inseription des indications de service ainsi
que 1'opplication des timbres et des étiquettes.
ARTICLE 107
EMBALLAGES SPÉGIAUX
1.L'emballage des colis qui doivent être
transportes sur de longues distances ou supporter de nombreux
transbordements et manipulations, et notamment I'emballage des colis à
destination des paya éloignés, doit être particulièrement solide et bien
conditionné.
Lorsque le contenu est composé de métaux
précieux. d'objets en métal ou de marchandises lourdes il est.
indispensable, dans tous Ies cas, d'employer pour l'emballage des boites
un métal résistant ou des caisses en bois d'une épaisseur d'au moins 1
centimètre pour les colis jusqu'à 10 kilogrammes et 1 1/2 centimétres pour
les colis de plus de 10 kilogrammes; touteffois, lorsqu'il est fait ueage
de caisses en bois contre-plaqué, leur épaisseur peut être limitée à 5
millimétres, à la condition que les arêtes de ces caisses soient
renforcées au moyen de cornières.
2. Les liquides et les corps
facilement liquéfiables doivent être expédiés dans un double récipient.
Entre le premier (bouteille, flacon, pot, boite, etc.) et le second (boite
en métal, en bois résistant, en pâte de bois ou en carton ondulé de solide
qualité) est ménagé, autant que possible, un espace qui doit être rempli
de sciure, de son de toute autre matière absorbante ou protectrice.
Cette dernière condition est obligatoire
lorsque le premier récipient est particulierement fragile.
Les poudres sèahes colorantes, telles que le
bleu d'aniline, etc., ne sont admises que dans des boites en fer-blanc
résistant, placées à leur tour dans des boites en bois avec de la seiure
entre les deux emballages. Les poudres sèches non colorantes doivent être
placées dans des boites en métal, en bois ou en carton; ces boites doivent
être elles-mêmes enfermées daus un sac en toile on en parchemin.
3. Lorsqu'ils sont admis par
toutes les Administrations appelées à participer au transport:
a) les colis contenant des
allumettes, des capsules et des cartouches mélalliques chargées pour les
armes à feu portatives et des éléments de fusées d'artillerie
inexplosibles doivent être solidement emballés à I'intérieur et à
I'extérieur dans des caisses ou des barils. Le contenu doit, en outre,
être indiqué tant sur le bulletin d'expédition que sur I'envoi même;
b) les colis contenant des films,
du celluloid brut ou des objets fabriqués en celluloid, ainsi que les
bulletins d'expédition qui s'y rapportent, doivent être munis, du côté de
la suseription, d'une étiquette très apparente de couleur blanche portant,
en gros caractéres noirs, la mention: "Celuloid A tenir loin du feu et de
la lu
ARTICLE 108
BULLETINS D'EXPÉDITION ET DÉCLARATIONS EN
DOUANE
1. Chaque colis doit être
accompagné d'un bulletin d'expédition en carton résistant de couleur
blanche et d edéclarations en douane conformes aux modèles CP2 et CP 3
ci-annexés; les déclarations en douane sont solidement attachées au
bulletin d'expédition.
L'expéditeur peut ajouter sur le coupon du
bulletin d'expédition une cominunication relative au colis. II doit, en
outre, indiquer, au verso du bulletin d'expédition, soit par écrit, soit
en soulignant la contexture imprimée, la manière dont'il entend disposer
du colis au cas oú la livraison ne pourrait être effectuée. Cette
annotation, qui doit être libellée en français ou dans une langue connue
dans le pays de destination, est reproduite sur le colis même.
Les dispositions suivantes sont seules admises:
a) que le colis soit
immédiatement renvopé ;
b) que le colis soit réexpédié au
même destinataire dans une autre localité;
c) que le colis soit remis ou
réexpédié à un autre destinataire éventuellement sans perception du
montant du remboursement ou cotre payemente d'une somme inférieure à celle
qui était indiquée primitivement) ;
d) que le colis soit signalé
comme tombé en rebut;
e) que l'avis de non-remise soit
adressé à un tiers dans le pays de destination du colis;
f) que le colis soit vendu aux
risques et perils de I'expéditeur ou traité comme abandonné.
2. Un seul bulletin d'expédition
et une seule déclaration en douane peuvent servir pour plusieurs colis
ordinaires jusqu'au nombre de trois, émanant du même expéditeur, soumis à
la même taxe et destinés à la même personne. Cette disposition n'est pas
applicable aux colis expédiées contre remboursement, avec délaration de
valeur, ou à remettre aux destinataires de droits, colis francs pour
lesquels les documents collectifs ne sont pas admis.
Chaque pays peul toutefois exiger un bulletin
d'expédition et une déclaration en douane par colis.
3. Les Administrations n'assument
aucune responsabilité du chef des déclarations en douane.
ARTICLE 109
COLIS FRANCS DE DROITS
1. Les bulletins d'expédition des
colis à remettre francs de droits aux destinataires, de même que la
suscription de ces colis, doivent porter I'en-tête très apparent "Franc de
droits" ou une mention analogue dans la langue du pays d'origine. Les
adresses des colis ainsi que les bulletins d"expédition sont pourvus d'une
étiquette de couleur jaune portant également, en gros caractères.
I'indication "Franc de droits".
2. Tout colis expédié franc de
droits est. accompagné d'un bulletin d'affranchissement conforme au modèle
CP 4 ci annexé, confectionné en carton de cou'eur jaune et dont le recto
est rempli par le bureau expéditeur. Le bulletin d'affranchissement est
solidement attaché au bulletin d'expéditien.
3. Dans le cas oú I'expéditeur
d'un colis demande, posterieurement au dépôt, de remettre I'envoi franc de
droits, le bureau d'origme en avertit le bureau destinataire par une note
explicative transmise sous recommandation en y jolgnant le bulletin
d'affranchissement, dûment rempli au recto. Ce dernier bureau appose sur
I'adresse du colis ainsi que sur bulletin d'expédition I'étiquette prévue
au § 1.
ARTICLE 110
AVIS DE RÉCEPTION
1. Les colis dont I'expéditeur
demande un avis de réception doivent porter I'annotation très apparente
"Avis de réception", ou I'empreinte d'un timbre "A. R.". La même rnention
est reproduite sur les bulietins d'expédition.
2. Ces colis sont accoampagnés
d'une formule conforme au modèle C 5 annexé au Règlemrient de la
Convention; cette formule est établie par le bureau d'origine ou par tout
autre bureau à désigner par I'Administration expéditrice, et jointe au
bulletin d'expédition du colis, auquel elle se rapporte. Si elle ne
parvient pas au bureau de destination, celui-ci dresse d'office un nouvel
avis de réception.
3. Le bureau de destmation
renvoie la formule C 5, dûment remplie, dans le courrier ordinaire à
découvert et en franchise de yort, à I'adresse de 1'expéditeur du
colis.
4. Lorsque I'expéditeur réclame
un svis de réception qui ne lui est pas parvenu dans les délais voulus, il
est procádé conformément aux regles tracees à I'article 111 ci-après. Dans
ce cas, il n'est pas perçu une deuxième taxe et le bureau d'origine
inscrit em tête de la formule C 5 la mention "Duplicata de I'avis de
réception, etc.".
ARTICLE 111
AVIS DE RÉCEPTION DEMANDÉ POSTERIEUREMENT AU
DÉPÔT
1. Lorsque I'expediteur demande
un avis de réception postérieurement au dépôt du colis, le bureau
d'origine remplit une formule C. 5.
La formule C 5 est attachée à une réclamation
CP 5 mentionnée à I'artícle 140 ci-après; cette réclamation. aprés avoir
été revêtue d'un timbre-poste représentant la taxe due, est traitée selon
les prescriptions dudit article 140, sauf que, en cas de livraison
réguliére du colis, le bureau de destination retire la formule CP5 et
renvoie la formule C 5 à I'origine de la maniére prescripte à I'article
110, § 3.
2. Toutefois, dans les pays ou le
service des colis postaux n'est pas exécuté par I'Administration des
postes, la perception de la taxe est constatée sur la formule CP 5, soit
par I'apposition d'une vignette espéciale, soit par I'indication du
montant de cette percepti
CHAPITRE III
Colis contre remboursement
ARTICLE 112
INDICATION À PORTER SUR LE COLIS ET SUR LE BULLETIN
D'EXPPÉDITION
1. Les colis grevés de
remboursement et les bulletins d'expédition y afférents doivent porter,
d'une maniére três apparente, I'en tête "Remboursement", suivi de
I'indication do montant du remboursement en caractères latins, en toutes
lettres et en chiffres arabes, sans ratures ni surcharges, même
approuvées.
2. L'expéditeur doit indiquer,
sur le colis et au recto du bulletin d'expédition, son nom et son adresse
en caractères latins. Lorsque le montant encaissé est à verser en compte
courant postal dans le pays de destination ou d'origine, le colis et le
bulletin d'expédition doivent porter en outre, du côté de la suseription,
I'annotation suivante libellée en français ou dane une autre langue connue
dans le pays de destination:
"A porter au crédit du compte courant postal
N... de M... à... tenu par le bureau de chéques d...".
ARTICLE 113
ÉTIQUETTE
Les colis contre remboursement ainsi que
leurs bulletins d'expédition doivent être revêtus, du côte de la
suscription, d'une étiquette de couleur orange conforme au modèle C 6
annexé au Règiement de la Convention
ARTICLE 114
MANDAT DE REMBOURSEMENT
Sauf le cas prévu à I'article 115
ci-après, tout colis contre remboursement est acompagné d'une formule de
mandat de remboursement en carton résistant, de couleur blanche, conforme
au modèle CP 6 ci-annexé. Cette formule, qui est attachée au bulletin
d'expodition, doit porter I'indication du montant du remboursement dans la
monnaile du pays d origine et indiquer, en règle générale, I'expéditeur du
colis comme bénéficiair du mandat. Lorsque le règlement de
I'Administration d'origine le permet, I'expéditeur a la faculté de
mentionner sur ce titre, aux lieu et place de son adresse, le titulaire et
le numéro d'un compte courant postal tenu dans le pays d'origine ainsi que
le bureau que tient ce compte. Chaque Administration est libre de faire
adresser aux bureau d'origine des colis ou à d'autres de ses bureaux les
mandats afférents aux colis originaires de son service.
ARTICLE 115
VERSEMENT EN COMPTE COURANT POSTAL DANS LE PAYS DE
DESTINATION DU COLIS
Tout colis dont le montant encaissé doit
être versé en compte courant postal dans le pays de destination est
accompagné, sauf arrangement contraire, d"un bulletin de versement
conforme à la formule prescrite dans le service intérieur de ce pays. Le
bulletin doit désigner le titulaire du compte à créditer et contenir
toutes les autres indications que comporte le texte de la formule, la
I'exception du montant à créditer qui sera inscrit par I'Administration de
destination aprés encaissement du montant du remboursement, Si le bulletin
de versement est porvu d'un coupon, I'expéditeur y mentionne son nom et
son adresse, ainsi que les autres indications, qu'il juge nécessaires.
Le bulletin de versement est réuni
solidement au bulletin d'expédition.
ARTICLE 116
CONVERSION DU MONTANT DU REMBOURSEMENT
Sauf entente contraire, le montant du
remboursement, exprimé dans la monnaie du pays d'origine du colis est
converti en monnaie du pays destinataire par les soins de I'Administration
de ce paye, qui se sert du taux de conversion dont elle fait usage pour
les mandats de poste à destination du pays d'origine des colis.
ARTICLE 117
DIVERGENCE ENTRE LES INDICATIONS DU MONTANT DU
REMBOURSEMENT
En cas de divergence entre les
indications du montant du remboursement figurant sur le colis, sur le
bulletin d'expédition et sur le mandat, la somme la plus élevée doit être
encaissée sur le destinataire.
Si celuici refuse de verser cette somme,
le colis peut être livré, sauf I'exception prévue ci-après, contre
payement de la somme inferieure, mais sous réserve qu'un payement
compiémentaire sera effectué, s'il y a lieu, dès réception des
renseignements qui seront fournis par I'Administration expéditrice. Si le
destinataire n'acepto pas cette condition, il est sursis à la livraison du
colis.
Dans tous les cas, une demande de
renseignements est tranmise immédiatement à 1'Administration expéditrice
qui doit y répondra, dans le plus court délai possible, en précisant le
montant exact du remboursement et en appliquant, le cas échant, les
presoriptions de I'article 135, § 2, du Règlement de la Convention.
Lorsque le destinataire est de passage ou
doit s'absenter, le, pavement de la somme la plus élevée est toujours
exigé. En cas de refus, le colis n'est livré qu'à la Iéception de la
réponse à la demande de renseignements.
ARTICLE 118
DÉLAI DE PAYEMENT
1. Le montant du remboursement
doit être payé dans um délai de sept jours à compter du lendemain de
I'arrivée du colis au bureau destinataire. Ce. délai peut être porté à un
mois au maximum lorsque la législation interne du pays de destination
I'exige. A I'expiration du délai de garde, le colis est traité comme étant
tombé en rebut, conformément aux dispositions de I'article 22 de
I'Arrangement.
L'expéditeur peut toutefois demander que les
dispositions prescrites par lui en vertu de I'article 108, § 1, du présent
Règlement solent exécutées immediatement au cas ou le destinataire ne
payerait pas lemontant du remboursement lors de la première
présentation.
L'execution immédiate de ces dispositions a
également lieu si le destinataire, lors de la présentation, a formellement
refusé tout payement.
2. Dans le cas oú, en réponse à
un avis de non-remise, I'expéditeur a donné des instructions au bureau de
destination, les délaìs susmontionnés sont comptés du lendemain de
I'arrivée de ces instructions.
ARTICLE 119
RÉDUCTION OU ANNULATION DE REMBOURSEMENT
Les demandes d'annulation ou de réduction
du montant du remhoursement sont soumises aux règles et formalités
prescriles Dar I'article 135 du Règulement de la Convention.
Excepté le cas prévu à I'article
115, toute demande par voie postale de réduction du montant du
remboursement doit étre accompagnée d'une nouvelle formule de mandat de
remboursement indiquant le montant rectifié. Lorsqu'il s'agit d'une
demande par voie telégraphique, le mandat de remboursement doit être
remplacé par le bureau destinataire aux conditions déterminées par
I'article 122 ciaprés.
ARTICLE 120
RÉEXPÉDITION
Les colis greves de remboursement peuvent
être réexpédiés si le pays de la nouvelle destination assure, avec celui
d'origine, le service des colis de eette catégorie. Dans ce cas, les colis
som acoompagnés des formules de mandats de remboursement établies par le
service d'origine. L'Administration de la nouvelle destination procède à
la liquidation des remboursements comme si les colis lui avaient été
expédiés directement.
Les colis dont le montant encaissé doit
être versé en compte courant postal dans le pays de destination primitif
ne peuveut étre réexpédiés.
ARTICLE 121
EMISSION DU MANDAT DE RENBOURSEMENT OU DU BULLETlN DE
VERSEMENT
Immédiatement après avoir encaissé le
montant du remboursement, le bureau de destination, ou tout autre bureau
désigné par I'Administration destinataire, remplit la partie "Indications
de service" du mandat de remboursement et, après avoir apposé sons timbre
à date, le renvoie sans taxe au bureau de dépôt du colis ou au bureau qui
a eté spécialment désigné par I'Administration d'origine sur le titre
lui-même.
Lorsqu'une demande de renseignements sur
le montant exact du remboursement a été adressée à 1'Administration
d'origine, il est sursis à 1'envoi du mandat jusqu'à la réception de la
réponse.
Les mandats de remboursement sont payés
aux expéditeurs des colis dans les conditions déterminées par chaque
Administralion.
Les bulletins de versement des colis
contre remboursement, dont le montant doit être porté à un compte courant
postal dans le pays de destination, sont traités d'après le régime
intérieur des chèques et virements postaux de ce pays.
ARTICLE 122
ANNULATION OU REMPLACEMENT DES FORMULES DE MANDATS DE
REMBOURSEMENTS OU DE BULLETINS DE VERSEMENT
1. Les formules de mandats de
remboursement qui deviennent inutilisables pour cause de divergence entre
les indicatione du montant, du remboursement ou par suite d'annulation ou
de réduction du montant, de même que les formules de bulletins de
versement devenues inutisables en cas d'annulation du montant du
remboursement, sont détruites par les soins de I'Administration
destinataire des colis.
2. Les formules afférents aux
colis grevés de remboursement, qui, pour un motif quelconque, sont
renvoyés à I'origine, doivent être annulées par les soins de
I'Administration qui effectue le renvoi.
3. Lorsque les formules
afférentes aux colis grevés de remboursement sont égarées, perdues ou
détruites avant I'encaissement du remboursement, le bureaux destinataire
en établit des duplicata sur formule CP 6 ou sur formule de bulletin de
versement, selon le cas.
ARTICLE 123
MANDATS DE REMBOURSEMENT NON DÉLIVRÉS OU NON
ENCAISSÉS
Les mandats de remboursement qui n'ont pû
être délivrés aux bénéficiaires, de même que ceux qui ont été remis aux
ayants droit, mais dont le montant n'a pas été encaissé, sont traités
conformemement aux dispositions de I'article 139 du Règlement de la
Convention.
CHAPITRE IV
Colis avec valeur déclarée
ARTICLE 124
INDICATION DU MONTANT DE LA VALEUR
1. La déclaration de la valeur
doit être exprimée dans la monnaie du pays d'origine et être inscrite par
I'expéditeur sur le colis et le bulletin d'expédition, en caractères
latins, en toute lettres et en chiffres arabes, sans ratures ni
surcharges, même approuvées.
2. Le montant de la déclaration
de valeur doit être converti en france par I'expéditeur ou par
I'Administration d'origine. Le réresultat de la conversion doit être
indiqué par de nouveaux chiffres placés à côté ou au-dessous de ceux qui
représentent le montant de la déclaration dans la inonnaie du pays
d'origine. Cette disposition n'est pas applicable aux relations directes
entre pays ayant une monnaie commune.
Le montant en francs-or doit être souligné d'un
fort trait au crayon de couleur.
ARTICLE 125
ETIQUETTES ET TIMBRES-POSTE
Les colis avec valeur déclarée ainsi que
leurs bulletins d'expédition doivent être revêtus d'une étiquette de
couleur rouge conforme au modèle CP 7 ci-annexé, avec I'indication en
caractères latins de la lettre V, du nom du bureau d'origine et du numéro
d'ordre du colis.
Toutefois, les Administrations ont la
faculté de revêtir les colis avec valeur déclarée et leurs bulletins
d'expédition de I'étiquette CP 8 prévue à I'article 1320 ci-après et d'une
étiquette de couleur rouge, de petites dimensions, portant, en gros
caractéres, la mention "Valeur déclarée".
Lorsque les colis contiennent des pièces
de monnaie, des billets de banque, des billete de monnaia ou des valeurs
quelconques au porteur, du platine, de I'or ou de I'argent, manufacturés
ou non, des pierreries, des bijoux et d'autres objets précieux, les
cachets ou scellés, de même que les étiquettes de toute nature et, le cas
échéant les timbres-poste apposés sur les colis doivent être espacés, de
façon à ne pas pouvoir cacher des lésions de I'emballage. Les étiquettes
et, le cas échéant, les timbres-poste ne doivent pas, non plus, être
repliés sur les deux faces de I'emballage de manière à couvrir la bordure.
Le cas échéant, les étiquettes sur lesquelles figure I'adresse des colis
de I'espèce ne peuvent pas être collés sur I'emballage même.
ARTICLE 126
INDICATION DU POIDS
Le poids exact, en grammes, de chaque
colis avec valeur déclarée doit être inscrit par I'Administration
d'origine :
a) sur I'adresse du colis;
b) sur le bulletin d'expédition,
à la place à ce-ei réservée.
ARTICLE 127
DÉCLARATION FRAUDULEUSE
Lorsque des circonstances quelconques ou
les déclarations des intéressés viennent à réveler I'existence d'une
déclaration frauduleuse de valeur supérieure à la valeur réelle insérée
dans un colis, avis en est donné à I'Administration d'origine, dans le
plus bref délai possible, et, le cas échéant, avec les pièces de I'enquête
à I'appui.
CHAPITRE V
Colis urgentes
ARTICLE 128
ÈTIQUETTE
Les colis urgents et les bulletins
d'expédition y afférents dolvent porter une étiquette avec I'indications
très apparente "Urgent",
ARTICLE 129
TRANSMISSION ET DÉDOUANEMENT. COMPTABILITÉ
Les Administrations qui participent à I'échange des colis urgents
s'entendent pour assurer la transmission rapide et, autant que possible,
directe de ces colis, et elles prennent des mesures, pour en accélérer le
dédouanement.
Elles arrêtent également d'un commun
accord les mesures nécessaires pour la comptabilité.
CHAPITRE VI
Opérations au départ et a I'arrivée
ARTICLE 130
NUMÉRO D'ORDRE ET LIEU DE DÉPÔT
Chaque colis, ainsi que le bulletin
d'expédition qui s'y rapporte, doit être revêtu d'une étiquette conforme
au modèle CP 8 ci-annexé indiquant, de manière apparente, le numéro
d'ordre et le nom du bureaus de dépôt. Cette prescription ne s'applique
pas aux colis avec valeur déclarée revêtus de I'étiquette CP 7 prévue à
I'article 125,1er. alinéa.
Le même bureau d'origine ne peut employer
en même temps deux ou plusieurs séries d'étiquettes, sauf le cas ou les
séries sont complétées par un caractère distinctif.
ARTICLE 131
APPLICATION DU TIMBRE Á DATE ET INDICATION DU
POIDS
1. Le bulletin d'expédition est
frappé par le bureau d'origine, du côté de la suscription, du timbre
indiquant le lieu et la date du dépôt.
2. Le poids en kilogrammes, de
chaque colis sans déclaration de valeur doit être inscrit par le bureau
d'origine sur le bulletin d'expédition à la place réservée à cet effet.
Les fractions de kilogramme sont arrondies au demi-kilogramme
supérieur.
ARTICLE 132
COLIS EXPRÉS
Les colis à remettre par exprès ainsi que
les bulletins d'expédition correspondants sont pourvus, autant que
possible à côté de I'indication du lieu de destination, d'une étiquette
imprimée, de couleur rouge foncé, portant en gros caractéres le mot
"Exprès".
ARTICLE 133
RENVOI DES BULLETINS D' AFFRANCHISSEMENT. RÉCUPÉRATION
DES DROITS AVANCÉS
1. Après la livraison au
destinataire d'un colis franc de droits, le bureau qui a fait I'avance des
frais de douane ou autres pour le compte de I'expédifeur, complète en ce
qui le concerne, les indications qui figurent au verso du bulletin
d'affranchissement et transmet ce dernier, accompagné des pièces
justificatives, au bureau d'origine du colis, cette transmission a lieu
sous enveloppe fermée, sans indication du contenu.
Toutefois, chaque Administration a le droit de
faire effectuer, par des bureaux spécialement désignés, le renvoi des
bulletins d'affranchissement grevés de frais et de demander que les
bulletins soient transmis à un bureau déterminé. Le nom du bureau auquel
les bulletins doivent être renvoyés est inscrit, dans tous les cas, par le
bureau expéditeur du colis ao recto do bolletin d'afffranchissement.
2. Lorsqu'un colis qui porte
I'en-tête "Franc de droits" parvient au service destinataire sans bulletin
d'affranchissement, le bureau chargé du dédouanement établit un duplicata
de ce bulletin sur lequel il mentionne le nom du pays d'origine et, autant
que possible, la date de dépôt du colis. Lorsque le bulletin
d'affran-chissement est perdu après livraison du colis, un duplicata est
établi dans les mêmes conditions.
3. Les bulletins
d'affranchissement afférents aux colis qui, pour un motif quelconque, sont
ronvoyés à I'origine doivent être annulés par les soins de
I'Administration destinataire et être attachés aux bulletins
d'expédition.
4. A la réception d'un bulletin
d'affranchissement indiquant les frais déboursés par le service
destinataire, I'Administration d'origine convertit le montant de ces frais
dans sa propre monnaie à un taux qui ne doit pas être supérieur au taux
fixé pour I'emission des mandats de poste à destination du pays
correspondant. Le résultat de la conversion est indiqué dans le corps de
la formule et sur le coupon latéral. Après avoir recouvré le montant des
frais, le bureau d'origine remet à I'expéditeur le coupon du butletin et,
le cas échéant, les pièces justificatives.
ARTICLE 134
RÉEXPÉDITION
1. Les colis réexpédiés par suite
de fausse direction ne peuvent être frappés de droits de douane ou autres
par I'Administration réexpéditrice.
Lorsque cette dernière renvoie un colis à
I'Administration qui I'a acheminé en dernier lieu, elle lui restitue les
bonifications qu'elle a reçues et signale I'erreur par un bulletin de
vérification.
Dans les autres cas et si le montant des
taxes qui lui ont été attribuées est insuffisant pour couvrir les frais de
réexpédition qui lui incombent, I'Administration réexpéditrice bonifie à
I'Administration à laquelle elle remet le colis les droits de transport
que comporte I'acheminement; elle se crédite ensuite de la somme dont elle
est à découvert par une reprise sur le bureau d'échange qui a transmis en
dernier lieu le colis en fausse direction. Le motif de cette reprise est
notifié à ce bureau au moyen d'un bulletin de vérification.
2. Lorsqu'un colis a été admis á
tort à I'expédition par suite d'une erreur imputable au service postal et
doit, pour ce motif, être renvoyé au pays d'origine, I'Administration qui
restitue le colis alloue à I'Administration que le lui a livré les
bonifications qu'elle en a reçues.
Lorsque le renvoi est la conséquence d'une
erreur de I'expéditeur ou d'une des interdictions prévues à I'article 16
de I'Arrangement les frais de transport qui résultent de I'opération sont
à la charge des expéditeurs. Chaque Administration se crédite de sa
quote-part par une reprise ainsi qu'il est indiqué au § 3 ci-aprés pour
les colis réexpédiés.
3. Les colis réexpédiés par suite
de changement de résidence des deslinataires ou d'une erreur imputable à
I'expediteur sont grevés à la charge des destinataires, par
I'Administration distributrice, d'une somme representant le montant des
quotes-parts venant aux diverses Administrations qui ont participé au
transport de réexpédition et des autres taxes et droit prévus aux articles
46, 47 et 48 de I'Arrangement.
L'Administration réexpéditrice se crédite sur
L'Administration intermédiaire ou sur I'Administration de la nouvelle
destination montant de la somme qui lui est due. Dans les cas ou le pays
de réexpédition et celui de la nouvelle destination ne sont pas
limitrophes, la première Administration intermédiaire qui reçoit un colis
réexpédié se crédite du montant qui lui est dû et de celui qui revient à
I'Administration réexpéditrice, en débitant I'Administration à laquelle
elle livre de colis; cette dernière, à son tour, si elle n'est elle-même
qu'un inter médiaire, répète, sur I'Administration suivante, le montant
qui lui est dú, cumulé avec celui dont elle a tenu compte à
I'Administration précédente. La même opération se poursuit dans les
rapports entre les différents Administrations participant au transport,
jusquá ce que le colis parvienne à I'Administration chargée de la
livraison.
Lorsque la taxe de transport et les autres
taxes et droits prévus aux articles 46, 47 et 48 de I'Arrangement sont
acquittés au moment de la réexpédition, le colis est traié comme s'il
était adressé directement par le pays réexpediteur au pays de la nouvelle
destination.
Dans ce cas aucume taxe de transport, n'est
pergue sur le destinalaire.
Les frais repris doivent être indiqués en
détail (droit de transport, droit de magasinage, droit de douane, etc.)
sur le bulletin d'éxpédition ou, si ce n'est pas possible, sur un
bordereaux joint à ce document.
4. Les dispositions du § 3,
alinéas 1, 2 et 4, sont appliquées également aux colis postaux en transit
qu'une Administration intermédiaire doit. acheminer par une voie plus
coûteuse en raison d'interruption de la voie ordinaire pour laquelle les
taxes sont bonifiées.
5. Les colis sont réexpédiés dans
leur embalage primitif; ils sont accompagnés du bulletin d'expédition
établi par le bureau d'origine. Si le colis doit, pour un motif
quelconque, être remballé ou si le bulletin d'expédition primitif doit
être remplacé par un bulletin supplémentaire, il est indsipensable que le
nom du bureau d'origíne du colis, le numéro d'ordre primitif et, autant
que possible, la date de depôt audit bureau figurent tant sur le colis que
sur le bulletin d'expédition.
6. Dans le cas ou I'essai de
remise d'un colis exprès à domicile par un porteur spécial est resté
infructueux, le bureau réexpéditeur doit biffer I'étiquette ou la mention
"Exprès' par deux fortstraits transversaux.
ARTICLE 135
REBUTS. AVIS DE NON-REMISE
1. Lorsque I'expediteur a
demandé, par une annotation portée au verso du bulletin d'expédition et
sur le colis, que le colis soit signalé comme tombé en rebut,
I'Administration destinataire transmet, sous pli recommandé, à
I'Administration expéditrice, après I'avoir complété, un avis de
non-remise conforme au modèle CP 9 ci-annexé. Cet avis est renvoyé au
bureau qui I'a établi, avec les instructions de I'expéditeur et avec le
bulletin d'expédition.
Lorsqu'il s'agit de plusieurs colis déposés
simultanément par le même expéditeur, à I'adresse du même destinataire, il
est permis de envoyer qu'un avis de non-remise, même si ces colis étaient
accompagnés de plusieurs bulletins d'expédition. Dan ce cas, tous ces
bulletins sont annexés à I'avis de non-remise.
Lorsque d'avis de non-remise est envoyé à un
tiers désigné au verso du bulletin d'expédition, ce dernier document n'est
pas annexé à I'avis.
2. Un avis modèle CP 9 doit
également être établi pour signaler à I'Administration d'origine les colis
retenus d'office en cours de transport, solt par la poste, soit par la
douane ou tombés en souffrance pour cause d'avarie, de spoliation ou toute
autre cause de même nature.
Toutefois, cette masure n'est pas obligatoire
dans le cas de force majeure, ou lorsque le nombre des colis retenus
d'office en cours de transport (mesure douanière, interruption
accidentelle du trafic, etc.). est tel que I'envoi d'un avis est
matériellement impossible.
3. En règle générale. les avis de
non-remise sont échangés entre le bureau de destination et le bureau
d'origine. Toutefois, haque Administration peut demander que les avis qui
concernent son service soient transmis à son Administration centrale ou à
un bureau spécialement désigné. II appartient à I'Administration d'origine
d'aviser I'expéditeur. L'échange des avis de non-remise doit être accéléré
autant que possible par tous les bureaux intéressés.
4. Lorsque des colis ayant donné
lieu à un avis sont retirés ou réexpédiés avant la réception des
instructions de I'expéditeur, celui-ci doit en être prévenu par
I'intermédiaire du bureau d'origine.
Si I'avis a été envoyé à un tiers désigné au
verso du bulletin d'expedition, cette informations doit être adressée au
tiers. S'il s'agit d'un colis grevé de remboursement et si le mandat CP 6
a déjà été transmis à I'expéditeur. il n'est pas nécessaire d'aviser ce
dernier.
5. Lorsque I'Administration
destinataire ou intermédiaire n'a pas observé les instructions données,
soit au moment du dépôt par une annotation portée au verso du bolletin
d'expédition et sur I'adresse du colis soit en réponse à I'avis de
non-remise, elle est tenue de prendre à sa charge les frais de transport
(aller et retour) et les autres droits éventuels dont I'annulation n'a pas
eu lieu.
Toutefois, les frais payes a I'aller restent à
charge de I'expéditeur si, lors du dépôt du colis ou en réponse à I'avis
de non-remise, il a été prescrit de faire vendre le colis ou d'en faire
abandon en cas de non-livraison.
ARTICLE 136
REBUTS. INSTRUCTI0NS DE L' EXPÉDITEUR
1. Em réponse à I'avis de
non-remise qui lui a été transmis conformément aux dispositions de
I'article 135, I'expéditeur peut demander:
a) que le destinataire primitif
soit avisé encore une fois;
b) que I'adresse du colis soit
rectifiée ou complétée;
c) que le colis soit remis à un
autre destinataire ou qu'il soit réexpédiè sur une autre destination pour
être remis au destinataire primitif ou à une autre personne;
d) qu'un colis grevé de
remboursement soit remis à une autre personne contre perception du montant
du remboursement indiqué ou qu il soit remis au désiinataire primitif ou à
une autre personne sans perception du montant du remboursement ou contre
payement d'une somme inférieure à cell qui était mdiquée primitivament. Si
le-montant du remboursement est réduit, une nouvelle forraule CP 6 doit
être conformément aux prescriptions de l'article 119;
e) que le colis soit remis au
destinataire primitif ou à une autre personne sans perception des frais
dont il est grevé. Dans ce cas, un bulletin d'affranchissement doit être
établi conformément aux prescriptions de I'article 109;
f) que i' colis lui soit
immédiatement renvoyé;
g) que ' colis soit vendu à ses
risques et périIs ou traité comme abandonné.
Le tiees auquet I'avis de
non-remise a été adressé conformément á la demande de I'expdditeur
(article 108, § 1, lettre e) peut faire les mêmes demandes que
I'expéditeur. Il peut, en outre, demander que le colis soit immédiatement
renvolé à I'expéditeur.
Aucune demande autre que celles
qui sont prévues ci-dessus n'est admise.
2. Aprés réception des
instructions de I'expéditeur du tiers auquel d'avis de non-remise a été
adressé, en application de I'article 108, § 1, lettre r), ces instructions
seules sont valables et exécutoires.
ARTICLE 137
RENVOIS DES COLIS TOMBÉS EN REBUT
1. Si I'expéditeur ou le tiers
auquel d'avis de non-remise a été adressé a formulé une demande non prévue
á I article 136, I'Administration de destination peut renvoyer
immédiatement le colis au bureau d'origine sans établir un nouvel avis. II
en est de même lorsque I'expéditeur ou le tiers refuse de payer le droit
prévu par l'article 22, § 4, de 1'Arrangement. Si l'expéditeur ou le tiers
ne donne pas de réponse à l'avis de nonremise, le colis est renvoyé à
l'expéditeur à expiration du délai fixé audit paragraphe.
2. Le bureau qui renvoie un colis
à I'expéditeur doit indiquer sur le colis et sur le bulietin d'expédition,
d'une manière claire et concise, en langue française, la cause de la
non-remise sous la forme suivante: inconu, refusé, en voyage, parti, non
reclamé, décédé, etc. Cette indication peut être manuscrite ou être
fournie par I'application d'un, timbre ou d'apposition d'une átiquette.
Chague Administration a la faculté d'ajouter la traduction, dans sa propre
lanpie de la cause de non-remise et les autres indications qui lui
conviennent. Les bulletins d'expédition originaux afférés aux colis
renvoyés doivent faire retour h I'origine avec ces colis.
3. Les colis à renvoyer à
l'expéditeur sont inscrits sur la. feuille de route a avec la mention
"Rebuts" dana la colonne "Observations". lls sont traités comme les colis
réexpédiés par suite do changement de résidence des destinataires.
ARTICLE 138
VENTE. DESTRUCTION
1.lorsqu'un colis a été vendu ou
détruit conformément aux prescriptions de I'article 24 de I'Arrangement,
il est dressá procès-verbal de la vente ou de la destruction. Une copie du
procès-verbal, accompagnée du bulletin d'expédition, est transmise au
bureau d'origme.
2. Le produit de la vente sert,
en premier lieu, à couvrir les frais qui grèvent le colis. Le cas échéant,
l'excédent est tranrnis au bureau d'origine pour être remis á
l'expéditeur, qui suporte les frais d'envoi.
ARTICLE 139
RETRAIT. MODIFICATION D'ADRESSE
Les dispositions des articles 14§ rt 149 du
Règlement de la Convention sont applicables aux retráiie ou modifications
d'adresse
S'il s'agit d'une modification d'adn,sse d'un
colis avec valeur déclarée demandée par voie télégraphique, cette demande
doit être canfirmée, par le premier courrier, par une demande postale
accompagnée du fac-similé dont il est question à I'article 148, § 1, du
Réglement de la Convention et por tant en téte I'annotatiorn soulignée au
crayon de couleur "Confirmation da la demande télegraphique du.
Dans ce cas, le bureau destinataire se borne á
retenir I'envoi, a la réception du tédlégramme, et attend la confirmation
postale pouz faire droit à la deinande.
Toutefois, I'Administration destinataire peut,
sous sa propre responsabilité, donner suite à une demande télégraphique de
modification d'adresse sans attenrire cette confirmation.
ARTICLE 140
RÉCLAMATIONS
1. Toute réclamation relative à
un colis est établie sur une formuie conforme au modèle CP 5 ci-annexé,
gui doit être accompagnée, autant que possible, d'un fac-similé de la
suscription du colis.
Si la réclamation concerne un colia contre
remboursement, elle doit être accompagnée, en outre, d'un duplicata de
mandat CP 6 ou d'un bulletin de versement, selon le cas.
Une seule formule peut étre utilisée pour
plusieurs colis déposés simultanément au même bureau par le même
expéditeur à I'adresse du même destinataire.
2. La séciamation est, en règle
générale, envoyée directement par le d'origine au bureau de destination;
cette transmission par lieu sans lettre d'envoi 'et sous enveloppe fermée.
Si le bureau destinataire est en état de fournir les renseignements sur le
sort définitif du colis ou du mandat de remboursement, il complète la
formule et la retourne au bureau d'origine.
Lorsque le sort du colis ou du mandat de
remboursement ne peut être établi par le bureau de destination, celui-ci
constate le fait sur la formule et la réexpédie au bureau d'orìgine en y
ajoatant, autant que possible, une déclaration du destinataire constatant
qu'ìl
n'a pas reçu le colis. Dans ce cas,
I'Adminisíration d'origine complète la formule en y indiquant les donoées
de la transmission à la première Administration intermédiaire. Elle
I'adresse ensuite à cette dernière Administration qui y consigne ses
observations et la transmet éventuellement à I'Administraion suivante. La
réclamation passe ainsi d'une Administration à I'autre jusqu'à ce que le
sort du colis réclamé soit établi. L'Administration qui a effectue la
remisa au destinataire, ou qui, le cas échéant, ne peut établir ni la
remise, ni la transmission régulièr e á une aiitre Administration,
constate le fait sor la formula et la renvole I'Administration
d'origine.
3. Les Administrations d'origine
et de destination peuvent, d'un commum accord, faire transmettre la
réclamation de bureau à bureau en suivant la mème vole d'acheminement que
le colis.
Dans ce cas, les recherches se poursuivent
depuis I'Administration d'origine jusqu'à I'Administration de destination
en observant la procédure visée au dernier al'néa du § 2.
4. Toute Administration peut
demander par une notification a'dressée au Bureau iriternational, que les
réclamations qui concernent son service soient transmises à son
Adminstration centrale ou à un bureau spécialement désigné.
5. La formule CP 5 et les pièces
y annexées doivent, dans tous es cas, faire retour à I'Administration
d'origine du colis récIamé Ians le plus bref délai possible et au plus
tard dans um délai de six mois à partir de la date de la réclamation. Ce
délai est port. á neuf mois dans les relations avec les pays éloignés.
6. Chaque fois qu'une
Administration intermédiaire transmet une formule CP 5 à l'Administration
suivante, elle est tenue d'en informer I'Administration d'origine sur one
formule conforme au modèle CP 10 ci-annexé.
ARTICLE 141
RÉCLAMATIONS CONCERNANT DES COLIS DÉPOSÉS DANS UN AUTRE
PAYS
Dans le cas prévu a I'article 27, § 3, de
I'Arrangement, la formule de réclamation CP 5 est transmise à
I'Administration d'origine. Cette formule doit être accompagnée, le cas
échéant, du ."écépissé de dépôt
L'Administration d'origine doit être mise en
possesion de la formule dans le délai prévu à L'article 27, § 2, de
I'Arrangemont.
CHAPITRE VII
Echange des colis
ARTICLE 142
FEUlLLE DE ROUTE
1.Les colis sont inscrits par le
bureau d'échange expéditeur eur une feuille de route conforme au modèle CP
11 ci-annexé, aventous les détails que cette formule comporte. Toutefois,
les Administrations correspondantes peuvent s'entendre pour que les colis
ordinaires 'soient inscrits en bloc sur les feuilles de route, aveo
indication sommaire des montanta á bonifier. Les bulletins d'expédition,
les formules de mandats de rembour ement, les déclaralions en douane et,
ie cas échéant, les autres documents exigés (factures, certificats
d'origine, de santé, etc.), ainsi que les bulletins d'affranchissement et
les avis de réception, sont joints à la feuille de route.
Les bureaux d'échange intermédiaires ne
sont pas tenus de voritier les documents accompagnant les feuilles de
route.
2. Les colis pour le service des
prisonniers de guerre sont incrits sur la feuille de route, mais sans
indication de bonification, sauf quand il s'agit de colis grevés de
remboursement.
3. Dans les relations par mer,
les bureaux d'échange expéditeurs doivent, sauf arrangement contraire,
numércter les feuilles de route d'après une série annuelle pour chaque
bureau d'origine et pour chaque bureau de destination. Le dernier numéro
de I'anniée doit être nentionné sur la première feuille de route de
I'année suivante. Le même procédé est suivi dans les échanges territoriaux
qui ne sont pas effectué dans des délais fixes. Dans les relations par
mer, te nom du navire transporteur est mentionné, autant que possible,
au-dessous du numéro.
ARTICLE 143
TRASMISSIONS DES COLIS EN DÉPÊCHES CLOSES
1. En cas de transmission de
colis en dépêches closes, les recipients (sacs, paniers, cadres, etc.)
doivent être marqués, etliquetés de la manière prévue pour les sacs de
lettres á I'article 157,
§ 2, du Règlemeut de la
Convention, sous réserve des particularités suivantes :
a) les étiqueties sont de couleur
jaune d'ocre et doivent mentionner de nombre de colis compris dans chaque
récipient;
b) pour les récipients autres gue
les sacs, il peut être adopté un aufre mode de fermeture spéciale, à
cordition que le contenu soit suffisamment protégé. Sauf arrangement
contraire, ces récipients doivent porter un numéro d'ordre.
2. Les colis avec valeur déclarée
sont expédiés, si leur nombre e comporte, séparément cans des récipients
dont I'étiquett, est munie de la lettre "V".
3. Les récipients remplis ne
doivent pas peser plus de 50 kg. sil s'agit de sacs, ni plus de 70 Kg.,
s'il s'agit d'autres récipients.
4. Les feuilles de route,
accompagnées des documents mentionés à l'article 142 § 1, doivent etre
insérées par le bureau d'échange expéditeur dans un des récipients formant
la dépêche, le cas échéant dans le récipient contenart les colis avec
valeur déclarée ou, si ,eur nombre le comporte, dans un sac spécial.
L'étiquette de se sac ou récipient doit être
revêtue de la lettre "F".
5. En cas d'échange de dépêches
avec des pays non limitrophes, le bureau d'échange expéditeur établit,
pour chacune des Adminisrations intermédiaires, une feuille de route
spéciale conforme au modéle CP 12 ci-annexé. Le bureau expéditeur de la
dépêche y inscrit gl'obalement pour chaque catégorie de colis les
bonifications qui sont dues à Administration intermédiaire.
La feuille de route CP 12 est transmise á
découvert ou d'une autre façon convenus eutre les Administrations
intéressées, accompagnée, le cas échéant, das piéces demandées par les
pays intermediaires.
ARTICLE 144
VÉRIFICATION DES ENVOIS DE COLIS PAR LES BUREAUX
D'ÉCHANGE
1. A la réception d'une feuille
de route, Ie bureau d'énhange destinataire precéde à la vérification des
colis et des divers documents qui I'es accompagnent. Cette vérification
est contradictoire chaque fois qu'il est possible.
2. S'il constate des erreurs ou
des omissions sur la feuille de toute, if opère immédiatement les
rectifications nécessaires en ayant soin de biffer les indications
erronées, de manière á laisser reconnaitre les inscriptions promitives.
Ces rectifications s'effectuent aveo Je concours da deux agents. A moins
d'une erreur evidente, elles prévalent sur la dáclaration originale.
Un bulletin de vérification conforme au
modéle CP 13 cia-nnexé est, en outre, dressé par de bureau destinataire et
envoyé sans délai, en double expédition, au cureau d'échange
expéditeur.
3. Les bureaux auxquels sont
adressés les bulletins les renvoient le plus promptement possible
après les avoir examinés et y avoir mentionné leurs observations, s'il y a
lieu; ils conservent toulefois les copies.
Les bulletins renvoyés sont annexés aux
feuilles de route qui les concernent. Les corrections faites sur une
feuiIle de route et non appuyés des pièces,justificatives sont considérées
comme nulles.
Toutefois, si ces bulletins ne sont pas
renvoyés à I'Administralion d'origine dans de délai de deux mois à compter
de la date de leur expédition, ils sont considérés, jusqu'à preuve du
contraire commet dument acceptés par les bureaux auxquels ils ont été
adressés.
Ce délai est porté á quatre mois dans les
relations avec les pays éloignés.
4. La constatation, lors de la
vérification, d'irrégularités quelconques ne peut en aucun cas motiver le
retoir d'un colis á I'origine, sauf application des artircles 16 et 17 de
1'Arrangement.
5. Les bulletins de vérification
et les duplicata sont transmis sous oli recommandé.
ARTICLE 145
CONSTATATION DES IRREGULARITÉS ENGAGEANT LA
RESPONSABILITÉ DES ADMINISTRATIONS
1. La constatation d'un manquant,
d'une altération ou d'une autre irrégularité de nature à engager la
responsabilité des Administrations donne lieu à l'anplication des
dispositions de I'article 144.
2. Si le cas le comporte, le
bureau d'échange expéditeur peut, en outre, être avisé por télégramme, aux
frais de I'Administration qui expédie Ie telégramme.
3. Lorsque le bureau d'échange
destinataire n'a pas fait parvenir au bureau d'échange expéditeur, par le
premier courrier après la véritification, un bulletin constant des erreurs
ou des irrégularités quelconques, il est considéré comme ayant reçu les
colis, jusqu'à preuve du contraire.
4. Lorsqu'il s'agit a'un colis
avec valeur déclarée, il est en outre dressé un procè-verbal qui est
transmis sous plis recommandé a l,'Administration centrale du pays auquel
appartient le bureau d'écharge expediteur. Sauf le cas de colis transmis à
découvert par des services d'echange en contact immédiat, ce procès-verbal
est accompagnè, autant que possible, de ficelles, cachets ou plombs qui
fermáient le récipient, dans lequel les colis étaient contenus. Un double
du procès verbal est en même temps adressé à-I'Administration centrale á
laquelle ressortit le bureau d'échange destinatnire ou á tout autre organe
de direction désigné par cette derniere.
5. Sans préjudice de
I'application des dispositions des §§ 1 et 4, le bureau d'échange qui
reçoit, d'un bureau correspondant avec lequel il n'est pas en contact
immédiat, un colis insuffisamment emballé ou avarié doit y donner cours
après l'avoir emballé de nouveau, s'il y a lieu en conservant, autan: que
possible, I'emballage primitif.
Si I'avarie est telle que le contenu de I'envoi
a pu être soustrait, te bureau doit procéder d'abord á l'ouverture
d'office du colis et à vérification de son contenu.
Dans les deux cas, le poids du colis doit ètre
constaté avant et, apriés le nouvel emballage et indiqué sur l'enveloppe
même du colis. Cette indication est suivie de la mention "Remballé á...."
appuyée d'une empreite du timbre á date et de la signature des agents
ayant effectué le remballage.
6. Lorsque le deslinataire ou, em
cas de renvoi, I'expédilecur formule des réserves en prenant livraison du
colis, un procès-verbal de vérification contradictoire est dressé
sur-le-champ par le bureau qui effectue la livraison.
Ce procès-verbal, étabal en double
expédition et contresigné autant que possible par I'intéressé, doit
indiquer:
a) I'état extérieur du colis;
b) le poids brut;
c) I'inventaire exact du
contend.
L'une des expéditions du procés-verbal est
remise à I'intéressé; I'autre est annexée á la formule CP 5
correspondante.
ARTICLE 146
RENVCI DES RÉCIPIENTS VIDES
Les récipients doivent ètre renvoyés vides à
I'Administration á laquelle ils appartiennent par le plus prochain
courrier. Ce renvoi a lieu sans frais et autant que possible, par la voie
suivie à I'aller.
L'Administration réexpéditrice doit faire
mention sur le feuilles de route du nombre et, le cas échéant, des numéros
d'ordre des récipients retournés et devient responsable de ceux dont elle
ne peut prouver avoir effectué le renvoi.
CHAPITRE VIII
Comptahilité. Réglement des comptes
ARTICLE 147
DÉCOMPTE DES BONIFICATIONS
1. Chaque Administration fait
établir mensuellement, par ses but reaux d'échange et pour tous les
envoirs reçus d'une seule et même Administration, un état, conforme au
modèle CP 14 ci-annexé, des sommes totales inscrites sur les feuilles de
route à son crédit et à son débit.
2. Les états CP 14 sont
récapitulés dans un compte conforme au modèle CP 15 ci-annexé.
3. Le compte CP 15, accompagné
des états CP 14, est envoyé à I'Administration expéditrice pour examen,
dans le courant du mois qui suit celui auquel il se rapporte et, en ce qui
concerne les pays éloignés, aussitôt que la derniége feuille de route du
mois envisagé est parvenue á l'Administration destinataire.
Les totaux no doivent jamais être rectifiés.
Les erreurs qui pourraient être relevées doivent faire I'objiet d'états de
différences qui sont incorporés par I'Administration á laquelle ils sont
destinés, dans son prochain compte CP 15 mensuel.
4. Aprés vérification et
acceptation, les comptes CP 15 sont renvoyés á I'Administration intèressée
au pIus tard jusqu'à I'expiration du deuxiéme mois après le période à
laquelle ils se rapportent. Ce délai est porté à quatro mois dans les
relations avec les pays éloigrés. Les comptes CP 15 sont résumés dans un
compte général trimestriel établi par I'Administration créncière. Ce
compte peut toutefois être établi par semestre ou par année, après entente
entre les Administrations intérassées.
ARTICLE 148
RÉGLEMENT DES COMPTES
1. Le solde résultant de la
balance des comptes généraux est payé par I'Administration débitrice à
I'Administration créancière de la manière prévue à I'article 171 du
Règlement de la Convention.
2. L'etablissement, I'envoi et le
payement du solde d'un compte géneral doivent être effectués dans le pìus
bref délai possible et, au plus tarde, dans le délai de trois mois après
I'expiration de la période à laquelle le compte se rapport. Ce délai est
porté à six mois dons les relations avec les pays éloignés.
3. Toute Administration qui,
régulièrement, se trouve à déconvert, vis-à-vis d'une autre
Administration, d'une somme, supérieure á 30,000 francs-or par mois, a le
droit de réclamer un acompte mensuel jusqu'à concurrence des trois quarts
du montánt de sa créance. II doit être satisfait à cette demande dans un
délai de huit jiours.
4. En cas de non-payement á
l'expiration des délais prévus aux §§ 2 et 3, les preecriptions de
I'arficle 171, § 5, 2º alinéa, du Réglement de la Convention sont
applicables.
ARTICLE 149
DÉCOMPTE DES MANDATS DE REMBOURSEMENT
1. Sauf entente Contraire, le
décompte relatif aux mandata deremborsement payés est étabil sur formule
conforme au modèle CP16 ci annexé et joint, au comple mensuel des mandats
de poste.
Sauf avis contraire, les comptes mensuels des
mandats de remboursement dressés pour le service de la poste aux lettres
(article 140 du Réglement de la Convention) peuvent servir également pour
le décompte des mandats de remboursement des colis postaux.
2. Dans le compte particulier CP
16, qui est accompagné des mandats de remboursement payés et quittancés,
les mandats sont inscrits dans I'ordre alphabétique des bureaux d'émission
et suivanI l'ordre numérique de leur inscription aux registres de ces
bureaux.
L'Administration qui a établi le compte déduit
de la somme totale desa créance le montant des taxes et droits revenant á
l'Administration correspondante, conformémerit à I'artiele 50, 1er.
alinéa, de I'Arraugement.
3. Le solde du compte CP 16 est
ajouté, autant que possible, celui du compte mensuel des mandats de poste
établi pour la même période. La vérification et la liquidation de ces
comptes sont effectuees selon les règles fixées par I'Arrangement et le
Règlement des mandats de poste.
ARTICLE 150
BULLETINS D'AFFRANCHISSEMENT. DÉCOMPTE DES FRAIS DE
DOUANE, ETC.
1. Le décompte relatif aux frais
de douane, etc., déboursés par cnaque Administration pour le compte d'une
autre, est effectué au moyen de comptes particuliers mensuels conformes au
modéle CP 17 di-annexé, qui sont établis par I'Administration débitrice
dans la monnaie du pays créancier. Les bulletins d'affranchissement sont
inscrits par ordre alphabétique des bureaux qui ont fait I'avance des
frais et suivant I'ordre numérique qui leur a été donné.
2. Le compte particulier,
accompagné des bulletins d'affranchissement, est transmis á
I'Administration créancière au plus tard à la fin du mois qui suit celui
auquel il se rapporte. Il n'est pas dressé de compte, négatif.
3. La vérification des comptes a
lieu dans les conditions fixées; par le Règlement des mandats de
poste.
4. Les décomptes donnent lieu à
une liquidation spéciale. Chaque Administration peut, toutefois, demander
que ces comptes soient anne-xés aux comptes des mandats de poste ou aux
comptes CP 15 nu CP 16 des colis postaux.
Dispositions diverses
ARTICLE 151
FORMULES À L'USAGE DU PUBLIC
En vue de I'application des dispositions de
l'article 31, § 2, de la Convention, sont considdrées comme formules á
I'usage du public, les formules :
CP 2 (Bulletin d'expédition),
CP 3 (Déclaration en douane),
CP 4 (Bulletin d'affranchissement),
CP 5 (Réclamation),
CP 6 (Mandat de remboursement),
CP 9 (Avis de non-remise).
ARTICLE 152
DÉLAI DE GARDE DES DOCUMENTS
Les documents du service des colis, y compris
les bulletins d'éxpédition, doivent être conservés pendant une période
minimum de deux ans.
ARTICLE 158
COMMUNICATIONS À ADRESSER AU BUREAU
INTERNATIONAL
1. Les Administrations doivent,
trois mois au moins avant do mettre l'Arrangement à exécution, communiquer
aux autres Administrations, par l'intermédiaire du Bureau international
;
a) les dispositions qu'elles ont
prises eo ce qui concerne :
1º, la limite de poids;
2º, la déclaration de valeur;
3º, les colis encombrants ;
4º, les remboursements;
5º, les colis exprés et les colis
urgents;
6º, les colis francs de
droits;
7º le nombre de colis qui peuvent
être accompagnés d'un seul bulletin d'expédition et compris dans une seule
déclaration en douane;
8º les dimensions et le voluine
des colis postaux transportés par la voie maritime;
9º le nombre de déclarations en
douane exigé pour les colis á destination de leur pays et pour les colis
en transit, ainsi que les langues dans lesquelles ces déclarations peuvent
être rédigées;
b) la liste dos animaux vivants
dont le transport par la poste est autorisé par les règlements postaux de
leur pays;
c) l'avis qu'elles admettent les
colis pour toutes les localités, ou,dans le cas contraire, la liste des
localités qu'elles desservent;
d) toutes les taxes et tous les
droits élémentaires applicables dans teur service;
e) tous les renseignements utiles
concernant les prescrintions douanières ou autres ainsi que les
interdictions ou restrictions régiant l`importation et le transit des
colis dans leur service;
f) un extrait, en langues
allemande, anglaisc, espagnole ou française, des dispositions de leurs
lois ou règlements applicables au transport des colis.
2. - Toute modification
ultérieure doit être notifiée sans retard.
Dispositions finales
ARTICLE 154
MiSE Á EXÉCUTION ET DURÉE DU RÈGLEMENT
Le présent Règlement sera exécutoire à partir
du jour de la mise en vigueur de l'Arrangement concernant les colis
postaux.
Il aura la mème durée que cet Arrangement à
moins qu'il ne soit tenouvelé d'un commun accord entre les Parties
intéressées.
Fait au Caire, le 20 mars 3934.
(Suivent les signatures).
g) un extrait, en langues
al!emande, anglaisc, espagnole ou française, des disposit,ions de leurs
lois ou règlements applieables au transport des colis.
2 - Toute modification ult"rieure
do! t être notifiée sans retard.
Bispûsitions finales
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág.
412 a 421
* alguns trechos estão ilegíveis.
<<ANEXO>> CLBR Vol. 08 - Ano 1940 - Págs. 422
a 424 - Tabelas.
C P 10
Regi art. 140
ADMINISTRATION DES POSTES
....................................................
BUREAU D'ECHANCE
.....................................................
AVIS DE RÉEXPÉDITION
D'UNE FORMULE C P S (ARTICLE 140. § 6. DU REGLEMENT DE
L'ARRANGEMENT CONCERNANT LES COLIS POSTAUX).
La reclamation
Nº........................................ concernant le..........colis
désigné........................ ci-aprés:
Dépesé............ lê......................
1º..............................a
.........................................................par.................
a l'adresse
de................................................................a Nº
d'ordre............................................................
Valeur
déclarte...................................................... montant du
remboursement............................................
a éte eêexpédlêe ce jour a
.................................a
.......................................avec lês renselgnments
sulvanis:
Lê.............................colls a /
ont été réscheminé.......................
lê..............19........... sous lênº............. de la
Feullte de route
nº.............................. su bureau d'tchange d
........................ qul l'a / lês a reçu................
.........................................................................
sans faire d'observation.
Nota. Si la
réclamation reste ilegível.
<<ANEXO>> CLBR Vol.
08 - Ano 1940 - Págs. 426 a 432 - Tabelas.
DISPOSITIONS
CONCERNANT LE TRASPORT DES COLIS POSTAUX PAR VOIE AÉRIENNE
ARTICLE PREMIER
COLIS ADMIS AU TRANSPORT
AÉRIEN
1. Dans les relations entre les
pays dont les Administrations postales se sont déclarées d'accord à ce
sujet, les colis postaux ordinaires et avec valeur déclarée, grevés de
remboursement ou non, sont admis au transport par la voie aérienne, si
tout ou partie de leur parcours est desservi par une ligne aérienne
utilisée pour le service des colis postaux. Les colis postaux prennent,
dans ce cas la dénomination de "Colis-avion".
2. Les Administrations peuvent
admettre aussi des colis-avion qui, à la demande des expéditeurs, ne
doivent être acheminés par la voie adrienne que sur une partie du parcours
aérien existant.
ARTICLE 2
LIBERTÉ DU TRANSIT DES
COLIS-AVION
1. La liberté de transit des
colis-avion est garantie sur le territoire entier de l'Union. Toutefois,
les Administrations qui n'ont pas adhéré à l'Arrangement concernant les
colis postaux ne peuvent être obligées de participer à l'acheminement, par
les voles ordinaires, des colis-avion.
2. Les Administrations postales
ne prennent aucun engagement relatif à la capacité de transport des lignes
aériennes ouvertes au trafic des colis-avion.
ARTICLE 3
TRANSMISSION DES COLIS-AVION
A moins d'arrangement contraire,
la transmission des colis-avion s'opère à découvert. Les Administrations
intéressées peuvent s'entendre pour établir des échanges en sacs, paniers
ou récipients clos avec feuilles de route directe. Il est obligatoire de
faire usage de récipients clos si, d'après la déclaration d'une
Administration intermédiaire, l'envoi à découvert est de nature à entraver
ses opérations.
ARTICLE 4
ACHEMINEMENT DES COLIS-AVION
Toute Administration qui exécute
le service des colis-avion est obligée, sous la réserve prévue à l'article
2, § 1, d'acheminer par les voies aériennes qu'elle emploie pour ses
propres envois de l'espèce, les colis-avion qui lui sont remis par une
autre Adminiatration. Si, pour une raison quelconque, l'acheminement par
une autre voie offre, dans un cas spécial, des avantages sur la voie
aérienne existante, les colis-avion doivent être acheminés par cette voie
et traités éventuellement comme colis urgents.
Lorsque, pour une raison
quelconque, il n'est pas possible d'utiliser de bout en bout le service
aérien international. l'Administration qui bénéficie de la surtaxe
aérienne internationale prévue à l'article 8 ci-après est tenue de
transmettre les colis-avion, sur le parcours où le dit service est
inutilisable, par les moyens les plus rapides qu'elle emploie pour le
transport de ses colis postaux et de les traiter éventuellement comme
colis urgents.
En dehors de ce cas, les
Administrations expédient les colis-avion par les voies ordinaires, à
moins que les colis ne portent la mention "Urgent" et que l'Administration
intéressée ne se charge des colis urgents et n'ait reçu la bonification
afférente à ce service. Les Administrations qui n'exécutent pas le service
des colis-avion ex-pédient également par les voies ordinaires les colis de
l'espèce qui leur parviennent. En cas d'interruption partielle ou totale
d'un service aérien intérieur, la procédure visée par l'alinéa précédent
doit également être appliquée.
ARTICLE 5
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR DES
COLIS-AVION ET DES BULLETINS D' EXPÉDITION Y AFFÉRENTS
1. Les colis-avion et les
bulletins d'expédition y afférents sont revêtus, au départ, d'une
étiquette spéciale de couleur bleue comportant les mots "Par avion" avec
traduction facultative dans la langue du pays d'origine. L'expéditeur est
libre d'y ajouter la voie à suivre.
2. Lorsque l'expéditeur désire
que le transport des colis soit effectué par voie aérienne sur une partie
seulement du parcours aérien, il doit en faire mention, sur le colis et
sur le bulletin d'expédition y afférent, par l'annotation, en langue du
pays d'origine et en langue française: "Par avion de....à...". A la fin de
la transmission aérienne, les mentions et les étiquettes "Par avion" ainsi
que les annotations spéciales doivent être biffées d'office par deux forts
traits transversaux.
ARTICLE 6
DIMENSIONS DES COLIS-AVION
En règle générale, les
colis-avion ne doivent pas dépasser 100 centimètres de longueur et 50
centimètres de l'une quelconque des autres dimensions.
Les Administrations se
communiquent mutuellement les dimensions admises après entente avec leurs
entreprises de transport aerien.
ARTICLE 7
DROITS TERRRIORIAUX, MARITIMES ET
AUTRES
1. Les colis-avion sont soumis
aux droits territoriaux des pays d'origine et de destination: quant aux
droits territoriaux et maritimes de pays où services intermédiaires, ils
ne leur sont applicables que dans le cas oú ils empruntent sur leur
parcours un transport territorial ou maritime intermédiaire. Un service
maritime effectué par le pays d'origine ou de destination est considéré
comme service intermédiaire. Les Administrations des pays survoles n'ont
droit à aucune rémunération pour les colis-avion transportés par voie
aérienne au-dessus de leur territoire.
2. Les taxes additionelles des
colis encombrants et des colis urgents ne sont perçus que sur le montant
des taxes ordinaires; la surtaxe aérienne ne subit pas de majoration de ce
chef.
ARTICLE 8
SURTAXE AÉRIENNE
Les colis-avion sont soumis à une
surtaxe qui se compose des droits revenant à chaque Administration
participant au transport aérien.
ARTICLE 9
DROITS DES PAYS PARTICIPANT AU
TRANSPORT AÉRIEN
1. Les Administrations s'engagent
à prendre les mesures nécessaires pour assurer l'établissement de tarifs
de transport uniformes sur la base du poids et de la distance.
2. Si deux pays sont reliés par
plusieurs lignes aériennes, les frais de transport sont établis d'après la
distance moyenne des parcours entre les aéroports respectifs et leur
importance pour le trafic international.
3. Les pays d'origine et de
destination qui transmettent descolis-avion à l'intérieur de leur
territoire par la voie aérienne surtout ou partie des parcours entre le
lieu d'origine ou, selon le cas, celui de destination, d'une part, et un
aéroport de la ligne de liaison avec l'étranger, d'autre part, ont droit à
une rémunération spéciale (droit ou bonification) pour cette
transmission.
4. Les droits et bonifications
précités doivent être uniformes pour tous les parcours du réseau interne
d'un même pays et sont calculés d'aprés la distance moyenne de ces
parcours adoptée pour le service de la poste aux lettres.
Ces droits et bonifications ne
sont pas dus:
a) lorsque le lieu d'origine ou
respectivement le lieu de destination du colis coincide avec un des
aéroports de la ligne de liasion avec l'étranger, par laquelle le colis a
été acheminé;
b) lorsque la transmission des
colis-àvion a lieu sur tout le parcours mentionné dans l'alinéa précédent,
par les moyens ordinaires du pays d'origine ou de destination.
5. La surtaxe aérienne est due
pour les colis affranchis de toutes taxes d'après les dispositions de
l'article 18 de l'Arrangement.
ARTICLE 10
DROITS D'ASSURANCE
1. Pour les colis-avion avec
valeur déclarée, il peut être perçu, à titre de droit d'assurance. par 300
francs ou fractions de 300 francs déclarés et en sus des droits
d'assurance. applicables éventuellement au transport partiel territorial
ou maritime de ces colis, 10 centimes par service aérien emprunté.
Ce droit est compris, le cas
échéant, dans les 50 centimes par 300 francs de valeur déclarée que
l'Administration d'origine peut percevoir comme droit global.
2. Exceptionnellement, le droit
d'assurance pour certains services comportant des risques extraordinaires
est fixé dans chaque cas particulier par l'Administration intéressée; dans
ce cas, le droit global peut être majoré en consêquence.
ARTICLE 11
REMISE PAR EXPRÈS
Les expéditeurs ont la faculté de
demander la remise à domicile par porteur spécial immédiatement après
l'arrivée, en acquittant la taxe spéciale prévue par l'article 15 de
l'Arrangement concernant les colis postaux et pourvu que l'Administration
de destination ait déclare être en mésure d'assurer ce service.
Toutefois, chaque Administration
destinataire peut demander que la taxe d'exprès soit fixée à un taux
inférieur.
ARTICLE 12
RÉEXPEDITION ET RENVOI DES
COLIS-AVION
1. La réexpédition d'un
colis-avion sur une nouvelle destination, à la demande de l'expéditeur ou
du destinataire et pour autant qu'elle est admise par les dispositions
générales de l'Arrangement concernant les colis postaux, peut avoir lieu
par ta voie aérienne st le payement des frais du transport aérien dus pour
la nouvelle transmission est garanti. Il en est de même lorsque
l'expéditeur a demandé le renvoi à l'origine d'un colis-avion.
La taxe est reprise
éventuellement sur l'Administration qui formulé la demande de réexpédition
ou de renvoi.
2. Si la réexpédition ou le
renvoi a lieu par les moyens ordinaires de la poste, l'étiquette "Par
avion" et toute annotation se rapportant à la transmission par la voie
aérienne doivent être barrées d'office au moyen de deux forts traits
transversaux. Les colis-avion mal dirigés doivent être acheminés sur leur
destination par la voie aérienne la plus courte; si les frais de transport
bonifiés à l'Administration réexpéditrice ne sont pas suffisants pour
couvrir les frais de la nouvelle transmission aérienne, la différence est
reprise sur l'Administration à laquelle est imputable la mauvaise
direction.
3. Dans le cas d'atterissage
forcé ou de correspondance manquée. les Administrations qui assurent le
réacheminement prélèvent leui quote-part sur l'Administration
expéditrice.
ARTICLE 13
FEUILLES DE ROUTE
1. Les colis-avion sont inscríts
par le bureau d'échange expéditeur sur une feuille de route spéciale,
conforme au modèle CP 18 ci-annexé, avec tous les détails que cotte
formule comporte. La feuille de route doit être revétue dans l'en-tête de
l'etiquette "- Par avion".
2. Les bureaux d'échange
expéditeurs doivent, sauf arrangement contraire, numéroter les feuilles de
route spéciales d'après une série annuelle pour chaque bureau d'origine et
pour chaque bureau de destination, en mentionnant, au-dessous du numéro,
le service aérien par lequel l'expédition a eu lieu. Le dernier numéro de
l'année précédente doit être mentionné sur la première feuille de route de
l'année suivante.
3. Si la transmission des
colis-avion d'un pays à un autre se fait par les voies ordinaires et
simultanément avec des colis postaux ordinaires, la présence dans l'envoi
de colis-avion avec feuille de route spéciale doit être indiquée par une
annotation appropriée dans la feuille de route principale,
ARTICLE 14
RÉCIPIENTS CLOS
Si I'expédition des colis-avion a
lieu dans des recipients clos, les étiquettes ou suscriptions de ces
récipients doivent porter l'étiquette "Par avion".
ARTICLE 15
DÉDOUANEMENT DES COLIS-AVION
Les Administrations prennent des
mesures pour accélérer autant que possible le dédouanement des
colis-avion.
ARTICLE 16
RESPONSABILITÉ
Sauf notification contraire, les
Administrations postales assument, pour le transport des colis postaux par
la voie aérienne, la même responsabilité que pour le transport par la voie
ordinaire.
ARTICLE 17
BONIFICATION DES DROITS DE
TRANSPORT TERRITORIAL, MARITIME ET AÉRIEN
L'Administration expéditrice
bonifie pour chaque colis-avion, à I'Admmistration destinataire et aux
Administrations intermédiaires, les droits que leur reviennent en vertu
des dispositions précedentes et d'après les indications du tableau CP 19
mentionné à I'article 20 après.
ARTICLE 18
BONIFICATION DES DROITS
D'ASSURANCE
Pour les colis-avion avec valeur
déclarée, I'Administration d'origine est redevable, envers chaque
Administration intermédiaire qui se charge de leur transport aérien au
delà des frontières de son pays, d'une quote-part de droit d'assurance
fixée, exception faite de services comportant des risques extraordinaires,
à 10 centimes par 300 francs ou fraction de 300 francs déclarés. La même
quote-part est due à l'Administration de destination qui assure le
transport des colis-avion avec valeur déclarée par la voie aérienne à
l'intérieur du territoire de son pays.
ARTICLE 19
TRANSBORDEMENT
Sauf entente contraire entre les
Administrations des postes intéressées, le transbordement en cours de
route, dans un même-aéroport, des colis-avion qui empruntent
successivement plusieurs services aériens distincts, se fait
obligatoirement par l'intermédiaire de l'Administration des postes du pays
où a lieu le transbordement. Cette règle n'est pas applicable lorsque ce
transbordement a lieu entre des appareils assurant les sections
successives d'un mêmo service.
ARTICLE 20
CONMUNICATIONS À ADRESSER AU
BUREAU INTERNATIONAL ET AUX ADMINISTRATIONS
1. Les Administrations doivent se
communiquer mutuellement les renseignements utiles concernant le service
des colis-avion. Elles consignent ces renseignements sur une formule
conforme au modèle CP 19 ci-annexé.
2. Chaque Administration adresse
au Bureau international une copie de son tableau CP 19.
3. Toute modification ultérieure
doit être notifiée sans retard.
ARTICLE 21
APPLICATION DES DISPOSITIONS DE
L'ARRANGEMENT CONCERNANT LES COLIS POSTAUX
Les dispositions de I'Arrangement
concernant les colis postaux et de son Règlement sont applicables en tout
ce qui n'est pas expressement réglé par les articles précédents.
ARTICLE 22.
MISE À EXÉCUTION ET DUREÉ DES
DISPOSITIONS ADOPTEES
Les présentes. Dispositions
seront exécutées à partir du jour de la mise en vigueur de l'Arrangement
concernant les colis postaux. Elles auront la même durée que cet
Arrangement, à moins qu'elles ne soient renouvelées d'un commun accord
entre les Parties intéressées.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les
signatures).
PROTOCOLE FINAL
DES DISPOSITIONS CONCERNANT LE TRANSPORT DES COLIS POSTAUX PAR VOIE
AÉRIENNE
ARTICLE UNIQUE
TARIFS SPÉCIAUX
Par dérogation aux dispositions
de l'article 9, I'Administration indo-néerlandaise est autorisée à
percevoir des droits et bonifications distincts pour chaque parcours entre
les aéroports de son réseau aérien interne.
Fait au Caire, le 2O mars
1934.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08
- Ano 1940 - Pág. 439 - Tabela
ADMINISTRATION DES
POSTES CP19
d.................................................................................................
(Disp. poste aérienne, arts. 20, § 1)
TABLEAU
INDIQUANT LES CONDITIONS
AUXQUELLES L'ADMINISTRATION DES POSTES D...........................ACCEPTE
DES COLIS-AVION POUR SON PROPRE TERRITOIRE ET À DESTINATION DES PAYS POUR
LESQUELS ELLE EST A MÊME DE SERVIR D'INTERMÉDIAIRE
Avis: Dans les frais de transport
territorial et maritime indiqués dans la colonne 5 sont comprises les
taxes de transit territorial qui sont dues dans les eas oú les colis-avion
empruntent un parcours territorial dans
.........................................................................................................................................................
(Nom du pays expéditeur du tableau)
Indiquer ci-dessous si
l'Administration expéditrice du présent tableau se charge ou non du
réacheminement des colis-avion à l'intérieur de son pays par la voie
aérienne sur tout ou partie de leur parcours et, le cas échéant, à
destination de quelles localités, en spécifiant si des colis-avion à
destination d'autres endroits peuvent être acheminés sur ces localités à
la demande des expéditeurs
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08
- Ano 1940 - Pág. 441 - Tabela
<<ANEXO>> CLBR VOL 08 1940 PÁG 441 TABELA
UNION POSTALE
UNIVERSELLE
Arrangement
concernat les lettres et les boîtes aves valeur déclarée
CONCLU ENTRE
L' Albanie, l' Allemagne,
Le Royaume de l'Arabie Saoudite, la République Argentine, L'Autriche, la
Belgique, a Colonie do Congo Belge, la Bolivie, Le Brésil, da Bulgarie, le
Chili, la Chine, le Republique de Colombie, la République de Cuba, le
Danemark, la Ville Libre de Dantzig, la République Dominicaine, l'Egypte,
l'Espagne, l'ensemble des Colonies espagnoles, l'Estonie, l'Ethipie, la
Finlande, la France, l'Algérie, les Colonies et Protectorats français de
l'Indochine, lensemble des autres Colonies Françaises, le Royaume-Uni de
la Grande-Bretagne et de I'Irlande du Nord, la Gréce, la République
d'Haitì, In République du Honduras, la Hongrie, l'Inde Britannique,
l'Iraq, I'État Libre d'Irlande, I'Islande, I'Italie, l'ensemble des
Colonies Italiennes, le Japon, le Chosen, l'ensemble des autres
Dépendances Japonaises, la Lettonie, les états de, Levant sous Mandat
Français (Syrie et Liban), la Républiqme de Libéria, la kithuanie, le
Luxembourg, le Maroc (à l'exclusion de la Zone espagnole), le Maroc (Zone
espagnole), le Nicaragua, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Repubique de
Panamd, le Paraguay, les pays-Bas, Curação et Serinam, les Indes
Néerlandaises, la Perse, la Pologne, le Portugai, les Colonies Portugaises
de l'Afrique Occidentale, les Colonies Portugaises de l'Afrique Orientale,
de l'Asie et de I'Océanie, la Roumanie, la République de Saint-Marin, le
Territoire de la Sarre, le Siam, la Suède, la Confédération Suisse, la
Tchécoslovaquie, la Tunisie, la Turquie, l'Union des Républiques
Soviétiques Socialistes, l'État de la Cité du Vatican, les États-Unis de
Vénézuela, l'Yémen et le Royaume de Yoegoslavie.
Les soussignés,
Plenipotentiaires des Gouvernements des Pays cidessus énumérés, vu
l'article 3 de la Convention postale universelle conclue au Caire de 20
mars 1934, ont, d'un commum accord et sous réserve de ratification, arrêté
l'Arrangement suivant:
CHAPITRE I
Dispositions générales
ARTICLE PREMIER
OBJEP DE L'ARRANGEMENT
II peut être échangé entre
les Pays contractants, sous la denomination de lettres ou de boîtes avec
valeur déclarée, de lettres contenant des valeurs-papier et des documents
de valeur ainsi que des boites contenant des bijoux et autres objetg
précieux, avec asrurance du contenu pour le montant de la déclaration.
Dans les relations entre
les Pays que se sont déclarés d'accord á ce sujet, les lettres avec valeur
déclarée peuvent aussi contenir des objets passibles de droits de
douane.
La participation à l'ehange
des boites avec valeur déclarée est limitée á ceux des Pays adhérents que
declarent assurer ce sevice.
ARTICLE 2
MAXIMUM DE DÉCLARATION DE
VALEUR
Chaque Administration a la
faculté de limiter la déclaration de valeur, en ce qui la concerne, à un
montant qui ne peut être inférieur à 10.000 francs.
Dans les relations entre
pays qui ont adopté des maxima différents. la limite la plus basse doit
être observée de part et d'autre.
ARTICLE 3
TAXES
La taxe des lettres et des
boites avec valeur déclarée doit être acquittée à l'avance.
Cette taxe se compose:
a) pour les lettres, du port et
du droit fixe applicables á une lettre recomandée du méme poids et pour la
même destination;
b) pour les boîtes, d'un port de
20 centimes par 50 grammes avec un minimum de 1 franc et, en outre, du
droit fixe de recommandation ;
c) pour les lettre et les boîtes,
d'un droit d'assurance que ne doit pas dépasser 50 centimes par 3OO francs
ou fraction de 300 francs déclarés, quel que soit le pays de destination,
même dans les pays qui se chargent des risques pouvant dériver du cas de
force majeure.
ARTICLE 4
CONDITIONS GÉNÉRALES
1. Les boîtes avec valeur
déclarés ne doivent contenir aucun document ayant le caractère de
correspondance actuelle et personelle.
Il est permis, cependant,
d'ínsérer dans l'envoi une facture ouverte, réduite à ses énonciations
constitutives ainsi qu'une simple copie de la suseription de la boîte avec
mention de I'adresse de I'expéditeur.
2. Les boîtes avec valeur
déclarée ne peuvent pas dépasser le poids de 1 kilogramme, ni présenter
des dimensions supérieures à 30 centimètres en longueur, 20 centimètres en
largeur et 10 centimètres en hauteur.
3. Les envois avec valeur
déclarée qui ne remplissent pas les conditions requises et qui auraient
été admis à tort doivent être renvoyés à I'Administration d'origine.
Toutefois, I'Administration de destination est autorisée á les remettre
aux destinataires, en leur appliquant, le cas échéant, les règles de
taxation fixées á I'article 34, § 9, de la Convention. Le fait qu'une
boîte avee valeur déclarée contient un document ayant le caractère de
correspondance actuelle et personelle ne peut, en aucun cas, entraíner le
renvoi à I'expéditeur.
ARTICLE 5
RÉCÉPISSÉ
Un récépissé doit être
délivre gratuitement, au moment du dépót, ã l'expiditeur d'un envoi avec
valeur déclarée.
ARTICLE 6
TAXE DE POSTE RESTANTE
Les envois avec valeur
déclarée adressés á la poste restante peuvent être frappés par les
Administrations des pays de destination de la taxe spéciale qui serait
prévue par leur législation pour les objets de même nature du régime
interne.
ARTICLE 7
DROIT DE DÉDOUANEMENT
Les envois soumis au contróle
douanier dans le pays de destination peuvent être frappés de ce chef, au
titre postal, d'un droit de dédouanement de 50 centimes au maximum par
envoi.
ARTICLE 8
DROIT DE DOUANE ET AUTRES DROITS
NON POSTAUX
1. Les boîtes avec valeur
déclarée sont soumises á la législation du pays d'origine ou du pays de
destination en ce qui concerne, à l'exportation, la restitution des droits
de garantie et, á 'importation, I'exercice du contrôle de la garantie de
la douane.
2. Les droits fiscaux et frais
d'essayage exigibles à I'importation sont perçus sur les destinataires
lors de la, distribution. Si, par suite de changement do résidence du
destinataire, de refus ou pour toute autre cause, une boîte avec valeur
déclarée vient à être ré expédiée sur un autre pays participant á
I'échange ou renvoyée au pays d'origine, ceux das frais dont il s'agit qui
ne sont pas remboursables à la réexportation sont recouvrés sur le
destinataire ou sur l'expéditeur.
ARTICLE 9
ENVOIS FRANCS DE DROITS
Dans les relations entre le pays
qui se sont déclarés d'acord á cet égard, les expéditeurs de lettres et de
boîtes avec valeur declarée peuvent prendre à leur charge, dans les
conditions déterminées par l'article 43 de la Convention, la totalité des
droits postaux et non postaux dont ces envois sont grevés à la
livraison.
ARTICLE 10
REMISE PAR EXPRÉS
L'expéditeur d'un envoi peut en
demander la remise á domicile par porteur spécial immédiatement aprés
I'arrivée, aux conditions fixées par I'article 45 de la Convention.
Est, toutefois, réservée á
I'Administration de destination la faculté de faire remettre par exprès un
avis d'arrivée de I'envoi, au lieu de I'envoi lui-même, lorsque ses
règlements le comportent.
ARTICLE 11
DÉCLARATION FRAUDULEUSE DE
VALEUR
La déclaration de valeur ne peut
pas dépasser la valeur réelle du contenu de I'envoi, maia il est permis de
ne déclarer qu'une partie de cette valeur. Le moatant de la déclaration
des papiers représentant une valeur à raison de leurs frais
d'établissement ne peut pas dépasser les frais de remplacement éventuels
de ces documents en cas de perte.
Toute déclaration frauduleuse de
valeur supérieure á la valeur réelle du contenu d'un envoi est passible
des poursuites judiciaires que peut comporter ia législation du pays
d'origine.
ARTICLE 12
INTERDICTIONS
1. II est interdit d'insérer les
objets visés daus la colonne 1 du tableau ci-après dans les envois
désignés dans la colonne 2. Lore-que ces objets ont été admis à tort à
I'éxpédition, il doivent subir le traitement indiqué dans la calonne
(3).
| Objets
1 |
Nature des envois
Avee
Valeur declarée
2 |
Traiment des envois
Admis à tort
3 |
es objets Qui, par leur nature ou leur emballage,
peuvent présenter du danger pour les agents, salir ou détériorer les
correspondances;
- Les objets passibles de droits de douane, à l'esceptio
des valeurs-papier, sous réserve des dispositions de l'article
premier;
- L'opium, la morphine, la cocaîne et autres stupéfiants.
Toutefois, cette interdiction ne s'applique pas aux expéditions
sous forme de boîte avec valeur déclaréo effectuêes dans un but
médical ou scientifique pour les pays Qui les admettent à cette
condition;
- Les objets dont l'admission ou la circulationest interdite
dans le pays de destination;
- Les matières explosibles, inflammables ou dangereuses;
- Les objets obscènes ou immoraux;
- Les animaux vivants;
- Les pièces de monnaie. Le platine, l'or ou l'argent,
manufacturés ou non, les pierreries, les bijoux et autres objets
précieux;
- Les billets de banque, les billets de monnaie ou les valeurs
quelconques au porteur.
|
- Lettres et boîtes
-
-
-
- Lettres
-
-
-
- Lettres et boîtes
-
-
-
-
-
-
- Lettres et boîtes
-
- Lettres et boîtes
-
- Lettres et boîtes
- Lettres et boîtes
- Lettres
-
-
-
- Boìtes
|
À traiter selon les réglements intérieurs de
l'Administration Qui en constante la présence; toutefois, les
objets visés sous c) ne sont en aucun cas ni acheminés à
destination, ni délivrés aux destinataires, ni renvoyés à l'origine;
À détruire sur place par l'Administration qui
en constate la présence;
À renvoyer au pays d'origine; toutefois, si leur
présence n'est constatée que par l'Administration de destination,
celle-ci est autorisée à les remettre aux destinataries, aux
conditions prévues par ses règlements
intériours. |
2. Dans les cas ou des lettres ou
des boites avec valeur déclarée admises à tort á I'expédition ne seraient
ni renvoyées á I'origine, ni remises au destinataire, I'Administration
expéditrice doit être inforfnée, d'une manière précise, du traitement
appliqué à ces envois.
ARTICLE 13
FRANCHISES
1. Les lettres avec valeur
déclaree relatives au service postal échangées, soit par les
Administrations postales entre elles, soit entre ses Administrations et le
Bureau international, son exemptes de toutes taxes postales.
2. Il en est de même des lettres
et des boîtes avec valeur declarée non grevées de remboursement,
concernant les prisionniers de guerre, expédiées ou reçues conformément
aux dispositions de l'article 49, § 2, de la Convention.
ARTICLE 14
RETRAIT. MODIFICATION
D'ADRESSE
L'expéditeur d'un envoi
avec valeur déclarée peut le faire retirer du service ou en faire modifier
l'adresse aux fins de réexpédition soit à l'intérieur du pays de
destination primitive, soit sur I'un quelconque des pays participants, aux
conditions fixées par I'article 51 de la Convention,
S'il s'agit d'une demande
de modification d'adresse par voie tetégraphique, la taxe du telégramme
est augmentée de la taxe applicable á une lettre recommandée de port
simple.
ARTICLE 15
AVIS DE RECEPTION
L'expéditeur peut obtenir un avis
de réception dans les conditions déterminées par l'article 55 de la
Convention.
ARTICLE 16
RÉEXPÉDITION. REBUTS
Les dispositions de l'article 52
de la Convention s'appliquent aux envois avec valeur déclarée réexpédiés
ou tombés en rebut.
ARTICLE 17
RÉCLAMATIONE.
En ce qui concerne les
réclamations des lettres et boites avec valeur déclarée, les
Administrations se conforment aux dispositions de l'artiele 53 de la
Convention.
CHAPITRE ii
Responsabilité
ARTICLE 18
ETENDUE DE LA RESPONSABILITÉ
1. Sauf les cas prévus á
1'article 19 ci-après, les Administrations répondent de la perte, de la
spoliation ou de l'avarie des envois avec valeur déclarée.
Leur responsabilité est engagée
tant pour les envais transportés á découvert que pour ceux qui sont
acheminés en dépêches closes.
L'expéditeur a droit á une
indemnité correspondant au montant réel de la perte, de la spoliation ou
de l'avarie, sans que l'indemnité puiese dépasser en aucun cas le montant
de la déclaration de valeur en francs-or.
2. Les Administrations n'assument
aucune responsabilité pour les envois saisis par la douane par suite de
fausse déclaration de leur contenu.
3. Les dommages indirects ou les
bénéfices non réalisés ne sont pas pris en considération.
4. L' indermnité est calculée
d'après le prix courant, converti en francs-or, des objets de valeur de
même nature, au lieu et à,Pépoque ou ils ont été acceptés au transport. A
défaut de prix "coraunt, I'indemnité est calculée d'après la valeur
ordinaire des objets évaluée sur des mêmes bases.
5. En cas de perte de l'envoi ou
de destruction complète de son contenu, l'expéditeur a droit, em outre, à
la restitution des frais d'expédition
6. Le droit d'assurance reste
acquis, dans tous les cas, aux Administrations.
ARTICLE 19
EXCEPTIONS AU PRINCIPE DE LA
RESPONSABILITÉ
Les Administrations sont
dégagées de toute responsabilité:
a) en cas de force majeure:
toutefois, la responsabilité subsiste á I'egard de I'Administration
expéditrice qui a accepté de couvrir les risques de force majeure (article
3, lettre c). L'Administration responsable de la perte, de la spoliation
ou de l'avarie doit, suivant sa législation intérieure. décider si cette
perte, spoliation ou avarie estdue à des circonstances constituant un cas
de force majeure;
b) lorsque, la preuve de leur
responsabilité n'ayant pas été administrée autrement, elles ne peuvent
rendre compte des envois par suite de la destruction des documents de
service résultant d'un cas de force majeure;
c) lorsque le dommage a été causé
par la faut,e ou la négligence de l'expéditeur ou provient de la nature de
I'objet;
d) lorsqu'il s'agit d'envois dont
le contenu tombe sous le coup des interdictions prévues á I'article
12;
e) lorsqu'il s'agit d'envois qui
ont fait I'objet d'une déclaration frauduleuse de valeur supérieure à la
valeur réelle du contenu;
f) lorsque I'expéditeur n'a
formulé aucune réclamation dans le délai 'd'un an, prévu à I'Particle 53
de la Convention;
g) en matière de transport
maritime, lorsque les Administrations des pays adhérents ont fait
connaltre qu elles n'étaient pas en mesure d'accepter la responsabilité
des valeurs à bord des navires dont elles font emploi; ces Administrations
assument néanmoims, pour le transit d'envois avec valeur déclaré et en
dépêches closes, la responsabilité qui est prévue pour les envois
recommandés.
ARTICLE 20
CESSATION DE LA RESPONSABILITÉ
Les Administrations cessent
d"être responsables des envois avec valeur déclarée dont elles ont
effectué la remise dans les conditions prescrites par leur règlement
intérieur pour les envois de même nature.
Toutefois, la
responsabilité est maintenue:
a) lorsque, le règlement
intérieur le permettant, de destinataire, ou, en cas de renvoi,
I'expéditeur formule des reserves en prenant livraison d'un envoi spolié
ou avarié;
b) lorsque le destinataire, ou,
en cas de renvoi, I'expéditeur, nonobstant décharge donnée réguliérement.
Déclare sans délai à I Administration qui lui a délivré I'envoi avoir
constate un Jommage et prouve, à la satisfaction de cette Administration,
que la spoliation ou I'avarie est antérieure à la livraison.
ARTICLE 21
PAYEMENT DE L'INDEMNITÉ.
DÉLAI DE PAYEMENT. REMBOUERSEMENT Á L'ADMINISTRATEON EXPÉDITRLCE
En ce qui concerne le
payement de I'indemnité ainsi que des taxes et droits à restituer, le
délai de payement et. le remboursement à I'Administration expéditrice, les
dispositions des articles 59, 60 et 62 de la Convention s'appliquent au
service des envois avec valeur déclarée.
ARTICLE 22
DÉTERMINATION DE LA RESPONSABILITÉ
.
1. Jusqu'à preuve du contraire,
la responsabilité incembe á I'Administration qui, ayant reçu l'objet sans
faire d'observation et étant mise en possession de tous les moyens
réglementaires d' jnvestigation, ne peut établir ni la délivrance au
destinataire, ni, s'il y a lieu, la transmission réguliére à
l'Administration suivante.
Une Administration Intermédiaire,
ou destinataire, est, jusqu'à preuve du coutraire, dégagée de toute
responsabilité:
a) lorsqu'elle a observé les
dispositions de I'article 109, §§ 2 à 4, du Règlement;
b) lorsqu'elle peut établir
qu'elle n'a été saisie de la réclamation qu'après la destruction des
documents de service relatifs à I'envoi recherché, le délai de garde prévu
à I'article 177 d'u Reglement de la Convention étant expiré. Cette réserve
ne porte pas atteinte aux. droits du réclamant.
Jusqu'à preuve du contraire,
I'Administration qui a transmis un envoi avec valeur déclarée à une autre
Administrantion est déchargée de toute responsabilité, si le bureau
d'échange auquel l'envoi a a été livré n'a pas fait parvenir, par le
prémier courrier utilisable après la vérification à I'Administration
expéditrice, un procés-verbal constatant l'absence ou l'altération, soit
du paquet entier des valeurs déclarées, soit, de l'envoi lui-même.
2. Si la perte, la spoliation ou
l'avarie s'est produite en cours de transport sans qu'il soit possible
d'établir sur Ie territoire ou dans le service de quel pays le fait s'est
accompli, les Administrations en cause supportent le dommage par
parts égales. Toutefois, si la spoliation ou l'avarie a été constatée dans
le pays de destination ou, en cas de renvoi à I'expéditeur, dans le
pays d'origine, il incombe á I'Administration de ce pays de prouver que ni
I'emballage, ni la fermeture de I'objet n'ont décelé aucune défectuosité
apparente et que le poids n'a pas différé de celui qui avait été constaté
lors du dépôt.
Lorsque pareille preuve a été
faite par I'Administration de destination ou, le cas écheant, par
I'Administration d'origine, aucune des autres Administrations en cause ne
peut décliner a parte de responsabilité en invoquant le fait qu'elle a
livré I'envoi sans que I'administration suivante ait formulé
d'objetion.
3. Si la perte, Ja spoliation ou
l'avarie s'est produite sur le territoire ou dans le service d'une
Administration intermédiaire qui n'a pas adhéré au présent Arrangement,
les autres Administrations supportent par parts égales le dommage non
couvert par cette Administration en vertu des dispositions prévues á
I'article 26 de Ia Convention. Dans ce cas, I'expéditeur doit prouver
d'une maniére authentique que le contenu de I'envoi était complet, intact
et soigneusement emballé.
La procédure prévue á l'alinéa
précédent pour la répartition de I'indemnité à payer entre les
Administrations intéressées est ègalement appliqués en cas de transport
maritime si la perte, la spoliation ou I'avarie s'est produite dans le
service d'une Administration adhérente qui n'accepte pas la responsabilité
(article 19, lettre g).
4. Les droits de douane et autres
dont l'annulation a'a pu être obtenue tombent á la charge des
Administrations responsables de la perte.
5. L'Administration qui a
effectué le payement de l'indemnité est subrogée, jusqu'á concurrence du
montant de cette indemnité, dans les droits de la personne qui l'a reçue,
pour tout recours éventuel, soit contre le destinataire, soit contre
l'expéditeur ou contre des tiers.
6. En cas de découverte
ultérieure d'un envoi considéré comme perdu, la personne à qui l'indemnité
a été payée doit être avisée qu'elle peut prendre possession de l'envoi
contre restitution du montant de t'indemnité.
ARTICLE 23
LIMITATION DE LA
RESPONSABILITÉ
1. La responsabilité d'une
Administration a, l'égard des autres Administrations n'est en aucun cas
engages au delà au maximum de déclaration de valeur qu'elle a adopté.
2. Lorsqu'un envoi avec valeur
déclarée a été perdu, spolié ou avarié dans des circonstances de force
majeure, l'Administration sur le territoire ou dans le service de laquelle
la perte, la spoliation ou I'avarie a eu lieu n'en est responsable envers
l'Administration expéditrice que si les deux pays se chargent des risques
dérivant du cas de force majeure.
CHAPITRE III
Envois contre remboursement
ARTICLE 24
TAXES ET CONDITIONS
Les lettres et les boites avec
valeur déclarée peuvent être expédiées contre remboursement aux conditions
prévues á l'article 63 de la Convention. Elles sont soumises aux
formalités et aux taxes des envois avec valeur déclarée de la catégorie á
laquelle elles appartiennent.
ARTICLE 25
ANNULATION OU RÉDUCTIO'N DU
MONTANT DU REMBOURSEMERT
L'expéditeur d'un envoi avec
valeur déclarée, grevé de remboursement, peut demander le dégrèvement
total ou partiel du montant du remboursement.
Les demandes de cette
nature sont soumises aux dispositions de I'article. 64 de la
Convention.
ARTICLE 26
RESPONSABILITÉ EN CAS DE PERTE, DE
SPOLIATION OU D'AVARIE DE L'ENVOI
La perte, la epoliation ou
I'avarie d'un envoi avec valeur déclarée, grevé de remboursement, engagent
la responsabilité du service postal dans les conditions déterminées par le
chapitre II.
ARTICLE 27
INDEMNITÉ EN CAS DE
NON-ENCAISSEMENT DU NONTANT DU REMBOURSEMENT, D'ENCAISSEMENT
INSUFFISANT OU FRAUDULEUX
1. Si l'envoi a été livré au
destinataire sans encaissement du montant du remboursement, l'expéditeur a
droit á, une indemnité, pourvu qu'une réclamation ait été formulée dans le
délai prévu à I'article 53 de la Convention et à moins que le
non-encaissement ne soit dú à une faute ou à une négligence de sa part, ou
que le contenu de I'envoi ne tombe sous le coup des interdictions
prévues aux articles 11 et 12.
II en est de même si la somme
encaissée du destinataire est inférieure au montant du remboursement
indiqué ou si I'encaissement a été effectué frauduleusement.
L'indemnité n e pourra dépasser,
en aucun cas, le montant du remboursement.
2. L'Administration qui a
effeetué le payement de I'indemnité est subrogée, jusqu'à concurrence du
montant de cette indemnité, dans les droits de la personne qui I'a reçue,
pour tout recours éventuel, soit contre le destinataire, soit contre
I'expéditeur ou contre des tiers.
ARTICLE 28
GARANTIE DE SOMMES ENCAISSÉES.
OBLIGATION DE PAYER. DÉLAIS ET RECOURS. PARTAGE DES TAXES
Les dispositions des articles 66,
68, 69, 70, 71, 72 et 73 de la Convention s apliquent au service des
envois avec valeur déclarec, grevés de remboursement.
CHAPITRE IV
Attribution des taxes. Frais de transit
ARTICLE 29
ATTRIBUTION DES TAXES
Sauf ce qui est stipulé à
l'article 73 de la Convention, chaque Administration garde en entier les
taxes qu'elle a perçues.
ARTICLE 30
FRAIS DE TRANSIT
Les envois avec valeur déclarée
sont assujettis aux frais de transit prévue par la Convention.
CHAPITRE V
Dispositions diverses
ARTICLE 31
APPLICATION DES RÉGLES DE LA
CONVENTION
Lee Admnistrations prennent los
mevures necessaires pour quent aux envois avec valeur décIarée pour tout
ce qui n'est pas expressément prévu dans le présent Arrangement et son
Réglement.
ARTICLE 32
BUREAUX PARTICIPANT AU SERVICE
Les Administrations prennent les
mesures nécessaires pour assurer, autant que possible, le service des
lettres et des boites avec valeur déclarée dans tous les bureaux de leur
pays.
ARTICLE 33
APROBATION DES PROPOSITIONS FAITES
DANS L'INTERVALLE DES RÉUNIONS
Pour devenir exécutoires, les
propositions faites dans I'intervalle des réunions (articles 19 et 20 de
la Convention) doivent reúnir :
a) l'unanimité des suffrages,
s'il s'agit de l'addition de nouvelles dispositions ou de la modification
des dispositions des articles 1 à 7, 10, 13, 14, 15, 17 á 31, 31 et 34 du
présent Arrangement, de celles de son Protocole final et de I'article 116
de son Règlement;
b) les deux tiers des suffrages,
s'il s'agit de la modification, soit des dispositions du présent
Arrangement autres que celles des articles précités, soit des dispositions
des articles 103, 104, 105, 107, 108, 109, 111 et 115 de son
Règlement;
c) la majorité absolue, s'il
s'agit de la modification des autres articles du Règlement ou de
I'interprétation des dispositions du présent Arrangement, de son Protocole
final et de son Règlement, hors le cas de dissentiment à soumettre á
I'arbitrage prèvu à l'article 11 de la Convention.
Dispositions
Finales
ARTICLE 34
MISE Á EXÉCUTION ET DURÉE DE
L'ARRANGEMENT
Le présent Arrangement sera mis à
exécution le ler janvier 1935 et demeurera en vigueur pendant un temps
indéterminé.
En foi de quoi, les
Plénipotentiaires des Gouvernements des Pays ci-dessus énumérés ont signé
le present Arrangement en un exemplaire qui restera déposé aux Archives du
Gouvernement de l'Egypte et'dont une cópie sera remise á chaque
Partie.
Fait au Caire, le 20 mars
1934.
(Suivent les signatures).
Protocole final
de I'arrangement
Au moment de procéder à la
signature de l'Arrangement concernant les lettres et les boites avec
valeur déclarée, conclu á la date de ce jour, les Plénipotentiaires
soussignés sont convenus de ce qui suit:
ARTICLE UNIQUE
MAXIMUM DE DÉCLARATION DE
VALEUR
En dérogation á I'article 2 de
I'Arrangement, toute Administration a la faculté de limiter le maximum de
déclaration de valeur, en ce qui la concerne, á 5.000 francs ou au chiffre
adopté dans son service intérieur, si ce chiffre est intérieur à 5.000
francos.
En foi de quoi, les
Plénipotentiaires ci-dessous ont, dressé le présent Protocole qui aura la
même force et la même valeur que si ses dispositions étaient insérées dans
le texte même de l'Arrangememt auquel il se rapporte, et ils I'ont signé
en un exemplaire qui restera déposé aux Archives du Gouvernemet de
I'Egypte, et dont une copie sera remise á chaque Partie.
Fait au Caire. le 20 mars
1934.
(Suivent lee signatures).
Réglement
d'exécution de l'arrangement concernant les lettres et les boites avec
valeur déclarée
Les soussignés, vu I'article 4 de
la Convention postale universelle conclue au Caire le 20 mars 1934, ont,
au nom de leurs Administrations respectives, arrêté, d'un commum accord.
les mesures suivantes pour assurer I'exécution de l'Arrangement concernant
les lettres et les boites avec valeur déclarée:
CHAPITRE I
Dispositions générales
ARTICLE 101
RENSEIGNEMENTS À FOURNIR AUX
ADMINISTRATIONS
Les Administrations des pays
contractants qui entretiennent des êchanges directs se notifient
mutuellement, au moyen de tableaux conformes au modêle VD I ci-annexé, les
renseignements concernant Féchange des envois avec valeur déclarée.
ARTICLE 102
VOIES DE TRASMISSION
Au moyen des tableaux VD I reçus
de ses correspondants. chaque Administration détermine les voies á
employer pour la transmission de ses envois avec valeur déclarée.
ARTICLE 103
MODE DE TRANSMISSION
1. La transmission des envois
avec valeur déclarée entre pays limitrophes ou reliés entre eux au moyen
d'un service maritime direct est effectuée par les bureaux d'échange
que les deux Administrations intéressés désignent d'un commum accord.
2. Dans les rapports entre pays
séparés par un ou plusieurs services intermédiares, les envois avec valeur
déclarée doivent toulours suivre la voie la plus directe et, en régle
genérale, être livrés á découvert á la premiére Administration
intermédiaire, si celle-ex est à même d'assurer la transmission dans les
conditions déterminées par les articles 101 et 102.
3. Toutefois, est réservée aux
Administrations d'origine et de destination la faculté de s'entendre entre
elles, pour échanger des valeurs déclarées en dépêches closes, au moyen
des services d'un ou de plusieurs pays intermédiaires participant ou non á
l'Arrangement. Les Administrations intermédiaires doivent être prévenues
en temps utile.
Les Administrations intéressées
peuvent également s'entendre pour assurer la transmission á découvert par
des voies détournées, au cas oú ce mode de transmission par ia voie
directe ne comporterait pas la garantie de responsabilité. sur tout le
parcours.
CHAPITRE II
Conditions d'acceptation
ARTICLE 104
CONDITIONNEMENT DES ENVOIS
1. Les lettres avec valeur
déclarée ne peuvent être admises que sous une enveloppe fermée au moyen de
cachets identiques en cire fine, espacés, reproduisant un signe
particulier, et áppliqués en nombre suffisant pour retenir tous les plis
de I'enveloppe. Les enveloppes doivent être solides, confectionnées d'une
seule pièce et permettre la parfaite adhérence des cachets. II est
interdit d'employe." des enveloppes entièrement transparentes ou à bords
coloriés et des enveloppes á panneau transparent.
2. Chaque lettre doit être
conditionnée de telle façon qu'il ne puisse être porté atteinte à son
contenu sans endommager d'une manière apparente 1'enveloppe ou les
cachets.
3. Les timbres-poste employés à
l'affranchissement et les étiquettes se rapportant au service postal
doivent être espacés, afin qu'ils ne puissent servir à cacher des lésions
de l'enveloppe. lls ne doivent pas, non plus, être repliés sur les deux
faces de celle-ci de manière à couvrir la bordure. II est interdit
d'apposer sur les lettres avec valeur déclarée des étiquettes autres que
celles se rapportant, au service postal.
L'affranchissement des envois
avec valeur déclarée peut, être representé par la mention, en chiffres, de
la somme perçue, exprimée en monnaie du pays d'origine, sous la forme :
"Taxe perçue : Fr... c...".
Cette mention doit être portée à
l'angle droit supérieur de la Suscription et être appuyée d'une empreinte
du timbre á date du bureau d'origine.
4. Les bijoux et autres objets
précieux doivent être renfermées dans des boites suffisamment résistantes,
en bois ou en métal; les parois des boites en bois doivent avoir au moins
8 millimètres d'épaisseur.
5. Les faces supérieure et
inférieure des 'boites doivent être recouvertes de papier blanc pour
recevoir l'adresse du destinataire, la déclaration de la valeur et
1'empreinte des timbres de service. Puis ces boites sont entourées d'un
croisé de ficelle solide sans nouds et dont les deux bouts sont réunis
sous un cachet en cire fine portant une empreinte particulière. Elles sont
enfin scellées, sur lès quatre faces laterales, de cachets identiques
au précédent.
6. Les envois avec valeur
déclarée adressés sous des initiales ou dont l'adresse est indiquée au
crayon ainsi que ceux qui portent des ratures ou surcharges dans leur
suscription ne sont pas admis.
Les envois de l'espèce qui
auraient été admis à tort sont obligatoirement, renvoyés au bureau
d'origine.
ARTICLE 105
INDICATION DU MONTANT DE LA VALEUR
DÉCLARATIONS EN DOUANE
1. La déclaration de la valeur
doit être exprimée dans la monnaie du pays d'origine et être inscrite, par
l'expéditeur, sur l'adresse de l'envoi, en caractères latins, en toutes
lettres et en chiffres arabes, sans ratures ni surcharges, même
approuvées.
2. Le montant de la déclaration
de valeur doit être converti en francs-or par l'expéditeur ou par
l'Administration d'origine. Le ré-sultat de la conversion doit être
indiqué par de nouveaux chiffres placés à côté ou au-dessous de ceux qui
représentent le montant de la déclaration dans la monnaie du pays
d'origine. Cette disposition n'est pss applicable aux relations directes
entre pays ayant une monnaie commune.
Le montant en francs-or doit être
souligné d'un fort trait au crayon de couleur.
3. Les boites avec valeur
déclarée doivent être accompagnées da déclarations en douane conformes au
modèle C 2 annexé au Règlement de la Convention dans les relations qui
comportent l'emploi de semblables déclarations.
4. Les Administrations n'assument
aucune responsabilité du chef des déclarations en doaune.
ARTICLE 106
DECLARATION FRAUDULEUSE
Lorsçue des circonstances
quelconques ou les réclamations des intéressés viennent á révéler
l'existence d'une déclaration frauduleuse de valeur supérieure à la valeur
réelle insérée dans une lettre ou boite, avis en est donné á
l'Administration d'origine, dans le plus bref délai possible et, le cas
échéant, avec les pièces de l'enquête à l'appui.
CHAPITRE III
Opérations au départ et à l'arrivée
ARTICLE 107
INDICATIONS DU POIDS DES ENVOIS
. TIMBRE Á DATE. ENVOIS FRANCS DE DROITS
1. Le poids exact, en grammes, de
chaque envoi avec valeur déclarée doit être inscrit sur l'objet, par
l'Administration d'origine, á l'angle gauche supérieur de la
suscription.
2. L'envoi doit être frappé par
le bureau d'origine, du côté de la suscription, du timbre indiquant, le
lieu et la date du dépôt. En outre, chaque envoi doit être revêtu d'une
étiquette indiquant, en caractères latins, le nom du bureau de dépôt et le
numéro d'ordre de l'envoi ainsi que d'une étiquette de couleur rouge
portant, en gros caractères, la mention "Valeur déclarée".
Toutefois, il est loisible aux
Administrations de faire usage, au lieu des deux étiquettes prévues à
l'alinéa précédent, d'une seule étiquette de couleur rouge conforme au
modéle VD 2 ci-annexé, avec l'indication en caractères latins de la lettre
V, du nom du bureau d'origine et du numéro d'ordre de I'envoi.
3. Aucun numéro d'ordre ne doit
être porté au recto des envois avec valeur déclarée par les
Administratiòns intermédiaires.
4. Le bureau destinataire
applìque, au verso, une empreinte de son timbre á la date de la
réception.
5. Les dispositions des articles
111 et 144 du Règlement de la Convention sont applicables aux envois avec
valeur déclarée à renature franes de droits.
ARTICLE 108
FEUILLES D'ENVOI, CONFECTION DES
PAQUETS. INSERTION
DANS LES DÉPÊCHES
1. Les envois avec valeur
déclarée sont inserits par le bureau d'échange expéditeur, sur des
feuilles d'envoi spéciales, conformes au modèle VD 3 ci-annexé, avec tous
les détails que ces formules comportent.
En regard de l'inscription des
envoia á faire remettre par exprés, la mention "Exprès" doit être portée
dans la colonne "Observations".
2. Les envois avee valeur
déclarée forment, avec la feuille ou tes feuilles d'envoi, un ou plusieurs
paquets spéciaux qui sont ficelés et enveloppés de papier solide, puis
ficelés extérieurement et cachetés á la cire fine sur tous les plis, au
moyen du cachet du bureau d'échange expéditeur. Ces paquets portent la
suscription "Valeurs déclarées" ou "Lettres avec valeur declarée" ou
"Baftes avec valeur déclarée".
Los lettres avec valeur déclarée,
au lieu d'être réunis en un paquet, peuvent être insérées dans une
enveloppe de fort papier fermée au moyen de cachets á la cire.
Si le nombre ou le volume des
envois avec valeur déclarée le nécessite, ils peuvent aussi être renfermés
dans un sac, lequel doit étre convenablement clos et cacheté à la cire ou
plombé.
3. La présence de ces paquets ou
sacs est signalée au tableau III de la feuille d'avis modèle C 16 annexé
au Règlement de la Convention. Lorsque la dépêche ne contient pas de
paquets ou sacs avec valeur déclarée, la mention "Néant" est portée à ce
tableau.
4. Le paquet ou sac de valeur:
declarées est inséré dans le paquel ou sac contenant les objets
recommandés. Lorsque les objets recommandés sont renfermés dans plus d'un
sac, le paquet ou sac de valeurs déclarées doit être placé dans le sac au
col duquel est fixée l'enveloppe spéciale renfermant la feuille
d'avis.
5. Toutes les fois qu'une des
deux Administrations correspondantes le demande, les boites avec valeur
déclarée doivent être décrites sur des formules VD 3 distinctes et étre
emballées séparément.
ARTICLE 109
VERIFICATION DES PAQUETS.
IRRÉGULARITE DIVERSES
1. A la réception d'un paquet ou
sac de valeurs déclarées le bureau d'échange destinataire s'assure en
premier lieu que ce paquet ou sae ne présent aucune irrégularité dans son
état ou sa confection extérieure, et que les formalités prescrites par
l'article 108 ont été observées,
2. Ce bureau procède ensuite à la
vérification particulière des envois avec valeur déclarée et, s'il a lieu,
à la constation des manquants ou autres irrégularités ainsi qu'à la
rectification des feuilles d'envoi, en se conformant aux règles tracées
pour les objets recommandés par l'article 159, §§ 2 á 6, du Règlement de
la Convention.
3. La constatation, soit d'un
manquant, soit d'une altération ou autre irrégularité de naturc á engager
la responsabilité des Administrations est opérée au moyen d'un
procés-verbal qui est transmis, accompagné, autant que possible, de
l'emballage complet (sac, enveloppe, ficelles et cachets) de tous les
paquets ou sacs intérieurs et extérieurs dans lesquels les envois avec"
valeur dêclarée étaient insérés, et sous recommandation, á l'Admnistration
centrale du pays auquel appartient le bureau d'échange expéditeur,
indépendammennt du bulletin de vérification à transmettre immédiatement á
ce bureau. Un double du procès-verbal est en méme temps adressé á
I'Administration centrale à laquelle ressortit le bureau d'échange
destinataire ou á tout autre organe de direction désigné par cette
dernière.
4. Sans préjudice de
l'application des dispositions du § 3. le burean d'échange qui reçoit d'un
bureau correspondent un envoi avarié ou insuffisamment emballé doit y
donner cours après l'avoir emballé de nouveau, s'il y a lieu, en
conservant autant, que possible l'emballage primitif.
Si l'avarie est telle que le
contenu de l'envoi a pu être sous-trait, le bureau doit procéder d'abord à
l'ouverture d'office de l'envoi et à la vérification de son contenu.
Dans les deux cas. le poids de
l'envoi doit être constaté avant et aprés le nouvel emballage et indiqué
sur l'enveloppe. Cette indication est suivie de la mention "Remballé
á...... , d'une empreinte du timbre à date et de la signature des agents
ayant effectué le remballage.
Le résultat de la vérification du
contenu fait l'objet d'un procès-verbal dont une copie est jointe à
l'envoi.
5. Les envois avec valeur
déclarée non ou insuffisamment af-franchis sont remis sans laxe aux
destinataires, sauf les cas oú ils ont été grevés de taxes par suite de
réexpedition au delà du premier parcours (article 16 de l'Arrangement).
L'irrégularité est toutefois signalée au bureau d'origine par bulletin de
vérification.
ARTICLE 110
RÉEXPEDITION. REBUTS.
1. Tout envoi avec valeur
déclarée, dont le destinataire est parti pour un pays non participant au
présent Arrangemenf, est renvoyé immédiatement en rebut au pays d'origine,
pour être rendu à l'expéditeur, à moins que l'Administration de la
première destirnation ne soit en mesure de le faire parvenir.
2. Les envois avec valeur
déclarée qui sont tombés en rebut doivent être renvoyés, aussitôt que
possible, et, au plus tard, dans les délais fixés par l'article 52 de la
Convention.
Ces envois sont inscrits sur la
feuille VD 3 et compris dans ìe paquet ou sac intitulé "Valeurs
declarées".
3. Les droits de douane et les
autres droits non postaux dont I'annulation n'a pu être obtenue á la
réexpédition ou au renvoi á l'origirie sont recouvrés, sur
l'Administration de la nouvelle destination, dans les conditions prévues à
l'article 145, § 8, du Règlement de la Convention.
CHAPITRE IV
Comptabilité. Réglement des comptes
ARTICLE 111
FRAIS DE TRANSIT
Lea frais de transit dus aux
Administrations intermédiaires sout calculés de maniére prescrite par la
Convention.
ARTICLE 112
ENVOIS FRANCS DE DROITS.
LIQUIDATION DES COMPTES
Les dispositions de l'article 175
du Règlement de la Convention sont applicables á la liquidation des
comptes afférents aux envois avec valeur déclarée á remettre francs de
droits.
Toutefois, les Administrations
qui déclarent ne pouvoir adhérer au mode de règlement prévu par cet
article doivent indiquer les dispositions qu'elles désirent adopter.
CHAPITRE V
Dispositions diverses
ARTICLE 113
AVIS DE RÉCEPTION REMDOUSEMENTS
. EXPRES. RÉCLAMATIONS
Les dispositions des articles 126
e 127 (avis de réception), 128 à 140 (remboursements), 142 et 156
(exprés), 151 et 152 (réclamations) du Règlement de la Convention sont
applicables aux envois avec valeur déclarée.
ARTICLE 114
RETRAIT. MODIFICATION
D'ADRESSE
Les dispositions des articles 148
et 149 du Règlement de la Convention sont applicables aux retraits ou
modifications d'adresse des envois avec valeur déclarée.
S'il s'agit d'une modification
d'adresse démandée par voie télégraphique, cette demande doit être
confirmée, par le premier courrier, par une demande postaie accompagnée du
fac-similé dont. il est question à l'article 148, § 1, du Règlement de la
Convention et portant en tête l'annotation soulignée au crayon de couleur
"Confirmation-de la demande télégraphique du ...". Dans ce cas, le bureau
destinataire se borne à retenir l'envoi, à la réception du télégramme, et
attend la confirmation postale your faire droit á la demande.
Toutefois, l'Administration
destinataire peut, sous sa propre responsabilité, donner suite à une
demande télégraphique de modification d'adresse sans attendre cette
confirmation.
ARTICLE 115
COMMUNICATIONS Á ADRESSER AU
BUREAU INTERNATIONAL
1. Les Administrations doivent,
trois mois au moins avant de mettre l'Arrangement à exécution, communiquer
aux autres Administrations, par l'intermédiaire du Bureau
international:
a) le tarif des droits
d'assurance applicable, dans leur service, aux envois avec valeur
déclarée, en conformité de l'article 3 de l'Arrangement;
b) le maximum jusqu'à concurrence
duquel elles admettent la déclaration de valeur;
c) le nombre de déclarations en
douane exigé pour les boites avec valeur déclarée á destination de leur
pays et pour les boites en transit, ainsi que les langues dans lesquelles
ces déclarations
d) les cas échdant, la liste de
ceux de leurs bureaux à destination desquels il peut être admis des envois
avec valeur déclarbe (Arrangement, article 32) ;
e) les cas échéant, ceux de leurs
services maritimes réguliers, utilisés pour le transport des
correspondances ordinaires, que peuvent être affectés avec garantie de
responsabilité, au transport des envois avec valeur déclarée.
2. Toute modification ultérieure
doit être notifiée sans retard.
Dispositions
finales
ARTICLE 116
MISE À EXÉCUTION ET DURÉE DU
RÉGLEMENT
Le présent Réglement sera
exécutoire à partir du jour de la mise en vigueur de l'Arrangement
concernant les lettres et les boltes avec valeur déclarée.
Il aura la même durée que cet
Arraggement, à moins qu'il ne soit renouvelé d'un commun accord entre les
Parties intéressées.
Fait au Caire, le 20 Mars
1934.
(Suivent les signatures)
<<ANEXO>> CLBR VOL 08 1940 PÁG 460 TABELA
E, havendo o Governo do BrasiI
aprovado os mesmos atos nos termos acima transcritos, pela presente os dou
por firmes e valiosos, para produzirem os seus devidos efeitos, prometendo
que serão cumpridos inviolavelmente.
Em firmeza do que, mandei passar
esta Carta, que assino e é selada com o selo das armas da República e
subscrita pelo Ministro de Estado das Relações Exteriores.
Dada no Palácio da Presidência,
no Rio de Janeiro, aos vinte e dois dias do mês de novembro de mil
novecentos e trinta e oito, 117º da Independência e 50º da República.
GETULIO VARGAS.
Osvaldo Aranha.
CONVENÇÃO POSTAL
UNIVERSAL
Concluída entre
o Afeganistão, a União da África
do Sul, a Albânia, a Alemanha, os Estados Unidos da América, o Conjunto
das Possessões Insulares dos Estados Unidos da América com exceção das
Ilhas Filipinas, as Ilhas Filipinas, o Reino da Arábia Saudita, a
Republica Argentina, a Confederação da Austrália, a Áustria a Bélgica, a
Colônia do Congo Belga, a Bolívia, o Brasil, a Bulgária, o Canada, o
Chile, a China, a Republica da Colômbia, a Republica de Costa Rica, a
Republica de Cuba, a Dinamarca, a cidade livre de Dantzig, a Republica
Dominicana, o Egito, o Equador, a Espanha, o Conjunto das Colônias
Espanholas, a Estônia, a Etiópia, a Finlândia, a França, a Argélia, as
Colônias e Protetorados Franceses da Indo-China, o conjunto das outras
Colônias Francesas, o Reino Unido da Grã-Bretanha e Irlanda do Norte, a
Grécia a Guatemala, a Republica de Haiti, a Republica de Honduras, a
Hungria, a Índia Britânica, o Iraque, o Estado Livre da Brigada, a
Islândia, a Itália, o Conjunto das Colônias Italianas, o Japão, a Coréia
(Chosen), o Conjunto das outras Dependências Japonesas, a Letônia, os
Estados do Levante sob mandato francês (Síria e Líbano), a Republica da
Libéria, a Lituânia, o Luxemburgo, Marrocos (com exclusão da Zona
Espanhola), Marrocos (Zona Espanhola), o México, a Nicarágua, a Noruega, a
Nova Zelândia, a Republica do Panamá, o Paraguai, a Holanda
(Países-Baixos), Curaçáo, e Surinam, as Índias Neerlandesas, o Perú, a
Pérsia, a Polônia, Portugal, as Colônias Portuguesas da África Ocidental,
as Colônias Portuguesas da África Oriental, da Ásia e da Oceania, a
Romênia, a Republica de São Marinho, a Republica do Salvador, o Território
do Sarre, o Sião, a Suécia, a Confederação Suíça, a Tchecoslováquia, a
Tunísia, a Turquia, a União das Republicas Soviéticas Socialistas, a
Republica Oriental do Uruguai, o Estado da Cidade do Vaticano, os Estados
Unidos da Venezuela, o Yemen e o Reino da Iogoslavia.
Os infra assinados,
Plenipotenciários dos Governos dos Países acima enumerados, reunidos em
Congresso na cidade do Cairo, em virtude do artigo 12 da Convenção Postal
celebrada em Londres a 28 de "junho de 1929, de comum acordo e sob reserva
de ratificação, modificaram a referida Convenção de conformidade com as
disposições seguintes :
TÍTULO
I
UNIÃO POSTAL
UNIVERSAL
CAPÍTULO I
Organização e jurisdição da União
ARTIGO PRIMEIRO
CONSTITUIÇÃO DA UNIÃO
Os Países entre os quais é
concluída a presente Convenção formam um só território postal para troca
recíproca das correspondências, sob a denominação de União Postal
Universal. A União Postal tem tambem por objetivo assegurar a organização
e o aperfeiçoamento dos diversos serviços postais internacionais.
ARTIGO 2
NOVAS ADESÕES. PROCESSO
Qualquer País poderá aderir à
Convenção em qualquer tempo.
A adesão deverá ser notificada
por via diplomática ao Governo da Confederação Suiça e por este aos
Governos de todos os Países da União.
ARTIGO 3
CONVENÇÃO E ACORDOS DA UNIÃO
O serviço relativo às
Correspondências é regulado pelas disposições da Convenção.
Outros serviços, tais como os de
caixas e cartas com valor declarado, encomendas postais, vales postais,
transferências de fundos postais (virements), cobrança de valores e
assinatura de jornais e publicações periódicas, constituem objeto de
Acordos entre Países da União.
Esses Acordos são obrigatórios
somente para os Países que a eles tenham aderido.
A adesão a um ou mais desses Acordos
fica sujeita às disposições do artigo precedente.
ARTIGO 4
REGULAMENTO DE EXECUÇÃO
As Administrações Postais dos
Países da União estabelecerão, de comum acordo, nos Regulamentos de
execução, as medidas de ordem e pormenores necessários à
execução da Convenção e dos Acordos.
TÍTULO
I
UNIÃO POSTAL
UNIVERSAL
CAPÍTULO I
Organização e jurisdição da União
ARTIGO PRIMEIRO
CONSTITUIÇÃO DA UNIÃO
Os Países entre os quais é
concluída a presente Convenção formam um só território postal para troca
recíproca das correspondências, sob a denominação de União Postal
Universal. A União Postal tem tambem por objetivo assegurar a organização
e o aperfeiçoamento dos diversos serviços postais internacionais.
ARTIGO 2
NOVAS ADESÕES. PROCESSO
Qualquer País poderá aderir à
Convenção em qualquer tempo.
A adesão deverá ser notificada
por via diplomática ao Governo da Confederação Suiça e por este aos
Governos de todos os Países da União.
ARTIGO 3
CONVENÇÃO E ACORDOS DA UNIÃO
O serviço relativo às
Correspondências é regulado pelas disposições da Convenção.
Outros serviços, tais como os de
caixas e cartas com valor declarado, encomendas postais, vales postais,
transferências de fundos postais (virements), cobrança de valores e
assinatura de jornais e publicações periódicas, constituem objeto de
Acordos entre Países da União.
Esses Acordos são obrigatórios
somente para os Países que a eles tenham aderido.
A adesão a um ou mais desses
Acordos fica sujeita às disposições do artigo precedente.
ARTIGO 4
REGULAMENTO DE EXECUÇÃO
As Administrações Postais dos
Países da União estabelecerão, de comum acordo, nos Regulamentos de
execução, as medidas de ordem e pormenores necessarios à
execução da Convenção e dos Acordos.
ARTIGO 5
TRATADOS E ACORDOS ESPECIAIS.
UNIÕES RESTRITAS
1 - Os Países da União. teem o
direito de manter e concluir tratados, bem como de manter e estabelecer
Uniões restritas que vizem a redução das taxas ou qualquer outro
melhoramento nas r elações postais.
2 - Nos Países cuja legislação a
tal não se oponha, as Administrações teem a facudade de ajusttar entre si
os acordos necesários com relação a questões que não interessem ao
conjunto da União, desde que neles não introduzam disposições menos
favoraveis que as previstas pelos Atos da União. Podem, ainda,
especialmente no que concerne aos objetos de correspondência, entender-se
entre si para adoção de taxas reduzidas.
ARTIGO 6
LEGISLAÇÃO INTERNA
Tudo o que não estiver
expressamente previsto pelos Atos da Convenção e dos Acordos da União será
regulado pela legislação de cada Pais.
ARTIGO 7
RELAÇÕES EXCEPCIONAIS
As Administrações que mantenham
serviços em territórios não compreendidos na União ficam obrigadas a
servir de intermediárias para as outras Administrações. As disposições da
Convenção e do seu Regulamento são aplicaveis, a essas relações
excepcionais.
ARTIGO 8
COLÔNIAS,
PROTETORADOS, ETC.
As Colônias, Protetorados, etc.,
abaixo indicados são considerados como constituindo um só País ou uma só
Administração da União, conforme o caso, nos termos da Convenção e dos
Acordos, no que concerne especialmente aos seus direitos de voto nos
Congressos, nas Conferências e no intervalo das reuniões, bem como à sua
contribuição para as despesas da Secretaria Internacional da União Postal
Universal.
1º - Conjunte das Possesões
insulares dos Estados Unidos da América, exceptuadas as Ilhas Filipinas e
compreendendo Hawai, Porto Rico, Guam, e as Ilhas Virgens. Dos Estados
Unidos da América;
2º - Ilhas Filipinas;
3º - Colônia do Congo belga;
4º - Conjunto das Colônias
espanholas ;
5º - Argélia;
6º - Colônias e Protetorados
Franceses da Indo-China;
7º - Conjunto das outras Colônias
francesas;
8º - Conjunto das Colônias
italianas;
9º - Coréia (Chosen) ;
10º - Conjunto das outras
Dependências japonesas;
11º - Curaçáo e Surinan;
12º - Indias Neerlandesas;
13º - Colônias portuguesas da
África Ocidental;
14º - Colônias portuguesas da
África Oriental, da Ásia e da Oceania.
ARTIGO 9
APLICAÇÃO DA CONVENÇÃO ÀS
COLÔNIAS, PROTETORADOS, ETC.
1 - Toda Parte contratante pode
declarar, quer no momento da assinatura, da ratificação ou da adesão, quer
posteriormente, que a aceitação da presente Convenção compreende todas as
suas Colônias, todos os Territórios de alem-mar, Protetorados ou
Territórios sob suberania ou sob mandato, ou alguns deles somente. A
referida declaracão, a menos que seja feita por ocasião da assinatura da
Convenção, deve ser endereçada ao Governo da Confederação Suíça.
2 - A Convenção só se aplica às
Colônias, Territórios de alem-mar, Protetorados ou Territórios sob
suzerania em nome dos quais tenham sido feitas declarações em virtude do §
1º.
3 - Toda Parte contratante pode,
em qualquer tempo, dirigir, uma notificação à Confederação Suíça,
denunciando a aplicação da Convenção a qualquer Colônia, território de
alem-mar, Protetorado ou Território sob suzerania ou sob mandato, em nome
do qual dita Parte tenha feito uma declaração em virtude do § 1º Essa
notificação produzirá seus efeitos um ano após a data do seu recebimento
pelo Governo da Confederação Suíça.
4 - O Governo da Confederecão
Suiça transmitirá a todas as Partes contratantes cópia de cada declaração
ou notificação recebida em virtude dos § § 1 a 3.
5 - As disposições deste artigo
não se aplicam a Colônias, Territórios de alem-mar, Protetorados,
Territórios sob suzerania ou sob mandato que figurem no preâmbulo da
Convenção.
ARTIGO 10
JURISDIÇÃO DA UNIÃO
São considerados
como pertencentes à União Postal Universal:
a) As repartições postais
estabelecidas por Países da União em território e nela não
compreendidos;
b) o Principado de Licchtenstein,
como dependente da Administração dos Correios da Suíça;
c) as Ilhas Feroe e a
Groenlândia, como fazendo parte da Dinamarca.
d) as Possessões espanholas da
costa septentrional da África, como fazendo parte da Espanha;
e) os Vales de Andorra, como
servidos pelas Administrações dos Correios espanhóis e dos Correios
franceses;
f) o Principado de Mônaco, como
dependente da Administração Correios da França;
g) Walfisch-Bay, como fazendo
parte da Áfrieca do Sul; a Basutolândia, como dependente da Administracão
dos Correios da União da África do Sul.
ARTIGO 11
ARBITRAGENS
1- Em caso de discordância entre
dois ou mais membros da União no que concerne à interpretação quer da
Convenção e dos Acordos, quer da responsabilidade que para qualquer
Administração possa advir da aplicação desses Atos, a questão em litígio
será resolvida por julgamento arbitral. Para esse fim, cada uma das
Administrações em causa escolherá outro membro da União que não tenha
interesse direto na questão.
No caso em que uma das
Administrações em desacordo não dê andamento à proposição de arbitragem no
prazo de seis meses, ou de nove meses para os Países longínguos, a
Secretária Internacional, mediante pedido que para tal fim lhe seja feito,
provocará por sua vez a designação de um árbitro pela Administração em
falta, ou ela própria designa-lo-á ex officio.
2 - A decisão dos árbitros será
dada pela maioria absoluta de votos.
3 - Em caso de empate na votação,
os árbitros escolherão, para desempatar, outra Administração igualmente
desinteressada no litígio.
Na falta de um entendimento sobre
a escolha, tal Administração será designada pela Secretaria Internacional,
dentre os membros da União não propostos pelos árbitros.
4 - Tratando-se de litígio
concernente a um dos Acordos, os árbitros não poderão ser escolhidos fora
das Administrações que executem esse Acordo.
ARTIGO 12
RETIRADA DA UNIÃO. CESSAÇÃO
DE PARTICIPAÇÃO DOS ACORDOS
Cada Parte contratante tem a
faculdade de se retirar da União ou de fazer cessar sua participação dos
Acordos, mediante notificação apresentada com um ano de antecedência por
via diplomática ao Governo da Confederação Suíça, e por este aos Governos
dos Países contratantes.
CAPÍTULO II
Congressos, Conferências, Comissões
ARTIGO 13
CONGRESSOS
I - Os delegados dos Paizes da
União reunir-se-ão em Congresso o mais tardar cinco anos após a data do
início de execução dos Atos do Congresso precedente, afim de os submeter a
revisão ou comoletá-los se isso for necessário.
Cada País se fará representar no
Congresso por um ou mais delegados plenipotenciários, munidos pelo seu
Governo dos poderes bastantes. Em caso de necessidade, a representação
poderá ser feita pela delegação de um outro País. Fica entendido, porem,
que cada delegação não poderá ser encarregada da representação de mais de
dois Países, compreendido o que a tiver acreditado primeiramente.
Nas deliberações, cada País
dispõe de um só voto.
2 - Cada Congresso fixa o logar
da reunião do Congresso seguinte. A convocação do Congresso a realizar-se
cabe ao Governo do País onde deva ser feita a reunião, após entendimento
com a Secretaria Internacional. Fica igualmente o mesmo Governo
encarregado de comunicar a todos os Governos dos Países da União as
decisões tomadas pelo Congresso.
ARTIGO 14
RATIFICAÇÕES . INÍCIO DE EXECUÇÃO
E DURAÇÃO DOS ATOS DOS CONGRESSOS
Os Atos dos Congressos serão
ratificados com a maior presteza possível e as ratificações serão
comunicadas ao Governo do País em que tiver sido celebrado o Congresso e
por este Governo aos Governos dos Países contratantes.
A falta de ratificação por uma ou
mais partes contratantes dos Atos por elas assinados em nada prejudicará a
validade desses Atos para os Países que os houverem ratificado.
Esses Atos serão postos em
execução simultaneamente e terão a mesma duração.
A partir do dia fixado para
início de execução dos Atos adotados por um Congresso, serão considerados
como revogados todos os Atos do Congresso precedente.
ARTIGO 15
CONGRESSOS EXTRAORDINÁRIOS
Desde que haja pedido feito ou
aprovado pelo menos por dois terços dos Países contratantes, será
realizado um Congresso extraordinário após entendimento com a Secretaria
Internacional.
As regras estabelecidas pelos
artigos 13 e 14 serão aplicaveis às delegações, às deliberações e aos Atos
dos Congressos extraordinários.
ARTIGO 16
REGIMENTO DOS CONGRESSOS
Cada Congresso estabelece o
regimento necessário aos seus trabalhos e deliberações.
ARTIGO 17
CONFERÊNCIAS
A pedido ou com assentimento de
dois terços, pelo menos, das Administrações da União, podem ser realizadas
conferências incumbidas do exame de questões puramente
administrativas.
A convocação é feita após
entendimento com a Secretaria Internacional.
Cada conferência estabelece seu
regimento.
ARTIGO 18
COMISSÕES
As Comissões encarregadas por um
Congresso ou Conferência do estudo de uma ou mais questões determinadas,
serão convocadas pela Secretaria Internacional, e se for caso após
entendimento com a Administração do País em que tais Comissões devam
reunir-se.
CAPÍTULO III
Proposições no intervalo das reuniões
ARTIGO 19
APRESENTAÇÃO DAS PROPOSIÇÕES
No intervalo das reuniões,
qualquer Administração tem a faculdade de dirigir as demais
Administrações, por intermédio da Secretaria Internacional, proposições
concernentes à Convenção, seu Protocolo final e seu Regulamento.
A mesma faculdade é conferida às
Administrações dos Países participantes dos Acordos no que respeita esses
Acordos, seus Regulamentos e respectivos Protocolos finais.
Para serem consideradas objeto de
deliberação, todas as proposições apresentadas por uma Administração no
intervalo das reuniões devem ser apoiadas por duas outras Administrações,
pelo menos. Tais proposições ficam sem andamento caso a Secretaria
Internacional não receba, ao mesmo tempo, o número necessário, de
declarações de apoios.
ARTIGO 20
EXAME DAS PROPOSIÇÕES
Toda proposição é submetida ao
processo seguinte:
É concedido às Administrações um
prazo de seis meses para examinar a proposição, e, dado o caso, para fazer
chegar à Secretaria Internacional as suas observações. Não se admitem
emendas. As respostas são reunidas pela Secretaria Internacional e
comunicadas às Administrações com exortação para que se pronunciem pró ou
contra. São consideradas como em abstenção as Administrações que não
fizerem chegar seu voto dentro do prazo de seis mezes. Os citados prazos
contam-se da data das circulares da Secretaria Internacional.
Se a proposição for concernente a
um Acordo, a seu Regulamento ou a seus Protocolos finais, só podem tomar
parte nas operações acima indicadas as Administrações que tenham aderido
ao mesmo Acordo.
ARTIGO 21
CONDIÇÕES DE APROVAÇÃO
1 - Para que se tornem
executórias, as proposições devem reunir :
a) unanimidade dos votos, quando
se tratar de adição de novas disposições ou da modificação das disposições
dos Títulos I e II e dos artigos 33 a 37, 54 a 59, 61 a 63, 65 a
68, 70 a 82 da Convenção, de todos os artigos do seu Protocolo
final, e dos artigos 101, 105, 116, 161, 171, e 192 do seu
Regulamento
b) dois terços dos votos, quando
se tratar de outras disposições não mencionadas na alínea procedente;
c) maioria absoluta, quando se
tratar de interpretação das disposições da Convenção, do seu Protocolo
final e do seu Regulamento excetuado o caso de desacordo sujeito à
arbitragem prevista pele artigo
2 - Os Acordos estabelecem as
condições às quais fica subordinada a aprovação das proposições que a eles
se refiram.
ARTIGO 22
NOTIFICADO DAS RESOLUÇÕES
As adições e as modificações
introduzidas na Convenção, nos Acordos e nos Protocolos finais destes Atos
serão sancionados por declaração diplomática que o Governo da Confederação
Suiça se encarregará de formular e transmitir aos Governos dos Países
contratantes, a pedido da Secretaria Internacional.
As adições e as modificações
introduzidas nos Regulamentos e nos seus Protocolos finais serão
consignadas e notificadas ás Administrações pela Secretaria Internacional.
Do mesmo modo se procederá com as interpretações a que se refere a letra
c) do artigo precedente.
ARTIGO 23
EXECUÇÃO DAS RESOLUÇÕES
Qualquer adição ou modificação
adotada não entrará em execução senão três meses. pelo menos, após sua
notificação.
CAPÍTULO IV
Secretaria Internacional
ARTIGO 24
ATRIBUIÇÕES GERAIS
1 - Serve de orgão de ligação, de
informação e de consulta, para os Países da União, uma Repartição central
funcionando em Berna, sob a denominação de Secretaria Internacional da
União Postal Universal, sujeita à alta inspeção da Administração
dos Correios suíços.
Essa Secretaria é encarregada
especialmente de reunir, coordenar, publicar e distribuir as informações
de qualquer natureza que interessem ao serviço postal internacional; de
emitir, a pedido das partes interessadas, parecer sobre questões
litigiosas; de instruir os pedidos de modificação dos Atos do Congresso;
de notificar as modificações adotadas; e, em geral, de proceder aos
estudos e trabalhos de redação ou de documentação que lhe são atribuídos
pela Convenção, pelos Acordos e respectivos Regulamentos ou dos quais
tenha sido incumbida no interesse da União.
2. - Na liquidação das contas de
qualquer natureza relativas ao serviço internacional dos Correios, ela
intervem como repartição de compensação entre as Administrações que o
desejarem.
ARTIGO 25
DESPESAS DA SECRETARIA
INTERNACIONAL
1. - Cada Congresso fixa a
importância máxima a que poderão atingir anualmente as despesas ordinárias
da Secretaria Internacional.
Essas despesas, bem como as
extraordinárias decorrentes da reunião de um Congresso, Conferência ou
Comissão e ainda as que possam advir de trabalhos especiais confiados à
Secretaria são suportadas em comum por todos os Países da União.
2. - Para esse fim. são as Países
da União, divididos em sete classes, contribuindo cada uma para o
pagamento das despesas na proporção seguinte :
1ª classe..................
25 unidades
2ª classe..................
20 "
3ª classe..................
15 "
4ª classe .................
10 "
5ª
classe.................. 5 "
6ª
classe.................. 3 "
7ª
classe.................. 1 unidade
3 - Em caso de adesão nova, o
Governo da Confederação Suiça, de acordo com o Governo de Pais
interessado, determinará a classe na qual esse Pais deva ser incluído
relativamente à divisão das despesas da Secretaria Internacional.
TÍTULO
II
Regras de Ordem
Geral
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 26
LIBERDADE DE TRÂNSITO
1 - A liberdade de trânsito é
garantida em todo o território da União
2 - A liberdade de trânsito das
encomendas postais (colis) é limitada ao território dos Países que
participam desse serviço.
As remessas com valor declarado
podem transitar em malas fechadas pelo território dos Países que não
responsabilizam pelo serviço de remessa dessa natureza ou pelos servidos
marítimos, para os quais a responsabilidade dos valores não é aceita pelos
ditos países; nestes casos, porem, a responsabilidade destes países fica
limitada à estabelecida para as remessas registadas.
E' facultativo o trânsito das
pequenas encomendas pelos territórios dos países que não admitem as
remessas dessa natureza.
ARTIGO 27
PROIBIÇÃO DE TAXAS NÃO
PREVISTAS
E' proibida a cobrança de taxas
postais de qualquer natureza desde que não sejam as previstas pela
Convenção e pelos Acordos.
ARTIGO 28
SUSPENSÃO TEMPORÁRIA DE
SERVIÇOS
Quando, em consequência de
circunstâncias extraordinárias, uma Administração se vir obrigada a
suspender temporariamente, de modo geral ou parcial, a execução de
qualquer serviço, fica a mesma Administração obrigada a avisar
imediatamente às Administrações interessadas, e, em caso de necessidade,
pelo telegráfo.
ARTIGO 29
MOEDA-TIPO
O franco tomado como unidade
monetária nos dispositivos da Convenção e dos Acordos é o franco-ouro de
100 centímetros, com o peso de 10/31 da grama e 0,900 de título.
ARTIGO 30
EQUIVALENTES
As taxas serão estabelecidas na
moeda de cada país da União segundo uma equivalência que corresponda, com
a maior aproximação possível, ao valor do franco.
ARTIGO 31
FÓRMULAS, LÍNGUA
1 - As fórmulas para uso das
Administrações nas suas relações recíprocas deverão ser redigidas em
língua francesa, com ou sem tradução interlinear em outra língua, salvo
disposição contrária entre as Administrações interessadas mediante
entendimento direto.
2 - As fórmulas para uso do
público, que não forem impressas em língua francesa, deverão trazer
tradução interlinear nessa língua.
3 - Os textos, coes e dimensões
das fórmulas de que tratam os §§ l e 2 devem ser os que prescrevem os
Regulamentos da Convenção e dos Acordos.
4 - As Administrações poderão
resolver, de comum acordo, sobre o idioma a ser adotado para a
correspondência de serviço, nas suas relações recíprocas.
ARTIGO 32
CARTEIRAS DE IDENTIDADE
1 - Cada Administração poderá
fornecer, às pessoas que o pedirem, carteiras de identidade válidas, como
documentos comprobatórios, para quaisquer transações efetuadas pelos
correios dos países que não tiverem feito a notificação de que se recusam
a admitir essas carteiras.
2 - A Administração que fornecer
uma carteira de identidade fica autorizada a cobrar por isso uma taxa que
não pode ser superior a um franco.
3 - As Administrações ficam
isentas de toda responsabilidade desde que fique provado que a entrega de
qualquer remessa postal ou o pagamento de qualquer vale foi efetuado
mediante apresentação de uma carteira de identidade regular.
Do mesmo modo as Administrações
não são responsaveis pelas consequências que possam advir da perda, da
subtração ou do emprego fraudulento de uma carteira de identidade
regular.
4 - A carteira de identidade é
válida por três anos a partir do dia da sua emissão.
TÍTULO
III
Disposições
concernentes às correspondências postais
CAPÍTULO I
Disposições gerais
ARTIGO 33
OBJETOS DE CORRESPONDÊNCIA
A denominação objetos de
correspondência, aplica-se às cartas, aos cartões postais simples e com
resposta paga, aos manuscritos, aos impressos de qualquer natureza,
inclusive as impressões em relevo para uso dos cegos, às amostras de
mercadorias e às pequenas encomendas.
O serviço de pequenas encomendas
é limitado aos Países que combinarem executá-la nas suas relações
recíprocas ou em uma só direcção.
ARTIGO 34
TAXAS E CONDIÇÕES GERAIS
1 - As taxas de franquiamento
para o transporte dos objetos de correspondência em toda a extensão da
União, compreendida entrega a domicílio dos destinatários nos Países onde
existe ou venha a existir o serviço de distribuição, assim como os
limites de peso e de dimensões, são fixados de acôrdo com as indicações do
quadro seguinte :
<<ANEXO>>CLBR Vol.
08 Ano 1940 Pág. 473 Tabela
2 - Os limites de peso e
dimensões fixados no parágrafo não se aplicam às correspondências
relativas ao serviço postal de que trata o parágrafo 1º do artigo 49,
adiante.
3 - Nas relações com as
Administrações que tenham dado consentimento, cada Administração tem
a faculdade de conceder aos jornais e publicações periódicas publicados em
seu país e expedidos diretamente pelos editores ou seus mandatários, uma
redução de 50% sobre a tarifa geral dos impressos. São excluídos dessa
redução, qualquer que seja a regularidade da publicação, os impressos
comerciais, tais como catálogos, prospectos, preços correntes, etc.
As Administrações podem
igualmente, com o consentimento das Administrações destinatárias, conceder
a mesma redução, sejam quais forem os remetentes, aos livros, assim como
às brochura ou papéis de música que não contenham qualquer publicidade
ou reclame que não seja o que constar da capa ou das páginas de
guarda dos volumes.
4 Excetuadas as cartas registadas
em sobrecarta fechada, nenhuma outra remessa poderá conter moeda em
espécie, bilhetes de banco, papel moeda ou quaisquer valores ao portador,
platina, ouro ou prata, manufaturados ou não, pedrarias, joias e outros
outros preciosos.
As Administrações dos países de
origem e de destino teem a faculdade de tratar, de acordo com a sua
legislação interna, as cartas que contenham documentos com carater de
correspondência atual e pessoal, endereçadas a outras pessoas que não
sejam o destinatário ou pessoas que com ele residam.
6 - Salvo as exceções previstas
no Regulamento, os manuscritos, os impressos de qualquer natureza, as
amostras de mercadorias e as pequenas encomendas:
a) devem ser acondicionados de
modo que possam ser facilmente examinados ;
b) não podem trazer qualquer
anotação nem conter documento algum com carater de correspondência atual e
pessoal;
c) não podem conter nenhum selo
ou fórmula de franquia, obliterados ou não, nem papel algum que represente
valor.
7 - Os pacotes de amostras de
mercadorias não podem conter nenhum objeto com valor mercantil.
8 - É permitida a reunião de
objetos de correspondência de categorias diferentes (objetos agrupados)
nas condições fixadas pelo Regulamento.
9 - Salvo as exceções previstas
pela Convenção e seu Regulamento, não são encaminhadas as remessas que não
preencham as condições exigidas pelo presente artigo e pelos artigos
correspondentes do Regulamento.
Os objetos que tenham sido
indevidamente admitidos devem ser devolvidos à Administração de origem.
Contudo, a Repartição de destino fica autorizada a encaminhá-los aos
destinatários. Nesse caso, e se houver cabimento, a Repartição de destino
lhes aplica as taxas e sobretaxas previstas para a categoria de
correspondência em que fiquem compreendidos, pelo sen conteúdo, peso ou
dimensões. As remessas que ultrapassem os limites máximos de peso fixados
no parágrafo 1º, podem ser taxadas segundo o seu peso real.
ARTIGO 35
FRANQUIAMENTO
Em regra geral, todas as remessas
mencionadas no artigo 33 devem ser integralmente franquiadas pelos
remetentes.
Com exceção das cartas ou cartões
postais simples, não terão curso as remessas não ou insuficientemente
franquiadas, nem os cartões postais com resposta paga desde que ambas as
partes não estejam integralmente franquiadas na ocasião da postagem
ARTIGO 36
TAXAS EM CASO DE AUSÊNClA OU
INSUFICIÊNCIA DE FRANQUIAMENTO
Observadas as exceções previstas
pelo art. 145, §§ 3º, 4º, e 5º do Regulamento, para certas categorias de
remessas reexpedidas, as cartas e os cartões postais simples, em caso de
ausência ou insuficiência de franquiamento, ficam sujeitos, por conta do
destinatário, a uma taxa no dobro da importância do franquiamento ou da
insuficiência, não podendo essa taxa ser inferior a 5 cêntimos.
O mesmo tratamento pode ser
aplicado, nos casos citados, aos outros objetos de correspondência que
tiverem sido transmitidos indevidamente ao pais de destino.
ARTIGO 37
SOBRETAXAS
Além das taxas fixadas pelo
artigo 34, pode ser cobrada, por qualquer objeto, transportado por
serviços extraordinários que acarretem despesas especiais, uma sobretaxa
correspondente a tais despesas.
Quando a tarifa de franquiamento
do cartão postal simples compreender a sobretaxa autorizada pela alínea
precedente, essa mesma tarifa será aplicavel a cada uma das partes do
cartão postal com resposta paga.
ARTIGO 38
TAXAS ESPECIAIS
1 - É facultado às Administrações
aplicar uma taxa adicional, segundo as disposições da sua legislação aos
objetos entregues à última hora nos seus serviços de expedição.
2 - A administração do Pais de
destino fica autorizada a cobrar pelos objetos endereçados à Posta
Restante a taxa especial estabelecida na sua legislação para os objetos da
mesma natureza no regime interno.
3 - É facultado à Administração
do Pais de destino cobrar uma taxa especial de 50 cêntimos, no máximo, por
qualquer pequena encomenda entregue ao destinatário. Essa taxa pode ser
aumentada de 25 cêntimos no máximo, ao caso de entrega a domicílio.
ARTIGO 39
OBJETOS SUJEITOS A DIREITOS
ADUANEIROS
É permitido o recebimento de
pequenas encomendas e impressos sujeitos a direitos aduaneiros.
As cartas e as amostras de
mercadorias sujeitas a direitos aduaneiros são igualmente admitidas, desde
que o pais de destino tenha dado o seu consentimento.
Em todos os casos, são permitidas
as remessas de soros e vacinas compreendidos na excepção estipulada no
artigo 122 do Regulamento,
ARTIGO 40
FISCALIZAÇÃO ADUANEIRA
A Administração do pais de
destino fica autorizada a submeter à fiscalização aduaneira as
remessas citadas no artigo 39 e a abrí-las ex officio se isso for
necessário.
ARTIGO 41
TAXA DE DESEMBARCAÇÃO
ADUANEIRO
As remessas submetidas à
fiscalização aduaneira, no país de destino, podem ser oneradas, por tal
motivos, e em benefício do correio, de uma taxa pelo desembaraço aduaneiro
na importância de 50 cêntimos, no máximo, por objeto.
ARTIGO 42
DIREITOS ADUANEIROS E OUTROS
DIREITOS NÃO POSTAIS
As Administrações ficam
autorizadas a cobrar dos destinatários das remessas, além das taxas
postais, os direitos aduaneiros e todos os outras direitos não postais
eventuais.
ARTIGO 43
REMESSAS LIVRES DE DIREITOS
1 - Nas relações entre os paises
que se tenham declarado de acordo a este respeito, os remetentes podem
responsabilizar-se mediante declaração prévia ao correio de origem,
pela totalidade das despesas postais e não postais que onerarem as
remessas por ocasião da entrega.
Neste caso, os remetentes devem
se comprometer a pagar as importâncias que possam ser reclamadas pelo
correio de destino e, dado o caso, depositar arras suficientes.
A Administração destinatária fica
autorizada a cobrar uma comissão que não pode ultrapassar de 50 cêntimos
por objeto. Essa taxa é independente da prevista no artigo 41.
2 - Cada Administração tem a
faculdade de limitar aos objetos registados os serviços de remessas livres
de direitos.
ARTIGO 44
ANULAÇÃO DOS DIREITOS ADUANEIROS E
OUTROS DIREITOS NÃO POSTAIS
As Administrações se comprometem
a intervir junto de seus serviços interessados afim de que os direitos
aduaneiros e outros direitos não postais sejam anulados em relação às
remessas devolvidas ao pais de origem, destruídas por motivo de avaria
completa do conteudo ou reexpedidas para um terceiro país.
ARTIGO 45
REMESSAS EXPRESSAS
1 - Os objetos de corespondência
são entregues à domicílio por um Portador especial, imediatamente após a
chegada, a pedido dos remetentes e desde que as Administrações dos países
de destino aceitem o encargo de tal serviço nas suas relações
recíprocas.
2 - Essas remessas, denominadas
expressas, estão sujeitas, além do porte ordinário, a uma taxa especial
cujo mínimo é o dobro do franquiamento de uma carta simples ordinária e o
máximo 70 cêntimos. Essa taxa deve ser paga pelo remetente, integral e
previamente.
3 - Quando o domicílio do
destinatário estiver situado fora da zona de distribuição local do correio
de destino, a entrega por expresso póde ser onerada com a cobrança de uma
taxa complementar não excedente à fixada no serviço interno.
Nesse caso. porém, a entrega por
expresso não é obrigatória.
4 - Os objetos expressos
insuficientemente franquiados com relação à importância total das taxas
que devem ser pagas previamente, são distribuidos pelos meios ordinários,
a menos que tais objetos tenham sido tratados como expressos pelo correio
de origem. Neste último caso, as remessas serão taxadas de acordo com o
disposto no artigo 35.
5 - É facultado às Administrações
fazerem uma única tentativa de entrega por expresso. Se essa tentativa for
improfícua o objeto pode ser tratado como remessa ordinária.
ARTIGO
46
PROIBIÇÕES
1 - É proibida a expedição dos
objetos na coluna I do quadro abaixo. Tais objetos, quando indevidamente
admitidos à expedição, devem ser submetidos ao tratamento indicado na
coluna 2
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08
Ano 1940 Pág. 177
2 - Nos casos em que as remessas
indevidamente admitidas à expedição não sejam devolvidas à origem nem
entregues ao destinatário, a Administração expedidora deve ser informada,
de maneira precisa, do tratamento aplicado a essas remessas.
3 - Fica, alem disso, reservado a
qualquer país o direito de não efetuar o transporte sobre seu território,
em trânsito a descoberto, de outros objetos que não sejam cartas ou
cartões postais, desde que não tenham sido satisfeitas as disposições
legais que regulem as condições de sua publicação ou circulação nesse
país. Esses objetos devem ser devolvidos à Administração de origem.
ARTIGO
47
MODALIDADES DE
FRANQUIAMENTO
1 - O franquiamento se opera
tanto por meio de selos válidos no país de origem para a correspondência
dos particulares, como por meio de impressões de máquinas de franquiar
oficialmente adotadas e funcionando sob a fiscalização imediata da
Administração, ou, quando se tratar de impressos, por meio de marcas de
prensa tipográfica ou por um outro processo; se tal sistema de impressão
for autorizado pelos Regulamentos internos da Administração de origem.
2 - São considerados como
devidamente franquiados: a parte resposta dos cartões postais que trouxer,
impressos ou colados, sêlos do país de emissão desses cartões; as remessas
regularmente franquiadas para o seu primeiro percurso e cujo complemento
de taxa tenha sido pago antes de sua reexpedição; e, bem assim, os jornais
ou pacotes de jornais e publicações periodicas cujo sobrescrito traga a
inscrição Abonnement poste, e que tenham sido expedidos em virtude do
Acordo concernente às assinaturas de jornais e publicações periódicas.
ARTIGO
48
FRANQUIAMENTO DAS
CORRESPONDÊNCIAS A BORDO DOS NAVIOS
As correspondências postadas em
alto mar, na caixa de um navio, ou entregues aos agentes postais
embarcados ou aos comandantes de navios, podem ser franquiadas, salvo
acordo em contrário entre as Administrações interessadas, por meio de
selos do país a que pertencer ou de que depender o navio e de acordo com a
tarifa desse mesmo país.
Se a postagem a bordo se der
durante o estacionamento nos dois pontos extremos do percurso ou em um dos
pontos de escala intermediários, o franquiamento só será válido quando
efetuado por meio de selos do país em cujas águas estiver o navio e de
acordo com a tarifa desse mesmo país.
ARTIGO
49
FRANQUIA
POSTAL
1 - Ficam isentas de quaisquer
taxas postais as correspondências relativas ao serviço postal trocadas
entre as Administrações postais, entre essas Administrações e a Secretaria
Internacional, entre as Repartições postais dos países da União, e entre
essas Repartições e as Administrações, assim como aquelas cujo transporte
isento de franquiamento é expressamente previsto pelas disposições da
Convenção, dos Acordos e de seus Regulamentos.
2. - Com exceção das remessas
sujeitas a reembolsos, as correspondências destinadas aos prisioneiros de
guerra, ou por eles expedidas, estão do mesmo modo isentas de qualquer
taxa postal, tanto nos países de origem e de destino como nos
intermediários.
Estão no mesmo caso as
correspondências relativas a prisioneiros de guerra, expedidas ou
recebidas direta ou intermediariamente pelas agências de informações que
eventualmente forem estabelecidas para essas pessoas nos paises
beligerantes ou nos paises neutros que tenham recolhido beligerantes no
seu território.
Os beligerantes recolhidos e
internados em país neutro ficam equiparados aos prisioneiros de guerra
propriamente ditos, no que concerne à aplicação das disposições deste
artigo.
ARTIGO
50
"COUPONS-RESPOSTA"
Os coupons-resposta são vendidos
nos paises da União o preço de venda é determinado pelas Administrações
interessadas mas não pode ser inferior a 35 cêntimos ou ao equivalente
desta importância na moeda do país que efetuar a venda.
Cada coupon é permutavel em
qualquer país da União, por um selo ou selos que representem o
franquiamento de uma carta ordinária de porte simples originária desse
mesmo país com destino ao exterior.
Alem disso, é facultado a cada
país exigir a entrega simultânea dos coupons-resposta e das remessas a
serem franquiadas pela permuta dos mesmos coupons.
ARTIGO
51
RETIRADA DE
CORRESPONDÊNCIA MODIFICAÇÃO DE ENDEREÇO
1. - O remetente de qualquer
objeto de correspondência pode retirá-lo do Correio ou modificar-lhe o
endereço, enquanto o objeto não tiver sido entregue ao destinatário.
2. - O pedido a formular-se para
esse fim é transmitido por via postal ou telegráfica, a expensas do
remetente, que deve pagar por qualquer pedido por via postal, a taxa
aplicavel a uma carta registada de porte simples; e por qualquer pedido
por via telegráfica, a taxa do telegrama.
Se o pedido de retirada ou de
modificação de endereço se referir a varias remessas, entregues
simultaneamente na mesma Repartição pelo mesmo remetente e endereçadas ao
mesmo destinatário, pagará o remetente, por qualquer pedido postal, a taxa
aplicavel a uma carta registada de porte simples e, por qualquer pedido
telegráfico, a taxa do telegrama contendo os dados sobre todas as
remessas.
ARTIGO
52
REEXPEDIÇÃO
REFUGO
1. - No caso de mudança de
residência do destinatário, os objetos de correspondência são encaminhados
para o mesmo destinatário, salvo se o remetente tiver proibido a
reexpedição por uma anotação feita no subscrito em língua conhecida no
país de destino.
2. - As correspondências que, por
qualquer motivo, tenham caido em refugo, devem ser imediatamente
devolvidas ao país de origem.
3. - O prazo de conservação das
correspondências retidas à disposição dos destinatários ou endereçadas
para posta restante é fixado pelos regulamentos do país de destino. Esse
prazo, entretanto, não pode exceder, em regra geral, a dois meses, salvo
nos casos particulares em que a Administração de destino julgar necessário
prolongá-lo excepcionalmente até quatro meses no máximo. A devolução ao
país de origem deve ser feita em prazo mais curto, desde que isso tenha
sido solicitado pelo remetente por meio de anotação feita no sobrescrito
em língua conhecida no país de destino.
4. - Os impressos destituidos de
valor não são devolvidos, salvo a pedido do remetente por meio do nota
exarada no objeto. Os impressos registados devem ser sempre
devolvidos.
5. - A reexpedição dos objetos de
correspondência de um país para outro ou sua devolução ao país de origem
não dá lugar à cobrança de taxa suplementar alguma, observadas as exceções
previstas pelo Regulamento.
6. - Os objetos de
correspondência reexpedidos ou caidos em refugo são entregues aos
destinatários ou aos remetentes mediante pagamento das taxas com que
tiverem sido onerados na partida, na chegada ou no trajeto em virtude de
reexpedição, alem do primeiro percurso, sem prejuizo do reembolso dos
direitos aduaneiros ou de outras despesas especiais cuja anulação não for
concedida pelo país de destino.
7. - No caso de reexpedição para
um outro país ou no caso de não entrega, serão anuladas a taxa de posta
restante, a taxa de desembaraço aduaneiro, a taxa de comissão, a taxa
complementar de expresso e a taxa especial de entrega aos destinatários
das pequenas encomendas.
ARTIGO
53
RECLAMAÇÕES
1. - Pela reclamação de qualquer
objeto pode ser cobrado um prêmio de 50 cêntimos no máximo.
Esse prêmio é cobrado por objeto,
mesmo que a reclamação se refira a diversos objetos postados
simultaneamente pelo mesmo remetente e endereçados ao mesmo
destinatário.
Relativamente às remessas
registadas, nenhuma taxa se cobrará se o remetente tiver pago previamente
o prêmio especial para o aviso de recebimento.
2. - As reclamações são aceitas
somente dentro do prazo de um ano, a contar do dia seguinte ao da postagem
da remessa.
Contudo cada Administração fica
autorizada a dar andamento aos simples pedidos de informações apresentados
fora desse prazo, e que sejam recebidos de outra Administração,
relativamente às remessas cuja expedição date de menos de dois anos.
3. - Toda Administração é
obrigada a aceitar as reclamações relativas às remessas postadas no
território de outras Administrações.
4. - Quando uma reclamação tenha
sido motivada por um erro e serviço a taxa de reclamação é restituida.
CAPÍTULO II
Remessas registadas
ARTIGO
54
TAXAS
1.- Os objetos de correspondência
enumerados no artigo 33 podem ser expedidos sob registo.
2. - A taxa de qualquer objeto
registado deve ser paga previamente. Ela se compõe:
a) da taxa de franquiamento
ordinário do objeto, segundo sua natureza;
b) de um prêmio fixo de registo
de 40 cêntimos no máximo. O prêmio fixo de registo referente à parte
"Reponse" de um cartão postal só pode ser pago pelo remetente dessa
parte.
3. - Ao remetente de um objeto
registado deve ser entregue gratuitamente, no momento da postagem, um
certificado de registo.
4. - Os países dispostos a
suportar riscos que possam provir de casos de força maior ficam
autorizados a cobrar uma taxa especial de 40 centimetros no máximo para
cada objeto registado.
5. - As remessas não ou
insuficientemente franquiadas que tenham sido indevidamente transmitidas
ao país de destino, ficam sujeitas, por conta dos destinatários, a uma
taxa igual à insuficiência do franquiamento.
ARTIGO
55
AVISO DE
RECEBIMENTO
O remetente de um objeto
registado pode pedir um aviso de recebimento, pagando, no momento da
postagem, um prêmio fixo de 40 cêntimos no maximo. O aviso de recebimento
pode ser pedido posteriormente à postagem da remessa, no prazo marcado e
mediante a taxa prevista pelo artigo 53 para as reclamações.
ARTIGO
56
EXTENSÃO DA
RESPONSABILIDADE
1. - Salvo os casos previstos no
artigo 57 as Administrações são responsaveis pela perda das remessas
registadas.Por esse motivo, o remetente terá direito a uma indenização,
cuja importância é fixada em 50 francos por objeto.
2. - As Administrações não
assumem qualquer responsabilidade pelas remessas apreendidas em virtude de
falsa declaração de conteudo.
ARTIGO
57
EXCEÇÕES AO
PRINCÍPIO DA RESPONSABILIDADE
As Administrações ficam isentas
de qualquer responsabilidades pela perda de remessas registadas:
a) em casos de força maior,
subsistindo, porem, a responsabilidade com relação à Administração
axpedidora que se tenha comprometido a suportar os riscos nos casos de
força maior (artigo 54, § 4º). Os país responsavel pela perda deverá,
segundo sua legislação interna, decidir se esta perda é devida a
circunstâncias que constituam caso de força maior;
b) quando, em consequência da
destruição dos documentos de serviço resultante de um caso de força maior,
não possam prestar informações sobre as remessas e a prova de sua
responsabilidade não tenha sido de outro modo apresentada;
c) quando se tratar de remessas,
cujo conteudo esteja compreendido nas proibições previstas pelos artigos
34, §§ 4º e 6º, letra c, e 46, § 1º;
d) quando o remetente não tenha
apresentado qualquer reclamação no prazo de um ano previsto no artigo
53.
ARTIGO
58
CESSAÇÃO DA
RESPONSABILIDADE
As Administrações deixam de ser
responsaveis pelos objetos registados, cuja entrega tenha sido efetuada
nas condições prescritas em seu regulamento interno para os objetos da
mesma natureza.
ARTIGO
59
PAGAMENTO DA
INDENIZAÇÃO
A obrigação de pagar a
indenização cabe à Administração, da qual dependa o correio de origem da
remessa, com direito, porem, de recorrer contra a Administração
responsavel.
ARTIGO
60
PRAZO PARA
PAGAMENTO DA INDENIZAÇÃO
1. - O pagamento da indenização
dove ser feito com a maior presteza possivel e, o mais tardar, no prazo de
seis meses a contar do dia seguinte ao da reclamação. Esse prazo é elevado
a nove meses nas relações com os países longínquos. A Administração
expedidora que não se comprometa a aceitar os riscos decorrentes de caso
de força maior, pode retardar o pagamento da indenização por prazo maior
que o previsto na alínea precedente, quando ainda não estejam liquidadas
as investigações para que se venfique se a perda da remessa é proveniente
de um caso dessa espécie.
2. - A Administração de origem
tem a faculdade de indenizar o remetente por conta da Administração
intermediária ou destinatária que, regularmente informada, tenha deixado
decorrer o prazo de tres meses sem dar solução ao caso. Esse prazo é
elevado a seis meses nas relações com os paises longínquos.
ARTIGO
61
DETERMINAÇÃO DA
RESPONSABILIDADE
1. - Até prova em contrário, a
responsabilidade pela perda de uma remessa registada cabe à Administração
que tendo recebido o objeto sem protesto e estando de posse de todos os
meios regulamentares de investigação, não possa provar a entrega ao
destinatário, nem, dado o caso, a transmissão regular à Administração
seguinte.
Até prova em contrário, a
Administração intermediária ou destinatária fica isenta de toda
responsabilidade:
a) quando tenha observado as
disposições do artigo 159, § 3, do Regulamento;
b) quando possa provar que só
tomou conhecimento da reclamação depois da destruição dos documentos de
serviço relativos ao objeto procurado, estando findo o prazo de
conservação previsto no artigo 177 do Regulamento. Esta reserva não
prejudica os direitos do reclamante.Contudo, se a perda se der durante o
transporte sem que se possa determinar qual o pais em cujo território ou
serviço tenha ela ocorrido, as Administrações interessadas suportam o
prejuizo em partes iguais.
2. - Quando um objeto registado
se perder em circunstâncias de força maior, a Administração em cujo
território ou serviço haja ocorrido a perda, só é responsavel perante a
Administração expedidora, se ambos os países suportarem os riscos
decorrentes de casos de força maior.
3. - Os direitos aduaneiros e
outros, cuja anulação não se tenha podido obter, ficam a cargo das
Administrações responsaveis pela perda.
4. A Administração que haja
efetuado o pagamento da indenização fica subrogada até à importância dessa
indenização, nos direitos da pessoa que a tiver recebido, para qualquer
recurso eventual, quer contra o destinatário ou o remetente, quer contra
terceiros.
5. No caso de descoberta
posterior de um objeto registado considerado extraviado, a pessoa que
recebeu a indenização deve ser avisada de que pode entrar na posse do
objeto, mediante a restituição da importância da indenização.
ARTIGO
62
REEMBOLSO DA
INDENIZAÇÃO À ADMINISTRAÇÃO EXPEDIDORA
1. A Administração responsavel,
ou por conta da qual o pagamento tiver sido efetuado de conformidade com o
artigo 60 fica obrigada a reembolsar à Administração expedidora, da
importância da indenização efetivamente paga ao remetente, no prazo de
três meses a contar da remessa da notificação do pagamento. Se a
indenização tiver de ser suportada por diversas Administrações, de
conformidade com o artigo 61, o total da indenização devida será pago à
Administração expedidora no prazo mencionado na alínea precedente pela
primeira Administração que, tendo recebido devidamente a remessa
reclamada, não puder precisar sua transmissão regular ao serviço
correspondente. Cabe a esta Administração cobrar das Administrações
responsaveis a quota-parte eventual de cada uma delas no ressarcimento de
quem de direito.
2. O reembolso à Administração
credora efetua-se sem onus para essa Administração, quer por meio de vale
postal, de cheque ou letra de cambio pagavel à vista, na capital ou em uma
praça comercial do país credor, quer em espécie que tenha curso nesse
país. Quando a responsabilidade tiver sido reconhecida, mesmo no caso
previsto no art. 60, § 2, a importância da indenização pode igualmente ser
recuperada ex-officio do país responsavel, por meio de quaiquer ajuste de
contas, quer diretamente, quer por intermédio de uma Administração que
regularmente mantenha contas com a Administração responsavel.Decorrido o
prazo de três meses, a importância devida à Administração expedidora passa
a render juros à razão de 5 % ao ano, a contar do dia da expiração do
referido prazo.
3. A Administração de origem só
pode reclamar o reembolso da indenização à Administração responsavel
dentro do prazo de dois anos, a contar da remessa da comunicação do
extravio ou, se for caso, do dia em que expirar o prazo previsto pelo
artigo 60, § 2.
4. A Administração cuja
responsabilidade esteja devidamente eatabelecida, e que haja a princípio
recusado o pagamento da indenização, fica responsavel por todas as
despesas acessórias resultantes da demora não justificada que tenha
sofrido o pagamento.
5. As Administrações podem
entander-se no sentido de liquidarem periodicamente as indenizações que
tenham pago aos remetentes e que estejam reconhecidamente
fundamentadas.
CAPÍTULO III
Remessas sujeitas a reembolso
ARTIGO
63
TAXAS E CONDIÇÕES
LIQUIDAÇÃO
1. As correspondências registadas
podem ser expedidas sob condição de reembolso, nas relações entre os
países, cujas Administrações concordem em assegurar esse serviço.
2. Os objectos expedidos contra
reembolso são submetidos às formalidades e às taxas das remessas
registadas. Alem disso, o remetente paga adiantadamente:
a) uma taxa fixa que não poderá
ser superior a 50 cêntimos por objeto e um prêmio proporcional de 1/2%, no
máximo, sobre a importância do reembolso se desejar que essa importância
seja liquidada por meio de vale de reembolso emitido gratuitamente em seu
favor;
b) uma taxa fixa de 25 cêntimos,
no máximo, se pedir a liquidação por meio de um depósito em conta corrente
postal no pais de destino da remessa.
3. A fórma de liquidação prevista
no § 2, letra b, só é admitida quando as Administrações interessadas se
encarreguem de aplicar esse processo de liquidação. A Administração de
destino deposita em conta corrente, por meio de uma guia de depósito do
regime interno, a importância recebida do destinatario, após dedução de um
prêmio fixo de 25 cêntimos, no máximo, e da taxa ordinária de depósito
aplicavel no seu serviço interno.
4. Qualquer que seja a fórma de
liquidação, a importância máxima do reembolso é igual à fixada para os
vales postais com destino ao país de origem da remessa.
5. Salvo acordo em contrário, a
importância do reembolso é expressa na moeda do país de origem da remessa.
Contudo, em caso de depósito em conta corrente postal existente no país de
destino do objeto, a importância deve ser indicada na moeda desse
país.
6. Cada Administração tem a
faculdade de adotar, para cobrança do prêmio proporcional previsto no § 2,
letra a), a tabela que melhor consulte às suas conveniências de
serviço.
ARTIGO
64
ANULAÇÃO OU
REDUÇÃO DA IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO
O remetente de um objeto
registado sujeito a reembolso pode pedir a anulação ou a redução da
importância do reembolso.
Os pedidos dessa natureza são
submetidos às mesmas disposições que os pedidos de retirada de
correspondência ou de modificação de endereço.
Se o pedido de anulação ou de
redução da importância do reembolso tiver de ser transmitido pelo
telégrafo, a taxa do telegrama será acrescida da taxa aplicavel a uma
carta registada de porte simples.
ARTIGO
65
RESPONSABILIDADE
EM CASO DE PERDA DA REMESSA
A perda de uma remessa registada
sujeita a reembolso importa em responsabilidade para o serviço postal, nas
condições determinadas pelos artigos 56 e 57.
ARTIGO
66
GARANTIA DAS
IMPORTÂNCIAS RECEBIDAS REGULARMENTE
As importâncias recebidas
regularmente do destinatário, quer tenham sido ou não convertidas em vales
postais ou depositadas em conta corrente postal, são garantidas ao
remetente nas mesmas condições determinadas pelo Acordo concernente aos
vales postais ou pelas prescrições que regulam o serviço postal de cheques
e transferência de fundos.
ARTIGO
67
INDENIZAÇÃO EM
CASOS DE FALTA DE RECEBIMENTO, DA IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO OU DE
RECEBIMENTO INSUFICIENTE OU FRAUDULENTO
1. Se a remessa houver sido
entregue ao destinatário sem recebimento da importância do reembolso, o
remetente tem direito a uma indenização, sempre que haja apresentado
reclamação no prazo previsto pelo artigo 53, § 2, e caso a falta de
recebimento não seja devido a erro ou negligência do remetente ou o
conteudo da remessa não incorra nas proibições previstas nos artigos 34, §
§ 4 e 6, letra c), e 46 § 1. Do mesmo modo se procede se a importância
rcebida do destinatário for inferior à importância do reembolso indicado
ou se o recebimento tiver sido efetuado fraudulentamente. A indenização
não pode ser, em caso algum, superior à importância do reembolso.
2. A Administração que haja
efetuado o pagamento da indenização fica subrogada até a importância da
mesma, nos direitos de quem a recebeu, para qualquer recurso eventual
contra o destinatário, contra o remetente ou contra terceiros.
ARTIGO
68
IMPORTÂNCIAS RECEBIDAS REGULARMENTE INDENIZAÇÕES. PAGAMENT
E RECURSO
A obrigação de pagar as
importâncias recebidas regularmente, ou a indenização de que trata o
artigo 67, cabe à Administração de que depender o correio expedidor da
remessa, ressalvado o seu direito de recurso contra a Administração
responsavel.
ARTIGO
69
PRAZO PARA
PAGAMENTO
As disposições do artigo 60
concernente aos prazos de pagamento da indenização pela perda de objeto
registado aplicam-se ao pagamento das importâncias recebidas ou da
indenização para as remessas sujeitas a reembolso.
ARTIGO
70
DETERMINAÇÃO DA
RESPONSABILIDADE
O pagamento pela Administração
expedidora das importâncias recebidas regularmente, ou da indenização
prevista pelo artigo 67, é feito por conta da Administração destinatária.
Esta é responsavel desde que não possa provar que o erro é devido à
inobservância de uma disposição regulamentar por parte da Administração
expedidora.
Nos casos de recebimento
fraudulento em consequência do desaparecimento, no serviço, de uma remessa
sujeita a reembolso, a responsabilidade das Administrações em causa é
determinada de conformidade com as regras previstas pelo artigo 61,
relativamente à perda de uma remessa registada.
Contudo, a responsabilidade de
uma Administração intermediária, que não execute o serviço de reembolso,
fica limitada à prevista nos artigos 56 e 57, para as remessas registadas.
As outras Administrações são responsaveis, em partes iguais, pela
importância não coberta pela Administração intermediária.
ARTIGO
71
REEMBOLSO DAS
IMPORTÂNCIAS ADIANTADAS
A Administração destinatária fica
obrigada a reembolsar a Administração expedidora das importâncias que
tenham sido adiantadas por sua conta, de acordo com as condições previstas
pelo artigo 62.
ARTIGO
72.
VALES DE
REEMBOLSO E GUIAS DE DEPÓSITO
1. - A importância de um vale de
reembolso que, por qualquer motivo, não tenha sido paga ao beneficiário,
não é reembolsada à Administração emissora. Essa importância é posta à
disposição do beneficiário pela Administração expedidora da remessa
sujeita a reembolso e, expirado o prazo legal de prescrição, reverte
definitivamente em favor desta mesma Administração. Para os demais
efeitos, e observadas as exceções previstas no regulamento, os vales de
reembolso ficam sujeitos às disposições fixadas pelo Acordo concernente
aos vales postais.
2. - Quando, por um motivo
qualquer, a importância de uma guia de depósito, extraida de acordo com as
prescrições do artigo 63, não possa ser levada ao crédito do beneficiário
indicado pelo remetente do objeto sujeito a reembolso, deverá ser posta,
pela Administração que a recebeu, à disposição da Administração de origem,
para ser paga ao remetente do objeto.
Se este pagamento não puder ser
efetuado, procede-se como está previsto no § 1º do
presente artigo.
ARTIGO
73
ABONO DA TAXA E
DO PRÊMIO DE REEMBOLSO
A Administração de origem abona à
Administração de destino, nas condições prescritas pelo Regulamento, uma
quota-parte fixa de 20 cêntimos em cada reembolso e mais 1|4 por cento da
soma total dos vales de reembolso pagos.
CAPÍTULO
IV
Atribuição das
taxas. Despesas de trânsito
ARTIGO
74
ATRIBUIÇÃO DAS
TAXAS
Excetuados os casos expressamente
previstos pela Convenção, toda e qualquer taxa pertence integralmente à
Administração que a houver cobrado.
ARTIGO
75
DESPESAS DE
TRÂNSITO
1. - As correspondências
permutadas em malas fechadas entre duas administrações da União, por meio
dos serviços de uma ou de várias outras Administrações (serviços de
terceiros), ficam sujeitas, em proveito de cada um dos países que sejam
atravessados ou cujos serviços participem do transporte às despesas, de
trânsito indicadas ao quadro seguinte:
POR
QUILOGRAMA
Cartas Outros e cartões
objetos postais Fr. c. Fr. c.
1º - Percursos territoriaes:
Até 1.000
quilômetros..........................................................................................
0,68 0,08
Alem de 1.000 e até 2.000
quilômetros.................................................................0,80 0,12
Alem de 2.000 e até 3.000
quilômetros................................................................
1,20 0,16
Alem de 3.000 e até 6.000
quilômetros.................................................................2,00 0,24
Alem de 6.080 e até 9.000
quilômetros.................................................................2,80 0,32
Alem de 9.000
quilômetros....................................................................................3,60 0,40
2º - Percursos
maritimos.
Até 300 milhas
marítimas.........................................................................................0,60 0,08
Alem de 300 e até 1.500 milhas
maritimas..............................................................1,6000 0,20
Entre a Europa e a America do
Norte......................................................................2,40
0,32
Alem de 1.600 e até 6.000 milhas
maritimas...........................................................
3,20
Alem de 6.000 milhas
marítimas..............................................................................4.80 0,60
2. - As despesas de trânsito pelo
transporte maritimo em trajeto que não exceda a 300 milhas maritimas
são fixadas em um terço as importâncias prévistas no parágrafo precedente,
caso a Administração interessada já receba, pelas malas transportadas, a
remuneração relativa ao trânsito territorial.
3. - Em caso de transporte
marítimo efetuado por duas ou mais Administrações, as despesas do percurso
marítimo total não podem exceder a francos 4,80, por quilograma de cartas
e cartões postais, e a 60 cêntimos por quilograma de outros objetos. Dado
o caso, essas importâncias máximas são repartidas entre as Administrações
que participem do transporte na proporção das distâncias percorridas.
4. - São considerados como
serviços de terceiros salvo acordo em contrário, os transportes marítimos
efetuados diretamente entre dois países, por meio de navios dependentes de
um deles, bem como os transportes efetuados entre dois correios dum mesmo
país, por intermédio de serviços dependentes de outro país.
5. - São considerados como outros
objetos no que concerne ao trânsito, as pequenas encomendas, os jornais ou
pacotes de jornais e publicações periódicas expedidas em virtude do acordo
relativo às assinaturas de jornais e publicações periódicas, bem como as
caixas com valor declarado expedidas em virtude do acordo respectivo.
6. - No que respeita ao
pagamento das despesas de trânsito, as malas mal encaminhadas são
consideradas como se tivessem seguido sua via normal.
ARTIGO
76
ISENÇÃO DE
DESPESAS DE TRÂNSITO
Estão isentas de todas as
despesas de trânsito, territorial ou marítimo as correspondências que
gozam de franquia postal, indicada pelo artigo 49; os cartões postais
resposta devolvidos ao país de origem; as remessas reexpedidas; os objetos
de refugo: os avisos de recebimento; os vales potais; e quaisquer
outros documentos relativos ao serviço postal, especialmente os
concernentes as transferências e fundos postais.
ARTIGO
77
SERVIÇOS
EXTRAORDINÁRIOS
As taxas de trânsito
especificadas no artigo 75 não se aplicam aos transportes feitos por meio
de serviços extraordinários criados ou mantidos por uma Administração, a
pedido de uma ou de varias outras. As condições dessa categoria de
transporte são reguladas de comum acordo entre as Administrações
interessadas.
ARTIGO
78
PAGAMENTOS E
AJUSTE DE CONTAS
1. - As despesas de trânsito
ficam a cargo da Administração do país de origem.
2. - A conta geral dessas
despesas é baseada nos dados resultantes de apanhados estatísticos
estabelecidos de três em três anos, durante um período de quatorze dias.
Este período é elevado a vinte e oito dias para as expedições permutadas
menos de seis vezes por semana pelos serviço de um país qualquer. O
Regulamento determina o período e a duração de aplicação das esta
tísticas.
3. - Qualquer Administração está
autorizada a submeter à apreciação de uma comissão de árbitros os
resultados de uma estatistica que, no seu parecer, se afastem demasiado da
realidade. Procede-se a este arbitramento pela forma prevista no artigo
11. Os árbitros teem o direito de fixar equitativamente a importância das
despesas de trânsito a pagar.
ARTIGO
79
PERMUTA DE MALAS
FECHADAS COM OS VASOS DE GUERRA
1. - Podem ser trocadas malas
fechadas entre as Repartições postais de um país contratante e os
comandantes de divisões navais ou de unidade de guerra desse mesmo país em
estação no estrangeiro, ou entre o comandante de uma dessas divisões ou
unidades de guerra e o comandante de outra divisão ou unidade do mesmo
país, por intermédio dos serviços territoriais ou maritimos dependentes de
outros paises.
2. - As correspondências de
qualquer natureza, incluidas nessas malas devem ter exclusivamente o
endereço ou a procedência dos estados maiores ou das tripulações das
unidades destinatárias ou ex-pedidoras das malas, As tarifas e condições
de remessa, aplicaveis a easas correspondências são determinadas pela
Administração postal do país, ao qual pertençam os navios, de conformidade
com o respectivo Regulamento interno.
3. - Salvo acordo em contrário
entre as Administrações interessadas, a Adminitração postal expedidora ou
destinatária das malas tratadas neste artigo responde perante as
Administrações intermediárias pelas empresas de trânsito cauculadas de
acordo com as disposições do artigo 75.
Disposições diversas
ARTIGO
80
INOBSERVÂNCIA DA
LIBERDADE DE TRÂNSITO
As Administrações teem o direito
de suprimir o serviço postal com qualquer país que não observe as
disposições do artigo 26, concernentes á liberdade de trânsito. Devem dar,
porem, prévio aviso dessa medida, por telegrama, às Administrações
interessadas.
ARTIGO
81
COMPROMISSOS
Os paises contratantes
comprometem-se a adotar, ou a propor aos seus respectivos poderes
legislativos, as necessárias medidas:
a) para punir a contratação de
selos e coupons-resposta internacionais ;
b) para punir o uso fraudulento
dos coupons-resposta internacionais e o emprego fraudulento, no
franquiamento das remessas postais de selos postais, falsificados ou já
servidos, assim como de ipressões falsificadas ou já servidas de máquinas
de franquiar ou de prensa de tipografia;
c) para proibir e reprimir as
operações fraudulentas de cação, venda, divulgação ou distribuição de
vinhetas e selos e no serviço postal, falsificados ou imitados de tal
maneira que possam ser confundidos com as vinhetas e selos emitidos por
qualquer Administração dos paises contratantes;
d) para punir as operações
fraudulentas de fabricação culação de carteiras de identidade, postais,
assim como o emprego fraudulento das mesmas carteiras;
e) para impedir e, dado o caso,
punir a inclusão de ópio, a cocaina e outros entorpecentes nas remessas
postais para as essa inclusão não esteja expressamento autorizada pela
Convenção ou pelos Acordos da União.
Disposições
finais
ARTIGO
82
INÍCIO DE
EXECUÇÃO E DURAÇÃO DA CONVENÇÃO
A presente convenção será posta
em execução a 1º de 1935 e vigorará por tempo indeterminado.
Em fé do que, os
Plenipotenciários dos Paises anteriormente enumerados assinam a presente
Convenção em um exemplar que depositado nos Arquivos do Governo do Egito e
do qual uma cópia entregue a cada Parte.
Feito no Cairo, a 20 de
março de 1934:
Pelo Afganistão
: Pela Bolivia:
Pela Albânia :
Ernesto Cáceres.
Pan. Nasse. Por
Edmundo de la Fuente:
Pela União da África do Sul:
Ernesto Cáceres.
Por M. H. J. Lenton :
F. G. W. Taylor. Pelo Brasil
:
F. G. W. Taylor.
C. M. de Figueiredo.
Pela Alemanha :
J. Sanchez Perez
K. Orth. Pela Bulgária:
K. Ziegler.
Dr. W. Seebass. Iv.
Katzaroff.
Pelos Estados Unidos da Amé- Pelo
Canadá rica :
- Por Arthur Sauvé :
John E. Lamiell. E. J.
Underwood.
Por George F. Smith : Por H.
Beaulieu :
John E. Lamiell. E. J.
Underwood.
E. J. Underwood.
Pelo conjunto das Possessões
insulares dos Estados Unidos Pelo Chile
da América, exceto as Ilhas
Filipinas : R. Suarez Barros.
John E. Lamiell.
Por George F. Smith: Pela
China:
John E. Lamiell.
Hoo Chi-Tsai.
Pelas Ilhas Filipinas: Chang
Hsin-Hai.
Felipe Caderno. Huang
Nai-Shu.
pelo Reino da Arábia Saudita;
Pela República da Colômbia:
Fawzan El-Sabek.
E. Zaldua P.
Pela República Argentina:
pela República de Costa Rica:
R. R. Tula.
Australiana:
Ad Referendum,
Pela Confederação A.estraliana :
P. Martinez T.
Por Archdale Parkhill : Pela
República de Cuba:
M. B. Harry.
M. B. Harry. Alfredo
Assir.
Pela Austria: pela Dinamarca
:
Dr. Rudolf Kuhn. C.
Mondrup.
Arne Krog.
Pela Bélgica:
Pela Cidade Livre de Dantzig:
O. Sehockaert.
E. Mons. R. Starzynski.
Pela Colônia do Congo Belga: Pela
República Dominicana.
G. Tondeur. Luís Alejandro
Aguilar.
Pelo Egito : Pela Islândia
:
M. Charara. C. Mondrup.
E. Maggiar. Arne Krog.
S. A. Ghalwash.
Pela Itália :
Pelo Equador :
Pietro Tosti.
E. L. Andrade.
Galdi
Michela.
pela Espanha: Pelo conjunto
das Colônias italianas :
Alonso Caro.
A. Ramos
Donato Crety.
Pelo conjunto das Colônias espa-
Pelo Japão: nholas :
Masao Seki.
Demetrio Pereda. T.
Harima.
J. Kageyama
Pela Etiópia :
Pelo Chosen:
G. E. F. Albrecht.
Masao Seki.
Pelo Etiópia:
Ryuzo
Kawazura.
Alamou Tch. Pelo conjunto
das
dências japonesas:
Pela Finlândia:
T. Harima.
G. E. F. Albrecht H.
Fujikawa.
Pela França : Pela.
Letônia:
M. Lebon. Dr. Reinhold
Furrer,
L. Genthon. Ls Roulet.
P. Grandsimon.
A. Cabanne. Pelos Estados
do
Dusserre. mandato
francez
bano) :
Pela Argélia :
Cianfarelli.
E. Huguenin. L. Pernot.
Pelas Colônias e Protectorados
Pela República da franceses da Indochina: Pela Lituânia:
Pelo Luxemburgo:
Nicolas. Por Marrocos,
com
zona espanhola:
Pelo conjunto das outras Colônias
francesas : H. Duteil.
J. Cassagnac.
Por Marrocos (zona
Pelo Reino Unido da Grã-Bretanha
e da Irlanda do Norte: A. Ramos.
F. H. Williamson Pelo México
:
W. G. Gilbert.
D. O. Lumley. P. Martinez
T.
Pela Grécia : Pela
Nicarágua:
V. Dendramis. Victor Durán
M
J. Lachnidakis.
Pela Noruega :
Pela Guatemala :
Klaus Helsing.
Victor Durán M. Oskar
Homme.
Pela República de Haití:
Pela Nova Zelâdia:
Pela República de Hônduras :
Dr.Tuccimei
G. McNamara.
Pela República do Panamá :
Pela Hungria:
Gabriel Baron Szalay. E.
Zaldua P.
Charles de Forster. Pelo
Paraguai:
Pela índia Britânica
: R. R. Tula.
P. N. Mukerji.
S. C. Gupta. Pela
Holanda:
Mohd. al
Hasan. Duynstee.
v. Goor.
Pelo Irac :
Por Curação e Surinam:
Douglas W.
Gumbley. Hoogewooning.
Jos. Shaul.
Pelo Estado Livre da
Irlanda: Pelos indias neerlandeasas;
Perk.
P. S.
O'h-Eigeartaigh. Bril.
S. S.
Puirséal. Hoogewooning.
Pelo Perú : Pela
Confederação Suiça:
Ernesto Cáceres.
Dr. Reinhold Furrer.
Por Edmundo de la Fuente: Ls
Roulet.
Ernesto Cáceres.
Pela Tchecoslováquia :
Pela Pérsia :
Václav Kucera.
S. A. Rad. Josef
Rada.
| |
R. Ardjomende. |
Pela Tunísia : |
| |
Pela Polônia: |
H. Duteil. |
| |
R. Starzynski. |
|
| |
Por Portugal : |
Pela
Turquia: |
A. de Q. R. Vaz
Pinto. Yusuf Arifi.
A. C. Bianchi. M.
Sakin.
M. Tevfik.
Pelas Colônias portuguesas da
África Ocidental: Pela
União das Repúblicas
Ernesto Julio
Navarro Soviéticas Socialistas:
Pelas Colônias portuguesas da
África Oriental, da Ásia e
da Dr. Eugene Hirchfeld.
Oceania: Dr. S. Rapoport.
Hel. Serebriakova.
Mario Corrêa Barata
da Cruz. Pela República Oriental do Uruguai:
Pela
Romênia: Arturo C. Masanés
Ilariu
Maneanu Pelo Estado da Cidade do Vaticano:
Const.
Stefanescu Mgr. Giuseppe Mazzoli.
Pela República de São
Marinho:
Crety Donato.
Pelos Estados Unidos da
Venezuela :
Pela República do Salvador
: Luis Alejandro Aguilar.
Pelo Território do Sarre
:
Pelo Sião : Pelo Iemen :
Pela Suécia: Pelo
Reino da Iugoslávia :
Anders Orne.
Gunnar Lager. Kosta
Zlatanovitch.
Arvid Bildt.
A delegação da União da África do
Sul declara que a aceitação, por sua parte, da presente Convenção
compreende o Território sob mandato da África do Sudoeste.
Cairo, em 20 de março de
1984.
Por M. H. I. Lenton:
F. G. W. Taylor.
F. G. W. Taylor.
A delegação da Confederação
Australiana declara que a aceitação, por sua parte, da presente Convenção
compreende os Territórios d'alem-mar ou Territórios sob mandato abaixo
enumerados:
Ilha Lord
Howe. Território da Nova Guiné e os
Nauru. outros
Territórios do Oceano Pacifíco
Ilha Norfolk. fico sob
mandato da Confederação
Papuásia. Australiana.
Cairo, em 20 de março de
1934.
Por Archdele Parkhill
M. B. Harry.
M. B. Harry.
A delegação da Grã-Bretanha e da
Irlanda do Norte declara que a aceitação, por sua parte, da presente
Convenção compreende as Colônias, Territórios dalem-mar, Protetorados ou
Territórios vassalos ou sob mandato abaixo enumerados :
Terra Nova. Honduras
britânicas.
Rodésia do Sul
: Ceilão.
Territórios do Alto
Comissariado- Falkland (Ilhas e Depen-
da Africa do
Sul: dências).
Fidji (Ilhas).
a) Beehuanalkndia
(Pro- Gâmbia (Colônia e Proteto-
tetorado) ; rado).
b)
Rasutolkndia; Gibraltar.
c) Swazilândia. Costa
do Ouro :
a) Colônia;
Baamas (Ilhas). b)
Ashanti ;
Barbados. c)
Territórios do Norte;
Bermudas. d)
Togolândia Sob man-
Guiana inglesa. dato
britânico.
Hong-Kong. a)
Colônia;
Jamaica (comprendendo as b)
Protetorado;
ilhas Turcas, Càiques e
Caiman.) c) Cameroun sob manda-
Kenya (Colônia e Proteto- to
britânico.
rado).
Ilhas Sotavento :
Bornéu do Norte
(Estado).
Rodésia do Norte.
Antigoa. Niassalândia
(Protetorado).
Dominica. Palestina e
Transjurdânia.
Montserrat. Santa
Helena e Assenção.
São Cristovão e
Nevis. Sarawak.
Virgens
(Ilhas). Seychelles.
Serra Leoa (Colônia e
Pro-
Estados malaios
: tetorado).
Somalilândia
(Protetorado).
a) Estados malaios
fe- Estabelecimentos dos
derados: Estreitos.
Tanganyika
(Território).
Trindade e Tobago.
Negri Sembilan.
Uganda (Protetorado).
Pahang. Ilhas do
Pacífico do Oeste:
Perak.
Selangor.
Salomão (Ilhas)
(Proteto-
b) Estados malaios não federados
: Gilbert e Elice (Ilhas)
(Colônia).
Johore. Tonga.
Kedah.
Kelantan.
Perlis. Ilhas
Barlavento :
Trengganu.
Granada.
Brunei. Santa Lúcia.
São Vicente.
Malta.
Maurícia.
Nigéria: Zanzibar
(Protetorado).
Cairo, em 20 de março de
1934.
F. H. Williamson.
W. G. Gilbert.
D. O. Lumley.
A delegação da Nova Zelândia
declara que a aceitação, por sua arte, da presente Convenção compreende o
Território sob mandato a Samoa ocidental.
Cairo, em 20 de março de
1934.
G. McNamara.
Protocolo final
da Convenção
No momento de procederem à
assinatura da Convenção Postal universal celebrada nesta data, os
plenipotenciários abaixo assinados convieram no que se segue:
I
RETIRADA. MODIFICAÇÃO DE
ENDEREÇO
As disposições do artigo 51 não
se aplicam à Grã Bretanha, nem aos Domínios, Colônias e Protetorados
britânicos cuja legislação interna não permite a retirada ou a modificação
de endereço de correspondência a pedido do remetente.
II
EQUIVALENTES. LIMITES MÁXIMOS E
MÍNIMOS
1. Cada país terá a faculdade de
majorar de 40 % ou de reduzir de 20 % no máximo as taxas previstas no
artigo 34, parágrafo 1, de conformidade com as indicações do quadro
seguinte :
| |
Limites
Inferiores |
Limites
Superiores |
| |
Cêntimos |
Cêntimos |
| ( 1º porte
......................................................................................... |
20 |
35 |
| Cartas |
|
|
| ( Portes seguintes
............................................................................ |
12 |
21 |
| Cartões ( Simples
.......................................................................................... |
12 |
21 |
| Postais ( Com resposta paga
....................................................................... |
24 |
42 |
| Manuscritos ( por 50 gramas )
............................................................................. |
4 |
7 |
| Taxa mínima
........................................................................................................ |
20 |
35 |
| Impressos ( por 50 gramas )
................................................................................ |
4 |
7 |
| Impressões em relevo para cegos ( por 1.000 gramas )
..................................... |
2,4 |
4,2 |
| Amostras de mercadorias ( por 50 gramas )
....................................................... |
4 |
7 |
| Taxa mínima
........................................................................................................ |
8 |
14 |
| Pequenas encomendas ( por 50 gramas ) |
8 |
14 |
| Taxa mínima
........................................................................................................ |
40 |
70 |
As taxas adotadas devem conservar
entre si, tanto quanto possível, as mesmas proporções que as taxas
básicas, podendo, porem, cada administração arredondá-las conforme as
conveniências do seu sistema monetário.
2. É permitido a cada país
reduzir a 10 cêntimos a taxa do Cartão postal simples, a 20 cêntimos a do
cartão postal com resposta paga.
3. A tarifa adotada em cada país
será aplicada às taxas a cobrar na chegada, em conseqüência de ausência ou
insuficiência de franquiamento.
III
ONÇA "AVOIRDUPOIS"
Aos países que, devido ao seu
regime interno, não possam adotar o sistema métrico decimal, O facultado
excepcionalmente substituído, pela onça "avoirdupois" (28,3465 gramas),
considerando uma onça corno correspondente a 20 gramas para as cartas
e onças como correspondente a 50 gramas para os manuscritos,
impressas, amostras e pequenas encomendas.
IV
POSTAGEM DE CORRESPONDÊNCIA NO
EXTERIOR
Nenhum pais é obrigado a
encaminhar ou a distribuir aos destinatários as remessas, cujos remetentes
domiciliados no seu território postem ou ficam postar em outro país com o
fim de se aproveitarem de taxas mais baixas aí estabelecidas. Essa regra
aplica-se sem distinção, quer ás remessas preparadas no pais habitado pelo
remetente e transportadas depois pela fronteira, quer ás remessas
organizadas em outro país. A Administração interessada tem o direito de
devolver os objetos em questão à origem ou de submetê-los às suas taxas
internas. As modalidades de cobrança das taxas ficam ao critério da mesma
administração.
V
COUPONS-RESPOSTA
As Administrações tem a faculdade
de não se encarregarem de venda de coupons-resposta.
VI
PRÊMIO DE REGISTO
Os países que não possam fixar em
40 cêntimos o prêmio de registo, previsto pelo artigo 54, parágrafo 2º,
ficam autorizadas a cobrar um prêmio até 50 cêntimos ou, eventualmente,
até a importância do lixado para o seu serviço interno.
VII
SERVIÇOS AÉREOS
As disposições relativas ao
transporte de correspondência por via aérea são anexadas à Convenção
Postal Universal e consideradas como parte integrante desta e do seu
Regulamento.
Contudo, por derrogação das
disposições gerais da Convenção a modificação dessas disposições pode ser
examinada em qualquer tempo, por uma Conferência composta dos
representantes das Administrações diretamente interessadas no assunto.
Esta Conferência pode ser
convocada por intermédio da Secretaria Internacional, a pedido, no mínimo.
de três desta." Administrações.
O conjunto das disposições
propostas por esta Conferência deverá ser submetido por intermédio da
Secretaria Internacional, ao voto dos países da União. A decisão será
tomada por maioria dos votos expressos.
VIII
DESPESAS ESPECIAIS DE TRÂNSITO
PELO TRANSIBERIANO E TRARSANDlNO
Por derrogação das disposições do
art. 75, parágrafo 1º (Quadro), a Administração postal da União das
Repúblicas Soviéticas Socialistas fica autorizada a cobrar as despesas de
trânsito pelo Transiberiano nas duas direções (Mandchuria ou
Vladivostock), à razão de 4 francos e 50 cêntimos por quilo de cartas e de
cartões postais e de 50 cêntimos por quilo de outros objetos, para as
distâncias que excedam de 6.000: quilômetros.
A Administração da República
Argentina fica autorizada a cobrar um suplemento de 30 cêntimos alem das
despesas de trânsito mencionadas no artigo 75, parágrafo 1º da Convenção,
por quilo de correspondência de qualquer natureza transportada em trânsito
pela seção argentina do "Ferrocarril Transandino".
IX
DESPESAS ESPECIAIS DE TRÂNSITO
PELA REPÚBLICA ORIENTAL DO URUGUAI
Excepcionalmente, a República
Oriental do Uruguai fica autorizada a cobrar, por todas as expedições de
alem-mar, desembarcadas em Montevidéu e que sejam reexpedidas pelos seus
meios de condução para os países alem do Uruguai, as despesas de trânsito
territorial previstas no artigo 75, isto é, 60 cêntimos por quilo de
cartas e de cartões postais e 8 cêntimos por quilo de outros objetos.
X
DESPESAS ESPECIAIS DE ENTREPOSTO
EM ADEN
A título excepcional, a
Administração da Índia britânica fica autorizada a cobrar uma taxa de 40
cêntimos por saco depositado em Aden, contanto que nada receba pelas
despesas de trânsito territorial e marítimo desses mesmos sacos.
XI
DESPESAS ESPECIAIS DE
TRANSBORDO
Excepcionalmente, a Administração
portuguesa fica autorizada a cobrar 40 cêntimos por saco em todas as
expedições baldeadas no porto de Lisboa.
XII
PROTOCOLO ABERTO EM FAVOR DOS
PAISES QUE NÃO SE FIZERAM REPRESENTAR
O Afganistão, a República do
Haití, a República da Libéria, o Luxemburgo, a República de Salvador, o
Território do Sarre, o Sião e o Yemen, que fazem parte da União Postal,
mas que não se fizeram representar no Congresso, tem o Protocolo aberto
para aderirem á Convenção e aos acordos que foram concluídos, ou somente a
um ou mais dentre eles.
XIII
PROTOCOLO ABERTO EM FAVOR DOS
PAÍSES REPRESENTADOS, PARA ASSINATURAS E ADESÕES
O Protocolo permanece aberto em
favor dos paises, cujos representantes não assinaram hoje senão a
Convenção ou um certo número somente dos acordos concluidos pelo
Congresso, afim de permitir aos mesmos países aderirem a um ou mais dos
outros acordos assinados nesta data.
XIV
PRAZO PARA NOTIFICAÇÃO DAS
ADESÕES
As adesões previstas nos artigos
XIl e XIII deverão ser notificadas, na forma diplomática, pelos Governos
interessados ao Governo do Egito por este aos outros Estados da união. O
prazo concedido aos mesmos Governos para essa notificação expirará em 1º
de janeiro de 1935.
Em fé do que, os
plenipotenciários abaixo assinados lavraram o presente protocolo, que terá
a mesma força e o mesmo valor como se as suas disposições estivessem
insertas no próprio texto da convenção a que se refere, e o assinaram em
um exemplar que ficara depositado nos Arquivos do Governo do Egito e do
qual uma cópia será entregue a cada parte.
Feito no Cairo, em 20 de marco de
1934.
(Seguem-se as assinaturas).
Regulamento de
execução da Convenção Postal Universal
Os infra assinados, em obediência
ao art. 4º da Convenção Postal Universal celebrada no Cairo em 20 de março
de 1934 e em nome das Administrações dos Paises que representam. adotaram,
de comum acordo, as medidas seguintes para assegurar a execução da
referida Convenção.
TÍTULO I
Disposições gerais
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 101
TRÂNSITO EM MALAS FECHADAS E
TRÂNSITO A DESCOBERTO
As Administrações podem permutar,
por intermédio de uma ou de vária administrações, malas fechadas ou
correspondências a descoberto, segundo as necessidades do tráfego e as
conveniências do serviço. A transmissão de correspondências a descoberto à
uma Administração intermediária deve limitar-se estritamente aos casos que
não justifiquem a organização de malas fechadas.
ARTIGO 102
PERMUTA EM MALAS FECHADAS
1. A permuta das correspondências
em malas fechadas é regulada de comum acordo entre as Administrações
interessadas.
É obrigatória a organização de
malas fechadas toda vez que uma das Administrações intermediárias o peça,
baseando-se no fato de serem os seus trabalhos perturbados pela quantidade
de correspondência a descoberto.
2. As Administrações por cujo
intermédio tenham que ser expedidas malas fechadas devem ser prevenidas em
tempo oportuno.
3. No caso de modificação num
serviço de permuta em malas fechadas estabelecido entre duas
administrações, com intervenção de um ou de vários paises, a Administração
que tenha provocado a modificação comunica o fato às Administrações desses
mesmos paises,
ARTIGO 103
ENCAMINHAMENTO DE
CORRESPONDÊNCIAS
1. Cada Administração é obrigada
a encaminhar, peas vias mais rápidas que ela empregar para suas próprias
remessas, as malas fechadas e as correspondencias a descoberto que Ihe
forem entregues por outra administração.
Quando a expedição se compuser de
vários sacos, devem eles, tanto quanto possível, conservar-se reunidos e
ser encaminhados pelo mesmo correio.
Os objetos de qualquer natureza,
mal encaminhados, são reexpedidos imediatamente, pela via mais rápida,
para o seu verdadeiro destino.
2. É facultado à Administração do
país de origem indicar a via a seguir pelas malas fechadas que ela
expedir, desde que o emprego dessa via não acarrete despesas especiais
para qualquer Administracão intermediária.
Sob a mesma reserva, as
Administrações que tomarem parte no transporte devem ter em vista a via a
seguir, indicada pelo remetente nas remessas que lhes sejam entregues a
descoberto.
3. As Administrações que usarem
da faculdade de cobrar taxas suplementares, correspondentes a despesas
extraordinárias relativas a certas vias, não são obrigadas a encaminhar
por essas vias as correspondências não ou insuficientemente
franquiadas.
ARTIGO 104
PAISES LONGÍNQUOS
1. São considerados paises
longíquos aqueles entre os quais o tempo empregado nos mais rápidos
transportes terrestres ou marítimos é de mais de dez dias, bem como
aqueles entre os quais a frequência média do correio é inferior a duas
viagens por mês.
2. São assimilados aos paises
longinquos, relalivamente aos prazos previstos pela Convenção o Acordos,
os paises de mui grande extensão ou cujas vias de comunicações internas
são pouco desenvolvi-das, pnra os casos em que estes fatores teem
importância capital.
3. A Secretaria Internacional
organiza a lista dos paises aludidos a.os §§ 1 e 2.
ARTIGO 105
FIXAÇÃO DE EQUIVALENTES
1. As Administrações fixam os
equivalentes das taxas e prêmios previstos pela Convenção e pelos Acordos
após entendimento com a Administração dos,Correios Suíços, cabendo a esta
notificá-los por intermédio da Secretaria Internacional O mesmo processo é
observado em caso de alteração de equivalentes.
Os equivalentes ou as alterações
de equivalentes só podem entrar em vigor a primeiro de um mês e, o mais
cedo, quinze dias após sua notificação pela Secretaria Internacional.
A mesma Secretaria organiza um
quadro, indicando para cada pais os equivalentes das taxas e prêmios
referidos na 1ª alínea deste parágrafo, e que informe se for caso, de
quanto; por cento foi aumentada ou reduzida a taxa aplicada em virtude do
art. 2º do Protocolo final da Convenção.
2. As frações monetárias
resultantes do complemento de taxa aplicavel às correspondências
insuficientemente franquiadas podem ser arredondadas pelas administrações
que efetuarem a sua cobrança. A irnportância a acrescentar, nesse caso,
não pode exceder o valor de 5 cêntimos.
3. Cada administração notifica
diretamente à Secretaria Internacional o equivalente por ela fixado para a
indenização prevista no art. 56 da Convenção.
ARTIGO 106
SELOS POSTAIS E IMPRESSÕES DE
FRANQUIAMENTO
1. Os selos postais
representativos das taxas-tipo da União ou do equivalenta dessas taxas na
moeda de cada país são impressos na. seguimtes cores :
Azul, o selo representativo da
taxa de uma carta de porte simples;
Vermelho, o selo representativo
da taxa de um cartão postal;
Verde, o selo representativo da
taxa de um impresso de porte símples.
As impressões provenientes das
máquinas de franquia. devem ser de cor vermelho vivo, seja qual for o
valor que representem.
2. Os selos postais e as
impressões de franquiamento devem, sempre que possivel, trazer em
caracteres latinos a indicação do pais de origem e mencionar o respectivo
valor do franquiamento de acordo com o quadro dos equivalentes
adotados.
A indicação do número de unidades
ou de frações da unidade monetária, empregado para exprimir esse valor, é
feita em algarismo arábicos.
Quanto aos impressos franquiados
por meio de marcas de prensa tipográfica ou por outro processo de
impressão (art. 47 da Convenção) as indicações sobre o pais de origem e o
valor do franquiamento podem ser substituidos pelo nome do correio de
origem e pela menção "Taxe perçue", "Porte payé" ou uma expressão análoga.
Essa menção pode ser redigida em francês ou na língua do país de origem,
podendo tambem ser representada por uma forma abreviada, tal como: "T. P."
ou "P. P.". Em qualquer dos casos a indicação adotada deve ser inscrita em
um quadrado ou sublinhada por um traço forte.
3. Os selos postais comemorativos
ou de caridade que exijam o pagamento de um suplemento de taxa
independente do valor do franquiamento, devem ser impressos de modo a
evitar qualquer dúvida a respeito desse valor.
4. Os selos postais podem ser
marcados por meio de vazadores com perfurações distintivas, de
conformidade com as condições fixadas pela Administração que os tenha
emitido.
TÍTULO II
Condições para aceitação de objetos de correspondência
CAPÍTULO I
Disposições aplicáveis a todas as categorias de
remessas
ARTIGO 107
ACONDICIONAMENTO E ENDEREÇO
1. As administrações devem
recomendar ao público :
a) redigir o endereço em
caracteres latinos, colocando-o no sentido do comprimento do objeto,
deixando o espaço necessário para as anotações ou etiquetas de
serviço;
b) indicar o endereço de modo
preciso e completo, afim de que o encaminhamento da remessa e a sua
entrega ao destinatário possam ser feitos sem indagações;
c) colar os selos postais ou as
impressões de franquiamento no ângulo direito superior do lado do
sobrescrito;
d) indicar o nome e o domicílio
do remetente, no anverso e de preferência do lado esquerdo, ou no verso,
de modo a não prejudicar a clareza do endereço nem a aplicação das
anotações ou etiquetas de serviço;
e) utilizar para as remessas de
qualquer natureza sobrecartas cujas dimensões não sejam inferiores a 10
cms. de comprimento e 7 cms. de largura ;
f) acondicionar solidamente as
remessas principalmente se forem destinadas a países longínquos;
g) indicar a categoria das
remessae expedidas mediante pagamento de taxa reduzida, com anotações tais
como: "Papiers d'affaires", "Imprimés', "Echantillon", "Petit paquet',
etc.
2. - Não são admitidas as
remessas de qualquer natureza, cujo lado reservado ao endereço esteja
dividido, no todo ou em parte, em cliversa; casas destinadas a receber
endereços sucessivos.
3. - Os selos não postais e as
vinhetas de beneficência, ou outras, suscetíveis de confusão, com os selos
postais, não podern ser aplicados do lado do sobrescrito. O mesmo se exige
com rélação às impressões de carimbos que possam ser confundidas com as de
franquiamento.
4. - As correspondências do
serviço postal expedidas com isenção, de franquiamento devem trazer no
anverso a anotação, "Service des postes", ou menção análoga.
ARTIGO 108
CORRESPONDÊNCIAS DE "POSTA
RESTANTE"
O endereço das remessas expedidas
para posta restante deve indicar o nome do destinatário. Não é permitido
nesses objetos o emprego de iniciais, cifras, simples prenomes, nomes
supostos, ou marcas convencionais de qualquer natureza.
ARTIGO 109
CORRESPONDÊNCIA INCLUIDA EM
SOBRECARTA COM QUADRO TRANSPARENTE
1. - A correspondêdêcia incluida
em sobrecarta com quadro transparente é permitide nas seguintes condições
:
a) O quadro transparente deve ser
disposto paralelamente à maior dimensão, de modo que o endereço do
destinatário apareça no mesmo sentido e que não dificulte a aplicação do
carimbo da data ;
b) o quadro transparente deve
permitir a perfeita leitura do endereço, mesmo à luz artificial e não
impedir a escrita sobre ele; são excluidas as sobrecartas de quadro
tranparente cuja parte vitrificada provoque reflexos a luz artificial;
c) somente o nome e o endereço do
destinatário devem aparecer através do quadro; e o conteudo da sobrecarta
deve ser dobrado de modo a impedir que, por seu deslizamento, o endereço
possa ficar oculto, no todo ou em parte;
d) o endereço deve ser indicado,
de maneira bem legivel, a tinta ou a máquina de escrever; não são
admitidas as remessas, cujos endereços sejam escritos a lapis-tinta ou a
lapis.
2. - Não são aceitas as remessas
incluidas em sobrecartas inteiramente transparentes ou de quadro
aberto.
ARTIGO 110
REMESSAS SUJEITAS A FISCALIZAÇÃO
ADUANEIRA
1. - As remessas que tenham de
ser sujeitas à fiscalização aduaneira devem trazer, no anverso, uma
etiqueta verde semelhante ao modelo C 1 anexo.
No que respeita às pequenas
encomendas, a aposição dessa etiqueta é obrigatória em todos os
casos.
Alem disso, as remessas referidas
na alínea precedente, se o país de destino o exigir ou se o remetente o
preferir, serão acompanhadas de declarações para a Alfândega separadas,
conforme o modelo C 2 anexo e na quantidade estabelecida; essas
declarações são incluidas nas próprias remessas ou a elas ligadas exterior
e solidamente por meio de barbante, em cruz. Nesse caso, somente a parte
superior da etiqueta C 3 é aposta ao objeto.
2. - As Administrações não
assumem responsabilidade alguma pelas declarações para a Alfândega, seja
qual for a forma por que tenham sido organizadas.
ARTIGO 111
REMESSAS LIVRES DE DIREITOS
1. - As remessas que tenham de
ser entregues aos destinatárias, livres de quaisquer direitos, devem
trazer no anverso o letreiro bem visivel - "Franc de droits" - ou uma
anotacão análoga na lingua do país de origem. Tais remessas sãn munidas,
do lado do sobrescrito, de uma etiqueta amarela trazendo igualmente, em
gressos caracteres, a indicação "Franc de droits".
2. - Qualquer remessa expedida
livre de direitos é acompanhada de um boletim de franquia semelhante ao
modelo C 3 em anexo, em cartão amarelo cujo anverso é preenchido pelo
correio remetente. O boletim de franquia O solidamente preso á
remessa.
CAPÍTULO II
Disposições especiais aplicaveis a cada categoria de
remessas
ARTIGO 112
CARTAS
Excetuadas as prescrições do
artigo 109 precedente, não é exigida as cartas nenhuma condição de forma
ou de fechamento. Deve ser conservado inteiramente livre, no anverso das
cartas, o espaço necessário para o franquiamento, o endereço, as anotações
e as etiquetas de serviço.
ARTIGO 113
CARTÕES POSTAIS SIMPLES
1. - Os cartões postais devem ser
feitos de cartolina ou de papel bastante consistente, para não embaraçai
em a manipulação.
Ao alto, do lado do sobrescrito,
devem trazer o titulo Carte postale ou expressão equivalente em outra
lingua. Esse titulo não é obrigatório para os cartões postais provenientes
do indústria privada.
2. - Os cartões postais devem ser
expedidos a descoberto, isto é, sem cinta ou sobrecarte.
3. - Para o endereço do
destinatário e indicações ou etiquetas de serviço, é reservada, pelo
menos, a metade do lado direito do anverso; os selos postais e as
impressões de franquiamento devem ser aplicados no anverso e, tanto quanto
possível, à direita do cartão. O remetente dispõe do verso e da parte
esquerda do anverso, ressalvadas as disposições do parágrafo 4
seguinte.
4. - É vedado juntar ou ligar aos
cartões postais, amostras de mercadorias ou objetos análogos. Contudo,
podem ser colados : vinhetas, fotografias, selos de qualquer espécie,
etiquetas e retalhos de qualquer natureza, de papel ou outra matéria de
espessura reduzida, assim como fitas de endereço ou folhas para dobrar,
desde que tais objetos não alterem os característicos dos cartões postais
e que fiquem completamente aderentes aos mesmos cartões. Esses objetos só
podem ser colados no verso ou na parte esquerda do anverso dos cartões
postais, com exceção das fitas ou etiquetas de endereço, que podem ocupar
todo o anverso. Os selos de qualquer espécie suscetiveis de confusão com
os selos de franquiamento só devem ser coiados no verso,
5. - Os cartões postais que não
preenchem as condições prescritas para essa categoria de correepondência
são tratados como cartas.
ARTIGO 114
CARTÕES POSTAIS COM RESPOSTA
PAGA
1. - Os cartões postais com
resposta paga devem ter no anverso, em língua francesa, com titulo, na
primeira parte: Carte postale avec reponse payée, e na segunda parte:
Carte pastale-réponse.
Quanto ao mais, cada uma das duas
partes deve satisfazer às outras condições impostas ao cartão postal
simples. Essas partes são dobradas uma sobre a outra de modo que a dobra
forme a extremidade superior, não podendo ser fechadas de maneira
alguma.
2. - O endereço do
cartão-resposta deve figurar no interior do objeto.
É permitido ao remetente indicar
seu nome e seu endereço no anverço da parte Réponse.
É tambem permitido ao remetento
mandar imprimir no verso da carte-réponse um questionário destinado a ser
preenchido pelo destinatário.
3. - O franquiamento da parte
Réponse por meio de selos postais do país emissor do cartão não é válido
se as duas partes do bilhete postal com resposta paga não forem recebidas
ligadas do país de origem e se a parte Réponse não for expedida do país em
que tiver chegado pelo correio, para o dito pais de origem.
Se tais condições não forem
preenchidas, a parte Réponse é tratada como bilhete postal não
franquiado.
ARTIGO 115
MANUSCRITOS
1. - São considerados como
manuscritos, desde que não tenham carater de correspondência atual e
pessoal, quaesquer peças ou documentos escritos ou desenhados, no todo ou
em parte, tais como. as correspondências - cartas abertas e cartões
postais - de data remota que já tenham afingido seu fim primitivo, e
suas cópias; autos processuias atos de qualquer natureza lavrados por
serventuários da Justiça; guias de remessa ou conhecimentos; faturas;
certos documentos de companhias de seguros; cópias ou extratos de
escrituras particulares em papel selado ou não; partituras ou folhas de
música manuscritas originais de obras ou de jornais expedidos
isoladamente; e os trabalhos escolares originais ou corrigidos, excluida
qualquer indicação qne se não relacione diretamente com a execução do
trabalho.
Esses documentos podem ser
acompanhados de rótulos indicativos ou notas de remessa contendo os
dizeres seguintes ou indicações análogas: enumeração das peças componentes
da remessa, referências a qualquer correspondência trocada entre o
remetente e o destinatário, tais como:
"Annexe à notre lettre du
.......................................................................................................................... à
M ................................................................ Notre
référence
...........................................................................
Références du client
...........................................................................................................................................
As correspondências de data
remota podem ser munidas dos selos postais obliterados que tenham servido
para o seu primitivo franquiamento.
2. - Os manuscritos, no que
respeita à forma e ao acondiciomento, ficam sujeitos às disposições
prescritas para os impressos no artigo 119.
ARTIGO 116
IMPRESSOS
1. - São considerados como
impressos os jornais e publicações períodicas, os livros, as brochuras, os
papeis de música, os cartões de visita, os cartões-endereço, as provas de
imprensa, as gravuras, as fotografias e os albuns contendo fotografias, as
imagens, os desenhos, planas, cartas geográficas, moldes para corte,
catálogos, prospectos, anúncios e avisos diversos, impressos, gravados,
litografados ou autografados, e, em geral, todas as impressões ou
reproduções obtidas em papel ou outra rnateria semelhante, em pergaminho
ou em cartão, por meio de tipografia, gravura, litografia e autografia, ou
de outro qualquer processo mecânico facil de reconhecer, com exceção do
decalque, do carimbo de tipos moveis ou não e da maquina de escrever.
2. - A taxa de impressos não é
aplicavel aos impressos que contenham quaisquer sinais suscetiveis de
constituir linguagem convencional, nem àqueles cujo texto tenha sido
modificado após a tiragem, observadas as exceções explicitamente
autorizadas pelos artigos 117 e 118.
3. - Não são admitidos à tarifa
de impressos as fitas cinema-tográficas, os discos para gramofone, bem
como os papéis perfurados destinados a instrumentos de música,
automáticos.
O mesmo acontece com os artigos
de papelaria propriamente ditos, desde que fique patente que a parte
impressa não é o essencial no objeto.
4 - Os cartões que tragam o
título Carte postale, ou o equivalente desse título em qualquer língua,
são admitidos à tarifa dos impressos, desde que satisfaçam as condições
gerais aplicaveis aos impressos. Os que não preenchem tais condições são
tratados como. cartões postais ou eventuaimente como cartas, de acordo com
o artigo 118, § 5.
ARTIGO 117
OBJETOS ASSIMILADOS AOS
IMPRESSOS
São assimilados aos impressos,
desde que sejam postados nas condições prescritas pelos regulamentos
internos da Administração de origem e na quantidade mínima de 20 remessas,
contendo exemplares idênticos, as reproduções por processo mecânico de
poligrafia, cromografia, etc., de uma cópia-tipo feita a pena ou a maquina
de escrever. Essas reproduções podem conter as anotações autorizadas para
os impressos.
ARTIGO 118
IMPRESSOS. ANOTAÇÕES
AUTORIZADAS
1. - É permitido, tanto no
exterior como no interior das remessas de impressos :
a) indicar os nomes, qualidade,
profissão, razão social e endereço do remetente e do destinatário, a data
da expedição, assinatura, número do telefone, endereço e código
telegráficos, e a conta corrente postal ou bancária do remetente, assim
como um número do ordem ou de matricula, que se refira exclusivamente à
remessa;
b) corrigir os erros de
impressão;
c) cancelar, sublinhar ou
circundar por meio de traços certas palavras ou partes do texto impresso,
a menos que essae operações sejam feitas com o fim de constituir
correspondência pessoal.
2. - Alem disso, é permitido
indicar ou acrescentar:
a) nos avisos concementes às
partidas e chegadas de navios:
as datas e horas das partidas e
chegadas, assim como os nomes dos navios e dos portos de partida, de
escala e de chegada;
b) nos avisos de passagem:
o nome do viajante, a data, a
hora e o nome da localidade por onde pretende passar, assim como o lugar
em que desembarca;
c) nas notas de encomenda e de
assinatura relativas e obras de livraria, livros, jornais, gravuras,
trechos de música:
as obras e a quantidade de
exemplares pedidos ou oferceidos, os preços dessas obras, assim como
anotações que representem elementos constitutivos do preço, o modo de
pagamento, a edição, os nomes dos autores e dos editotes, assim como o
número do catalogo e as palavras "broché", "cartoné" ou "relié";
d) nos cartões ilustrados, nos
cartões de visita impressos, assim como nos cartões de Natal e Ano-Bom:
votos, felicitações,
agradecimentos, cumprimentos de condolências e outras fórmulas de cortesia
expressas no máximo em cinco palavras ou por meio de cinco iniciais
convencionais;
e) nas provas de imprensa:
as modificações e acréseimes que
se relacionem com a correção, com a fórma ou com a impressão, assim como
indicações tais como "Bon a tirer". "Vu-Bon à tirer", ou quaisquer outras
análogas, relativas á feitura da obra. Em caso de falta de espaço, os
acréscimos porem ser feito; em folhas especiais;
f) nos figurinos, nas cartas
geográ,ficas, etc. :
as cores;
g) nas listas de preços
correntes, nas ofertas de anúncios, nas cotações de bolsa e de mercado,
nas circulares comerciais e nos prospectos :
os algarismos e quaisquer outras
anotações que representem elementos constitutivos dos preços:
h) nos livros, fascicutos,
jornais, fotografias, gravuras. papéis de música, e em geral, em todos as
produções literárias ou artísticas impressas. gravadas, litografadas ou
autografadas :
dedicatórias consistindo em
simples homenagem e, nas fotografias, uma legenda explicativa, muito
sucinta ou quaisquer indicações sumárias relativas a própria
fotografia;
i) nos retalhos de jornais e
publicações periódicas:
o título, a data, o número e o
enderço da publicação de onde o artigo é extraido.
3. - Os acréscimos e as
correções previstas nos §§ 1 e 2 podem ser feitos a mão ou por qualquer
processo mecânico.
4. - Enfim, é permitido
juntar:
a) às provas de imprensa,
corrigidas ou não:
o manuscrito respectivo:
b) ás remessas mencionadas no §
2º letra h:
a fatura aberta relativa no
objeto enviado, reduzida aos seus enunciados constitutivos;
c) a todos os impressos :
um cartão, uma sobrecarta ou uma
cinta, com o endereço do remetente do objeto e franquiado para a volta por
meio de sêlos postais do país de de destino da remessa.
ARTIGO 119
IMPRESSOS, ACONDICIONAMENTO DAS
REMESSAS
1. - Os impressos devem ser
acondicionados: incluidos em cintas, em rolos, entre cartões, em estojo
aberto, em sobrecarta não fechada e munida, se for o caso, de fechos
faceis de abrir e fechar e que não ofereçam perigo, ou amarrados com
barbante facil de desatar.
2. - Os impressos com a forma e a
consistência de um cartão podem ser expedidos a descoberto sem cinta,
sobrecarta ou atilho. O mesmo modo de expedição é admitido para os
impressoe dobrados de forma que não se possam desdobrar durante o
transporte.
3. - Os impressos expedidos sob a
forma de cartões, inclusive os cartões postais ilustrados beneficiados com
a taxa reduzida, ficam sujeitos ás disposições do art. 113. $ 3º.
4. - Em todos os casos, as
remessas devem ser acondicionadas de modo que outros objetos não corram o
risco de nelas se ocultarem.
ARTIGO 120
AMOSTRAS. ANOTAÇÕES
AUTORIZADAS
É permitido indicar-se a mão ou
por processo mecânico, no exterior ou no interior das remessas de
amostras, o nome, qualidade, profissão, razão social e endereço do
remetente e do destinatário, assim como a data da expedição, a assinatura,
o número do telefone, o endereço e o código telegráfico, a conta corrente
postal ou bancária do remetente; qualquer marca de fábrica ou de comércio,
números de ordem, preços e quaisquer outras anotações que representem
elementos constitutivos de preços e indicações relativas no peso, à medida
e à dimensão, como tambem à quantidade disponível, e ainda, as indicações
necessárias para determinar a procedência e a natureza da mercadoria.
ARTIGO 121
AMOSTRAS. ACONDICIONAMENTO DAS
REMESSAS
1. - As amostras de mercadorias
devem ser incluidas em sacos, caixas ou quaisquer envoltórios de facil
abertura.
2. - Os objetos de vidro ou
outras matérias frageis, as remessas líquidos, oleos, corpos gordurosos,
pós secos, corantes ou não, assim como as remessas de abelhas vivas, de
sanguessugas e de casulos do bicho da seda são admitidos ao transporte
como amostras de mercadorias, desde que sejam acondicionados da maneira
seguinte:
a) os objetos de vidro ou outras
matérias frageis devem ser acondicionados solidamente (caixas de metal,
madeira ou papelão ondulado reforçado), de maneira a prevenir qualquer
perigo, tanto para os empregados, como para as correspondências;
b) os líquidos, oleos e corpos de
facil liquefação devem ser incluidos ern recipientes hermeticamente
fechados. Cada recipiente deve ser incluido em uma caixa especial de
metal, madeira resistente, ou papelão ondulado, reforçado, guarnecida de
serragem de madeira, algodão ou matéria esponjosa, em quantidade
suficiente para absorver o líquido, caso se quebre o recipiente. A tampa
da caixa deve ser fixada de maneira que não possa desprender-se facilmente
;
c) os corpos gordurosos de
dificil liquefação, cujo transporte ofereça menor número de
inconveniantes, tais como unguentos, sabão mole, resinas, ete., assim como
os casulos do bicho da seda, devem ser encerrados em um envoltório
primário (caixa, saco de pano, pergaminho, etc.), colocado este por sua
vez em uma . segunda caixa de madeira, de metal ou de couro forte e
espesso;
d) os pós secos corantes, tais
como o azul de anilina, etc., não são admitidos senão em caixas de
lata resistentes, colocadas por sua vez em caixas de madeira com
serragem entre os dois envoltórios. Os pós secos não corantes devem ser
colocados em caixas de metal, de madeira ou de papelão; essas caixas, por
sua vez, devem ser encerradas em sacos de pano ou de pergaminho;
e) as abelhas vivas e as
sanguessugas devem ser encerradas em caixas dispostas de modo a evitar
qualquer perigo.
3. - Os objetos que se
estragariam, se fossem acondicionados, segundo as regras gerais, podem ser
aceitos, por exceção, ern receptáculos hermeticamente fechados. Nesse
caso, porém, as Administrações interessadas podem exigir que o remetente
ou o destinatário facilite a verificação do conteúdo, quer abrindo alguns
dos objetos por elas indicados, quer de outro modo satisfatório.
4. - Não será exigido envoltório
para os objetos constituidos de uma só peça, tais como pegas de madeira,
de metal, etc., que o comércio não costuma empacotar.
5. - O endereço do restinatário
deve ser indicado, sempre que possivel, no envoltório ou no próprio
objeto. Se o envoltório ou o objeto não se prestar à inscrição do endereço
e das indicações de serviço nem á aplicação dos selos postais. dever-se-á
empregar um rótulo volante, de preferència em pergaminho, atado
solidamente. O mesmo se fará quando a obliteração dos selos puder
ocasionar a detencração do objeto.
ARTIGO 122
OBJETOS ASSIMILADOS ÀS
AMOSTRAS
Estão sujeitos à tarifa das
amostras: clichés de imprensa; chaves isoladas flores frescas cortadas,
objetos para estudo de história natural (animais e plantas secos ou
conservados, especimens geológicos, etc.) ; tubos de soro ou vacina e
objetos patológicos tornados inofensivos pelo seu modo de preparação e de
acondicionamento. Esses objetos, com exceção dos tubos de soro e de vacina
expedidos no interesse geral pelas instituições ou laboratórios
oficialmente reconhecidos, não podem ser enviados com fim comercial. O
acondicionamento desses objetos deve estar de acordo com as prescrições
gerais concernentes às amostras de mercadorias.
ARTIGO 123
OBJETOS AGRUPADOS
1. - A reunião em uma só rèmessa
de objetos de correspondência de categorias diferentes fica limitada aos
manuscritos, aos impressos, com exceção porem das impressões em relevo
para uso dos cegos, e às amostras de mercadorias, observando o
seguinte:
a) que cada objeto tomado
isoladamente não ultrapasse os limites que lhe são aplicáveis quanto ao
peso e ás dimensões;
b) que o peso total não
ultrapasse de 2 quilogramas em cada remessa;
c) que a taxa paga seja ao menos
: a taxa mínima dos manuscritos - se a remessa contiver manuscritos ; e a
táxa mínima das amostras - se a remessa se compuzer de impressos e
amostras.
2. - Essas disposições são
aplicaveis somente aos objetos sujeitos á mesma taxa unitária. Quando uma
Administração encontrar reunidos numa mesma remessa objetos sujeitos a
taxas diferentes, aplicará ao peso total dessa remessa a taxa
correspondente à categoria cuja tarifa seja a mais elevada.
ARTIGO 124
PEQUENAS ENCOMENDAS
1. - No que diz respeito ao
acondicionamento e ao envoltório, as pequenas encomendas são submetidas ás
disposições estabelecidas para as amostras de mercadorias.
2. - É permitido inserir nas
pequenas encomendas uma fatura aberta, reduzida aos seus enunciados
constitutivos, assim como uma simples cópia do sobrescrito cto objeto com
a menção do endereço do remetente.
3. - O nome e o endereço dos
remetentes devem figurar no exteriar das remessas.
TÍTULO III
Remessas registadas, aviso de recebimento
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 125
REMESSAS REGISTADAS
1. - As remessas registadas devem
trazer no anverso, e ao alto, de modo bem visivel, a iniciação Recommandé
ou menção análoga na lingua do país de origem.
Nenhuma condição especial de
forma, de fechamento ou de indicação do enderço é exigida para tais
remessas, observadas as exceções constantes deste artigo.
2. - Não são admitidos a registo
objetos de correspondência com endereço a lapis ou constituido por
iniciais.
Todavia, pode ser escrito a
lapis-tinta o endereço dos objetos que não sejam expedidos em sobrecarta
de quadro transparente.
3. - As remessas registadas devem
trazer, no ângulo esquerdo superior do sobrescrito, uma etiqueta igual ou
análoga ao modelo C 4 anexo a este Regulamento, com indicação, em
caracteres latinos, da letra R, do nome do correio de origem e do número
de odem da remessa.
Comtudo, as Administrações cujo
regime interno se opõe atualmente ao, emprego das etiquetas, têm a
faculdade de adiar a execução dessa medida, e de empregar, para a
designação das remessas registadas, carimbos Recommandé, ou R, ao lado dos
quais devem figurar o nome de correio de origem e o número de ordem. Tais
carimbos devem ser igualmente aplicados no àngulo esquerdo superior do
sobrescrito.
4. - As Administrações
intermediárias não devem escrever no anverso dos objetos registados nenhum
número de ordem.
ARTIGO 126
AVISO DE RECEBIMENTO
1. - As remessas cujo remetente
pedir aviso de recebimento devem tzazer, no arverso, a anotação bem
visivel ." Avis de réception" ou a impressão de um carimbo A. R.
2. - Essas remessas são
acompanhadas de uma fórmula da consistência de um cartão postal, de cor
vermelho claro, igual ou análoga ao modelo C 5 anexo a este Regulamento;
essa fórmula é organizada pelo correio de origem ou por qualquar outro
correio indicado pela Repartição expedidora, e presa, exterior e
solidamente, ao objeto respectivo. Se essa fórmula não chegar ao correio
de destino, este organiza ex officio um novo aviso de recebimento.
3. - A fórmula C 5, depois de
devidamente preenchida pelo correio de destino, é transmitida diretamente
ao remetente do objeto por via ordinária, a descoberto e isenta de
porte.
4. - Quando o remetente reclamar
um aviso de recebimento que não lhe tenha chegado às mãos em prazo
razoavel, procede-se de acordo com as regras indicadas no artigo 127.
Nesse caso, não se cobra nova taxa e o correio de origem inscreve no alto
da fórmula C 5 a indicação: "Duplicata de l'avis de réception,
etc".
ARTIGO 127
AVISO DE RECEBIMENTO PEDIDO
POSTERIORMENTE À POSTAGEM:
1. - Quando o remetente pedir
aviso de recebimento posteriormente à postagem da remessa, o correio de
origem preencherá uma fórmula C 5.
A fórmula C 5 será anexada a uma
reclamação modelo C 13, mencionada no artigo 153 deste Regulamento; essa
reclamação, depois de selada com a importància da taxa respectiva, é
processada de acordo com as prescrições do citado artigo 151 deste
Regulamento, salvo no caso de distribuição regular da remessa em que o
correio de destino retirará a fórmula C 13 e devolverá á origem o modelo C
5, pela maneira prescrita no artigo 126, § 3º precedente.
2. - Serão aplicadas aos pedidos
de aviso de recebimento, formulados posteriormente à postagem, as
disposições particulares adotadas pelas Administrações em virtude do
artigo 151 deste Regulamento para a transmissão das reclamações de
remessas registadas.
TÍTULO IV
Remessas sujeitas a reembolso
CAPÍTULO UNICO
ARTIGO 128
INDICAÇÕES A FAZER NAS
REMESSAS
1.- As remessas registadas
sujeitas à reembolso devem trazer no anverso e ao alto a menção
Remboursement, de modo bem visível e seguida da indicação da importância
do reembolso em caracteres latinos, por extenso, e em algarismos arábicos,
sem rasuras nem emendas, ainda que ressalvadas.
2. - O remetente deve indicar, no
anverso da remessa, em caracteres latinos, seu nome e seu endereço. Quando
a importància recebida tiver de ser lançada em conta corrente postal no
país de destino ou de origem, a remessa deverá ainda trazer, do lado do
endereço, a seguinte anotação redigida em francês ou em outra língua
conhecida no país de destino.
"A porter au crédit du compte
courant postal No., de M. ................á ................ tenu par le
bureau de chèques d ...............".
ARTIGO 129
ETIQUETA
As remessas sujeitas a reembolso
devem trazer no anverso urna etiqueta cor de laranja, conforme o modelo C
6 anexo a este Regulamento. A etiqueta modelo C 4 prevista pelo artigo
125, § 3º, ou a impressão do selo especial, quando for caso, deve ser
aplicada tanto quanto possível no ângulo superior da etiqueta modelo C
6.
Todavia, em lugar dessas duas
etiquetas, as Administrações podem fazer uso de uma só etiqueta conforme o
modelo C 7 anexo a esta Regulamento, trazendo em caracteres latinos o nome
do correio de origem. a letra R, o número de ordem da remessa e um
triângulo côr de laranja onde figure a palavra "Remboursement".
ARTIGO 130
VALE DE REEMBOLSO
Salvo o caso previsto no artigo
131, toda remessa sujeita a reembolso é acompanhada de uma fórmula de vale
de reembolso, de cartão resistente, de cor verde claro, conforme o modelo
C 8 anexo a este Regulamento. Essa fórmula deve, em regra geral, indicar o
remetente do objeto como beneficiário do vale.
Quando o regulamento de
Administração de origem o permitir, o remetente tem a faculdade de
mencionar nesse título em vez de seu endereço o titular e o número da
conta corrente postal aberta no pais de origem, assim como o correio que
mantem essa conta. Cada Administração tem a faculdade de fazer endereçar
aos correios de origem das remessas ou a quaisquer outras das suas
repartições os vales relativos ás remessas originárias do seu serviço.
O vale é preso solidamente ao
objeto respectivo.
ARTIGO 131
LANÇAMENTO EM CONTA CORRENTE
POSTAL NO PAÍS DE DESTINO DA REMESSA
Toda remessa cuja importância
cobrada deva ser lançada em conta corrente postal no país de destino é
acompanhada, salvo acordo em contrário, de um boletim de lançamento igual
á fórmula adoptada no serviço interno desse país. O boletim deve designar
o titular da conta a creditar e conter todas as outras indicações que o
texto da fórmula admitir, com exceção da importância do reembolso. Se o
boletim de lançamento for provido de um cupon, o remetente menciona nele
seu nome e endereço, bem como quaisquer indicações que julgar
necessárias.
O boletim de lançamento será
preso solidamente ao objeto.
ARTIGO 132
CONVERSÃO DA IMPORTÂNCIA DO
REEMBOLSO
Salvo acordo em contrário, a
importância dos reembolsos expressa na moeda do país de origem da remessa
é convertida em moeda do país de destino pela Administração deste país,
que empregará para isto a taxa de que ela fizer uso para a conversão dos
vales postais destinados ao país de origem das remessas.
ARTIGO 133
DIVERGÊNCIA ENTRE AS INDICAÇÕES DA
IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO
No caso de divergência entre a
importância do reembolso indicada no objeto e a indicada no vale, deve ser
cobrada do destinatário a quantia mais elevada.
Se este se recusar a pagar tal
quantia, poder-se-á, salvo a exceção abaixo estabelecida, entregar o
objeto mediante pagamento da quantia inferior, mas sob a condição de se
comprometer ele a efetuar um pagamento complementar, se for necessário,
depois de recebidas as informações prestadas pela administração
expedidora. Se o destinatário não aceitar essa condição, fica suspensa a
entrega da remessa.
Em todo e qualquer caso,
transmitir-se-á imediatamente à Administração expedidora um pedido de
informações, devendo essa Administração responder ao pedido no mais curto
prazo possivel, informando com precisão qual a importância exata do
reembolso e aplicando-se, quando for caso, as prescrições do art. 135, $
2º, deste Regulamento.
Quando o destinatário estiver de
passagem ou deva ausentar-se, será sempre exigido o pagamento da quantia
mais elevada. Em caso de recusa, a remessa só é entregue depois de
recebida a resposta ao pedido de informações.
ARTIGO 134
PRAZO PARA
PAGAMENTO
A importância do reembolso deve
ser paga no prazo de 7 dias a contar do dia seguinte ao da chegada da
remessa ao correio de destino.
Esse prazo pode ser dilatado até
o máximo de um mês pelas Administrações a isso obrigadas em virtude de sua
legislação. Logo que termine o prazo de espera, a remessa é devolvida ao
correio de origem.
O remetente pode, entretanto,
pedir, por uma anotação, a devolução imediata do objeto caso o
destinatário não pague o importância do reembolso no momento da primeira
apresentação.
Igualmente se fará a devolução
imediata se o destinatário, no momento da apresentação, tiver recusado
formalmente qualquer pagamento.
ARTIGO 135
REDUÇÃO OU ANULAÇÃO
DO REEMBOLSO
1. - Os pedidos de anulação ou de
redução da importância de reembolso ficam sujeitos às regras e
formalidades prescritas pelo artigo 148 deste Regulamento.
Quando se tratar de um pedido
telegráfico, este deve ser confirmado, pela primeira mala, por um pedido
postal acompanhado do fac simile a que se refere o artigo 148, $
1º e tendo no alto, sublinhada a lapis de cor, a anotação
"Confirrnation de la demande télégraphique du.... ".
Nesse caso, ao receber o
telegrama, o correio destinatário limitar-se-á a reter o objeto e esperará
a confirmação postal para dar curso ao pedido.
Todavia, a Administração
destinatária pode, sob a sua própria responsabilidade, dar andamento ao
pedido telegráfico sem esperar essa confirmação.
2. - Excetuando-se o caso
previsto no artigo 131, qualquer pedido, por via postal, de redução da
importância do reembolso deve ser acompanhado de uma nova fórmula de vale
de reembolso indicando a importância retificada.
Quando se tratar de um pedido por
via telegráfica, o vale de reembolso deve ser substituido pelo correio
destinatário nas condições determinadas pelo artigo 138 deste
Regulamento.
ARTIGO 136
REEXPEDIÇÃO
As remessas registadas sujeitas a
reembolso podem ser reexpedidas desde que o país do novo destino mantenha
com o de origem o serviço de remessas dessa categoria. Nesse caso, as
remessas são acompanhadas das fórmulas de vales de reembolso organizadas
pelo correio de origem.
A Administração do novo destino
procede à liquidação dos reembolsos como se as remessas lhe tivessem sido
enviadas diretamente.
Não podem ser reexpedidas as
remessas cuja importância recebida deva ser lançada em conta corrente
postal no primitivo país de destino.
ARTIGO 137
EMISSÃO DO VALE DE
REEMBOLSO OU DO BOLETIM DE LANÇAMENTO EM CONTA CORRENTE
Imediatamente após o recebimento
da importância do reembolso, o correio de destino, ou qualquer outra
repartição designada pela Administração destinatária, preenche a parte
Indications de service do vale de reembolso e o devolve, isento de taxa,
ao endereço indicado, depois de lhe ter aplicado seu carimbo de data.
Quando ao correio de origem tenha
sido enviado um pedido de informações sobre a importância exata do
reembolso, a remessa do vale fica suspensa até ser recebida a resposta ao
pedido de informações.
Os boletins de lançamento das
remessas sujeitas a reembolso, cuja importância deva ser lançada em conta
corrente postal, no país de destino, são tratados de conformidade com o
regime interno aplicavel aos cheques e às transferências de fundos
postais.
ARTIGO 138
ANULAÇÃO OU
SUBSTITUIÇÃO DAS FÓRMULAS DE VALES DE REEMBOLSO OU DE BOLETIM DE
LANÇAMENTO EM CONTA CORRENTE
1. - As fórmulas de vales de
reembolso inutilizadas por divergência entre as indicações da importância
do reembolso ou em virtude de pedidos de anulação ou de redução da
importância do reembolso, e, do mesmo modo, as fórmulas de boletins de
lançamento inutilizadas em consequência da anulação da importância do
reembolso são destruidas pela Administração de destino das remessas.
2. - As fórmulas relativas às
remessas sujeitas a reembolso, que, por qualquer motivo, sejam devolvidas
à origem, devem ser anuladas pela Administração que efetue a
devolução.
3. - Quando as fórmulas relativas
às remessas sujeitas a reembolso forem extraviadas, perdidas ou destruidas
antes do recebimento da importância do reembolso, o correio de destino
organiza duplicatas no modelo C 8, ou na fórmula do boletim de lançamento,
conforme o caso.
ARTIGO 139
VALES DE REEMBOLSO NÃO ENTREGUES
OU CUJAS IMPORTANCIAS NÃO FORAM RECEBIDAS
Os vales de reembolso que não
tenham podido ser entregues aos beneficiários são, depois de eventualmente
revalidados, liquidados pela Administração de origem das remessas a que
tais títulos se refiram e levados à conta da Administração que os tenha
emitido.
Do mesmo modo se procede com os
vales que tenham sido entregues a quem de direito, mas cujas importâncias
não tenham sido recebidas. Todavia, esses títulos deverão ser
primeiramente substituidos por autorizações de pagamento expedidas pela
Administração de origem dos vales.
ARTIGO 140
AJUSTE DE CONTAS DOS VALES DE
REEMBOLSO
1. - Salvo acordo em contrário, o
ajuste de contas relativo aos vales de reembolso pagos é estabelecido em
fórmula segundo o modelo C 9 deste Regulamento e junto à conta mensal dos
vales postais.
2. - Nessa conta particular, que
é acompanhada dos vales de reembolso pagos e liquidados, os vales são
inscritos por ordem alfabética dos correios emissores e por ordem numérica
de seu registo nesses correios. A Administração que tiver levantado a
conta, deduz da soma total do seu crédito a importância das taxas e
prêmios devidos à Administração correspondente, de conformidade com o
artigo 73 da Convenção.
3. - O saldo da conta C 9 é
adicionado, sempre que for possivel, ao da conta mensal dos vales postais
organizada em relação ao mesmo período. A verificação e a liquidação
dessas contas são efetuadas segundo as regras fixadas pelo Acordo e
Regulamento de Vales Postais.
TÍTULO V
Operações relativas à partida e à chegada das
remessas
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 141
APLICAÇÃO DO TARIMBO DE DATA
1. - As correspondências são
marcadas no anverso, pelo correio de origem, com um carimbo indicando,
sempre que possivel em caracteres latinos, o lugar de origem e a data da
postagem.
Nas localidades servidas por
várias Repartições postais, o carimbo deve indicar a Repartição de
origem.
A aplicação do carimbo previsto
nas alíneas precedentes não é obrigatória para as correspondências
franquiadas por meio de impressões a máquina de franquiar se a indicação
do lugar de origem e a data da postagem figurarem nessas impressões. Não é
tampouco exigida a aplicação do referido carimbo nos objetos não
registados e de taxa reduzida, desde que o lugar de origem seja
indicado nessas remessas.
2. - Todos os selos válidos devem
ser obliterados.
Os selos postais não obliterados
em virtude de erro ou omissão no serviço de origem devem ser riscados com
um forte traço ou anulados por outra forma pelo correio que verificar a
irregularidade, mas não lhes é aplicado o carimbo de data.
3. - As correspondências mal
encaminhadas devem ser marcadas com o carimbo de data do correio no qual
tenham dado entrada erradamente. Tal obrigação cabe não só às repartições
sedentárias, como também aos correios ambulantes, na medida do
possível.
4. - A carimbação das
correspondências postadas nos navios incumbe ao agente postal ou ao
oficial de bordo encarregado do serviço ou, na falta deste, ao correio da
escala ao qual essas correspondências sejam entregues a descoberto. Neste
caso, o referido correio aplica-lhes o seu carimbo de data e acrescenta a
menção "Navire", "Paquebot" ou qualquer outra análoga.
ARTIGO 142
REMESSAS EXPRESSAS
As remessas a serem entregues por
expresso são providas, tanto quanto possivel, ao lado da indicação do
lugar de destino, de uma etiqueta impressa de cor vermelho escuro,
contendo em grandes caractéres a menção "Exprès".
ARTIGO 143
REMESSAS NÃO OU INSUFICIENTEMENTE
FRANQUIADAS
1. - São marcadas com o carimbo T
(taxa a pagar), no ângulo direito superior do anverso, as correspondências
pelas quais tenha de ser cobrada, posteriormente à postagem, uma taxa
qualquer, seja do destinatário, seja do remetente em casos de refugo; a
importancia a cobrar é indicada em francos e cêntimos, ao lado desse
carimbo e em algarismos bem legiveis.
2. - A aplicação do carimbo T, do
mesmo modo que a indicação da importância a cobrar, incumbe à
Administração de origem, ou, em caso de reexpedição ou refugo, à
Administração reexpedidora.
Quando se tratar, porem, de remessas
procedentes de paises que apliquem taxas reduzidas nas relações com a
Administração reexpedidora, a importância a cobrar é indicada pela
Administração que efetua a distribuição.
3. - A Administração
distribuidora indica na remessa a taxa a cobrar.
4. - Toda remessa que não traga o
carimbo T é considerada como devidamente franquiada e como tal tratada,
salvo erro evidente.
5. - Os selos e as impressões de
franquia não válidos para o franquiamento não são tomados em consideração.
Em tais casos, o inscrito o algarismo zero (0) ao lado desses selos, ou
dessas impressões, em volta dos quais deve ser traçado um quadrado a
lapis.
ARTIGO 144
DEVOLUÇÃO DOS BOLETINS DE FRANQUIA - RECUPERAÇÃO DOS
DIREITOS PAGOS ADIANTADAMENTE
1. - Depois da entrega ao
destinatário de um objeto livre de direitos, o correio que tenha
antecipado, por conta do remetente, os direitos de alfândega ou outros
quaisquer, completa, na parte que lhe corresponde, as indicações
constantes do verso do boletim de franquiamento e transmite este,
acompanhado dos documentos justificativos, ao correio de origem do objeto;
essa transmissão se faz em sobrecarta fechada sem indicação do
conteudo.
Todavia, cada Administração tem o
direito de efetuar, por intermédio de correios especialmente designados, a
devolução dos boletins de franquia onerados com os direitos devidos e de
pedir que os boletins sejam enviados a um determinado correio.
Em todos os casos, o correio de
origem do objeto inscreve no anverso do boletim de franquia o nome do
correio ao qual devem ser devolvidos os boletins.
2. - Quando uma remessa contendo
a etiqueta "Franc de droits" chegar ao serviço destinatário sem boletim de
franquia, o correio encarregado do despacho aduaneiro organiza um boletim
subsidiário no qual menciona o nome do país de origem e, sempre que
possivel, a data da postagem do objeto.
Quando o boletim de franquia se
perder depois da entrega do objeto, organiza-se, nas mesmas condições, um
boletim de franquiamento subsidiário.
3. - Os boletins de franquia
relativos às remessas que, por qualquer motivo, sejam devolvidos à origem
devem ser anulados pela Administração destinatária.
4. - Ao receber um boletim de
franquia indicando as despesas pagas pelo serviço destinatário, a
Administração de origem converte a importância dessas despesas na sua
própria moeda a uma taxa cambial que não deve ser superior à fixada
para a emissão dos vales postais destinados ao país correspondente. O
resultado da conversão é indicado no corpo da fórmula e no coupon lateral.
Depois de cobrar a importância das despesas, o correio de origem entrega
ao remetente o coupon e os documentos justificativos, se os houver.
ARTIGO 145
REMESSAS REEXPEDIDAS
1. - As correspondências
endereçadas a destinatários que tenham mudado de residência são
consideradas como enviadas diretamente do lugar de origem ao do novo
destino.
2. - As remessas não ou
insuficientemente franquiadas para seu primeiro percurso são oneradas com
a taxa que lhes teria sido aplicada se tivessem sido diretamente enviadas
do lugar de origem ao do novo destino.
3. - As remessas regularmente
franquiadas para seu primeiro percurso, e cujo complemento de taxa
relativo ao percurso ulterior não tenha sido pago antes de sua
reexpedição, são oneradas com uma taxa igual à difereênça entre a
importância do franquiamento já pago e o que teria sido cobrado se as
remessas tivessem sido expedidas primitivamente para seu novo destino.
4. - As remessas primitivamente
endereçadas para o interior de um país, e devidamente franquiadas segundo
o regime interno, são consideradas como remessas devidamente franquiadas
para seu primeiro percurso.
5. - As remessas que tenham
circulado primitivamente com isenção de franquiamento no interior de um
país são oneradas com a taxa que deveriam pagar se tivessem sido enviadas
diretamente do lugar de origem ao do novo destino.
6. - Em qualquer dos casos, na
ocasião da reexpedição, o correio reexpedidor aplica seu carimbo de data
no anverso das cartas e dos cartões postais.
7. - As correspondências
ordinárias ou registadas, que tenham sido devolvidas aos remetentes para
que lhes completem ou retifiquem o endereço não são consideradas, por
ocasião de serem restituidas ao correio, com correspondências reexpedidas,
mas tratadas como novas remessas, sujeitas portanto a nova taxa.
8. - Os direitos aduaneiros e os
outros direitos não postais cuja anulação não tenha sido obtida por
ocasião da reexpedição ou da devolução à origem (artigo 147) são cobrados
da Administração do novo destino por meio do serviço de reembolsos. Nesse
caso, a Administração do primitivo destino junta à remessa uma nota
explicativa e um vale de reembolso (modelo C 8).
Se nas relações entre as
Administrações interessadas não existir o serviço de reembolsos, tais
direitos são cobrados por meio de correspondência.
9. - No caso de ter sido
infrutifera a tentativa de entrega de um objeto expresso a domicílio por
um portador especial, a repartição reexpedidora deve cancelar a etiqueta
ou a menção "Exprès" com dois fortes traços transversais.
ARTIGO 146
SOBRECARTAS DE REEXPEDIÇÃO E
SOBRECARTAS COLETORAS
1. - Os objetos de
correspondência ordinária a reexpedir para uma mesma pessoa que tenha
mudado de residência podem ser incluidos em sobrecartas especiais, iguais
ao modelo C 10 anexo a este Regulamento, fornecidas pelas Administrações e
nas quais só devem ser inscritos o nome e o novo endereço do
destinatário.
2. - Nessas sobrecartas não podem
ser incluidas remessas sujeitas à fiscalização aduaneira nem objetos cuja
forma, volume e peso possam ocasionar dilaceramento; o peso global de uma
sobrecarta e respectivo conteudo não deve exceder, em caso algum, de 500
gramas.
3. - A sobrecarta de reexpedição
deve ser apresentada aberta ao correio reexpedidor afim de que este possa
cobrar, se for caso para isso, as taxas complementares a que possam estar
sujeitos os objetos contidos na referida sobrecarta ou neles indicar a
taxa a cobrar na chegada, quando o complemento dessa taxa não tenha sido
pago. Após a verificação, o correio reexpedidor fecha a sobrecarta e
aplica, se for caso, o carimbo T com a indicação em francos e cêntimos da
importância total das taxas a cobrar.
4. - Ao chegar ao destino, a
sobrecarta pode ser aberta e o seu conteudo verificado pelo correio
distribuidor que cobra, dado a caso, os complementos de taxa que não
tenham sido pagos.
5. - Os objetos de
correspondência ordinária, endereçados aos marítimos e passageiros
embarcados em um mesmo navio, ou a pessoas que tomem parte coletivamente
em uma viagem, podem igualmente ser tratados de conformidade com as
disposições dos §§ 1 a 4. Nesse caso, as sobrecartas coletoras devem
indicar o endereço do navio, da agência de navegação ou de viagem, etc., a
que devam ser entregues.
ARTIGO 147
REMESSAS CAIDAS EM REFUGO
1. - Antes de devolver à
Administração de origem as correspondências por qualquer motivo não
distribuidas, o correio de destino deve indicar de maneira clara e
concisa, em língua francesa e no verso desses objetos, o motivo da não
entrega, pela forma seguinte: inconnu, refusé, en voyage, parti, non
réclamé, décedé, etc. Quando se tratar de cartões postais ou de impressos
com a forma de cartões, o motivo da não entrega é indicado na metade
direita do anverso.
Essa indicação é feita por
aplicação de carimbo ou aposição de etiqueta. Cada Administração tem a
faculdade de acrescentar, na sua própria língua, a tradução do motivo da
não entrega, e outras indicações que julgar convenientes.
O correio distribuidor deve
riscar convenientemente as indicações referentes ao lugar de destino e
fazer no anverso do objeto a declaração Retour ao lado da indicação do
correio de origem. Alem disso deve aplicar seu carimbo de data no verso
das cartas e no anverso dos cartões postais.
2. - A devolução das
correspondências caidas em refugo é feita isoladamente, ou em maço
especial com o rótulo Rebuts.
As correspondências registadas
caidas em refugo são devolvidas ao correio permutante do país de origem
como se fossem correspondências registadas a encaminhar para o mesmo
país.
3. - As correspondências do
regime interno, que caiam em refugo e que para restituição aos remetentes
devam ser enviadas ao exterior, são tratadas de conformidade com as
disposições do artigo 145.
4. - As correspondências para
marinheiros e outras pessoas, endereçadas aos cuidados de um consul e
restituidos por este ao correio local como não reclamadas, devem ser
tratadas como refugo.
A importância das taxas cobradas
por essas correspondências deve ser restituida.
ARTIGO 148
RETIRADA, MODIFICAÇÃO DE
ENDEREÇO
1. - Para os pedidos de
retirada de correspondências, ou de modificação de endereço, o remetente
preenche uma fórmula, conforme o modelo C 11, anexo a este regulamento;
pode-se utilizar uma só fórmula para várias remessas entregues
simultaneamente ao mesmo correio por um mesmo remetente e endereçadas ao
mesmo destinatário. Ao entregar tais pedidos ao correio, o remetente deve
provar sua identidade e apresentar, se for caso para isso, o certificado
de registo. Depois dessa prova, pela qual fica responsavel a Administração
do país de origem, procede-se do seguinte modo:
a) quando o pedido tenha de
ser transmitido por via postal, a fórmula, acompanhada de um fac simile
perfeito da sobrecarta ou do sobrescrito da remessa, é expedida
diretamente ao correio destinatário, incluida em sobrecarta registada;
b) quando o pedido deva ser
feito por via telegráfica, a fórmula é entregue ao serviço telegráfico
incumbido de transmitir seus termos ao correio destinatário. O telegrama é
redigido em língua francesa.
2. - Recebida a fórmula C
11 ou telegrama que a substituir, o correio destinatário procura a
correspondência indicada e dá ao pedido o necessário andamento.
Se a busca for infrutífera,
se a remessa já tiver sido entregue ao destinatário ou se o pedido por via
telegráfica não for bastante explícito para permitir o reconhecimento
exato do objeto, o fato será comunicado imediatamente ao correio de
origem, que disso dará aviso ao reclamante.
3. - Qualquer administração
pode pedir, por notificação dirigida à Secretaria Internacional, que a
permuta de tais pedidos no que lhe disser respeito seja efetuada por
intermédio de sua Administração central ou de uma repartição especialmente
designada.
Nos casos em que a referida
permuta seja efetuada por intermédio das Administrações centrais, os
pedidos enviados diretamente pelos correios de origem aos de destino, são
tomados em consideração somente para que se retenha a distribuição das
correspondências a eles relativas até a chegada do pedido da Administração
central.
As administrações que façam
uso da faculdade prevista pela alínea primeira do presente parágrafo,
ficam responsaveis pelas despesas que possam advir da transmissão no seu
serviço interno, por via postal ou telegráfica, das comunicações a
permutar com o correio de destino.
O recurso da via
telegráfica é obrigatório, quando o próprio remetente tenha fetio uso
desta via e o correio de destino não possa ser prevenido em tempo
oportuno, por via postal.
ARTIGO 149
SIMPLES TORREÇÃO DE ENDEREÇO
A simples correção de
endereço (sem modificação do nome ou da qualidade do destinatário) pode
ser pedida pelo remetente diretamente ao Correio de destino, isto é, sem o
preenchimento das formalidades prescritas para a mudança de endereço
propriamente dita.
ARTIGO 150
RECLAMAÇÕES, REMESSAS ORDINÁRIAS
1 - Toda reclamação
relativa a uma remessa ordinária dá lugar ao preenchimento de uma fórmula,
conforme o modelo C 12 anexo.
O correio que recebe a
reclamação transmite diretamente essa fórmula sem nota de remessa e em
sobrecarta fechada ao correio correspondente. Este, após haver obtido as
necessárias informações do destinatário ou do remetente, conforme o caso,
restitue a fórmula da mesma maneira ao correio que a organizou.
Se a reclamação tiver
fundamento, este último correio passa a fórmula à sua Administração
central para investigações ulteriores.
Uma só fórmula pode ser
utilizada para diversas remessas entregues simultaneamente ao mesmo
correio pelo mesmo remetente e endereçadas ao mesmo destinatário.
2 - Qualquer Administração
pode pedir por meio de notificação dirigida à Secretaria Internacional,
que as reclamações relativas ao seu serviço sejam transmitidas à sua
Administração central ou a uma Repartição especialmente designada.
ARTIGO 151
RECLAMAÇÕES, REMESSAS REGISTADAS
1 - Toda reclamação
relativa a remessas registadas é organizada em uma fórmula, conforme
modelo C 13, anexo, e deve ser acompanhada, sempre que possivel, de fac
simile da sobrecarta ou do sobrescrito da remessa.
Se a reclamação fôr
relativa a uma remessa contra reembolso, deverá, além disso, ser
acompanhada de duplicata do vale C 8 ou do boletim de depósito, conforme
o caso.
Uma só fórmula pode ser
utilizada para várias remessas entregues, simultaneamente ao mesmo correio
por um mesmo remetente e endereçadas ao mesmo destinatário.
2 - A reclamação é, em
regra geral, enviada diretamente pelo correio de origem ao de destino;
essa transmissão se faz sem nota de remessa e em sobrecarta fechada. Se o
correio destinatário puder prestar as informações definitivas sobre o
paradeiro da remessa, restituirá a fórmula ao correio de origem
devidamente preenchida.
Quando, porém, o paradeiro
da remessa não possa ser estabelecido pelo correio de destino, este
consigna o fato na fórmula que será reexpedida para o correio de origem,
acompanhada, sempre que possivel, de uma declaração do destinatário,
comprovando o não recebimento da remessa. Nesse caso, a Administração de
origem completa a fórmula, fornecendo os dados relativos à transmissão à
primeira Administração intermediária, à qual transmitirá a referida
fórmula para que a remeta eventualmente à Administração seguinte com as
informações necessárias. A reclamação passa desse modo de uma
Administração a outra, até que se possa determinar o paradeiro da remessa
reclamada. A Administração que haja efetuado a entrega ao destinatário ou
que, dado o caso, não possa precisar, quer a entrega, quer a transmissão
regular a outra Administração, consigna esse fato na fórmula e a restitue
à Administração de origem.
3 - As Administrações de
origem e de destino podem de comum acordo, transmitir a reclamação de
correio a correio, seguindo a mesma via de transmissão da remessa.
Nesse caso, procedem-se a
buscas desde a Administração de origem até a do destino, observando-se o
processo estabelecido na última alínea do § 2º.
4. Cada Administração pode
pedir, por meio de notificação dirigida à Secretaria Internacional, que as
reclamações relativas ao seu serviço sejam transmitidas, quer à
Administração Central, quer a um correio especialmente designado.
5 - A fórmula C 13 e as
peças a ela anexas devem, em qualquer caso, voltar à Administração de
origem da remessa reclamada, no mais breve prazo possivel e o mais tardar
dentro de três meses, contados da data da reclamação. Esse prazo é elevado
a seis meses nas relações com os paises longínquos.
6. As disposições
precedentes não se aplicam aos casos de espoliação ou falta de mala, ou
outros casos semelhantes que comportem correspondência mais extensa entre
as Administrações.
ARTIGO 152
RECLAMAÇÕES RELATIVAS A REMESSAS POSTADAS EM OUTRO
PAÍS
No caso previsto pelo art.
53, § 3º, da Convenção, a fórmula de reclamação C 12, ou 13, é transmitida
à Administração de origem. A fórmula C 13 deve ser acompanhada do
certificado de registo.
A Administração de origem
deve estar de posse da fórmula dentro do prazo previsto pelo art.
53, § 2º, da Convenção.
ARTIGO 153
EMPREGO DE SELOS POSTAIS PRESUMIDAMENTE FRAUDULENTOS OU DE
ESTAMPAS FALSIFICADAS DE MÁQUINAS DE FRANQUIAR
Ressalvadas as disposições
expressamente estipuladas na legislação de cada país, para se comprovar o
emprego, no franquiamento, de selos fraudulentos ou de estampas
falsificadas de máquinas de franquiar, será observado o processo
seguinte:
a) quando a presença de selo
fraudulento, falsificado ou já servido ou de estampas falsificadas de
máquinas de franquiar for verificada no momento da expedição em qualquer
objeto de correspondência, o selo ou estampas não serão alteradas de modo
algum e o objeto, acompanhado de uma fórmula conforme o modelo C 14, anexo
e este regulamento, será incluido em envoltório endereçado ao correio de
destino e encaminhado como registado oficial. As administrações dos paises
de origem e de destino serão notificadas pela remessa de um exemplar da
referida fórmula C 14;
b) o objeto só será entregue ao
destinatário, depois de convidado para verificar a contravenção, se ele
pagar a taxa devida, se aquiescer em informar o nome e o endereço do
remetente e se puser à disposição do correio, após haver tomado
conhecimento do conteudo, o objeto inteiro - se este for inseparavel do
corpo do delito - ou então a parte do mesmo objeto (invólucro, cinta,
fragmento de carta, etc.) que contiver o subrescrito e a estampa ou selo
assinalado como fraudulento. O resultado dessa providência será consignado
em auto, conforme o modelo C 15 anexo a este regulamento, assinado pelo
empregado do correio e pelo destinatário. A eventual recusa deste último
será mencionada naquele documento.
O auto, acompanhado dos
documentos comprovantes, será transmitido, como registado oficial, à
Administração do país de origem, que com apoio nesses documentos, tomará
as providências cabiveis em face de sua legislação.
As Administrações, cuja
legislação não permitir o procedimento previsto nas alíneas a e b,
notificarão tal circunstância às demais Administrações por intermédio da
Secretaria Internacional.
TÍTULO Vl
Permuta das remessas
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 154
FOLHAS DE AVISO
1. - As folhas de aviso que
acompanham as expedições são análogas ao modelo C 16, anexo a este
regulamento. Essas folhas são incluidas em sobrecarta de cor azul com a
indicação Feuille d'avis em grandes caracteres.
2. - O correio expedidor
preenche a folha de aviso com todos os detalhes que o texto comporta,
levando em conta as seguintes disposições:
a) Quadro I: A presença de
objetos ordinários a remeter por expresso é assinalada por um traço
sublinhando a menção correspondente;
b) Quadro II: Salvo acordo em
contrário, os correios expedidores numeram as folhas de aviso em série
anual para cada correio de destino, desde que as expedições não sejam
organizadas diariamente. Nesse caso, cada expedição toma um número
distinto, ainda que se trate de expedição suplementar que siga pela mesma
via ou pelo mesmo paquete que a expedição ordinária.
Na primeira expedição de cada
ano, a folha deve trazer, além do número de ordem da remessa, o da última
remessa do ano anterior.
O nome do navio que conduz a
expedição deve ser indicado quando o correio expedidor o conhecer;
c) Quadro III: Uma ou diversas
listas especiais análogas ao modelo C 17 anexo podem ser usadas, quer para
substituir o quadro V, quer para servir como folha de aviso
suplementar.
O emprego exclusivo de listas
especiais é obrigatório sempre que o peça a administração de destino.
Quando são empregadas varias
listas devem elas ser numeradas.
O número de objetos registados
que podem ser inscritos em uma lista especial é limitado a 60;
d) Quadro IV: Dado o caso, a
quantidade de sacos vazios pertencentes a outra administração que não a do
destino da remessa, deve ser mencionada separadamente, com a indicação
dessa administração.
Além disso, serão mencionados no
quadro IV os ofícios de serviço abertos e as comunicações ou recomendações
diversas do correio remetente e que se referirem ao serviço de
permuta;
e) Quadro V: Este quadro é
destinado à inscrição dos objetos registados no caso de não ser feito uso
exclusivo de listas especiais.
Quando as administrações
interessadas tenham entrado em acordo para fazer a inscrição global dos
objetos registados na folha de aviso, a quantidade total desses objetos
deve ser indicada em algarismos e por extenso.
Sempre que a expedição não
contiver objetos registados, a menção "Neant" deve ser feita no quadro
V.
3. - As administrações poderão
entender-se no sentido de serem creados outros quadros ou rubricas nas
folhas de aviso, quando o julgarem necessário, e, especialmente, dispor os
quadros V e VI, de acordo com as suas necessidades.
4. - Quando um correio permutante
não tiver nenhum objeto a remeter ao correio correspondente, só será
enviada uma expedição se, nas relações entre as administrações
interessadas, as folhas de aviso não forem numeradas, à vista do disposto
no § 2º, letra b). Nesse caso, o correio de permuta deverá enviar, na
forma ordinária, uma expedição composta unicamente da folha de aviso
negativa.
5. - Quando as malas fechadas
devam ser transmitidas por meio de navios que a Administração
intermediária de que dependam não utilise regularmente para os seus
próprios transportes, o peso das cartas e dos outros objetos deve ser
indicado na folha de aviso e nos rótulos das mesmas malas, desde que o
peça a administração encarregada de assegurar o embarque.
ARTIGO 155
TRANSMISSÃO DAS REMESSAS REGISTADAS
As remessas registadas e,
dado o caso, as listas especiais previstas pelo art. 154, § 2º, são
reunidas em um ou diversos malotes ou sacos distintos que devem ser
convenientemente encapados ou fechados e lacrados ou chumbados de modo a
resguardar o conteudo. Os objetos registados são acondicionados em cada
pacote de acordo com a sua ordem de inscrição. Quando forem empregadas
varias listas especiais cada uma delas será amarrada com os objetos
registados a que se referir.
Os objetos registados não
podem ser, em caso algum, misturados com as correspondências
ordinárias.
2. - Ao malote de objetos
registados é atada exteriormente, por meio de um barbante em cruz, a
sobrecarta especial contendo a folha de aviso; quando os objetos
registados forem incluidos em saco, a referida sobrecarta será amarrada à
boca do saco.
3. - Se houver mais de um
malote ou saco de objetos registados cada um dos malotes ou sacos
suplementares será munido de um rótulo indicando a natureza do
conteudo.
ARTIGO 156
TRANSMISSÃO DAS REMESSAS EXPRESSAS
1. - Os objetas expressos
ordinários são reunidos em maço especial, munido de um rótulo contendo em
grandes caracteres a menção "Exprés" e incluidos, pelos correios
permutantes, na sobrecarta portadora da folha de aviso que acompanhar a
expedição.
Todavia, se essa sobrecarta tiver
de ser amarrada à boca do saco de registados (artigo 155, § 2º), o maço
dos objetos expressos será incluido no saco exterior. A existência desses
objetos dentro da mala será então indicada por um rótulo colocado na
sobrecarta que contiver a folha de aviso. O mesmo processo será adotado
quando, em virtude da quantidade, forma ou dimensões, os objetos expressos
não puderem ser juntos à folha de aviso.
2. - Os objetos expressos
registados serão classificados, por ordem, entre os demais objetos
registados fazendo-se a menção Exprés na coluna Observations do quadro V
da folha de aviso ou das listas especiais, na linha correspondente ao
lançamento de cada um. No caso de inscrição global, a preseça de objetos
registados que devam ser remetidos por expresso é assinalada simplesmente
pela indicação "Exprés", no quadro V da folha de aviso.
ARTIGO 157
ORGANIZAÇÃO DAS MALAS
1. - Em regra geral, os objetos
são separados e emaçados segundo a natureza das correspondências de modo
que as cartas e os cartães postais constituam um só maço, e os jornais e
publicações periódicas sejam reunidos em maços distintos dos impressos
ordinários. Os maços são assinalados por etiquetas com a indicação do
correio destinatário ou reexpedidor dos objetos neles contidos. Os objetos
de correspondência que possam ser reunidos em maços devem ser dispostos no
sentido do endereço. Os objetos franquiados serão separados dos não ou
insuficientemente franquiados e os rótulos dos maços respectivos serão
marcados com o carimbo T.
Nas cartas que contiverem
indícios de abertura, de deterioração ou de avaria, deverá ser feita
menção do fato e aplicação de carimbo de data do correio que o tiver
verificado.
Os vales postais expedidos a descoberto
são reunidos em maço distinto que deve ser incluido em malote ou saco de
objetos registados. Se a expedição não contiver objetos registados, os
vales serão colocados na sobrecarta que contiver a folha de aviso ou
amarrados a esta.
2. - As expedições são encerradas
em sacos convenientemente fechados, lacrados ou chumbados e rotulados.
Quando se fizer uso de barbante, este deve passar duas vezes à volta da
boca do saco antes de ser amarrado. As impressões dos sinetes ou dos
fechos devem reproduzir, em caracteres latinos bem legíveis, o nome do
correio de origem ou uma indicação que permita determinar esse
correio.
Os rótulos das malas devem ser de pano,
papelão resistente, percalina ou ainda de papel colado em prancheta; nas
relações entre correios limítrofes podem ser usados rótulos de papel
resistente. Os rótulos são confecionados nas seguintes cores:
a) vermelho, para os sacos
contendo objetos registados;
b) branco, para os sacos contendo
apenas cartas e cartões postais, ordinários;
c) azul claro, para os sacos
contendo exclusivamente outros objetos ordinários;
d) verde, para os sacos contendo
somente sacos vazios devolvidos à origem.
Os sacos contendo correspondência
ordinária mixta (cartas, cartões postais e outros objetos) devem ser
munidos do rótulo branco.
Não obstante, o emprego dos rótulos de
cor branca e azul claro ou verde só será obrigatório para as
administrações cujo regime interno a isto não se oponha. Além disso os
rótulos verdes são usados unicamente quando a administração de destino o
exige.
Os rótulos devem conter, impresso em
caractéres latinos pequenos, o nome do correio expedidor e, em caracteres
latinos maiores, o nome do correio destinatário, precedidos
respectivamente das palavras de e pour. Nas permutas por via marítima
efetuadas com intervalos variaveis, essas indicações se a administração
interessada o pedir, serão completadas com a data e número da expedição e
o nome do porto de desembarque.
Os sacos devem indicar de modo legivel
em caracteres latinos, o correio ou o país de origem, e conter a menção.
"Postes" ou qualquer outra análoga que os assinale como malas postais.
Os correios intermediários não devem
lançar nenhum número de ordem nos rótulos dos sacos ou malotes das
expedições fechadas em trânsito.
3. - Salvo acordo em contrário,
as expedições pouco volumosas ou negativas serão simplesmente envolvidas
em papel resistente, de modo a evitar qualquer deterioração do conteudo,
sendo depois amarradas e lacradas ou chumbadas.
Se os fechos forem de chumbo, essas
malas deverão ser acondicionadas de forma tal que o barbante não possa ser
desatado. Quando contiverem somente correspondências ordinárias, poderão
ser fechadas por meio de selos gomados contendo impressa a indicação do
correio ou da Administração expedidora. Os endereços dos pacotes, no que
respeita às indicações impressas e às cores, deverão corresponder às
prescrições estabelecidas no § 2º precedente para os rótulos dos sacos de
correspondências.
4 - Quando a quantidade ou o
volume dos objetos exigir o emprego demais de um saco, devem ser
utilizados, sempre que for possivel, sacos distintos:
a) para as cartas e cartões
postais;
b) para os outros objetos: se
houver pequenas encomendas, são tambem utilizados para elas sacos
distintos, cujos rotulos devem trazer a menção "Petits paquets".
O malote ou saco de objetos
registados, reunido a folha de aviso conforme indica o art. 55, § 2º, é
incluido em um dos sacos de cartas ou num saco especial; o saco exterior
deve trazer sempre um rótulo de cor vermelha. Quando houver mais de um
saco de objetos registados, os sacos suplementares contendo somente
objetos registados que não sejam cartas e cartões postais podem ser
expedidos a descoberto munidos do rótulo vermelho.
O rótulo do saco ou malote que
contiver a folha de aviso, ainda que esta seja negativa, será sempre
assinalado com a letra F, traçada de modo bem visivel.
5 - O peso de cada saco não deve
exceder a 30 quilos.
6 - Os correios de permuta devem
incluir, sempre que possivel, nas suas próprias expedições para
determinado correio, todas as expedições pouco volumosas (malotes ou
sacos) que recebam com destino a esse correio.
ARTIGO 158
ENTREGA DAS MALAS
1 - A entrega das malas entre
dois correios correspondentes é efetuada de acôrdo com as disposições
estabelecidas pelas Administrações interessadas.
No ato da entrega, somente os
sacos e malotes assinalados com rótulos vermelhos devem ser submetidos a
uma verificação completa do fecho e do acondicionamento. Quanto aos outros
sacos e malotes, cuja verificação é facultativa, são sempre entregues
englobadamente.
2 - As malas devem ser entregues
em bom estado, não podendo entretanto ser recusadas por motivo de avarias.
Quando qualquer mala fôr recebida em mau estado por um correio
intermediário, deverá ela ser colocada tal como estiver em novo
envoltório. O correio que efetuar o novo acondicionamento deverá inscrever
as indicações do rótulo original no novo rótuto, aplicando neste último o
seu carimbo de data, precedido da declaração "Remballé à........ ".
ARTIGO 159
CONFERÊNCIA DAS MALAS
1 - Quando um correio
intermediário tenha que proceder a novo acondicionamento de qualquer mala,
deve conferir o conteudo, desde que se possa presumir que este não esteja
intacto.
O mesmo correio organiza um
boletim de verificação de acôrdo com o modelo C 18 anexo a este
Regulamento e de conformidade com as disposições do § 3º, deste artigo.
Esse boletim é enviado ao correio de permuta de onde tiver sido recebida a
mala; uma cópia é encaminhada ao correio de origem e outra é incluída na
mala reconstituída.
2 - O correio destinatário
verifica se a expedição está completa e se estão exatas as inscrições da
folha de aviso, e, dado o caso, as das listas especiais de objetos
registados. No caso de falta de uma expedição ou de um ou mais sacos que
façam parte dela, de objetos registados, da folha de aviso, de lista
especial de objetos registados, ou quando se tratar de qualquer outra
irregularidade, o fato será comprovado imediatamente por dois
funcionários, que farão as retificações necessárias nas folhas ou listas,
tendo o cuidado de riscar as indicações errôneas, de modo que possam ser
reconhecidas as inscrições primitivas. Salvo erro evidente, prevalecerão
as retificações sobre a declaração original.
3 - Os fatos verificados serão
comunicados ao correio de origem da expedição e, no caso de falta real, ao
último correio intermediáno por meio de um boletim de verificação que será
enviado pela primeira mala depois da conferência completa da
expedição.
As indicações desse boletim
deverão especificar, tão exatamente quanto possivel, qual o saco, malote
ou objeto de que se trata.
Nas mesmas condições do original,
uma cópia do boletim de verificação será enviada à Administração da qual
depender o correio de origem da mala, desde que essa Administração o
exija. Quando se tratar de irregularidades importantes que permitam supor
uma perda ou uma espoliação, o saco ou o envoltório e o fecho ou chumbo do
malote ou do saco de objetos registados serão reunidos ao boletim de
verificação destinado ao correio de origem. Do mesmo modo se procederá com
o envoltório ou saco exteriores e com o atilho, rótulo, cacheta ou fecho
de chumbo respectivo, sempre que possivel a remessa de tais peças.
Nas relações com as
Administrações que exigirem a remessa de uma duplicata, os despojos
anteriormente indicados serão anexados à duplicata.
Nos casos previstos pelos §§ 1º e
2º, o correio de origem, e, dado o caso, o último correio de permuta
intermediário, poderão, alem disso, ser avisados telegraficamente,
correndo a despesa por conta da Administração que expedir o telegrama.
Todas as vezes que a mala
apresentar indícios evidentes de espoliação, dever-se-á enviar um aviso
telegráfico afim de que o correio expedidor ou intermediário organize
imediatamente o respectivo processo, e, se for necessário, avise
igualmente por telegrama a Administração precedente para a continuação das
investigações.
4 - Quando a falta da mala for
consequência de irregularidade na coincidência dos correios ou quando essa
falta estiver devidamente explicada no mapa de entrega, não será
necessária a expedição do boletim de verificação, desde que a mala chegue
à Repartição de destino pelo primeiro correio.
A remessa da duplicata, prevista
pelo § 3º, poderá ser adiada, dada a presunção de que a falta da mala
provenha de atrazo ou de mal encaminhamento.
Logo que chegue qualquer mala
cuja falta tenha sido comunicada ao correio de origem e, dado o caso, ao
último correio de permuta intermediário, será enviado aos mesmos correios
outro boletim de verificação comunicando o recebimento da mala.
5 - Os correios aos quais tiverem
sido enviados os boletins de verificação deverão devolver tais documentos
com a maior presteza possivel, depois de os ter examinado e de neles
mencionar as observações convenientes.
Contudo, se esses boletins não
forem devolvidos à Administração de origem num prazo de dois meses
a contar da data da sua expedição, serão considerados, até prova em
contrário, como devidamente aceitos pelos correios aos quais tiverem sido
endereçados.
Esse prazo será elevado a quatro
meses nas relações com os paises longínguos.
6 - Quando um correio ao qual
competir a conferência de uma expedição por ele recebida não fizer chegar
ao correio de origem ou, dado o caso, ao último correio de permuta
intermediário, pela primeira mala que houver depois da conferência, um
boletim comprovando quaisquer irregularidades encontradas, considerar-se-á
como recebido pelo referido correio a expedição e o seu conteudo, até
prova em contrário. Haverá a mesma presunção para as irregularidades cuja
menção fôr omitida ou indicada de modo incompleto no boletim de
verificação.
7 - Os boletins de verificação e
as duplicatas serão enviados sob registo.
ARTIGO 160
DEVOLUÇÃO DOS SACOS VAZIOS
1 - Salvo acordo em
contrário entre as Administrações correspondentes, os sacos deverão ser
devolvidos vazios, pela primeira expedição, em mala direta para o país a
que pertençam. O número de sacos devolvidos em cada expedição deverá ser
inscrito na folha de aviso, sob a rubrica "Indications de service".
A devolução será feita entre os
correios de permuta designados para esse fim.
Os sacos vazios deverão ser enrolados
em maços convenientes; quando houver pranchetas de rótulos, bm como
rótulos de percalina, pergaminho ou outro material resistente, deverão ser
colocados no interior dos sacos. Os maços deverão ser munidos de um rótulo
contendo o nome do correio de permuta donde tiverem sido recebidos os
sacos, toda vez que a devolução se fizer por intermédio de outro correio
permutante.
Se os sacos vazios a devolver não forem
em grande número, poderão ser incluidos nos sacos que contiverem a
correspondência; em caso contrário, deverão ser colocados à parte, em
sacos fechados rotulados com o endereço dos correios de permuta
respectivos. Os rótulos deverão levar a menção: "Sacs vides".
2 - No caso em que a fiscalização
exercida por uma Administração sobre a devolução dos sacos que lhe
pertençam demonstrar que 10% do número total dos sacos utilizados
durante um ano não for devolvido antes da expiração desse ano, a
Administração que não puder provar a devolução dos sacos vazios ficará
obrigada a pagar à Administração expedidora o valor dos sacos que
faltarem. O pagamento deverá igualmente ser feito quando o número de sacos
em falta não atingir a 10%, mas exceder a 50 unidades.
Cada Administração fixará
periodicamente e de modo uniforme um valor médio em francos para todas as
espécies de sacos que forem utilizados pelos seus correios de permuta,
fazendo a devida comunicação às Administrações interessadas por intermédio
da Secretaria Internacional.
TÍTULO VII
Disposições concernentes a despesas de trânsito
CAPÍTULO I
Operações de estatística
ARTIGO 161
ESTATÍSTICA DAS DESPESAS DE TRANSITO
1. As despesas de trânsito
exigiveis pela execução dos arts. 75 e seguintes da Convenção serão
estabelecidas, tendo por base as estatísticas levantadas de três em três
anos, e alternativamente durante os 14 ou 28 primeiros dias do mês de maio
ou durante os 14 ou 28 primeiros dias que se seguirem a 14 de outubro.
A estatística será levantada
durante a segundo ano de cada período 'trienal.
As malas organizadas a bordo dos
navios serão incluidas nas estatisticas, quando forem desembaraçadas no
período de estatistica.
2. A estatística de
outubro-novembro de 1933 e bem assim as contas relativas a essa
estatística, levantadas de conformidade com as disposições da Convenção de
Londres, serão aplicadas até o fim de 1934.
A estatística de maio de
1936 se aplicará aos anos de 1935, 1936 e 1937; a de outubro-novembro de
1939 aos anos de 1938, 1939 e 1940.
3. Os pagamentos anuais das
despesas de trânsito que devam ser efetuados em virtude de uma estatística
serão continuados, provisoriamente, até que as contas estabelecidas de
conformidade com a estatística seguinte sejam aprovadas ou considradas
aceitas para todos os efeitos (art. 169 adiante). Nessa ocasião procede-se
à regularização dos pagamentos efetuados a título provisório.
4. Quando ocorrer modificação
importante no encaminhamento das correspondências de um país para outro e
desde que essa modificação afete um período ou períodos que atinjam um
total de 12 meses pelo menos, qualquer Administração interessada
poderá pedir a revisão das contas de despesas de trânsito. Neste caso, as
importâncias a pagar pelas Administrações expedidoras serão estabelecidas
de conformidade com os serviços intermediários realmente empregados;
todavia, os pesos totais utilizados como base para as novas contas deverão
normalmente ser os mesmos que os das malasexpedidas durante o período
estatístico indicado no § 1. Quando não se chegar a um acordo sobre o modo
da divisão, dever-se-á proceder a uma estatística especial para
regularizar a partilha desses pesos entre os diversos serviços utilizados.
Nenhuma modificação será considerada como importante no encaminhamento das
correspondências para determinado país desde que não afete, em mais de
5.000 francos anuais, as contas entre a Administração de origem e a
Administração intermediária interessada. Se a modificação ultrapassar essa
importância, terá repercussão nas contas da Administração de origem com as
Administrações que tenham anteriormente efetuado o trânsito e as
Administrações que o asseguraram posteriormente à modificação sobrevinda,
mesmo que a redução das contas não atinja, para certas Administrações, o
mínimo fixado. O pedido de revisão das contas e, dado o caso, de
estatística especial poderá ser feito quando a modificação no
encaminhamento das correspondências de quese trata durar pelo menos nove
meses. Todavia, os dados dessa estatistica não serão tomados em
consideração senão depois de completamente decorrido um período de 12
meses.
Quando, numa estatística
especial, se verificar que os pesos totais das correspondências permutadas
entre duas Administrações e transportadas por uma terceira Administração
sofreram um aumento de 100% ou uma diminuição de 50% com relação aos dados
da última estatística periódica e que a conta da terceira Administração
sofreria por esse motivo uma modificação de mais de 5.000 francos por ano,
os novos pesos verificados servirão de base para as despesas de trânsito
devidas a esta Administração.
Do mesmo modo, quando uma
Administração intermediária verificar, nos seis meses que se seguirem à
estatística, que existe entre as expedições feitas por uma outra
Administração durante o periodo de estatística e o tráfego normal uma
diferença de, pelo menos, 20 % sobre os pesos totais do transporte, a
Administração interessada poderá exigir o levantamento de uma nova
estatística se as contas entre as duas Administrações sofrerem uma
modificação de mais de 5.000 francos por ano.
ARTIGO 162
ORGANIZAÇÃO E DESIGNAÇÃO DAS MALAS FECHADAS DURANTE O
PERÍODO ESTATÍSTICO
1. Durante cada período
estatístico, na permuta das correspondências em malas fechadas através do
território ou por intermédio dos serviços de uma ou de diversas
Administrações, serão utilizados sacos distintos para as cartas e cartões
postais e para os outros objetos.
Desde que o volume das malas o
permita, os sacos distintos devem ser reunidos em um único saco
coletor.
2. Por exceção às disposições dos
arts. 155 e 156 deste Regulamento cada Administração, durante o período
estatístico, terá a faculdade de incluir os objetos registados
e expressos, que não sejam cartas e cartões postais, em um dos sacos
destinados aos outros objetos, fazendo menção do fato na folha de aviso;
se, porem, esses objetos, de acordo com os referidos artigos 155 e 156,
tiverem sido incluidos em saco de cartas, serão eles, no que concerne à
estatística, considerados como cartas.
3. Durante o período estatístico,
todas as malas permutadas em trânsito deverão levar, alem dos rótulos
ordinários, um rótulo especial contendo em grandes caracteres a menção
"Statistique", seguida da indicação de 5 quilogramas, 15 quilogramas ou 30
quilogramas, conforme a categoria de peso (artigo 163, § 1, deste
Regulamento). O rótulo "Statistique" deverá conter alem disso a menção "L.
C." ou "A. O.", conforme o caso.
4. Quando se tratar de sacos que
não contenham sinão sacos vasios, correspondências isentas de quaisquer
despesas de trânsito (artigo 76 da Convenção) ou folha de aviso negativa,
a menção "Statistique" será seguida da palavra "Exempt".
5. Quando os sacos componentes da
expedição forem reunidos em saco coletor, este deverá levar o rótulo
especial "Statistique", no qual será feita a menção "S C". As indicações
relativas à estatística que figurarem nos sacos interiores não serão
repetidas no saco coletor.
ARTIGO 163
INDICAÇÃO DO NÚMERO DE SACO E DO PESO DAS MALAS
FECHADAS
No que respeita às malas que dão
lugar ao pagamento de despesas de trânsito, o correio de permuta expedidor
empregara uma folha de aviso especial, conforme o modelo C 19 anexo, na
qual mencionará o número de sacos, dividindo-os, dado o caso, nas
seguintes categorias:
<<ANEXO>>CLBR. Vol.
08 Ano 1940 Pág. 531 TABELA
O número de sacos isentos de
despesas de trânsito deverá ser o total dos que levam a indicação
"Statistique - Exempt", conforme determina o artigo 162, § 4º.
2. As indicações das folhas de
aviso serão conferidas pelo correio de permuta destinatário. Se esse
correio encontrar algum erro nas quantidades inscritas, retificará a folha
de aviso e imediatamente comunicará o erro ao correio de permuta expedidor
por meio de um boletim de verificação conforme o modelo C 20 anexo a este
Regulamento. Todavia no que respeita ao peso de um saco, a indicação do
correio de permuta expedidor será tida como válida, a menos que o peso
real não ultrapasse de mais de 250 gramas o peso máximo da categoria na
qual esse saco tiver sido inscrito.
ARTIGO 164
ORGANIZAÇÃO DOS QUADROS RELATIVOS ÁS MALAS FECHADAS
1. Após o encerramento das
operações de estatística, e com a maior presteza possivel, os correios
destinatários levantarão os quadros conforme o modelo C 21, anexo a este
Regulamento, em tantas vias quantas forem as Administrações interessadas,
incluida a do lugar de origem, e transmitirão esses quadros aos correios
de permuta da Administração remetente, para que possam ser devidamente
aceitos. Esses correios, após terem aceito os quadros, remetê-los-ão por
sua vez à Administração central, de que dependerem, afim de serem
distribuidos entre as Administrações interessadas.
2. No caso em que os quadros C 21
não sejam recebidos ou o sejam em número insuficiente pelos correios de
permuta da Administração expedidora dentro do prazo de três meses (quatro
meses nas permutas entre os paises longínquos), a contar do dia da última
remessa a ser incluida na estatística, esses mesmos correios levantarão os
referidos quadros em números suficiente e de acordo com os próprios
elementos que possuirem, fazendo em cada um a declaração: Les relevés "C
21" du bureau destinataire ne sont pas parvenus, dans le délai
réglementaire. Em seguida, serâo esses quadro transmitidos à Admnistração
central de que dependerem esses mesmos correios para a respectiva
distribuição entre as Administrações interessadas.
ARTIGO 165
LISTA DAS MALAS FECHADAS PERMUTADAS EM TRÂNSITO
1. Tão depressa quanto possivel
e, o mais tardar em um prazo de três meses após cada período estatístico,
salvo o caso de não ter sido possivel determinar nesse prazo a via de
encaminhamento, as Administrações que tiverem expedido malas em trânsito
enviarão por meio da fórmula C 22 anexa a lista dessas malas às diferentes
Administrações por cujo intermédio tiverem sido feitas as expedições.
2. Se dessa lista constarem malas
em trânsito que, de acordo com o disposto no artigo 162 deste Regulamento,
não exijam o levantamento do quadro C 21, far-se-á na mesma lista qualquer
menção explicativa, tal como: "Sacs vides", "Correspondances exemptes".
"Feuille d'avis négative".
ARTIGO 166
MALAS FECHADAS PERMUTADAS COM OS VASOS DE GUERRA
Caberá às Administrações dos
paises de que dependerem os vasos de guerra levantar os quadros C 21
relativos às malas expedidas ou recebidas por esses navios. As malas
expedidas, durante o periodo estatístico, com destino aos navios de
guerra, deverão trazer aos rótulos a data da expedição.
No caso em que as malas foram
expedidas, a Administração reexpedidora dará disso aviso à Administração
do país de que depender o navio.
ARTIGO 167
BOLETIM DE TRÂNSITO
1. Quando forem desconhecidos ou
incertos a rota a seguir e os serviços de transporte a utilizar para as
malas expedidas durante o período estatístico, a Administração de origem
deverá, quando houver pedido da Administração destinatária, preparar para
cada mala um boletim de cor verde conforme o modelo C 23 anexo a este
Regulamento. A Administração de origem poderá igualmente expedir esse
boletim mesmo que não tenha sido pedido pela Administração destinatária,
desde que as circunstâncias pareçam exigi-lo.
As folhas de aviso das malas que
exigirem a organização do dito boletim deverão conter no alto, bem
visivel, a anotação "Bulletin de transit". A mesma menção, sublinhada a
lapis vermelho, deverá ser feita nos rótulos especiais "Statistique" a que
se refere o artigo 162.
2. O boletim de trânsito deverá ser transmitido a
descoberto, com as malas a que se referir, aos diferentes serviços que
participarem do transporte dessas malas. Em cada país interessado, os
correios de permuta de entrada e de saída, excluido todo e qualquer
correio intermediário, consignarão no boletim as informações concernentes
ao trânsito por eles efetuado. O último correio de permuta intermediário
deverá remeter o boletim C 23 diretamente ao correio de destino. O boletim
será imediatamente devolvido por esse correio ao correio de origem,
documentando o quadro C 21. Quando faltar um boletim de trânsito que tenha
sido pedido ou anunciado no alto da folha de aviso, o correio de destino
será obrigado a reclamá-lo sem a menor demora.
ARTIGO 168
SERVIÇOS EXTRAORDINÁRIOS
Independentemente dos transportes
aéreos, só serão considerados como serviços extraordinários, dando motivo
a despesas de trânsito especiais, o serviço mantido para o transporte
territorial acelerado da denominada "Mala das Índias" e os serviços
especiais em automovel "Palestina" ou "Síria-Iraque".
CAPÍTULO II
Contabilidade. Liquidação das contas
ARTIGO 169
CONTA DAS DESPESAS DE TRÂNSITO
1. Para o levantamento das contas
de trânsito, os sacos leves, médios e pesados, tais como são definidos no
artigo 163 deste Regulamento, serão incluidos em conta respectivamente com
os pesos médios de 3, 12 e 24 quilogramas.
2. O peso das malas fechadas será
multiplicado por 26 ou 13, conforme o caso, e o produto assim obtido
servirá de base para as contas particulares que estabelecerão em francos
as importâncias que anualmente couberem a cada Administração.
Nos casos em que o multiplicador
26 ou 13 não corresponda ao tráfego normal, as Administrações interessadas
adotarão, de comum acordo, outro multiplicador que vigore durante os anos
a que for aplicada a estatística.
O levantamento dessas contas
compete à Administração credora que as transmitirá à Administração
devedora.
3. Afim de ser descontado o peso
dos sacos e dos envoltórios, bem como o das categorias de correspondências
isentas de quaisquer despesas de trânsito, de conformidade com o que
dispõe o artigo 76 da Convenção, a importância total da conta das malas
fechadas será reduzida de 10%;
4. As contas particulares serão
levantadas em duas vias na formula C 24, tendo por base o quadro C 21.
Essas contas serão transmitda à Administração expedidora com a maior
presteza possivel e, o mais tardar, no prazo de 10 meses, após a expiração
do período estatístico.
5. Se a Administração que tiver
enviado a conta particular não receber nenhuma observação retificativa
dentro do prazo de quatro meses, a contar da data da remessa, essa conta
será considerada como aceita para todos os efeitos.
ARTIGO 170
AJUSTE DE CONTAS GERAL ANUAL. INTERVENÇÃO DA SECRETARIA
INTERNACIONAL
1. Salvo acordo em contrário
entre as Administrações interessadas, o ajuste geral das contas atinentes
às despesas de trânsito será estabelecido anualmente pela Secretaria
Internacional.
2. Logo que as contas
particulares entre duas Administrações forem aprovadas ou consideradas
como aceitas para todos os efeitos (artigo 169, § 5º), cada uma das
Administrações transmitirá, sem demora, à Secretaria Internacional, um
resumo conforme o modelo C 25, indicando as importâncias totais dessas
contas. Ao receber o resumo de uma Administração, a Secretaria
Internacional avisará a outra Administração interessada.
No saldo, desprezam-se os
cêntimos.
Nos casos em que houver diferença
entre as indicações correspondentes fornecidas por duas Administrações, a
Secretaria Internacional convida-las-á a entrarem em acordo e a lhe
indicarem as importâncias definitivamente fixadas.
Quando somente uma das
Administrações tiver fornecido o quadro C 25, farão fé as indicações dessa
Administração, a menos que o resumo correspondente da Administração
retardatária chegue à Secretaria Internacional em tempo oporturno para o
estabelecimento do próximo ajuste de contas geral anual.
No caso previsto no artigo 169, §
5º, os resumos deverão conter a menção "Aucune observation de
I'Administration débitrice n'est parvenue dans le délai
réglementaire".
No caso de duas Administrações
combinarem um ajuste especial, os seus resumos C 25, deverão conter a
menção: "Compte réglé à part - à titre d'information" e não serão
compreendidos no ajuste geral anual.
3. A Secretaria Internacional, no
fim de cada ano, tomando por base os resumos que receber a tempo e que
forem considerados como aceitos para todos os efeitos estabelecerá o
ajuste geral anual das despesas de trânsito, observando para os pagamentos
anuais quando os houver, a regra estabelecida no artigo 161, § 3º.
O ajuste indicará:
a) o Débito e o Crédito de cada
Administração;
b) o saldo devedor ou o saldo
credor de cada Administração;
c) as importâncias a pagar pelas
Administrações devedoras;
d) as importâncias a receber
pelas Administrações credoras.
A Secretaria Internacional
procederá por meio de compensação de modo a restringir ao mínimo o número
de pagamento a serem efetuados.
4. Os ajustes de contas gerais
anuais deverão ser transmitidos às Administrações pela Secretaria
Internacional, com a maior presteza possivel, e, o mais tardar, antes de
expirado o primeiro trimestre do ano seguinte ao do seu levantamento.
ARTIGO 171
LIQUIDAÇÃO DAS DESPESAS DE TRÂNSITO
1. O saldo resultante do ajuste
geral anual da Secretaria Internacional ou dos ajustes especiais,
compreendendo, se for caso, a regularização prevista no artigo 161, § 3º
será pago pela Administração devedora à Administração credora, por uma das
seguintes formas:
a) em ouro ou por meio de cheques
ou cambiais que preencham as condições previstas no § 2º, seguinte, e
pagaveis à vista contra a Capital ou contra uma praça comercial do país
credor, à escolha da Administração devedora, ou
b) conforme acordo entre as duas
Administrações, por intermédio de um banco que utilize o "claring" do
Banco de Liquidações Internacionais, na Basiléia, ou por qualquer outro
meio.
2. Em caso de pagamento de
cheques ou cambiais, esses títulos serão expressos na moeda de um país em
que o Banco Central de Emissão ou outra instituição oficial de emissão
compre e venda ouro ou divisa-ouro contra moeda nacional a taxas fixas
determinadas por lei ou em virtude de acordo com o Governo.
Se as moedas de vários países
satisfizerem essas condições, caberá ao país credor designar a moeda que
lhe convenha. A conversão será feita na paridade das moedas-ouro.
3. Desde que os dois países
entrem em acordo a tal respeito, os cheques ou cambiais podem ser
expressos na moeda do país credor, mesmo que essa moeda não satisfaça as
condições previstas no § 2º. Nesse caso, o saldo será convertido, na
paridade das moedas ouro, em moeda de um país que satisfaça as condições
previstas no § 2º. O resultado obtido será convertido na moeda do país
devedor e esta na moeda do país credor pelo seu valor na bolsa da Capital
ou de uma praça comercial do país devedor no dia da entrega da ordem de
compra do cheque ou da cambial.
4. As despesas de pagamento
correrão por conta da Administração devedora.
5. O pagamento acima referido
deverá ser efetuado no menor prazo possivel, e, o mais tardar, dentro de
quatro meses a partir da data da remessa do ajuste pela Secretaria
Internacional, ou do convite de pagamento dirigido pelo Administração
credora à devedora quando se tratar de conta regulada à parte. Esse prazo
poderá ser elevado a cinco meses nas relações entre os países
longínquos.
Esgotados esses prazos, as
importâncias devidas passarão a render juros, à razão de 5% ao ano, a
contar do dia da expiração dos mesmos prazos.
6. Se o pagamento não for
efetuado até um ano após a expiração dos prazos fixados no § 5º, será
lícito à Administração credora notificar à Secretaria Internacional que
convidará a Administração devedora a pagar em um prazo que não deve
exceder de quatro meses.
Se o pagamento não for efetuado
até a expiração desse novo prazo, a Secretaria Internacional, incluirá a
importância em causa, acrescidos juros, na conta geral anual seguinte, no
Crédito da Administração credora.
No caso de aplicação das
disposições da alínea precedente, a conta geral de que se trata e as dos
quatro anos que se seguirem não deverão conter, tanto quanto possivel, nos
saldos do Quadro 2, importâncias a pagar pela Administração em falta à
Administração credora interessada.
TÍTULO
VIII
Disposições
diversas
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 172
COUPONS-RESPOSTA
1. Os coupons-resposta serão,
conforme o modelo C 26 anexo a este Regulamento, impressos, em papel,
contendo em filigrana as letras U.P.U., em grandes caracteres, por encargo
da Secretaria Internacional, que os cederá às Administrações pelo preço do
custo.
2. Cada Administração terá a
faculdade:
a) de fazer nos coupons-resposta
uma perfuração distintiva que não prejudique a leitura do texto, nem seja
de natureza a impedir a verificação do respectiva valor;
b) de modificar, a mão ou por
meio de rempressão, o preço de venda indicado nos coupons.
3. nos ajustes de contas entre as
Administrações, o valor dos coupons-resposta será, calculado a razão le 35
cêntimos por unidade.
4. Salvo acordo em contrário os
coupons permutados serão enviados anualmente às Administrações emissoras,
com indicação global da quantidade e do vaIor, dentro do prazo de três
meses, o mais tardar, após a expiração do ano.
5. Logo que duas Administrações
tenham conferido a quantidade de coupons permutados nas suas relações
recíprocas cada uma dessas Administrações organizará e transmitirá à
Secretaria Internacional um resumo conforme o modelo C 27 anexo a este
Regulamento, indicando o saldo devedor ou credor, se o saldo passar de 25
francos e não tiver havido um acordo especial entre os dois países. Na
falta do acordo dentro do prazo de seis meses, a Administração credora
levantará o seu resumo e o enviará à Secretaria Internacional.
No caso em que o resumo tenha
sido fornecido somente por uma das Administrações farão fé as iadicações
deste resumo.
O saldo será incluido pela
Secretaria Internacional em um ajuste de contas anual e o pagamento será
feito nas condições previstas pelo artigo 171.
6. Quando nas relações entre duas
Administrações o saldo anual não passar de 25 francos a Administração
devedora ficará dispensada de qualquer pagamento.
ARTIGO 173
CARTEIRAS DE IDENTIDADE
1. Cada Administração designará
quais as Repartições postais que emitirão as carteiras de identidade.
2. Essas carteiras serão
organizadas nas fórmulas iguais ao modelo C 28 anexo a este Regulamento.
Essas fórmulas serão fornecidas ao preço de custo pela Secretaria
Internacional.
3. Na ocasião do pedido, o
requerente apresentará sua fotografia e provará sua identidade. As
Administrações estabelecerão as prescrições necessárias para que as
carteiras não sejam emitidas senão após minucioso exame da identidade do
requerente.
O funcionário postal registará
esse pedido em livro especial; preencherá a tinta e em caracteres latinos
todas as indicações que comportar a fórmula da carteira de identidade;
colará a fotografia no quadro indicado na mesma fórmula; o selo
representativo da taxa cobrada será aplicado metade sobre a fotografia e
metade sobre a carteira e será inutilizado nitidamente por um carimbo de
data.
Em seguida aplicará novamente o
mesmo carimho ou seu sinete oficial, de modo que atinja ao mesmo tempo a
parte superior da fotografia e a carteira, reproduzindo essa mesma
impressão no anverso da carteira que, depois de assinada pelo funcionário
e pelo interessado, será entregue a este último.
4. Quando a fisionomia do titular
da carteira sofrer alteração de modo que não corresponda mais à fotografia
e aos sinais característicos indicados, a carteira deverá ser
substituída.
5. Cada país tem a faculdade de
emitir as carteiras de identidade do serviço internacional segundo as
regras adotadas para as carteiras em uso no seu serviço interno.
As administrações poderão juntar
uma folha de papel à fórmula C 28, destinada a anotações especiais que
sejam necessárias no serviço interno.
ARTIGO 174
MALAS PERMUTADAS COM VASOS DE GUERRA
1. O estabelecimento da permuta
de malas fechadas entre uma Administração Postal e divisões navais ou
vasos de guerra da mesma nacionalidade, ou entre uma divisão naval ou um
vaso de guerra e outra divisão naval ou outro vaso de guerra da mesma
nacionalidade, deverá ser notificado com a maior antecedência possivel às
Administrações intermediárias.
2. O endereço dessas malas será
redigido do modo seguinte:
Du bureau
de..................................................................
la
division navale (nacionalidade) de (designa-
Pour ção da divisão)
à.......................................... (País)
le
bátiment (nacionalidade) le (nome do navio) à
ou
De la division navale
(nacionalidade) de (designação da
divisão) à
..................................................................
Du bátiment (nacionalidade) le
(nome do navio) à............ (País)
Pour le bureau
de..............................................................
ou
De la division navale
(nacionalidade) de (designação da
divisão) à
............................................................... (País)
Du bâtiment (nacionalidade) le
(nome do navio) à..........
la
division navale (nacionalidade) de (designa-
Pour ção da divisão)
à................................................. (País)
le
bâliment (nacionalidade) le (nome do navio) à}
3. As malas destinadas a divisões
navais ou a vasos de guerra, ou deles procedentes, serão encaminhadas
pelas vias mais rápidas e nas mesmas condições que as malas permutadas
entre as Repartições postais, salvo o caso de conterem no endereço
indicação de via especial.
O capitão de qualquer paquete
postal que transportar rnalas destinadas a uma divisão naval ou a um vaso
de guerra deverá tê-las à disposição do comandante da divisão ou do navio
destinatário, para o caso em que lhe venha a ser pedida a entrega em
viagem.
4. Se os navios não forem
encontrados no lugar de destino, quando as malas a eles endereçadas aí
chegarem, serão esaas malas conservadas na Repartição postal, até a
retirada pelo destinatário ou a reexpedição para outro local. A
reexpedição poderá ser pedida quer pela Administração postal de origem,
quer pelo comandante da divisão naval ou do navio a que se destinarem as
malas, quer, enfim, por um Consul da respectiva nação.
5. As malas anteriormente
referidas que trouxerem a indicação "Aux soins du
Consul.................., são consignadas ao Consulado indicado. Essas
malas, a pedido do Consul, poderão ser entregues de novo ao serviço postal
e reexpedidas para o lugar de origem ou para qualquer outro destino
6. As malas destinadas a um vaso
de guerra serão consideradas como em trânsito até sua entrega ao
Comandante do navio, mesmo quando tenham sido primitivamente endereçadas
aos cuidados de uma repartição postal ou de um Consul encarregado de
servir de agente de transporte intermediário essas malas não serão,
portanto, consideradas como chegadas ao seu destino, senão depois de terem
sido entregues ao vaso de guerra destinatário.
ARTIGO 174
BOLETINS DE FRANQUIA. AJUSTE DAS CONTAS RELATIVAS AOS
DIREITOS ADUANEIROS, ETC.
1. O ajuste das contas relativas
aos direitos aduaneiros, etc. pagos por uma Administração por conta de
outra, será efetuado por rneio de contas particulares mensais, iguais ao
modelo C 29 anexo a este Regulamento, as quais serão organizadas pela
Administração devedora na moeda do país credor. Os boletins de franquia
serão inscritos por ordem alfabética dos nomes dos correios que tiverem
adiantado os direitos e seguindo a ordem númerica que aos mesmos boletins
houver sido dada.
Quando as duas Administrações
interessadas assegurarem igualmente nas suas relações recíprocas a
execução do serviço de encomendas postais, poderão elas, salvo aviso em
contrário, incluir no ajuste de contas dos boletins de franquia deste
último serviço, os das correspondências postais.
2. A conta particular,
acompanhada dos boletim de franquia, será transmitida à Administração
credora o mais tardar até o fim do mês seguinte àquele a que dita conta se
referir. Não se organizarão contas negativas.
3. A conferência das contas será
feita nas condições estabelecidas pelo Regulamento dos vales postais.
4. Os ajustes dessas contas darão
lugar a uma liquidação especial. Todavia, qualquer Administração poderá
pedir que tais contas sejam anexadas quer às contas dos vales postais,
quer às contas C P 15 ou C P 16 das encomendas postais.
ARTIGO 176
FÓRMULAS PARA USO DO PÚBLICO
Para a aplicação dos dispositivos
do art. 31, § 2º, da Convenção, são consideradas como fórmulas para uso do
público as seguintes:
C 1 (Rótulo de alfândega),
C 2 (Declaração para a
alfândega),
C 3 (Boletim de
franquiamento),
C 5 (Aviso de recebimento),
C 8 (Vale de reembolso),
C 10 (Sobrecarta de
reexpedição).
retirada
C 11 (Pedido de modificação
de endereço
modificação
do reembolso.
C 12 (Reclamação de remessa
ordinária não recebida),
C13 (Reclamação de remessa
registada, etc.),
C 26 (Coupons-resposta),
C 28 (Carteira de
identidade).
ARTIGO 177
PRAZO DE CONSERVAÇÃO DOS DOCUMENTOS
Os documentos do serviço
internacional deverão ser conservados durante um período mínimo de dois
anos.
ARTIGO 178
ENDEREÇO TELEGRÁFICO
As Administrações farão uso, para
as comunicações telegráficas que permutem entre si, do endereço
telegráfico "Postgen", seguido da indicação da cidade em que se achar a
sede da Administração Central.
TÍTULO
IX
Secretaria
Internacional
CAPÍTULO ÚNICO
ARTIGO 179
CONGRESSOS E CONFERÊNCIAS
A Secretaria Internacional
preparará os trabalhos dos Congressos e Conferências e providenciará sobre
as impressões e sobre a distribuição dos documentos necessários.
O Diretor dessa Secretaria
assistirá às sessões dos Congressos e Conferências e tomará parte nas
discussões, sem voto deliberativo.
ARTIGO 180
INFORMAÇÕES, PEDIDOS DE MODIFlCAÇÃO DOS ATOS
A Secretaria Internacional deverá
conservar-se sempre à disposição dos membros da União, para Ihes fornecer,
sobre as questões relativas ao serviço, as informações de que eles possam
ter necessidade.
Instruirá os pedidos de
modificação ou de interpretação das disposições que regem a União e
notificará os resultados das consultas.
ARTIGO 181
PUBLICAÇÕES
1. A Secretaria Internacional
redigirá, com o auxílio dos documentos que forem postos à sua disposição,
um jornal especial nas línguas alemã, inglesa, espanhola e francesa.
2. Publicará, de acordo com as
informações fornecidas em virtude do que prescreve o art. 139 deste
Regulamento, um repositório oficial de todas as informações de interesse
geral concernentes à execução da Convenção e do Regulamento em cada
país.
A pedido das Administrações
participantes dos Acordos, serão publicadas repositórios análogos
concernentes à execução desses Acordos.
3. A Secretaria Internacional
publicará igualmente, de acordo com os elementos fornecidos pelas
Administrações:
a) um repositório de informações
sobre a organização das Administrações da União e respectivos serviços
internos;
b) um repositório das taxas
aplicadas pelas Administrações em seu serviço interno;
c) uma lista dos objetos
proibidos;
d) uma lista das linhas de
paquetes;
e) uma lista das distâncias
quilométricas referentes aos percursos territoriais;
f) uma lista dos países
longínquos e assimilados;
g) um quadro dos
equivalentes.
4. As informações que
eventualmente sofrerem os diversos documentos enumerados nos §§ 2º e 3º
serão notificados por meio de circular.
5. Os documentos publicados pelo
Secretário Internacional serão distribuidos às Administrações na proporção
do número de unidades de contribuição fixadas para cada uma delas de
acordo com o art. 25 da Convenção.
Serão pagos em separado e pelo
preço de custo os exemplares suplementares desses documentos que forem
pedidos pelas Administrações.
6. A Secretaria Internacional
incumbir-se-á de publicar um dicionário alfabético de todas as repartições
postais do Mundo, com indicação especial das que estiverem encarregadas de
serviços ainda não generalizados. Esse dicionário será mantido em dia por
meio de suplementos ou por outro qualquer processo julgado conveniente
pela Secretaria Internacional.
O dicionário será distribuído às
Administrações na razão de 10 exemplares por unidade da contribuição
fixada para cada uma delas em virtude do que dispõe o art. 25 da Convenção
Serão pagos em separado e pelo preço de custo os exemplares suplementares
pedidos pelas Administrações.
ARTIGO 182
RELATÓRIO ANUAL
A Secretaria Internacional fará
um relatório anual sobre a sua gestão, que será remetido a todas as
Administrações.
ARTIGO 183
LINGUA OFICIAL DA SECRETARIA INTERNACIONAL
A lingua oficial da Secretaria
Internacional será o francês.
ARTIGO 184
COUPONS-RESPOSTA, CARTEIRA DE IDENTIDADE
A Secretaria Internacional ficará
incumbida da impressão e do fornecimento dos coupões-resposta e das
carteiras de identidade às Administrações, mediante pedido destas.
ARTIGO 185
BALANÇO E LIQUIDAÇÃO DAS CONTAS
1. A Secretaria Internacional
ficará incumbida de proceder ao balanço e à liquidação das contas de
qualquer natureza, relativas ao serviço postal internacional, entre as
Administrações que solicitarem o seu intermédio. Para esse fim, as
Administrações estabelecerão o necessário acordo entre elas e a
Secretaria.
2. A pedido das Administrações
interessadas, os ajustes de contas telegráficas poderão tambem ser
indicados à Secretaria Internacional para serem computados na compensação
dos saldos.
3. Cada Administração terà a
faculdade de organizar, à sua escolha, ajustes de contas especiais para
diversos ramos de serviço e de proceder de acordo com as suas
conveniências aos respectivos ajustes com suas correspondentes, sem que se
utilize do intermédio da Secretaria Internacional, à qual a referida
Administração se limitará a indicar quais os ramos do serviço e quais os
países para que pede o intermédio da Secretaria.
4. As Administrações que tiverem
recorrido ao intermédio da Secretaria Internacional para o balanço e
liquidação dos ajustes de contas poderão fazer cessar esse intermédio três
meses depois do respectivo aviso à mesma Secretaria.
ARTIGO 186
ORGANIZAÇÃO DAS CONTAS
1. Tão depressa as contas
particulares tenham sido conferidas e aceitas de comum acordo, as
Administrações devedoras transmitirão às Administrações credoras para cada
espécie de operações, uma confirmação, demonstrada em francos e cêntimos,
da importância do saldo entre as duas contas particulares, com indicação
da proveniencia do crédito e do período a que ele se refere.
Salvo acordo em contrário, a
Administração que desejar, para a sua contabilidade interna, ter contas
gerais, deverá ela própria organizar essas contas e submetê-las ao aceite
da Administração correspondente.
As administrações poderão,
entretanto, entender-se sobre a adoção de outro qualquer sistema em suas
relações.
2. Mensal ou trimestralmente, se
circunstâncias especiais justificarem a medida, cada Administração enviará
à Secretaria Internacional um quadro indicando seu crédito resultante das
contas particulares, assim como o total das importâncias de que for
credora com relação a cada uma das Administrações contratantes; cada
crédito que figurar nesse quadro deverá ser instruido por uma confirmação
da Administração devedora.
Esse quadro deverá chegar à
Secretaria Internacional o mais tardar até o dia 19 de cada mês ou do mês
seguinte a cada trimestre; em caso contrário só será incluido na
liquidação do mês ou trimestre seguinte.
3. A Secretaria Internacional
verificará, pelas confirmações anteriormente referidas, se os quadros
estão exatos, e notificará às Administrações interessadas qualquer
retificação necessária.
O débito de cada Administração
para com outra será transportado para um quadro recapitulativo; a soma das
importâncias inscritas nas diversas colunas desse quadro indicará o saldo
devedor global de cada Administração.
ARTIGO 187
BALANÇO GERAL
1. A Secretaria Internacional
reunirá os quadros e as recapitulações em um balanço geral,
indicando:
a) o total do débito e do crédito
de cada Administração;
b) o saldo devedor ou o saldo
credor de cada Administração;
c) as importâncias a pagar pelas
Administrações devedoras e divisão dessas importâncias pelas
Administrações credoras.
A Secretaria Internacional fará o
possível para que cada Administração não efetue mais de dois pagamentos
distintos na liquidação de todos os seus débitos.
Todavia, a Administração que for
habitualmente credora de outra por importância superior a 50.000 francos
terá o direito de pedir pagamentos parcelados por conta dessa
importância.
Esses pagamentos parcelados serão
inscritos, quer pela Administração credora, quer pela devedora, na parte
inferior dos quadros a serem enviados á Secretaria Internacional.
2. As confirmações transmitidas à
Secretaria Internacional com os quadros serão classificadas por
Administração, e servirão de base para o levantamento da liquidação das
contas de cada uma da administrações interessadas. Nessa liquidação
deverão figurar:
a) as importâncias relativas às
contas especiais resultantes das diversas permutas;
b) o total das importâncias
resultantes de todas as contas especiais, com relação a cada uma das
Administrações interessadas;
c) os totais das importâncias
devidas a todas as Administrações credoras, com relação a cada ramo de
serviço, assim como o total geral dessas contas.
Esse total deverá ser igual ao
total do debito que figurar na recapitulação.
Na parte inferior do registo de
liquidação, será organizado o balanço entre o débito e o crédito
resultantes dos quadros remetidos pelas Administrações à Secretaria
Internacional. A importância líquida do débito ou do crédito deverá ser
igual ao saldo devedor ou credor levado ao balanço geral. Além disso, o
registo indicará as Administrações em favor das quais deverá ser efetuado
o pagamento pela Administração devedora.
Os registos de liquidação deverão
ser transmitidos às Administrações interessadas pela Secretaria
Internacional, o mais tardar até o dia 22 de cada mês.
ARTIGO 188
PAGAMENTO
O pagamento das importâncias
devidas, em virtude de qualquer liquidação, por uma Administração, a
outra, deverá ser efetuado no menor prazo possivel, e o mais tardar, 15
dias após o recebimento do registo de liquidação pela Administração
devedora. Com relação ás outras condições de pagamento, serão aplicadas as
disposições do § 1º do art. 171 deste Regulamento. Os casos de falta de
pagamento do saldo no prazo fixado serão regulados pelas disposições do §
5º do referido artigo.
Os saldos devedores ou credores
que não excederem a 500 francos poderão ser transportados à liquidação do
mês seguinte, desde que as Administrações interessadas mantenham conta
mensal com a Secretaria Internacional. Esse transporte será mencionado nas
recapitulações e nas liquidações para as Administrações credoras e
devedoras. A Administração devedora enviará nesse caso, à Administração
credora uma confirmação da importância devida para ser incluida no
primeiro quadro a organizar.
ARTIGO 189
COMUNICAÇÕES A DIRIGIR À SECRETARIA INTERNACIONAL
1. As Administrações transmitirão
umas às outras, por intermédio da Secretaria Internacional, a coleção em
três exemplares dos seus selos postais e das impressões-tipos de suas
máquinas de franquiar, com indicação da data a partir da qual os selos
postais das emissões anteriores serão retirados de circulação.
2. As Administrações deverão,
ainda, comunicar à Secretaria Internacional:
a) a menção que tenham adotado,
pela aplicação do disposto no art. 106, § 2º como equivalente à expressão
"Taxe perçue" ou "Port payé";
b) as taxas moderadas que tenham
adotado em virtude do artigo 5º da Convenção e as relações em que essas
taxas serão aplicaveis;
c) as sobretaxas que cobrarem por
despesas de transporte extraordinário em virtude dos arts. 37 e 77 da
Convenção, bem como a nomenclatura dos paises aos quais se aplicam essas
sobretaxas e, dado o caso, a designação dos serviços que derem motivo a
essa cobrança;
d) todas as informaões uteis
referentes às prescrições aduaneiras ou outras, assim como às proibições
ou restrições que regulam a importação e o trânsito das remessas postais
nos respectivos serviços;
e) o numero de declarações para a
Alfândega eventualmente exixido para as remessas submetidas à verificação
aduaneira com destino aos respectivos paises e os idomas em que podem ser
redigidas essas declarações;
f) se admitem ou não, nas
remessas franquiadas como cartas ou amostras, objetos passiveis de
direitos aduaneiros;
g) a lista das distâncias
quilômetricas para os percursos territoriais seguidos nos respectivos
paizes pelas malas em trânsito:
h) a lista das linhas de paquetes
que partirem dos seus portos e forem utilizados para o transporte das
malas, com indicação das rotas, das distâncias e do tempo de percurso
entre o porto de embarque e cada um dos portos de escala sucessivos da
periodicidade do serviço e dos paises aos quais deverão ser pagas as
despesas de trânsito sito marítimo nos casos de utilização desses
paquetes;
i) sua lista dos paises
longinquos e assimilados;
j) sua decisão sobre a faculdade
de aplicar ou não certas disposições gerais da Convenção e do
Regulamento;
k) as informações uteis sobre sua
organização o seus serviços internos;
l) suas taxas postais
internas.
3. Toda modificação nas
informações referidas no § 2º deverá ser notificada sem demora.
4. As Administrações deverão
fornecer à Secretaria Internacionais dois exemplares dos documentos que
publicarem, tanto com relação ao serviço interno como ao serviço
internacional.
ARTIGO 190
ESTATÍSTICA GERAL
1. A Secretaria Internacional
levantará uma estatística geral para cada ano.
Para esse fim, as Administrações
enviarão à mesma Secretaria uma série tão completa quanto possivel de
informações estatísticas em formulas de acordo com os modelos C 30 e C 31
anexos a este Regulamento. O quadro C 30 será transmitido no fim do mês do
julho de cada ano, mas as informações atinentes às partes I, II e IV do
mesmo quadro só serão fornecidas de três em três anos; o quadro C 31 será
igualmente transmitido de três em três anos, na mesma data. As informações
fornecidas deverão sempre referir-se ao ano precedente.
2. As operações de serviço que
derem lugar a anotações especiais serão apuradas em resumos periódicos, de
acordo com os lançamentos efetuados.
3. Para todas as demais
operações, procede-se-á anualmente à contagem de todos os objetos sem
distinção entre cartas, cartões postais, manuscritos, impressos, amostras
e pequenas encomendas, e, pelo menos de três em três anos, far-se-á o
desdobramento das diferentes categorias de correspondências.
A época e a duração dessas
contagens serão fixadas pelas próprias Administrações.
4. Durante o intervalo que
decorrer entre as estatísticas especiais, o desdobramento das diferentes
categorias será feito por números proporcionais colhidos na precedente
estatística especial.
5. A Secretaria Internacional
imprimirá e distribuirá as fórmulas de estatística que cada Administração
terá que preencher, e fornecerá às Administrações que o pedirem todas as
indicações necessárias sobre as regras a seguir para assegurar a
uniformidade das operações estatísticas.
ARTIGO 191
DESPESAS DA SECRETARIA INTERNACIONAL
1. As despesas ordinárias da
Secretaria Internacional não deverão exceder, por ano, à importância de
350.000 francos.
2. A Administração dos correios
suiços fiscalizará as despesas da Secretaria Internacional, fará os
adiantamentos necessários e levantará a conta anual que será transmitida
às outras Administrações.
3. As importâncias que, em
virtude do § 2º deste artigo, forem adiantadas pela Administrações dos
correios suiços, deverão se reembolsadas pelas Administrações devedoras no
menor prazo possivel e, o mais tardar, antes de 31 de dezembro do ano em
que tiver sido remetida a conta. Passado esse prazo, as importâncias
devidas ficarão sujeitas a juros de mora em favor da Administração dos
correios suiços, na razão de 5% ao ano, a contar do dia da expedição do
referido prazo.
4. Para a distribuição dessas
despesas, os paises da União serão classificados do modo seguinte:
1ª Classe: União da Africa do
Sul, Alemanha, Estados Unidos da América, República Argentina,
Confederação Australiana (Commonwealth of Autralia), Canadá, China,
Espanha, França, Reino Unido da Grã-Bretanha e Irlanda no Norte, Índia
Britânica, Itália, Japão, Nova Zelândia, Polônia, União das Repúblicas
Soviéticas Socialistas.
2ª classe:
3ª classe: Conjunto das
Possessões insulares dos Estados Unidos da América, (excetuadas as Ilhas
Felipinas), Bélgica, Brasil, Egito, Argélia, Colônias a Protetorados
Franceses da Indochina, Conjunto das outras Colônias Francesas, México,
Holanda, (Países Baixos), Índias Neerlandesas, Romênia, Suécia,
Confederação Suiça, Checoslováquia, Turquia, Reino da Iugoslávia.
4ª classe: Austria, Dinamarca,
Finlândia, Hungria, Estado Livre da Irlanda, Coréa (Chosen), Noruega,
Portugual, Colônias Portuguesas da África Ocidental, Colônias Portuguesas
da África Oriental, da Ásia e da Oceania.
5ª classe: Bulgária, Chile,
República da Colômbia, Estônia, Grécia, Letônia, Marrocos (com exclusão da
zona espanhola) Marrocos (zona espanhola), Perú, Pérsia e
Tunísia.
6ª classe: Afganistão, Albânia,
Bolívia, República da Costa Rica, República de Cuba, Cidade Livre de
Dantzig, República Dominicana, Equador, Etiópia, Guatemala, República de
Haiti, República de Honduras, Lituânia, Luxemburgo, Nicarágua, República
do Panamá, Paraguai, Curação e Surinam, República do Salvador, Território
do Sarre, Sião, Uruguai, Estados Unidos da Venezuela.
7ª classe: IIhas Felipinas, Reino
da Arábia Saudita, Colônia do Congo Belga, Conjunto das Colônias
Espanholas, Irak, Islândia, Conjunto das Colônias Italianas, Conjunto das
Dependências Japonesas, com exclusão da Coréa (Chosen), Estado do Levante,
sob mandato francês (Síria e Líbano), República da Libéria, República de
São Marinho, Estado da Cidade do Vaticano, Iemen.
Disposições
finais
ARTIGO 192
INÍCIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DO
REGULAMENTO
O presente Regulamento será
executório a partir do dia em que entrar em vigor a Convenção Postal
Universal e terá a mesma duração que essa Convenção, a menos que seja
reformado por comum acordo entre as partes interessadas.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934.
Seguem-se as assinaturas.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 546 à 552
Tabelas.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 Ano 1940 Pág. 553 à 575
Figuras.
<<ANEXO>> CLBR - Vol. 08 - Ano 1940 - Págs. 576 à 584
Disposições concernentes ao
transporte dos objetos de correspondência por via aérea
CAPÍTULO I
Disposições gerais
ARTIGO
PRIMEIRO
OBJETOS DE
CORRESPONDÊNCIA ADMITIDOS A TRANSPORTE AÉREO
1. Serão admitidos a transporte
aéreo, na totalidade ou em parte do percurso, todos os objetos designados
no artigo 32 da Convenção, a saber: Cartas, cartões postais simples ou com
resposta paga, manuscritos, impressos de qualquer natureza (inclusive
impressão em relevo para uso dos cegos), amostras de mercadorias, pequenas
encomendas e bem assim os vales postais, os valores para cobrar e os
"abonnements-poste". Essas remessas terào, em tal caso, a denominação de
"Correspondances-avions", (Correspondências aéreas).
2. Os objetos mencionados no
artigo 33 da Convenção poderão ser submetidos à formalidade do registo e
gravados de reembolso.
3. As cartas e caixas com valor
declarado poderá,o igualmente ser transportadas por via aérea nas relações
entre paises que admitam a permuta desses objetos por avião.
ARTIGO
2
LIBERDADE DE
TRÂNSITO
A liberdade de trânsito prevista
pelo artigo 26 da Convenção é garantida às correspondências aéreas em todo
o território da União, quer as Administrações intermediárias tomem parte
quer não no encaminhamento das correspondências.
ARTIGO
3
ENCAMINHAMENTO
DAS CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
1. As Administrações que se
utilizarem de comunicações aéreas para o transporte de sua própria
correspondência serão Obrigadas a encaminhar, por essas mesmas
comunicações, à correspondência aérea oriunda das outras
Administrações.
2. As Administrações que não
dispuserem de Serviço aéreo encaminharão a correspondência aérea pelas
vias mais rápidas utilizadas pelo correio.
Do mesmo modo procederão quando,
por qualquer circunstância, o encaminhamento por essas outras vias ofereça
vantagens sobre uma via aérea existente.
3. Dado o caso, serão observadas
as indicações da via de encaminhamento feitas pelos remetentes nas
correspondências aéreas desde que a via indicada seja normalmente
utilizada para os transportes postais no percurso indicado.
4. As malas aéreas fechadas devem
ser encaminhadas pela via solicitada pela Administração do país de origem,
quando esta via seja utilizada pela Administração do país de trânsito para
expedição de suas próprias malas.
ARTIGO
4
TAXAS E CONDIÇÕES
GERAIS DE ADMISSÃO DAS CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
1. Os objetos a transmitir por
via aérea pagarão, alem das taxas postais regulamentares, uma sobretaxa
especial de transporte aéreo, cuja importância será fixada pela
Administração do país de origem.
2. Nas relações em que os
transportes aéreos forem considerados serviços ordinários (artigo 12, § 10
adiante), essa sobretaxa não deverá exceder a 15 cêntimos por 20 gramas e
por 1.000 quilômetros de percurso aéreo; para os cartões postais e os
vales postais a sobretaxa será de 15 cêntimos no máximo por objeto e por
1.000 quilômêtros de percurso aéreo.
As sobretaxas devem ser fixadas
uniformemente para todo o território do país de destino, qualquer que seja
a via de encaminhamento utilizada.
Nas relações entre os paises àa
Europa, a sobretaxa se elevará no máximo a 15 cêntimos por 20 gramas, seja
qual for a distância.
3. As sobretaxas das
correspondências aéreas, transportadas por serviços extraordinários
(artigo 12, § 11, adiante), serão fixadas tendo-se em conta as despesas
extraordinárias decorrentes da utilização desses serviços.
4. Com exceção das cartas,
cartões postais, vales postais e valores para cobrar, as sobretaxas
aplicaveis aos demais objetos de correspondência, fixadas em virtude do
disposto nos §§ 2º e 3º poderão ser reduzidas a 1/5 "no mínimo.
5. As Administrações terão a
faculdade de não cobrar sobretaxa de transporte aéreo, desde que o
comuniquem ao país de destino e estabeleçam acordo prévio com o país de
trânsito.
6. As sobretaxas devem ser pagas
à partida da correspondência.
7. A sobretaxa do cartão postal
com resposta paga é cobrada sobre cada parte separadamente, no ponto de
partida de cada uma dessas partes.
8. As correspondências aéreas
serão franqueadas nas condições previstas pelo art. 47 da Convenção.
Todavia, qualquer que seja a natureza dessas correspondências, o
franquiamento poderá ser representado pela menção manuscrita, em
algarismos, indicando a importância cobrada, expressa na moda do país de
origem, sob a forma:
"Taxe perçue:
Rs........................................"
Essa menção poderá figurar numa
chancela especial ou numa vinheta ou etiqueta especial, ou ainda ser
simplesmente inscrita do lado do endereço da objeto por um processo
qualquer. Em todos os casos, a menção deverá ser autenticada pelo carimbo
de data do correio de origem.
ARTIGO
5
CORRESPONDÊNCIAS
AÉREAS NÃO OU INSUFICIENTEMENTE FRANQUIADAS
1. No caso de falta total de
franquiamento, as correspondências aéreas serão tratadas de conformidade
com as disposições dos arts. 35 e 36 da Convenção. Os objetos cujo
franquiamento postal não foi obrigatório na partida serão transmitidos
pelas vias ordinárias.
2. No caso de insuficiência de
franquiamento, as correspondências aéreas serão transmitidas por avião,
quando as taxas pagas representarem pelo menos a importância da sobretaxa
aérea. As administrações de origem terão a faculdade de transmitir essas
correspondências por via aérea desde que as taxas pagas representem pelo
menos 35% da importância da sobretaxa aérea.
Para a cobrança das taxas postais
que não tenham sido pagas na partida, serão aplicadas as disposições do
art. 36 da Convenção.
3. No ato da transmissão por via
ordinária das remessas que não tenham pago pelo menos 25% da sobretaxa
aérea, o correio de origem ou o de permuta deverá riscar qualquer anotação
relativa ao transporte aéreo e indicar de modo sucinto os motivos da
transmissão por via ordinária.
ARTIGO
6
ENTREGA DAS
CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
1. As correspondências aéreas
serão entregues nas melhores condições de rapidez possiveis e deverão pelo
menos ser incluidas ns primeira distribuição que se efetuar após sua
chegada ao correio de destino.
2. Os remetentes terão a
faculdade de pedir a entrega a domicílio por um portador especial,
imediatamente após a chegada, pagando a taxa especial de expresso prevista
pelo art. 45 da Convenção. Essa faculdade só existe nas relações entre
paises que tenham organizado o serviço das remessas expressas nas suas
relações recíprocas.
3. Desde que o Regulamento do
país de destino o permita, os destinatários poderão pedir ao correio
incumbido da distribuição que a entrega de suas correspondências aéreas
seja feita logo após a chegada. Nesse caso, as administrações de destino
ficam autorizadas a cobrar, no ato da entrega, uma taxa especial que não
poderá ser superior à taxa de expresso prevista pelo art. 45 da
Convenção.
4. Mediante remuneração
suplementar, as administrações poderão, após mútuo entendimento, proceder
à entrega a domicílio por meios especiais, principalmente pela utilização
dos tubos pneumáticos.
ARTIGO
7
REEXPEDIÇÃO E
DEVOLUÇÃO DAS CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
1. As correspondências aéreas
endereçadas a destinatários que tenham mudado de residência serão
reexpedidos para o novo destino pelos meios de transporte ordinários, a
não ser que o destinatário tenha pedido expressamente a reexpedição por
via aérea e tenha pago antecipadamente ao correio reexpedidor a sobretaxa
aérea do novo percurso. As correspondências caidas em refugo serão
devolvidas à origem pelas vias ordinárias.
2. Se a reexpedição ou a
devolução se efetuar pelos meios ordinários, a etiqueta "Par avion" e
qualquer anotação relativa à transmissão por via aérea devem ser riscadas
ex-officio por meio de dois fortes traços transversais.
CAPÍTULO II
Remessas registadas ou com valor declarado
ARTIGO
8
REMESSAS
REGISTADAS
As remessas registadas serão
submetidas às taxas postais e condições gerais de admissão previstas pela
Convenção. Alem disso, pagarão as mesmas sobretaxas aéreas que as remessas
ordinárias.
ARTIGO
9
RESPONSABILIDADES
As administrações assumem com
relação às remessas registadas encaminhadas por via aérea mesma
responsabilidade que pelas outras remessas registadas.
ARTIGO
10
REMESSAS COM
VALOR DECLARADO
As administrações que aceitam
para o transporte aéreo as remessas com valor declarado ficam autorizadas
a cobrar pelas referidas remessas um prêmio especial de seguro cuja
importância será fixada pelas mesmas administrações.
O total do prêmio de seguro
ordinário e do prêmio de seguro especial não deverá ultrapassar o
dobro do limite fixado pelo artigo 3º letra c, do acordo relativo às
cartas e caixas com valor declarado.
2. Com relação às remessas com
valor declarado que transitam em malas fechadas pelo território de paises
não aderentes ao acordo respctivo ou que transitam por serviços aéreos
para os quais os referidos paises não aceitam a responsabilidade dos
valores, e respensabilidade desses paises fica limitada à que está
prescrita para as remessas registadas.
CAPÍTULO III
Atribuição das sobretaxas aéreas. Despesas de
transporte
ARTIGO
11
ATRIBUIÇÃO DAS
SOBRETAXAS
As importâncias das sobretaxas
aéreas pertencerão integralmente à administração que as houver
cobrado.
ARTIGO
12
DESPESAS DE
TRANSPORTE AÉREO DAS
MALAS
FRECHADAS
1. As disposições do artigo 75 da
Convenção, relativas às despesas de trânsito não se aplicam às
correspondências aéreas senão nos casos eventuais de percursos
territoriais ou marítimos dessas correspondências.
2. Cada administração que
assegure o transporte das correspondências aéreas por avião, seja como
administração intermediária, seja como administração de destino, tem
direito, por esse serviço, ao abono das taxas de transporte.
No que concerne à administração
de destino, esse abono deve ser uniforme para todos os percursos efetuados
em sua rede interna.
3. Quando dois paises estiverem
ligados por diversas linhas aéreas, as taxas de transporte serão
calculadas tomando-se por base a distância média desses percursos e a sua
importância para o tráfego internacional. Do mesmo modo se procederá
quanto ao abono devido pelo transporte no interior do país de destino.
4. As taxas de transporte
relativas a um mesmo percurso aéreo serão uniformes para todas as
administrações que se utilizarem desse serviço sem participar das despesas
de custeio.
CAPÍTULO IV
Secretaria Internacional
ARTIGO
14
COMUNICAÇÕES A
DIRIGIR Á SECRETARIA INTERNACIONAL E ÀS ADMINISTRAÇÕES
1. As Administrações devem
comunicar à Secretaria Internacional, por meio de uma lista conforme o
modelo A V 1 anexo, todas as informações uteis referentes ao serviço
postal aéreo.
2. A lista de que trata o § 1º
deve ser enviada regularmente duas vezes por ano, pelo menos quinze dias
antes do início do serviço de verão e do de inverno. Qualquer modificação
deverá ser notificada sem demora.
3. A Secretaria Internacional
organizará, de acordo com os elementos contantes das fórmulas A V 1 e de
outras comunicações que lhe forem feitas, uma lisla de informações gerais
concernentes ao serviço postal aéreo.
Essa lista geral, que deve
corresponder ao modelo A V 1, será distribuida sem demora ás
Administrações.
A Secretaria Internacional ficará
igualmente encarregada de organizar cartas com indicação das linhas
postais de comunicações aéreas internas e internacionais de todos os
paises.
4. A título de informação
provisória cada Administração transmitirá diretamente a todas as outras
que o desejarem uma cópia da lista AV 1 referida no § 1º.
5. As Administrações deverão
ainda comunicar, regularmente, pelo menos quinze dias antes do começo de
cada estação, a todas as Administrações com que estejam ligadas por linhas
aéreas, os horários completos das linhas de suas redes internas e
internacional. Nas relações com as demais 3.dministrações, tais indicações
só serão fornecidas quando solicitadas.
CAPÍTULO V
Liquidação das contas
ARTIGO
15
ESTATÍSTICA PARA
AJUSTE DE CONTAS
1. O ajuste geral das contas
relativas às despesas de transporte aéreo será feito por meio de quadros
eatatísticos organizados durante os sete dias que se seguirem a 14 de
junho e a 14 de novembro de cada ano. Os dados estatísticos de junho
constituirão a base dos abonos devidos para o serviço de verão; os de
novembro valerão para o serviço de inverno.
2. As estatísticas concernentes a
serviços que não funcionem durante os períodos estatísticos regulares
serão organizadas após entendimento entre as Administrações
interessadas.
3. Como medida transitória, a
Administração encarregada do transporte por via aérea terá a faculdade de
pedir que as contas sejam organizadas trimestral ou
semestralmente tomando-se por base o peso bruto das malas ou o paso
Iíquido majorado de 30 % das remessas a descoberto realmente transportadas
durante o período considerado. Nesse caso, as disposições dos artigos 17,
19 e 20 serão aplicadas na comprovação do peso e no levantamento das
contas, ficando entendido que os quadros AV 3 e AV 4 deverão ser
levantados mensalmente para todos os trarportes aéreos efetuados.
ARTIGO
16
ORGANIZAÇÃO DAS
MALAS ORDINÁRIAS OU DAS MALAS AÉREAS DURANTE 08 PERÍODOS DE ESTATÍSTICA
DAS DESPESAS DE TRANSPORTE AÉREO
As estatísticas bi-anuais para a
avaliação das despesas de transpor te aéreo não se aplicam as disposições
do artigo 162 do Regulamento de execução da Convenção. Todavia, durante o
período dessas estatísticas, os rótulos ou os sobrescritos das malas que
contenham correspondências aéreas deverão trazer, de modo visível, a
menção "Statistique-avion".
ARTIGO
17
COMPROVAÇÃO DO
PESO DAS CORRESPONDÊNCIAS ARÉAS
1. Durante os períodos de
estatística, a data da expedição e o respectivo peso bruto serão indicados
no rótulo ou no sobrescrito exterior da mala. a vedada a inclusão de malas
aéreas computaveis em outra mala da mesma natureza.
2. Quando uma expedição ordinária
ou aérea encerrar correspondências e descoberto que devam ser
reencaminhadas por via aérea, essas correspondências serão separadas em
maço especial com o rótulo "Par avion" e acompanhadas de uma nota
(bordereau) confome o modêlo A V 2 anexo.
O peso das correspondências em
trânsito a descoberto será indicado separadamente para cada país de
destino. A folha de aviso levará a mensção "Bordereau A V 2".
3 - Essas indicações serão
conferidas pelo correio de destino. Se este correio verificar que o peso
real difere de mais de 20 gramas do peso indicado, retificará o rótulo ou
o modelo A V 2 e comumcará imediatamente o erro ao correio de origem por
meio de boletim de verificação. Quando se tratar de malas fechadas, será
enviada uma cópia desse boletim a cada Administração intermediária. Se as
diferenças de peso constatadas não excederem o limite acima citado, as
indicações do correio expedidor serão consideradas como válidas.
ARTIGO
18
LISTA DAS MALAS
AÉREAS FECHADAS
Logo que fôr possível, mas sempre
dentro do prazo de quinze dias após cada período estatístico, as
administrações que tiverem expedido malas aéreas fechadas remeterão a
lista dessas malas às diferentes administrações de cujos serviços aéreos
se tenham utilizado, incluindo entre elas, dado o caso, a administração de
destino.
ARTIGO
19
CONTAS DAS
DESPESAS DE TRANSPORTE AÉREO LEVANTADAS DE ACORDO COM AS
ESTATÍSTICAS
1. Durante os períodos
estatísticos, as administrações intermediária anotarão em um quadro
conforme o modelo A V 3, anexo a estas "Disposições", os pesos indicados
nos rótulos ou sobrescritos exteriores das malas aéreas que elas tiverem
reencaminhado por via aérea tanto em sua rêde interna como Para além das
fronteiras dos seus paises. Para cada correio, de permuta que tiver
expedido malas aéreas será organizado um quadro.
2. As administrações que recebam
malas aéreas e que encaminhem, por via aérea, to na sua rêde interna como
para alérn das fronteiras de seus paises, as correspondências aéreas que
essas matas contenham, organizarão, com as indicações constantes dos
modelos A V 2 um quadro conforme o modela A V 4 anexo a estás
"Disposições,
Do mesmo modo se procederá com
relação ás correspondencias aéreas contidas nas malas ordinárias.
3. Logo que for possivel, e, o
mais tardar, seis semanas após o encerramento das operações de
estatística, os quadros A V 3 e A V 4 serão transmitidos aos correios de
permuta expedidores para que possam ser devidamente aceitos. Esses
correios, após terem aceitado os quadros, remetê-los-ão por sua vez á
Administração Central de que dependerem, a qual os rometerá á
Administração Central credora.
4. Se a Administração credora não
receber nenhuma observação retificativa dentro do prazo de 3 meses a
contar da remessa dos quadros, serão estes considerados como aceitos para
todos os efeitos. Nas relações entre paizes longinquos esse prazo será
dilatado para quatro meses.
ARTIGO
20
CONTA DAS
DESPESAS DE TRANSPORTE AÉREO
1. Os pesos brutos das malas e os
pesos liquidos majorados de 10% das remessas a descoberto, inscritos nos
quadros A V 3 ou A V 4 serão multiplicados por um número estabelecido de
acordo com a frequência dos serviços de verão e de inverno, e os produtos
assim obtidos servirão de base para as contas particulares que
estabetece-rão em francos as despesas de transporte atribuidas a cada
Administração pelo semestre em curso.
2. O levantamento dessas contas
compete à Administração credora, que as transmitirá à Administração
devedora.
3. As contas particulares serão
levantadas em duas vias e transmitidas á Administração devedora com a
maior presteza possivel. Se a Administração credora não receber nenhuma
observação retificativa dentro do prazo do 3 meses a contar da data da
remessa, essas contas serão consideradas como aceitas para todos os
efeitos.
ARTIGO
21
AJUSTE GERAL DE
CONTAS
Salvo acordo em contrário entre
as Administrações interessadas. o ajuste geral das contas relativas às
despesas de transporte aéreo será efetuado o duas vezes por ano pela
Secretaria, Internacional segundo as regras estabelecidas para o ajuste
geral das contas de trânsito.
CAPÍTULO VI
Disposições diversas
ARTIGO
22
MARCAÇÃO DAS
CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
As correspondências aéreas serão
providas na partida de um rótulo especial ou de uma marca de cor azul
contendo a menção "Par avion" com tradução facultativa na língua do país
de origem.
ARTIGO
23
MARCAÇÃO DAS
MALAS AÉREAS
Sempre que os objetos a
transmitir por via aérea exigirem a organização de expedições distintas,
estas deverão ser encerradas em malotes de papel azul ou em malas
inteiramente azues ou que tragam largas faixas azues.
ARTIGO
24
ENCAMINHAMENTO
POR VIA AÉREA EM PARTE SOMENTE DO PERCURSO
Se o remetente desejar que a sua
correspondência seja expedida por via aérea em parte somente do percurso
aéreo, deverá Fazê-lo constar do sobrescrito por meio da anotação: "Par
avion de à........" redigida no idioma do país de origem e em francês. No
fim do percurso aéreo desas correspondências, o rótulo "Par avion" e bem
assim a anotação especial deverão ser riscados ex-officio com dois fortes
traços transversais.
ARTIGO
25
MODO DE EXPEDIÇÃO
DAS CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
As disposições dos arts. 154, §
2º, letra a, e 156 do Regutamento de execução da Convenção serão
aplicadas, por analogia, às ecorrespondências aéreas incluidas na malas
ordinárias, devendo os rótulos dos maços trazer a anotação : "Par
avion".
No caso de inclusão de
corespondências aéreas registadas em malas ordinárias, a menção "Par
avion" deverá figurar no lugar indicado pelo § 2º do citado art. 156 para
memção "Exprès".
Quando se tratar de
correspondências aéreas com valor declarado incluidas em malas ordinárias,
a menção "Par avion" será feita na coluna "Observations" das guias de
remessa, em seguida ao lançamento de cada objeto.
2. As correspondências aéreas
expedidas em trânsito e descoberto. em mala aérea ou ordinária e que devam
ser reencaminhadas por via aérea pelo pais de destino da mala, serão
reunidas em maço especial rotulado "Par avion".
3. O país de trânsito poderá
pedir a formação de maços especiais para cada país de destino, caso em que
os maços levarão cada qual o seu rótulo com a menção "Par avion
pour..."
ARTIGO
26
ANOTAÇÕES A FAZER
NAS FOLHAS DE AVISO, NAS GUIAS DE REMESSA S NOS RÓTULOS DAS MALAS
AÉREAS
As folhas de aviso e as guias de
remessa que acompanhem malas aéreas deverão trazer ao alto a etiqueta "Par
avion". A mesma etiqueta será aplicada nos rótulos ou sobrescritos dessas
malas.
ARTIGO
27
INTERBUPÇÃO
ACIDENT (L DO VÔO DE AVIÃO POSTAL
1. Quando, em consequência de
acidente, sobrevindo durante o percurso, um avião não puder prosseguir
viagem e tocar nos pontos de escala previstos, o pessoal de bordo deverá
entregar as malas à repartição postal mais próxima do local do acidente ou
á mais habilitada para o reencaminhamento dessas malas. Tal repartição,
depois de verificar o estado das correspondências e de proceder,
eventualmente, á recomposição das que estiverem danificadas, encaminhará
as malas para os correios de destino pelas vias mais rápidas.
2. As circunstâncias do incidente
e o que mais for constatado serão objeto de notificação aos correios de
destino das malas acidentadas, por meio de boletim de verificação do qual
se transmitirá uma cópia ao correio de origem das expedições.
ARTIGO
28
DESEMBARAÇO
ADUANEIRO DAS CORRESPONDÊNCIAS SUJEITAS A DIREITOS FISCAIS
As Administrações tomarão
providências para acelerar, tanto quanto possível, o desembaraço aduaneiro
das correspondências aéreas sujeitas a direitos fiscais.
ARTIGO
29
APLICAÇÃO DAS
DISPOSIÇÕES DA CONVENÇÃO E DOS ACORDOS
A tudo que não estiver
expressamente regulado pelos artigos precedentes serão aplicadas as
disposições da Convenção e dos Acordos e bem assim as dos seus respectivos
Regulamentos, excetuando-se as do Acordo da encomendas postais e do
respectivo Regulamento.
ARTIGO
30
INÍCIO DE
EXECUÇÃO E DURAÇÃO DAS DISPOSIÇÕES ADOTADAS
As presentes Disposições serão
executórias a partir do dia que entrar em vigor a Convenção e terão a
mesma duração que essa Convenção, a menos que sejam reformadas por comum
acordo entre as Partes interessadas.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934. Seguem-se as assinaturas.
Protocolo final das Disposições
concernentes ao transporte dos objetos de correspondência por via
aérea
I
DESPESAS DE
TRASNPORTE AÉREO DAS MALAS FECHADAS
As Administrações da India
Britânica e da União das Repúblicas Soviéticas Socialistas teem a
faculdade de cobrar para cada percurco ra sua rede aérea interna as taxas
de transporte previstas no artigo 12.
II
FACULDADE DE
REDUZIR A UNIDADE DE PESO DAS CORRESPONDÊNCIAS AÉREAS
As Administrações, cujo sistema
de peso o permitir, teem a faculdade de estabelecer portes de peso
inferior ao de 20 gramas previsto no art. 4º, § 2º. Nesse caso, a
sobretaxa será fixada segundo a unidade de peso adotada.
III
SOBRETAXAS
EXCEPCIONAIS EM FAVOR DE DETERMINADOS PAISES DA EUROPA
As Administrações da Europa que,
por motivo da situação geográfica dos recpectivos paises, tenham
dificuldade em adotar uma sobretaxa uniforme para toda a Europa ficam
reduzidas a cobrar sobretaxas proporcionais às distâncias, de acordo com
as disposições do art. 4º, § 2º. 2°.
Esta faculdade é igualmente
concedida aos outros paises da Europa em seu trafego com os paises
mencionados na alínea precedente.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934. Seguem-se as assinaturas.
<<ANEXO>> CLBR VOL. 08 ANO: 1940 PAG. 596 À
599 TABELA.
UNIÃO POSTAL UNIVERSAL
Acôrdo concernente às cartas e caixas com valor
declarado Concluido entre
a Albânia, a Alemanha, o Reino da
Arábia Saudita, a República Argentina, a Austria, a Belgica, a Colônia do
Congo Belga, a Bolivia, o Brasil, a Bulgária, o Canadá, o Chile, a China,
a República da Colômbia, a República de Cuba, a Dinamarca, a Cidade Livre
de Dantzig, a República Dominicana, o Egito, a Espanha, o Conjunto das
Colônias Espanholas, a Estônia,, a Etiópia, a Finlândia, a França, a
Argélia, as colônias e Protetorados Franceses da Indochina, o Conjunto das
outras Colônias Francesas, o Reino Unido da Grã-Bretanha e da Irlanda do
Norte, a Grécia, a Guatemala, a República de Haiti, a República de
Honduras, a Hungria, a Íudia Britânica, o Iraq, o Estado livre da Irlanda,
a lslândia, a Itália, o Conjunto das Colônias Italianas, o Japão, a Coréia
(Chosen), o Conjunto das outras Dependências Japonesas, a Letônia, os
Estados do Levante sob mandato francês (Síria e Líbano), a República da
Libéria, a Lituânia, o Luxemburgo, Marrocos (com exclusão da Zona
espanhola), Marrocos (Zona espanhola), a Nicaragua, a Noruega, a
Nova-Zelândia, a República do Panamá, o Paraguai, a Holanda
(Paises-Baixos), Curaçao e Surinani, as Índias Neérlandesas, a Pérsia, a
Polônia, Portugal, as Colônias Portuguesas da Africa Ocidental, as
Colônias Portuguesas da Africa Oriental, da Ásia e da Oceania, a Romênia,
a República de São Marinho, o Território do Sarre, o Sião, a Suécia, a
Confederação Suiça, a Tchecoslovaquia, a Tunísia, a Turquia, a Unico das
Repúblicas Soviéticas Socialistas, o Estado da Cidade do Vaticano, os
Estados Unidos da Venezuela, o Yemen e o Reino da Yugoslávia.
Os infra assinados
Plenipotenciários dos Governos dos Paises anteriormente enumerados,
atendendo ao que dispõe o art. 3º da Convenção Postal Universal concluída
na cidade do Cairo em 20 de março de 1934, combinaram, sob reserva de
ratificação, estabelecer o Acordo seguinte :
CAPITULO I
Disposições gerais
ARTIGO PRIMEIRO
OBJETIVO DO ACORDO
Sob a denominação de cartas e
caixas com valor declarado, podem ser permutadas, entre os Paises
contratantes, cartas contendo valores em papel e documentos de valor,
assim como caixas contendo joias e outros. objetos preciosos, com seguro
de conteudo de acordo com a importância do valor declarado.
As cartas com valor declarado
poderão tambem conter objetos sujeitos a direitos aduaneiros, nas relações
entre os Paises que se declararem de acordo a esse respeito.
A participação na permuta das
caixas com valor declarado é limitada aos Paises aderentes que declararem
garantir esse serviço.
ARTIGO 2
MÁXIMO DA DECLARAÇÃO DE VALOR
Cada Administração tem a
faculdade de limitar a declaração de valor, no que lhe concerne, a uma
importância que não poderá ser inferior a 10.000 francos.
Nas relações entre paises que
adotaram máximos diferentes, deverá prevalecer o limite mais baixo.
ARTIGO 3
TAXAS
A taxa das cartas e caixas com
valor declarado deve ser paga previamente.
Essa taxa se compõe :
a) para as cartas - do porte e do
prêmio fixo aplicaveis a uma carta registada do mesmo peso e para o mesmo
destino;
b) para as caixas - de um porte
de 20 cêntimos por 50 gramas, com o mínimo de 1 franco, e, alem disso,
prêmio fixo de registo;
c) para as cartas e para as
caixas - de um prêmio de seguro que não deve ultrapassar a 50 cêntimos por
300 francos ou fração de 300 francos declarados, qualquer que seja o país
de destino, e ainda mesmo nos paises que suportam os riscos decorrentes de
caso de força maior.
ARTIGO 4
CONDIÇÕES GERAIS
1. As caixas com valor declarado
não devem conter nenhum documento com caracter de correspondência atual e
pessoal.
É permitido, entretanto, incluir
na remessa uma fatura aberta reduzida aos seus enunciados constitutivos,
bem como uma simples
cópia do sobrescrito da caixa com
menção do endereço do remetente.
2. As caixas com valor declarado
não podem ultrapassar o peso de 1 quilograma, nem apresentar dimensões
superiores a 80 centímetros de comprimento, 20 centímetros de largura e 10
centímetros de altura.
3. As remessas com valor
declarado que não preencherem as condições requeridas e que tiverem sido
aceitas indevidamente deverão ser devolvidas à Administração de
origem.
Entretanto, a Administração de
destino fica autorizada a fazer a entrega dessas remessas aos
destinatários, aplicando-lhes, dado o caso, as regras sobre cobrança de
taxas estabelecidas no art. 34, § 9º, da Convenção. O fato de uma caixa
com valor declarado conter documento com caracter de correspondência atual
e pessoal, não poderá, em caso algum, determinar a devolução ao
remetente.
ARTIGO 5
CERTIFICADO DE REGISTO
O remetente de um objeto com
valor declarado receberá gratuitamente, no momento da postagem, um
certificado de registo da remessa.
ARTIGO 6
TAXA DE POSTA-RESTANTE
As remessas com valor declarado
endereçadas à, posta-restante podem, por esse motivo, ser oneradas, a
título postal, com uma taxa especial que tenha sido prevista em sua
legislação para os objetos da mesma natureza no regime interno.
ARTIGO 7
TAXA DE DESEMBARAÇO ADUANEIRO
As remessas sujeitas à
fiscalização aduaneira, no país de destino, podem, por esse motivo, ser
oneradas, a título postal, com uma taxa de desembaraço aduaneiro de 50
cêntimos, no máximo, por objeto.
ARTIGO 8
DIREITOS ADUANEIROS E OUTROS DIREITOS NÃO
POSTAIS
1. As caixas com valor declarado
estão sujeitas à legislação dos paises de origem e de destino. quanto à
exportação, no que diz respeito à restituição dos prêmios de seguro; e,
quanto à importação no que concerne de exercício de fiscalização do
seguro e da alfândega.
2. Os direitos fiscais e as
despesas de contrastaria, exigíveis por ocasião da importação, serão
cobrados dos destinatários no momento da entrega. Se, por motivo de
mudança de residência do destinatário, de recusa ou por qualquer outra
causa, uma caixa com valor declarado venha a ser reexpedida para outro
país participante da permuta ou devolvida ao país de origem, as despesas
de que se trata, e que não forem reembolsaveis na reexportação, serão
cobradas do destinatário ou do remetente.
ARTIGO 9
REMESSAS LIVRES DE DIREITOS
Nas relações entre os paises que
se declararem de acordo em tal sentido, os remetentes das cartas e caixas
com valor declarado poderão responsabilizar-se, nas condições determinadas
pelo artigo 43 da Convenção pela totalidade dos direitos postais e não
postais de que estejam gravadas essas remessas por ocasião da entrega.
ARTIGO 10
ENTREGA POR EXPRESSO
O remetente de um objeto poderá
pedir a entrega deste a domicilio, por portador especial. logo após a
chegada, nas condições fixadas pelo artigo 45 da Convenção.
E', entretanto, facultado à
Administração de destino fazer entregar por expresso um aviso de chegada
da remessa, em lugar do próprio objeto, quando isso for autorizado pelos
seus regulamentos.
ARTIGO 11
DECLARAÇÃO FRAUDULENTA DE VALOR
A declaração de valor não pode
ultrapassar o valor real do conteudo da remessa, sendo, porem, permitido
declarar apenas uma parte desse valor. A importância da declaração de
papéis, que representem valor em razão das despesas de seu preparo, não
poderá ultrapassar as despesas eventuais de substituição dos mesmos papéis
em caso de perda.
Toda declaração fraudulenta de
valor superior ao valor real do conteudo de uma remessa será passivel de
repressão judiciária de acordo com a legislação do país de origem.
ARTIGO 12
PROIBIÇÕES
1. É proibido incluir os objetos
mencionados na coluna 1 do quadro a seguir nas remessas desìgnadas na
coluna 2. Quando esses
objetos tiverem sido
indevidamente admitidos à expedição ficarão sujeitos ao tratamento
indicado na coluna 3.
<<ANEXO>> CLBR VOL.
08 ANO: 1940 PAG. 603 TABELA. 2. no caso em que as cartas ou as caixas com
valor declarado admitidas indevidamente à expedição não sejam devolvidas à
origem, nem entregues ao destinatário, a Administração expedidora deverá
ser informada, de maneira precisa, sobre o tratamento aplicado a tais
remessas.
ARTIGO 13
ISENÇÃO DE FRANQUIAMENTO
1. Ficam isentas de todas as
taxas postais as cartas com valor
declarado relativas ao serviço
postal permutadas pelas Administrações postais entre si ou entre as
Administrações e a Secretaria Internacional.
2. Da mesma isenção gozam as
cartas e caixas com valor declarado não sujeitas a reembolso, concernentes
aos prisioneiros de guerra expedidas ou recebidas de acordo com as
disposições do art. 49, § 2º, da Convenção.
ARTIGO 14
RETIRADA MODIFICAÇÃO DE ENDEREÇO
O remetente de qualquer objeto
com valor declarado poderá retirá-lo do Correio ou modificar-lhe o
endereço para fins de reexpedição, seja para o interior do país de
primitivo destino, seja para qualquer dos paises participantes, nas
condições estabelecidas pelo art. 51 da Convenção.
Quando se tratar de pedido de
modificação de endereço por via telegráfica, a taxa do telegrama será
acrescida da taxa aplicavel a uma carta registada de porte simples.
ARTIGO 15
AVISO DE RECEBIMENTO
O remetente poderá obter um aviso
de recebimento nas condições determinadas pelo art. 55 da Convenção.
ARTIGO 16
REEXPEDIÇÃO REFUGO
As remessas com valor declarado
reexpedidas ou caidas em refugo ficarão as disposições do art. 52 da
Convenção.
ARTIGO 17
RECLAMAÇÕES
No que respeita às reclamações
das cartas e caixas com valor declarado, as Administrações deverão
cingir-se as disposições do artigo 53 da Convenção.
CAPÍTULO II
Responsabilidade
ARTIGO 18
EXTENSÃO DA RESPONSABILIDADE
1. Excetuados os casos previstos
pelo art. 19, as Administrações são responsaveis pela perda, pela
espoliação ou pela avaria das remessas com valor declarado.
A responsabilidade das
administrações é obrigatória tanto pelas remessas transportadas a
descoberto como pelas encaminhadas em malas fechadas.
O remetente tem direito a uma
indenização correspondente à importância real de perda, da espoliação ou
da avaria, não podendo, porem, a indenização ultrapassar, em caso algum, a
importância do valor declarado em francos ouro.
2. As administrações não assumem
nenhuma responsabilidade pelas remessas apreendidas pela alfândega em
consequência de falsa declaração de conteudo.
3. Os prejuízos indiretos e os
benefícios não realizados não serão tomados em consideração.
4. A indenização será calculada
segundo o preço corrente, convertido em francos-ouro, dos objetos de valor
da mesma natureza, no lugar e época em que tenham sido aceitos ao
transporte. Na falta de preço corrente, a indenização será calculada de
acordo com o valor ordinário dos objetos avaliados sobre as mesmas
bases.
5. Nos casos de perda da remessa
ou de destruição completa do seu conteudo, o remetente terá direito, alem
da indenização, à restituição das despesas de expedição.
6. O prêmio de seguro não será
restituido pelas administrações em caso algum.
ARTIGO 19
EXCEÇÕES AO PRINCÍPIO DA RESPONSABILIDADE
As administrações ficarão isentas
de qualquer responsabilidade :
a) em casos de força maior;
subsistirá, no entanto, a responsabilidade com relação à administração
expedidora que se tiver comprometido a suportar os riscos nos casos de
força maior (artigo 3, letra c) ; a administração responsavel pela perda,
pela espoliação ou
pela avaria deverá, segundo sua
legislação interna, decidir se esta
perda, espoliação ou avaria é
devida a circunstâncias que constituam um caso de força maior ;
b) até prova em contrário, quando
não puderem prestar informações sobre as remessas em consequência da
destruição dos documentos de serviço, resultante de um caso de força
maior;
c) quando o prejuizo tiver sido
causado por erro ou negligência do remetente, ou provier da natureza do
objeto;
d) quando se tratar de remessas
cujo conteudo incidir nas proibições previstas pelo artigo 12;
e) quando se tratar de remessas
que tragam declaração fraudulenta de valor superior ao valor real do
conteudo;
f) quando o remetente não tiver
apresentado reclamação alguma dentro do prazo de um ano previsto pelo
artigo 53 da Convenção;
g) quando, em matéria de
transporte marítimo, tenham notificado que não estão em condições de
aceitar a responsabilidade dos valores a bordo dos navios por elas
utilizados; essas administrações, entretanto, assumem, pelo trânsito das
remessas com valor declarado incluidas em malas fechadas, a
responsabilidade prevista para as remessas registadas.
ARTIGO 20
CESSAÇÃO DA RESPONSABILIDADE
As administrações deixam de ser
responsaveis pelas remessas com valor declarado cuja entrega tenham
efetuado nas condições prescritas em seu Regulamento interno para as
remessas da mesma natureza.
A responsabilidade será mantida
entretanto:
a) quando, se o regulamento
interno o permitir, o destinatário ou, em caso de devolução, o remetente
formular ressalvas ao receber uma remessa espoliada ou avariada;
b) quando o destinatário, ou, em
caso de devolução, o remetente, não obstante recibo passado regularmente,
declarar imediatamente à administração que lhe fez entrega da remessa, ter
verificado alguma falta e provar, de modo a satisfazer a essa
administração, que a espoliação ou avaria é anterior a entrega.
ARTIGO 21
PAGAMENTO DA INDENIZAÇÃO - PRAZO PARA O PAGAMENTO -
REEMBOLSO Á ADMINISTRAÇÃO EXPEDIDORA
No que concerne ao pagamento da
indenização, assim como às taxas e prêmios a restituir, ao prazo de
pagamento e ao reembolso à administração expedidora, aplicam-se, no
serviço de valores declarados, as disposições dos artigos 59, 60 e 62 da
Convenção.
ARTIGO 22
DETERMINAÇÃO DA RESPONSABILIDADE
1. Até prova em contrário, a
responsabilidade cabe à administração que, tendo recebido o objeto sem
ressalvas e estando de posse de todos os meios regulamentares de
investigação, não pode pregar entrega ao destinatário, nem, dado o caso, a
transmissão regular à administração seguinte.
A administração intermediária ou
destinatária fica, até prova em contrário, isenta de qualquer
responsabilidade :
a) quando tiver observado as
disposições do artigo 109, §§ 2 a 4 do Regulamento;
b) quando puder provar que só
teve conhecimento da reclamação depois de destruidos os documentos de
serviço relativos remessa procurada, e quando expirado o prazo previsto
pelo artigo 177 do Regulamento da Convenção. Esta ressalva não atenta
contra os direitos do reclamante.
Até prova em contrário, a
Administração que tiver transmitido a outra qualquer remessa com valor
declarado ficará exonerada de toda responsabilidade, desde que o Correio
ao qual tiver sido enviada a remessa não tenha feito chegar à
Administração expedidora. Pela primeira mala após a conferência, um auto
assinalando a falta ou a alteração, seja do malote inteiro de valores
declarados, seja do próprio objeto.
2. Se a perda, a espoliação ou a
avaria ocorrer durante o transporte, sem que seja possivel determinar
sobre que territorio ou em serviço de que país o fato se deu, as
Administrações em causa suportarão o prejuizo em partes iguais. Contudo,
se a espoliação ou avaria for verificada no país de destino, ou, em caso
de devolução ao remetente, no pais de origem, caberá à Administração desse
pais provar que nem o envoltório nem os fechos do objeto revelavam
qualquer defeito aparente e que o peso não apresentava diferença sobre o
acusado por ocasião pa postagem.
Quando tal prova tiver sido feita
pela Administração de destino ou, dado o caso, pela de origem, nenhum das
outras Administrações em causa poderá declinar da sua parte do
responsabilidade invocando o fato de ter feito a entrega da remessa sem
que a Administração seguinte tenha formulado objeções.
3. Se a perda, a espoliação ou a
avaria ocorer sobre o território ou no serviço de uma Administração
intermediária que não tenha aderido a este acordo, as outras
Administrações suportarão em partes iguais o prejuizo não coberto por
aquela Administração em virtude das disposições previstas pelo artigo 26
da Convenção. Nesse caso, o remetente deverá provar de modo autêntico que
o conteudo da remessa estava completo, intacto e cuidadosamente
acondicionado.
O processo previsto na alínea
precedente para partilha da indenização a pagar entre as Administrações
interessadas será do mesmo modo aplicado em casos de transporte marítimo,
se a perda, a espoliação ou a avaria ocorrer no serviço de uma
Administração aderente que não aceite a responsabilidade (artigo 19, letra
g).
4. Os direitos aduaneiros e
outros cuja anulação não se tenha obtido ficarão a cargo das
Administrações responsaveis pelo extravio.
5. A Administração que efetuou o
pagamento da indenização. fica subrogada até a importância dessa
indenização, nos direitos da pessoa que a tiver recebido, para qualquer
recurso eventual quer contra o destinatário, quer contra o remetente ou
contra terceiros.
6. Em caso de descoberta ulterior
de uma remessa considerada como perdida, a pessoa a qual tenha sido paga a
indenização deverá ser avisada de que lhe é facultado receber o objeto
mediante restituição da importância da indenização paga.
ARTIGO 23
LIMITAÇÃO DA RESPONSABILIDADE
1. Em qualquer caso, a
responsabilidade de uma Administração em relação às demais só é
obrigatória até o máximo de declaração que ela tiver adotado.
2. Quando qualquer remessa com
valor declarado tiver sido
perdida espoliada ou avariada em
circunstâncias de força maior, a Administração sobre cujo território ou em
cujo serviço tenha ocorrido a perda, a espoliação ou a avaria, não será
responsavel perante a Administração expedidora senão quando os dois paises
responderem pelos riscos decorrentes dos casos de força maior.
CAPÍTULO III
Remessas sujeitas a reembolso
ARTIGO 24
TAXAS E CONDIÇÕES
As cartas e caixas com valor
declarado poderão ser expedidas oneradas de reembolso, nas condições
estabelecidas pelo artigo 63 da Convenção. Esses objetos ficarão sujeitos
as formalidades e as taxas das remessas com valor declarado da categoria a
que eles pertencerem.
ARTIGO 25
ANULAÇÃO OU REDUÇÃO DE IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO
O remetente de qualquer objeto
com valor declarado, sujeito a reembolso. poderá pedir a anulação total ou
parcial da importância do reembolso.
Os pedidos dessa natureza serão
submetidos as disposições do artigo 64 da Convenção.
ARTIGO 26
RESPONSABILIDADE EM CASO DE PERDA, DE ESPOLIAÇÃO OU DE
AVARIA DA REMESSA
A perda, a espoliação ou avaria
de uma remessa com valor declarado, sujeita a reembolso, envolve a
responsabilidade do serviço postal nas condições determinadas pelo
capítulo II.
ARTIGO 27
INDENIZAÇÃO EM CASOS DE FALTA DE RECEBIMENTO DA
IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO, DE RECEBIMENTO INSUFICIENTE OU
FRAUDULENTO
1. Se a remessa tiver sido
entregue ao destinatário sem recebimento da importância do reembolso, o
remetente terá direito à indenização desde que tenha apresentado
reclamação no prazo previsto pelo artigo 53, da Convenção, e desde que a
falta de recebimento não seja devida a erro ou negligência do remetente ou
o conteudo da remessa não incorra nas proibições previstas pelos artigos
11 e 12.
O mesmo direito terá ainda o
remetente se a importância recebida do destinatário for inferior à
importância do reembolso indicado ou se o recebimento tiver sido efetuado
fraudulentamente.
A indenização não poderá ser, em
caso algum, superior à importância do reembolso.
2. A Administração que tenha
efetuado o pagamento da denização, fica subrogada, ate a importância dessa
indenização, nos direitos da pessoa que a tiver recebido para qualquer
recurso eventual, quer contra o destinatário, quer contra o remetente ou
contra terceiros.
ARTIGO 28
GARANTIA DAS IMPORTÂNCIAS RECEBIDAS, OBRIGAÇÃO DE PAGAR
PRAZOS E RECURSOS, PATILHA DAS TAXAS
Aplicam-se ao serviço de valores
declarados sujeitos a reembolso as disposições dos artigos 66, 68, 69, 70,
71, 72 e 73, da Convenção.
CAPÍTULO IV
Atribuição das taxas. Despesas do trânsito
ARTIGO 29
ATRIBUIÇÃO DAS TAXAS
Com exceção do estipulado pelo
artigo 73, da Convenção, as taxas e prêmios postais previstos por este
Acordo pertencerão integralmente à Administração que, os houver
cobrado.
ARTIGO 30
DESPESAS DE TRANSITO
As remessas com valor declarado
ficam sujeitas às despesas de trânsito previstas pela Convenção.
CAPÍTULO V
Disposições diversas
ARTIGO 31
APLICAÇÃO DAS REGRAS DA CONVENÇÃO
As disposições da Convenção e de
seu Regulamento serão aplicadas às remessas com valer declarado em tudo
que não esteja expressamente previsto neste Acordo e no seu
Regulamento.
ARTIGO 32
CORREIOS PARTICIPANTES DO SERVIÇO
As Administrações tomarão as
medidas necessárias, tanto quanto possivel, para que o serviço de cartas e
caixas com valor declarado seja executado em todos de correios de seus
paises.
ARTIGO 33
APROVAÇÃO DAS PROPOSIÇÕES FEITAS NO INTERVALO
DAS REUNIÕES
Para que se tornem executórias as
proposições feitas no intervalo das reuniões (artigos 19 e 20, da
Convenção) deverão reunir :
a) unanimidade dos votos quando
se tratar da introdução de novas disposições ou da modificação das
disposições, dos artigos 1º a 7º, 10, 13, 14, 15, 71 a 31, 33 e 34, deste
Acordo, das do Protocolo final e do artigo 116 do Regulamento;
b) dois terços dos votos, quando
se tratar da modificação quer dos dispositivos deste Acordo que não sejam
os dos artigos citados na alínea anterior, quer das disposições dos
artigos 103, 104, 105, 107, 108, 109, 111 e 115 do Regulamento;
c) maioria absoluta, quando se
tratar da modificação dos outros artigos do Regulamento ou da
interpretação das disposições deste Acordo ou do seu Regulamento, salvo o
caso de litígio previsto pelo artigo 11 da Convenção.
Disposições finais
ARTIGO 34
lNÍCIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DO ACORDO
O presente Acordo será posto em
execução a 1 de janeiro de 1936 e vigorará por tempo indeterminado.
Em firmeza do que os
Plenipotenciárias dos Governos dosa Paises anteriormente enumerados
assinaram o presente Acordo em um exemplar que ficará depositado nos
Arquivos do Governo do Egito e do qual uma cópia será entregue a cada
Parte.
Feito no Cairo. a 20 de março de
1934.
Pela Albania: E
Pan Nasse.
Pela Alemanha :
K. Orth.
K. Ziegler.
Dr. W. Seebass.
Pelo Reino da Arábia Saudita:
Fawzan El-Sabek.
Pela República Argentina:
R. R. Tula.
Pela Austria :
Dr. Rudolf Kuhn.
Pela Bélgica :
O. Schockaert,.
E. Mons.
Pela Colônbia do Congo Belga:
G. Tondeur.
Pela Bolivia :
Ernesto Cárceres.
Por Edmundo de la Fuente, Ernesto
Cárceres.
Pelo Brasil:
C. M. de Figueiredo.
J. Sanchez Perez.
Pela Bulgária :
Iv. Katzaroff.
Pelo Chile ;
R. Suarez Barros.
Pela China :
Io Chi-Tsai.
Chang Hsin-Hai.
Huang Nai-Shu.
Pela República da Colônbia:
E. Zaldua P.
Pela Republica de Cuba:
Alfredo Assir.
Pela Dinamarca:
C. Mondrup.
Arne Krog.
Pela Cidade livre de Dantzig
:
R. Starzynaki.
Pela República Dominicana:
Luís Aleijando Aguilar.
Pelo Egito :
M. Charara.
E. Maggiar.
S. A. Gralwash.
Pela Espanha:
Alonso Caro.
A. Ramos.
Pelo Conjunto das Colônias
Espanholas :
Demetrio Pereda.
Pela Estônia:
G. E. F. atbrecht
Pela Etiópia :
Alamou Tch.
Pela Finlandia :
G. E. F. Albreeht.
Pela França:
M. Lebon.
L. Genthon.
P. Grandsimon.
A. Cabanne.
Dusserre.
Pela Argélia.
E. Huguenin.
Pelas Colônias e Protetorados
Franceses da Indochina:
Nicolas.
Pelo Conjunto das outras
Colônias
Francesas :
J. Ciassagnac.
Pelo Reino Unido da Grã-Bretanha
e da Irlanda do Norte :
F. H. Williamson.
W. G. Gilbert.
D. O. Lumley.
Pela Grécia :
Vassili Dendramis.
J. Laehnidakis.
Pela República de Haiti :
Pela República de Honduras :
Dr. Tuccimei.
Pela Hungria :
Gabriel Baron Szalay.
Chalres de Forster.
Pela India Britânica :
P. N. Mukerji.
S. C. Gupta.
Mohd. al Hasan.
Pelo Conjunto das outras
Dependências Japonesas :
T. Harima.
H. Fujikawa.
Pela Letônia :
Dr. Reinhold Furrer.
Ls Roulet.
Pelos Estados do levante sob
mandato Francês (Síria e Líbano) :
Cianfarelli.
L. Pernot.
Pela República da Libéria:
Pela Lituânia :
Pelo Luxemburgo :
Por Marrocos (com exclusão da
Zona Espanhola) :
H. Duteil.
Por Marrocos (Zona Espanhola)
:
A. Ramos.
Pela Nicaragua :
Victor Durán M.
Pela Noruega:
Klaus Helsing.
Oskar Homme.
Pela Nova-Zelândia :
G. Me Namara.
Pela República de Panamá:
E. Zaldua P.
Pelo Paraguai :
R. R. Tula.
Pela Holanda (Paises Baixos)
:
Duynstee.
V. Goo,
Pele Confederação Suissa :
Dr. . Reinhold Furrer.
Ls Roulet.
Pela Tchecoslovaquia :
Václav Kucera.
Josef Rada.
Pelos Estados Unidos da Venezuela
:
Luís Aleijando Aguilar.
Pelo Yemen :
Pelo Beino da Yuguslavia :
Kosta Zlatanovitch.
A delegação da Grã-Bretanha e
Irlanda do Norte declara que a aceitação, por sua parte, do presente
Acordo compreende as Colônias, Territórios de alem-mar, Protetorados ou
Territórios vassalos ou sob mandato abaixo enumerados:
Terra Nova.
Barbados.
Bermudas.
Guiana Inglesa.
Honduras Britânico.
Ceilão.
Chipre.
Falkland (Ilhas e
Dependências)
Fidji (Ilhas).
Gâmbia (Colônia e
Protetorado).
Gibraltar.
Costa do Ouro :
a) Colônia;
b) Ashanti ;
c) Territórios do Norte;
d) Togolândia sob mandato
britânico.
Hong-Kong.
Jamaica (inclusive as Ilhas
Cay-man).
Kenya (Colônia e
Protetorado).
Ilhas Sotavento :
Antigoa.
Dominica.
Monteserrat.
São Cristóvão e Nevis.
Virgens (Ilhas).
Estados malaios :
a) Estados malaios federados
:
Negri e Sembilan.
Pahang.
Perak.
Selangor.
6) Estados malaios não federados
:
Johore.
Kedah.
Kelantan.
Perlis.
Trengganu.
Brunei.
Malta.
Maurícia.
Nigéria :
a) Colônia;
õ) Protetorado;
c) Camerum sob mandato
britânico.
Bornéo do Norte (Estado).
Palestina.
Santa Helena.
Sarawak.
Seychelles.
Serra Leôa (Colônia e
Protetorado).
Somalilândia (Protetorado).
Estabelecimentos dos
Estreitos.
Tanganyika (Território).
Trindade e Tobago.
Uganda (Protetorado).
Ilhas Barlavento :
Granada.
Santa Lúcia.
São Vicente. Zanzihar
(Protetorado).
Cairo, 20 de março de 1934.
F. H. Williamson.
W. G. Gilbert.
D. O. Lumley.
A delegação da Nova Zelândia
declara que a aceitação, por sua parte, do presente Acordo compreende o
Território sob mandato da Samoa Ocidental.
Cairo, 20 de março de 1934.
G. Mc Namara.
Protocolo final
do Acordo
No momento de procederem a
assinatura do Acordo concernente às cartas e caixas com valor declarado,
celebrado nesta data, os Plenipotenciários abaixo assinados convieram no
que se segue:
ARTIGO ÚNICO
MÁXIMO DA DECLARAÇÃO DE VALOR
Em derrogação à disposição do
artigo 2º do Acordo, qualquer Administração terá a faculdade de limitar o
máximo da declaração de valor, no que lhe respeita, a 5.000 francos ou a
cifra adotada no seu serviço interno se tal importância for inferior a
5.000 francos.
Em firmeza do que, os
Plenipotenciários abaixo assinados lavraram o presente Protocolo, que terá
a mesma força e o mesmo valor como se as disposições que ele contem
estivessem insertas no próprio texto do Acordo a que se refere, e o
assinaram em um exemplar que ficará depositado nos Arquivos do Governo do
Egito e do qual uma cópia será entregue a cada parte.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934.
Seguem-se as assinaturas.
Regulamento de
execução do Acordo concernente às cartas e caixas com valor
declarado
Os infra assinados, de
conformidade com o artigo 4º da Convenção Postal Universal firmada no
Cairo a 20 de março de 1934, em nome de suas respectivas Administrações e
de comum acordo, estabeleceram as medidas seguintes para assegurar a
execução do Acordo concernente às cartas e caixas com valor declarado.
CAPITULO I
Disposições gerais
ARTIGO 101
informações A FORNECER ÀS ADMINISTRAÇÕES
As Administrações dos paises
contratantes que mantiverem permutas diretas fornecerão reciprocamente,
por meio de quadros e de Conformidade com o modelo V D 1 anexo a este
Regulamento, as informações relativas ao intercâmbio de remessa com valor
declarado.
ARTIGO 102
VlAS DE TRANSMISSÃO
Mediante os quadros V D 1
recebidos dos Correios correspondentes, cada Administração determinará as
vias a empregar para a transmissão de suas remessas com valor
declarado.
ARTIGO 103
MODO DE TRANSMISSÃO
1. Entre paises limítrofes ou
ligados entre si por serviço marítimo direto, a transmissão das remessas
com valor declarado será efetuada pelas repartições de permuta que as
Administrações interessadas designarem para tal fim de comum acordo.
2. Nas relações entre paises
separados por um ou mais serviços intermediários, as remessas com valor
declarado deverão sempre seguir a via mais direta e em regra geral ser
entregues a descoberto à primeira Administração intermediária, se esta
estiver no caso de assegurar a transmissão nas condições determinadas
pelos artigos 101 e 102 deste Regulamento.
3. E' reservada, entretanto, às
Administrações de origem ou de destino, a faculdade de se entenderem entre
si para permutar valores declarados em malas fechadas, por meio dos
serviços de um ou mais paises intermediários participantes ou não do
Acordo. As Administrações intermediárias devem ser prevenidas em tempo
util.
As Administrações interessadas
poderão igualmente entender-se entre si para assegurar a transmissão a
descoberto, por vias indiretas, quando o modo de transmissão por via
direta não garantir a responsabilidade em todo o percurso.
CAPÍTULO II
Condições de aceitação
ARTIGO 104
ACONDICIONAMENTO DAS REMESSAS
As cartas com valor declarado só
poderão ser aceitas incluidas em sobrecarta fechada por meio de sinetes
idênticos aplicados sobre lacre fino, reproduzindo um sinal particular, e
apostos espantadamente em número suficiente para segurar todas as dobras
da sobrecarta. As sobrecartas devem ser sólidas, feitas de uma só peça e
permitir a perfeita aderência dos lacres. E' proibido o emprego de
sobrecartas totalmente transparentes ou com extremidades coloridas, bem
como sobrecartas com quadro transparente.
2. Cada carta deve ser
acondicionada do maneira tal que o seu conteudo não possa ser atingido sem
que a sobrecarta e os lacres sejam danificados de modo visivel.
3. Os selos empregados no
franquiamento, bem como as etiquetas relativas ao serviço postal, deverão
ser esperados, afim de que não possam ser utilizados para ocultar qualquer
lesão da sobrecarta. Nem deverão tampouco ser dobradas sobre as duas faces
da sobrecarta afim de que não encubram as bordas respectivas. E proibido
aplicar nas cartas com valor declarado quaisquer outras etiquetas que não
sejam as relativas ao serviço postal.
O franquiamento das remessas com
valor declarado poderá ser representado por uma menção, em algarismos,
indicando a soma cobrada, expressa em moeda do país de origem sob a forma
: "Taxe perçue : Rs....... ".
Essa menção deverá ser feita no
Angulo superior direito do sobrescrito e ser autenticada pelo carimbo de
data do correio de origem.
4. As joias e outros objetos
preciosos devem ser incluidos em caixas bastante resistentes, de madeira
ou de metal; as paredes das caixas de madeira deverão ter a espessura de 8
milímetros no mínimo.
5. As faces superior e inferior
das caixas deverão ser revestidas de papel branco para receber o endereço
do destinatário, a declaração do valor e a impressão dos carimbos de
serviço. Em seguida, essas caixas serão amarradas em cruz com barbante
forte e sem nós, e cujas pontas serão reunidas pela aplicação de um sinete
em, lacre fino com igual particular. Por fim. as mesmas caixas serão
lacradas nas quatro faces laterais com sinetes idênticos ao
precedente.
6. Não serão aceitas as remessas
com valor declarado endereçadas com iniciais ou cujo endereço esteja
escrito a lápis, bem como de que trouxerem rasuras ou emendas no
sobrescrito. As remessas dessa espécie e que tenham sido aceitas
indevidamente para expedido, serão obrigatoriamente devolvidas ao correio
de origem.
ARTIGO 105
INDICAÇÃO DA IMPORTÂNCIA DO VALOR DECLARAÇÕES PARA A
ALFÂNDEGA
1.A declaração do valor deve ser
expressa na moeda do pais de origem e inscrita pelo remetente no endereço
do objeto em caracteres latinos, por extenso, e em algarismos arábicos,
sem rasuras nem emendas, ainda que ressalvadas.
2. A importância da declaração do
valor deverá ser convertida em francos-ouro, pelo remetente ou pela
administração de origem. O resultado da conversão deverá ser indicado por
novos algarismos escritos ao lado ou por baixo dos que exprimirem a
importância. da declaração na moeda do país de origem. Essas disposições
não se aplicarão nas relações diretas entre paises que tenham a mesma
moeda.
A importância em francos-ouro
deverá ser sublinhada por um forte trago de lápis de cor.
3. As caixas com valor declarado
deverão ser acompanhadas de declarações para a alfândega análogas so
modelo C2, anexo ao Regulamento da Convenção, nas relações que comportarem
o emprego de tais declarações.
4. As administrações não assumem
nenhuma responsabilidade pelas indicações feitas nas declarações para a
alfândega.
ARTIGO 106
DECLARAÇÃO FRAUDULENTA
Quando Circunstâncias quaisquer
ou reclamações dos interessa dos revelarem a existência de uma declaração
fraudulenta de valor superior ao valor real incluido em uma carta ou
caixa, disso será dado aviso à administração de origem, no menor prazo
possivel, e dado o caso, com os documentos comprobatórios do inquérito
respectivo.
CAPÍTULO III
Operações relativas á partida e à chegada das remessas
ARTIGO 107
INDICAÇÃO DO PESO DAS REMESSAS CARIMBO DE DATA.
REMESSAS LIVRES DE DIREITOS
1. O peso exato, em gramas, de
cada remessa, com valor declarado, devera ser mencionado sobre o objeto,
pela administração de origem, no ângulo esquerdo superior do
sobrescrito.
2. O objeto deverá ser marcado
pelo correio de origem, do mesmo lado do sobrescrito, com o carimbo
indicativo do lugar e da data da postagem. Alem disso, a cada remessa
deverão ser aplicadas duas etiquetas indicando, em caracteres latinos, o
nome do correio de origem e o número de ordem da remessa; e outra de cor
vermelha, trazendo. em caracteres bem visiveis, a menção : "Valaur
déclaréc.
É permitido, contudo, as
administrações, em lugar das duas etiquetas referidas na alinea
precedente, empregar uma so etiqueta de cor vermelha conforme o modelo VD
2 anexo a este Regulamento, com indicação, em caracteres latinos, da letra
V, do nome do correio de origem e do número de ordem da remessa.
3. Nenhum número de ordem deverá
ser inscrito no anverso das remessas com valor declarado pelas
administrações intermediárias.
4. O correio de destino aplicará,
no verso, e por ocasião do recebimento, seu carimbo de data.
5. As disposições dos artigos 111
e 144 do Regulamento da Convenção são aplicaveis as remessas
com valor declarado, expedidas para serem entregues livres de
direitos.
ARTIGO 108
GUIAS DE REMESSA ORGANIZAÇÃO DOS MALOTES. INCLUSÃO DAS
MALAS
1. As remessas com valor
declarado serão inscritas pelo Correio de permuta expedidor, em guias de
remessa especais, conforme o modelo V D 3, anexo a este Regulamento, com
todos os pormenores que tais formulas comportam.
Na mesma linha em que forem
inscritas as remessas serem entregues por expresso, dever-se-à fazer
constar, na coluna Observotons, a menção Exprès.
2. As remessas com valor
declarado formação, com a guia ou guias de remessas, um ou mais pacotas
especiais, que serão amarrados e envolvidos em papel forte e depois
amarrados exteriormente, aplicando-se em todas as dobras e sobre lacre
fino o sinete do correio de permuta expedidor. Esses malotes trarão por
sobrescrito as palavras "Valeurs déclarées" ou "Lettres avec déclarée" ou
"Boites avec valeur déclarée".
As cartas com valor declarado em
vez de serem reunidas em um pacote poderão ser incluidas em uma sobrecarta
de papel forte lacrada e sinetada.
Se a quantidade ou o volume das
remessas com valor declarado o exigir, poderão elas ser tambem encerradas
num saco que será convenientemente fechado e lacrado ou chumbado.
3. A presença desses malotes ou
sacos será assinalada no quadro n. III da folha de aviso modelo C 16 anexo
ao Regulamento da Convenção. Quando a expedição não contiver malotes ou
sacos com valores declarados, será feita no mesmo quadro a menção -
"Néant".
4. O malote ou saco de valores
declarados será incluido no malote ou saco que contiver os objetos
registados. Quando de objetos registados estiverem encerradas em mais de
um saco, o malote ou saco de valores declarados deverá ser incluido no
saco em cuja boca for amarrada a sobrecarta especial contendo. a folha de
aviso.
5. Sempre que uma das duas
Administrações correspondentes o pedir, as caixas com valor declarado
deverão ser descritas em fórmulas V D 3 distintas e acondicionadas
separadamente.
ARTIGO 109
CONFERÊNCIA DOS MALOTES.
IRREGULARIDADES DIVERSAS
1. Ao receber um malote ou caso
de valores declarados, o correio de permuta destinatário deverá examinar
em primeiro lugar se esse malote ou saco apresenta exteriormente qualquer
irregularidade com relação ao seu estado ou acondicionamento, e bem assim
se foram observadas as formalidades prescritas pelo artigo 108.
2. O mesmo correio procederá em
seguida à conferência particular dos objetos eom valor declarado e, dado o
caso, à comprovação das faltas e de outras irregularidades, bem como à
retifienção das guias de remessa, obedecidas as regras estabelecidas para
os objetos registados no artigo 159, §§ 2 a 6, do Regulamento da
Convenção.
3. A comprovação de qualquer
falta ou de qualquer alteração ou irregularidade que importe na
responsabilidade das Administrações será feita por meio de auto que,
acompanhado, sempre que for possivel, do envoltório completo (saco,
envoltório, atilhos e fechos sinetados) de todos os malotes ou sacos
interiores e exteriores nos quais as remessas com valor declarado estejam
incluidas, será encaminhado como registado à Administração central do país
a que pertencer o correio de permuta expedidor, independente do boletim de
verificação que será transmitido imediatamente ao mesmo cor reio. Uma
duplicata do auto será, ao mesmo tempo, encaminhada á Administração
central a que estiver subordinado o correio de permuta destinatário, ou a
qualquer outro orgão administrativo designado por esta Última.
4. Sem prejuizo da aplicação das
disposições do parágrafo 3º o correio de permuta que receber, de um
correio correspondente, qualquer remessa avariada ou insuficientemente
acondicionada, deverá dar curso a mesma, depois de a ter acondicionado de
novo, se for caso para isso, conservando tanto quanto possivel o
acondicionamento primitivo.
Se a avaria for tal que o
conteudo da remessa possa ter sido subtraido, o correio deverá proceder,
antes de tudo, á abertura do objeto ex-officio e à verificação do
seu conteudo.
Em ambos os casos, o peso do
objeto deverá ser verificado antes e depois do novo acondicionamento e
indicado no envoltório. Essa indicação será seguida da menção "Remballé
à........", do carimbo de data e da assinatura dos funcionários que
tiverem efetuado o novo acondicionamento.
O resultado da verificação do
conteudo será consignado em auto do qual uma cópia será anexada ao
objeto.
5. A.s remessas com valor
declarado não ou insuficientemente franquiadas serão entregues sem
cobrança de taxa aos destinatários, ressalvados os casos em que tenham
sido elas gravadas de taxas em consequência de reexpedição alem do
primeiro percurso (artigo 16 do Acordo). A irregularidade será,
entretanto, comunicada ao correio de origem por boletim de
verificação.
ARTIGO 110
REEXPEDIÇÃO. REFUGO
1. Toda carta ou caixa com valor
declarado, cujo destinatário se tenha retirado para um pais que não
participe deste Acordo, será devolvida imediatamente como refugo ao
correio de origem para ser restituida ao remetente, a menos que o correio
do primeiro destino esteja em condições de a fazer chegar às mãos do
destinatário.
2. As remessas com valor
declarado que cairem em refugo deverão ser devolvidas o mais depressa
possivel e o mais tardar dentro dos prazos fixados pelo artigo 52 da
Convenção.
Essas remessas serão inscritas na
guia V D 3 e encerradas no malote ou saco intitulado "Valeurs
déclarées".
3. Os direitos aduaneiros e os
outros direitos não postais cuja anulação não tenha podido ser obtida por
ocasião da reexpedição ou da devolução à origem, serão cobrados da
Administração do novo destino, nas condições previstas no artigo 145, §
8º, do Regulamento da Convenção.
CAPITULO IV
Contabilidade. Regularização das contas
ARTIGO 111
DESPESAS DE TRÂNSITO
As despesas de trânsito devidas
às Administrações intermediárias serão calculadas pela maneira prescrita
na Convenção.
ARTIGO 112
REMESSAS LIVRES DE DIREITOS.
LIQUIDAÇÃO DAS CONTAS
As disposições do artigo 175 do
Regulamento da Convenção são aplicáveis à liquidação das contas atinentes
às remessas com valor declarado a serem entregues livres de direitos.
Contudo, as Administrações que
declararem não poder aderir à regulamentação prevista pelo referido artigo
deverão indicar as disposições que desejarem adotar.
CAPITULO V
Disposições diversas
ARTIGO 113
AVISOS DE RECEBIMENTO. REEMBOLSO.
EXPRESSOS. RECLAMAÇÕES
As disposições dos artigos 126 e
127 (aviso de recebimento), 128 a 140 (reembolsos), 142 e 156 (expressos),
151 e 152 (reclamações) do Regulamento da Convenção são aplicáveis às
remessas com valor declarado.
ARTIGO 114
RETIRADA. MODIFICAÇÃO DE
ENDEREÇO
São aplicáveis às retiradas e
modificações de endereço das remessas com valor declarado, as disposições
dos artigos 148 e 149 do Regulamento da Convenção.
Quando se tratar de modificação
de endereço pedida por via telegráfica, esse pedido deverá ser confirmado,
pela primeira mala, por um pedido postal acompanhado do fac simile a que
se refere o artigo 148, § 1º, do Regulamento da Convenção e trazendo ao
alto, sublinhada a lapis de cor, a declaração "Confirmation de la demande
télégrafique du.............".
Nesse caso, o correio de destino
limitar-se-á a reter a remessa logo que receber o telegrama, aguardando a
confirmação postal para atender ao pedido.
Sob sua própria responsabilidade,
porem, a Administração de destino poderá dar curso a um pedido telegráfico
de modificação de endereço sem esperar aquela confirmação.
ARTIGO 115
COMUNICAÇÕES A DIRIGIR À
SECRETARIA INTERNACIONAL
1. Três meses pelo menos antes de
iniciarem a execução do Acordo, às Administrações deverão remeter ou
comunicar umas às outras, por intermédio da Secretaria Internacional:
a) a tarifa dos prêmios de seguro
aplicavel, no seu serviço, às remessas com valor declarado, de
conformidade com o artigo 3 do Acordo ;
b) a importância máxima até a
qual aceitam a declaração de valor ;
c) o número de declarações para a
alfândega exigido para as caixas com valor declarado destinadas ao
seu pais e para as caixas em trânsito, bem como as línguas em que essas
declarações devem ser redigidas;
d) dado o caso, a lista dos seus
correios para os quais podem ser aceitas remessas com valor declarado,
(Acordo, artigo 32) ;
e) dado o caso, quais de seus
serviços marítimos regulares, utilizados para o transporte da
correspondência ordinária, que poderão ser empregados, sob garantia de
responsabilidade, no transporte das remessas com valor declarado.
2. Qualquer modificação que
ocorrer ulteriormente deverá ser notificada sem demora.
Disposições
finais
ARTIGO 116
INlCIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DO
REGULAMENTO
O presente Regulamento será posto
em execução no dia em que entrar em vigor o Acordo concernente às cartas e
caixas com valor declarado, e terá a mesma duração que esse Acordo, a
menos que seja reformado por comum assentimento das Partes
interessadas.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934. Seguem-se as assinaturas.
<<ANEXO>>CLBR
VOL.08 ANO.1940 PAG 021TIF A 025TIF TABELA.
UNIÃO POSTAL
UNIVERSAL
Acordo concernente
às encomendas postais
Concluido
entre
o Afghanistão, a Albânia, a Alemanha, o Reino da Arabia
Saudita, a República Argentina, a Áustria, a Bélgica a Colônia do Congo
Belga, a Bolívia, o Brasil, a Bulgária, o Chile, a China, a República da
Colômbía, a República de Costa Rica, a República de Cuba, a Dinamarca, a
Cidade livre de Dantzig, a República Dominicana, o Egito, o Equador, a
Espanha, o Conjunto das Colônias Espanholas, a Estônia, a Etiopia, a
Finlândia, a França, a Argélia, as Colônias e Protetorados Franceses da
Indo-China, o Conjunto das outras Colônias Francesas, a Grécia, a
Guatemala, a República do Haití, a Republica de Honduras a Hungria, a
Índia Britânica, o Iraque, a Islândia a Itália, o Conjunto das Colônias
Italianas, o Japão, o Chosen, o Conjunto das outras Dependências
Japonesas, a Letônia, os Estados do Levante sob mandato francês(Siria e
Libano), a República da Libéria, a Lituânia, o Luxemburgo, Marrocos(com
exclusão da Zona Espanhola), Marrocos(zona espanhola), a Nicaragua, a
Noruéga a República do Panamá, o Paraguai, os Países Baixos, Curação e
Surinam, as índias Neerlandesas, o Perú, a Pérsia, a Polônio, Portugal, as
Colônias Portuguesas da África Ocidental, as Colônias Portuguesas da
África Oriental, da Asia e da Oceania, a Romenia, a República de São
Marinho, a República do Salvador, o Território do Sarre, o Sião, a Suécia,
a Confederação Suíça, a Tchecoslováquia, a Tunísia, a Turquia, a República
O. ao Uruguai, o Estado da Cidade do Vaticano, os Estados Unidos da
Venezuela, o Yemen e o Reino da Yugoslávia.
Os infra assinados,
Plenipotenciários dos Governos dos Paises supracitados, tendo em vista o
art. 3º da Convenção Postal Universal concluída no Cairo, em 20 de março
de 1934, estipularam por mútuo assentimento e sob reserva de ratificação,
o seguinte Acordo :
CAPITULO I
ARTIGO PRIMEIRO
OBJETIVO DO ACORDO
1 - Sob a denominação de
"colis-postaux" podem ser permutadas, entre os paises contratantes, quer
diretamente, quer por intermédio de um ou de vários deles, encomendas com
o limite máximo da 20 quilogramas, com as seguintes subdivisões de
pêso:
1º, até 1 quilograma;
2º, de mais de 1 até 5
quilogramas;
3º, de mais de 5 até 10
quilogramas;
4º, de mais de 10 até 15
quilogramas;
5º, de mais de 15 até 20
quilogramas.
2 - A permuta das encomendas com
mais de 10 quilogramas é facultativa.
CAPÍTULO II
Disposições aplicáveis a todas as encomendas
ARTIGO 2
FRANQUIAMENTO TAXAS
1 - O franquiamente das
encomendas postais é obrigatório.
2 - Esse franquiamento se comporá
das taxas pertencentes a cada Administração que participar do tranporte
territorial ou Maritimo e, ainda, dado o caso, das previstas nos arts. 5º,
60º,7º e 8º
ARTIGO 3
TAXA TERRITORIAL
A taxa de transporte territorial
é fizada, para cada país, em:
30 centimos por enconda até o
pêso de 1 quilograma;
50 centimos por encomenda de mais
de 1 até 5 quilogramas;
100 centimos por encomenda de
mais de 5 até 10 quilogramas;
150 centimos por encomenda de
mais de 10 até 15 quilogramas;
200 centimos por encomenda de
mais de 15 até 20 quilogramas;
No tocante, porém, às encomendas
das duas últimas categorias de peso, as Administrações de partida e de
chegada teem a faculdade de, a seu arbítrio, fixar as taxas de transporte
que lhes couberem.
ARTIGO 4
TAXA MARÍTIMA
No caso de transporte marítimo,
cobrar-se-á, para cada Aministração que participar desse transporte, uma
taxa que será fixada de acôrdo com a tabela seguinte:
<<ANEXO>>CLBR VOL.08 ANO.1940 PAG
029TIF A TABELA.
Para determinar a extensão
do percurso tomar-se-á por base, dado o caso, a média das distâncias entre
portos respectivos dos dois paises correspondentes.
Pelo transporte marítimo
entre dois portos de um mesmo país, não poderá ser cobrada a taxa prevista
na alínea primeira, quando a Administração desse país já perceber, pelas
encomendas transportadas, a remuneração relativa ao transporte
territorial.
ARTIGO 5
REDUÇÃO OU MAJORAÇÃO DA TAXA
TERRITORIAL
Mediante aviso dirigido à
Administração dos Correios Suiços e com três meses, pelo menos, de
antecedência,os paises contratantes terão a faculdade de reduzir ou
majorar simultaneamente suas taxas territoriais de partida e de
chegada.
As modificações dessas taxas
entrarão em vigor nas datas seguintes : 1º de janeiro, 1º de julho.
A redução ou majoração será
válida, durante o período de um ano, no mínimo.
Em caso algum poderá a majoração
ultrapassar, para cada categoria de peso, a taxa prevista no artigo 3.
ARTIGO 6
REDUÇÃO OU MAJORAÇÃO DA TAXA
MARÍTIMA
As Administrações teem a
faculdade de reduzir ou de majorar de 50% no máximo e nas condições
previstas no artigo 5, a taxa aplicavel ao transporte marítimo indicada no
artigo 4.
Toda majoração deve, tambem, ser
aplicada às encomendas que forem expedidas pela Administração de que
dependam os serviços que efetuarem o transporte marítimo. Esta regra não
se aplicará, entretanto, às relações entre um país e suas colônias, etc.,
nem as relações recíprocas dessas colônias, etc.
ARTIGO 7
SOBRE TAXA
Cada país contratante tem a
faculdade de aplicar ás encomendas expedidas de ou para os seus correios
uma sobretaxa de 25 centimos por encomenda.
ARTIGO 8
ENCOMENDAS EMBARAÇOSAS. TAXA
ADICIONAL
1. - São consideradas como
embaraçosas:
a) as encomendas que tiverem mais
de 1m,50 em qualquer de suas dimenções, ou aquelas em que a soma do
comprimento e do maior contorno, tomado em outro sentido que não o do
comprimento, exceder 3 metros ;
b) as encomeadas que, por sua
fórma, natureza ou fragilidade, não puderem ser facilmente acondicionadas
com outras, ou que exijam precauções especiais, tais como plantas ou
arbustos em cestos, gaiolas vazias ou que contenham animais vivos, caixas
de charutos vazias ou outras caixas em fardos, moveis, objétos de vime,
Jardineiras, carros de crianças, rocas, velocipedes etc.
2. - As Administrações que se
encarregam de serviços maritimos teem a faculdade de considerar como
embaraçosa toda encomenda em cujo transpórte se empreguem aqueles serviços
e que tenha uma das dimensões superior a 1m,25, ou cujo volume
ultrapasse:
60 dm3 se se tratar de
encomenda até 5 kg. ;
80 dm3 se se tratar de
encomenda de mais de 5 até 10 kg.,
100 dm3 se se tratar
de encomenda de mais de 10 até 15 kg.;
120 dm3 se se tratar
de encomenda de mais de 15 até 20 Kg.
3. - As encomendas embaraçosas
serão admitidas somente nas relações com os paises que assegurarem o
respectivo transporte.
4. - Para essas encomendas a taxa
de franquiamento será a de uma encomenda ordinária majorada de 50 %. Será
arredondada, se for caso disso, até o meio décimo superior.
ARTIGO 9
TAXA DE DESEMBARAÇO
ALFANDEGÁRIO
A Administração destinatária
poderá cobrar, quer pela entrega à alfândega e pelo despacho aduaneiro
quer somente pela entrega alfândega, uma taxa até 50 cêntimos., no máximo,
por encomenda. Salvo acordo em contrário, essa taxa será cobrada no
momento da entrega.
ARTIGO 10
ENTREGA AO DESTINATÁRIO. TAXA DE
ENTREGA A DOMICÍLIO
1. - As encomendas serão
entregues aos destinatários no menor prazo possivel e de acordo com as
disposições em vigor no país de destino.
Tal pais poderá cobrar, pela
entrega das encomendas a domicilio uma taxa igual à fixada no seu serviço
interno, até o máximo de 50 cêntimos por encomenda. A mesma taxa será
aplicavel, dado o caso, tantas vezes, quantas a encomenda tiver sido
apresentada no domicílio do destinatário.
2. - Quando as encomendas não
forem entregues no domicílio, o destinatário deverá ser imediatamente
avisado da chegada das mesmas. Os paises, cujo regime interno a isso
obrigue, poderão cobrar uma taxa especial pela entrega de tal aviso; essa
taxa não poderá ultrapassar a de uma carta ordinária de porte simples do
serviço interno. A mesma taxa será aplicavel, dado o caso, a todo novo
aviso enviado ulteriormente ao domicílio do destinatário.
ARTIGO 11
DIREITOS ADUANEIROS E OUTROS
DIREITOS NÃO POSTAIS
As Administrações ficam
autorizadas a cobrar dos destinatários das encomendas os direitos
aduaneiros e, eventualmente, quaisquer outros não postais.
ARTIGO 12
ENCOMENDAS LIVRES
DE DIREITOS
Nas relações entre os paises que
se tenham declarado de acordo a tal respeito, os remetentes poderão,
mediante prévia declaração ao correio de origem, responsabilizar-se pelo
pagamento da totalidade aos, prêmios e direitos postais e não postais de
que estiverem oneradas as encomendas, por ocasião da entrega. Contudo,
enquanto uma. encomenda não tiver sido entregue ao destinatário, poderá o
remetente posteriormente à postagem e mediante a taxa fixada para uma
carta registrada de porte simples, pedir que a sua entrega seja feita
livre de direitos.
Nesses casos, os remetentes
deverão assumir o compromisso de pagar as importâncias que puderem ser
reclamadas pelo correio de destino e, dado o caso, depositarão arras
suficientes.
A Administração destinatária
ficará autorizada a cobrar um prêmio de comissão que não poderá exceder 50
cêntimos por encomenda. Este prêmio independerá do previsto no artigo
9.
ARTIGO 13
TAXA DE REACONDICIONAMENTO
A Administração em cujo
território tenha sido reacondicionada uma encomenda, afim de lhe proteger
o conteúdo, fica autorizada a gravá-la com uma taxa de reacondicionamento
fixada em 30 cêntimos por encomenda. Essa taxa não poderá ser aplicada
senão às encomendas reexpedidas ou às devolvidas á origem e incidirá
somente uma vez no curso do seu transporte, do princípio ao fim deste. A
taxa será cobrada do destinatário ou, dado o caso, do remetente.
ARTIGO 14
TAXA DE ARMAZENAGEM
O país de destino fica autorizado
a cobrar a taxa de armazenagem estabelecida por sua legislação para as
encomendas endereçadas a posta restante ou para as que não forem retiradas
nos prazos fixados.
Essa taxa não poderá, porem,
exceder 5 francos.
ARTIGO 15
ENCOMENDAS EXPRESSAS
1. - A pedido dos remetentes, as
encomendas serão entregues a domicilio por um portador especial
imediatamente após a chegada, nos paises cujas Administrações assegurem a
execução desse serviço.
2. - Esses objetos, qualificados
"expressos", estarão sujeitos, além da taxa ordinária, a uma taxa especial
de 80 cêntimos que deverá ser paga pelo remetente, integral e préviamente,
quer a encomenda possa ser entregue ao destinatário, quer somente avisado
este, por expresso, de sua chegada.
3. - Quando o domicílio do
destinatário estiver situado fora da zona de distribuição local do correio
de destino, a entrega por expresso poder á dar lugar à cobrança de uma
taxa complementar não excedente a fixada no serviço interno.
Neste caso, porém, a entrega por
expresso não será obrigatória.
4. - Desde que uma encomenda
expressa seja reexpedida ou tenha caido em refúgo, a taxa complementar
poderá ainda ser exigida segundo as disposições do art. 47. § 2,
adiante.
5. - A entrega ao dedtinatário,
por expresso, da encomenda ou do aviso de chegada desta, só será tentada
uma vez. Após uma tentativa infrutífera, a encomenda deixará de ser
considerada como expressa e sua entrega será efetuada nas condições
exigidas para as encomendas ordinárias.
ARTIGO 16
PROIBIÇÕES
1. - E' proibida a expedição dos
objetos mencionados na coluna 1 do quadro. Quando as encomendas, que
contenham esses objetos, tiverem sido admitidas indevidamente à expedição,
deverão ser submetidas ao tratamento indicado na coluna 2.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08 ANO 1940 Pág. 630
Tabela.
2. - No caso em que as encomendas
admitidas indevidamente à expedição não sejam devolvidas à origem, nem
entregues ao destinatário, a Administração expedidora deverá ser
informada, com toda a precisão, do tratamento aplicado a tais
encomendas.
ARTIGO 17
ENCOMENDAS ADMITIDAS
INDEVIDAMENTE
As encomendas cujo peso ou
dimensões excederem sensivelmente os limites estabelecidos, e que tenham
sido indevidamente amitidas à expedição, serão submetidas ao tratamento
prescrito para as remessas mencionadas no art. 16, § 1, letras g e h.
ARTIGO 18
ENCOMENDAS PARA OS PRISIONEIROS DE
GUERRA
Exceto quando estiverem gravadas
com reembolso, as encomendas destinadas a prisioneiros de guerra ou por
eles expedida, serão isentas de todas as taxas previstas no presente
Acordo, tanto nos paises de origem e de destino como nos intermediários.
Essas encomendas não darão lugar nem a abono, nem a pagamento de
indenização em caso de perda, de espoliação ou de avaria.
Gozarão da mesma isenção as
encomendas relativas a prisioneiros de guerra expedidas ou recebidas
direta ou intermediariamente pelas agências que, eventualmente, forem
estabelecidas para esses prisioneiros em paises beligerantes ou nos paises
neutros que hajam recolhido beligerantes em seu território.
Os beligerantes recolhidos ou
internados em pais neutro são equiparados aos prisioneiros de guerra
propriamente ditos, no que respeita à aplicação dos dispositivos
precedentes.
ARTIGO 19
RETIRADA. MODIFICAÇÃO DE
ENDEREÇO
O remetente de uma encomenda
poderá retirá-la do correio ou modificar-lhe o endereço nas condições
estabelecidas pelo artigo 51 da Convenção para as correspondências,
acrescendo ainda que, se o remetente pedir a devolução ou a reexpedição de
uma encomenda, deverá ele garantir previamente o pagamento do porte devido
para a nova transmissão.
Quanto às encomendas com valor
declarado, a modificação de endereço, pedida por via telegráfica, dará
lugar à cobrança da taxa do telegrama, acrescida do custo de uma carta
registrada de porte simples.
ARTIGO 20
AVISO DE RECEBIMENTO
O remetente poderá pedir um aviso
de recebimento nas condições fixadas pelo art. 55 da Convenção.
ARTIGO 21
REEXPEDIÇÃO
1. - A reexpedição de encomendas
em consequência de mudança de residência do destinatário no território do
país de destino, poderá ser feita, quer a pedido do remetente ou do
destinatário, quer sem pedido expressamente formulado, se os regulamentos
do país de.destino o permitirem.
A reexpedição de uma encomenda,
de um país para outro, só será efetuada a pedido do remetente ou do
destinatário, contanto que a encomenda satisfaça às condições exigidas
para o novo transporte.
O remetente tem a faculdade de
proibir toda e qualquer reexpedição, mediante anotação apropriada no
boletim de expedição e na encomenda.
2. - A reexpedição de encomendas
para outro pais, por motivo de mudança de residência dos destinatários,
dará lugar á percepção suplementar das taxas fixadas pelos artigos 3 a 8 e
35, §§ 3 e 5. Quando se tratar da reexpedição de uma encomenda no
território do pais de destino, a Administração desse país poderá cobrar
uma taxa de reexpedição na base de seus regulamentos internos. Essas
taxas, que serão exigiveis em caso de reexpedição ulterior ou devolução à
origem, serão cobradas dos destinatários ou, conforme o caso, dos
remetentes, sem prejuizo do pagamento dos direitos aduaneiros ou de outras
despesas especiais de que o país de destino não conceda a anulação.
O mesmo processo será obedecido
para as encomendas que incidirem em qualquer das proibições previstas no
artigo 16.
3. - A reexpedição das encomendas
mal encaminhadas ou a devolução das admitidas erradamente à expedição;
será efetuada de acordo com as prescrições do artigo 134, §§ 1 e 2 do
Regulamento.
4. - Em caso de reexpedição, os
prazos de conservação no novo correio de destino serão os previstos no
artigo 22, § 5, seguinte.
ARTIGO 22
REFUGO
1. - Os remetentes serão
obrigados a indicar, no verso dos boletins de expedição e nas encomendas,
a forma por que se deverá dispor de seus objetos em caso de não
entrega.
Quando essa prescrição não for
observada e as encomendas cairem em refugo, serão elas devolvidas
imediatamente ao correio de origem.
Sempre que for possivel, a
devolução será feita pela mesma via que houver sido utilizada para a sua
expedição.
2. - A devolução de uma encomenda
caida em refugo deverá também ser feita imediatamente se o pedido do
remetente, formulado no boletim de expedição e na encomenda, não tiver
dado o resultado a que visava.
Quando, em resposta ao aviso de
não entrega, o remetente (ou a terceira pessoa de que trata o artigo 108,
§ 1, do Regulamento) tenha formulado um ou mais dos pedidos, indicados nas
letras a, b, c, d ou e do artigo 136, § 1, do Regulamento e, apesar de
cumpridas essas instruções, não se tenha obtido o desejado resultado, a
encomenda será devolvida ao correio de origem.
3. - A Administração de destino,
desde que não tenha recebido instruções do remetente, fica autorizada,
quer a entregar a encomenda ao primitivo destinatário, ou a outro
eventualmente indicado, quer a reexpedí-la para um novo endereço.
4. - Poderá ser cobrado do
remetente ou da terceira pessoa a que se refere o artigo 108. § 1, do
Regulamento, no momento de preencher o aviso de não entrega de que trata o
artigo 135 do Regulamento, um prêmio que não exceda o dobro da taxa
aplicavel a uma carta do porte simples. Se se tratar de várias encomendas
compreendidas um único aviso de não-entrega, em conformidade com as
prescrições do Regulamento, o prêmio não poderá ser cobrado senão uma só
vez.
Se, no prazo de um mês, a contar
da expedição do aviso de não entrega, o correio destinatário não tiver
recebido instruções suficientes, a encomenda será devolvida à procedência.
Esse prazo é elevado a quatro meses, nas relações com os paises
longínquos.
5 - As encomendas, de cuja
chegada tenham sido notificados os destinatários, serão conservadas à
disposição dos mesmos durante quinze dias, ou, o mais tardar, um mês a
contar do dia seguinte ao da expedição do aviso. Passado esse prazo, serão
consideradas como caidas em refugo.
Quando não houver sido feita
nenhuma notificação, as encomendas conservadas à disposição dos
destinatários e bem assim os endereçadas para a posta-restante, não serão
consideradas como caidas em refugo senão depois de esgotado o prazo de
conservação prescrito pelos regulamentos do país de, destino. Contudo,
esse prazo não poderá, em regra geral. exceder dois meses, salvo os casos
excepcionais que a Administração de destino julgue necessário prolongar a
conservação até quatro meses, no máximo.
A devolução ao país de origem se
fará em prazo mais curto. se o remetente a houver pedido por meio de
anotação feita no verso do boletim e na encomenda, em idioma conhecido no
país de destino.
6 - A devolução das encomendas
caidas em refugo ocasionará a cobrança das taxas previstas no § 2 do
artigo 21.
ARTIGO 23
ANULAÇÃO DOS DIREITOS ADUANEIROS E
OUTROS DIREITOS NÃO POSTAIS
As Administrações se comprometem
a intervir junto aos serviços interessados de seus países afim de que
sejam anulados os direitos aduaneiros e outros direitos não postais
relativos às encomendas devolvidas ao país de origem, às abandonadas pelos
remetentes, às destruidas por motivo de avaria completa de seu conteudo e,
ainda, às reexpedidas para um terceiro país.
Do mesmo modo deverão proceder as
Administrações no que respeita às encomendas perdidas, espoliadas ou
avariadas em seu serviço.
ARTIGO 24
VENDA. DESTRUIÇÃO
Os artigos de que se possa temer
uma deterioração ou corrupção próximas, e somente esses, poderão ser
vendidos imediatamente, mesmo em percurso de ida ou de volta, sem prévio
aviso. sem formalidade judiciária e em proveito de quem de direito. Se,
por qualquer motivo, a venda for impossível, os objetos deteriorados ou
corrompidos serão destruídos.
ARTIGO 25
ENCOMENDAS ABANDONADAS
As encomendas que não tiverem
podido ser entregues aos destinatários e cujos remetentes as tiverem
abandonado não serão devolvidas. A Administração de destino as tratará de
conformidade com a sua legislação.
ARTIGO 26
DESPESAS QUE SE COBRARÃO DO
REMETENTE
Os remetentes ficarão obrigados a
pagar as despesas de transporte ou outras de que as Administrações se
encontrem a descoberto, em consequência da não entrega, das encomendas,
ainda mesmo que estas tenham sido abandonadas, vendidas ou destruidas.
Tais despesas serão cobradas da Administração de origem.
Quando o remetente indicar como
seu endereço a posta-restante ou um hotel, o correio de origem poderá
exigir arras para
garantia das despesas que possam
resultar da não entrega das encomendas.
ARTIGO 27
RECLAMAÇÕES
1. Pela reclamação relativa a
qualquer encomenda ou a qualquer vale de reembolso ppderá ser exigido um
prêmio fixo de 60 cêntimos no máximo.
Esse prêmio será percebido por
encomenda, ainda que a reclamação se refira a virias encomendas postadas
simultaneamente pelo mesmo remetente e endereçadas ao mesmo
destinatário.
prêmio algum será cobrado se o
remetente já houver pago o prêmio especial para o aviso de
recebimento.
2. As reclamações só serão
admitidas dentro do prazo de um ano a contar do dia seguinte, ao da
postagem da encomenda.
Sem embargo, cada Administração
ficará obrigada a dar curso aos simples pedidos de informações,
apresentados depois daquele prazo, de que for inteirada por outra
Administração a respeito de encomendas expedidas a menos de dois anos.
3. Toda Administração é obrigada
a aceitar as reclamações relativas a encomendas postadas no território de
outras.
4. Toda vez que a reclamação for
motivada por um erro de serviço, o prêmio de reclamação será
restituído.
CAPÍTULO III
Encomendas sujeitas a reembolso
ARTIGO 28
TAXAS E CONDIÇÕES, LIQUIDAÇÃO
1 Poderão ser expedidas
encomendas sujeitas a reembolso nas relações entre os países cujas
Administrações resolvam executar esse serviço.
2 As encomendas expedidas contra
reembolso ficarão sujeitas às formalidades e às taxas das encomendas
ordinárias, ou, conforme o caso, das com valor declarado.
Alem disso, o remetente pagará
antecipadamente :
a) uma taxa fixa que não poderá
ultrapassar 50 cêntimos por encomenda, e um prêmio proporcional de 1/2 %,
no máximo, sobre a importância do reembolso, se desejar que essa quantia
seja liquidada por meio de um vale de reembolso emitido gratuitamente a
seu favor;
b) uma taxa fixa de 25 cêntimos,
no máximo, se pedir a liquidação por meio de um depósito em conta corrente
postal no país de destino da encomenda.
3 O modo de liquidação previsto
no § 2, letra b), só será admitido quando as Administrações interessadas
se incumbirem de aplicar esse processo de liquidação. A administração de
destino depositará em conta corrente por meio de uma guia de depósito do
regime interno a importância arrecadada do destinatário depois de deduzir
uma taxa fixa de 25 cêntimos, no máximo e o prêmio comum aplicavel aos
depósitos no seu serviço interno.
4 Seja qual for o modo da
liquidação, a importância máxima do reembolso será igual à fixada para os
vales postais destinados ao país de que proceder a encomenda.
5 - Salvo acordo em contrário, a
importância de reembolso será expressa na moeda do país de origem da
encomenda. Todavia, no caso de depósito em conta corrente postal,
feito no país. de destino da encomenda, a importância deverá ser indicada
na moeda deste país.
6 - Cada Administração terá a
faculdades de adotar, para a cobrança do prêmio proporcional previsto no §
2, letra a, a tabela que melhor corresponder as conveniências do seu
serviço.
7 - Cada Administração será
obrigadas a assegurar o trânsito de encomendas contra reembolso, ainda que
não admita tais remessas em seu serviço. Os países intermediários deverão
igualmente garantir c trânsito de encomendas cuja importância de reembolso
ultrapasse o máximo fixado para sou próprio tráfego.
ARTIGO 29
ANULAÇÃO OU REDUÇÃO DA IMPORTÂNCIA
DO REEMBOLSO
O remetente de uma encomenda
sujeita a reembolso poderá pedir a anulação ou a redução da importância do
reembolso.
Os pedidos dessa natureza ficarão
subordinados às disposições do artigo 64 da Convenção.
ARTIGO 30
RESPONSABILIDADE EM CASO DE PERDA,
ESPOLIAÇÃO OU AVARIA DA ENCOMENDA
A perda, a espoliação ou a avaria
de uma encomenda sujeita a reembolso importará em responsabilidade para o
serviço postal nas condições determinadas pelo capítulo VI, adiante.
ARTIGO 31
INDENIZAÇÃO EM CASO DE FALTA DE
RECEBIMENTO DA IMPORTÂNCIA DO REEMBOLBO OU DE RECEBIMENTO INSUFICIENTE OU
FRAUDULENTO
1 - Se a encomenda houver sido
entregue ao destinatário sem recebimento da importância do reembolso, o
remetente terá direito a indenização, desde que tenha apresentado
reclamação no prazo previsto pelo artigo 27, e a não ser que a falta de
recebimento seja devida a erro ou negligência da sua parte ou que o
conteudo da encomenda esteja nas condições de proibição previstas pelo
artigo 16, § 1º, letras b, c, e, f, g e h, ou que a declaração do valor da
encomenda seja fraudulenta.
Do mesmo modo se procederá se a
importância recebida do destinatário for inferior à importância do
reembolso indicado ou se o recebimento tiver sido efetuado
fraudulentamente.
A indenização não poderá ser, em
caso algum, superior à importância do reembolso.
2 - A Administração que tiver
efetuado o pagamento da indenização ficará subrogads, até a soma da mesma,
aos direitos da pessoa que a tiver recebida, para qualquer recurso
eventual, quer contra o destinatário, quer contra o remetente eu contra
terceiros.
ARTIGO 32
DETERMINAÇÃO DA
RESPONSABILIDADE
O pagamento, pela Administração
expedidora das importâncias recebidas regularmente, ou da indenização
prevista pelo artigo 31 acima será feito por conta da Administração
destinatária. Esta será responsavel, salvo se puder provar que o erro foi
cometido em consequência da inobservância de uma disposição regulamentar
por parte da Administração expedidora ou demonstrar que por ocasião da
remessa a seu serviço, a encomenda e o respectivo boletim de expedição não
traziam as indicações prescritas pelo Regulamento para as encomendas
sujeitas a reembolso.
No caso de cobrança fraudulenta
depois do desaparecimento, no serviço, de uma encomenda sujeita a
reembolso, a responsabilidade das Administrações em causa será determinada
de conformidade com as regras previstas pelo artigo 43 adiante.
Contudo, a responsabilidade de uma
Administração intermediária, que não executar o serviço de reembolso,
ficará limitada à prevista nos artigos 38 e 39 seguintes para as
encomendas não sujeitas a reembolso. As outras Administrações ficarão
responsaveis em partes iguais, pela importância não compensada.
ARTIGO 33
APLICAÇÃO DAS DISPOSIÇÕES DA
CONVENÇÃO ÁS INDENIZAÇÕES E IMPORTÂNCIAS POR PAGAR. PRAZOS DE PAGAMENTO E
REEMBOLSO DAS IMPORTÂNCIAS ADIANTADAS
As disposições dos artigos 66,
68. 69 e 71 da Convenção serão aplicadas às encomendas sujeitas a
reembolso.
ARTIGO 34
VALES DE REEMBOLSO E GUIAS DE
DEPÓSITO
1 - A importância de um vale de
reembolso que, por qualquer motivo não tiver sido paga ao beneficiário,
não será devolvida à Administração emissora. Essa importância será
conservada à disposição do beneficiário pela Administração expedidora da
encomenda gravada com reembolso e reverterá definitivamente em beneficio
desta Administração, expirado que seja o prazo legal de prescrição.
Para os demais efeitos e
observadas as exceções previstas no Regulamento, os vales de reembolso
ficarão sujeitos às disposições fixadas pelo Acordo concernente aos vales
postais.
2 Quando organizada uma guia de
depósito de conformidade com as prescrições do artigo 28. não puder, por
um motivo qualquer, ser levada ao crédito do beneficiário indicado pelo
remetente da encomenda sujeita a reembolso, devera a importância dessa
guia ser posta pela Administração que a tiver cobrado à disposição da
Administração de origem da encomenda, afim de ser paga ao remetente
desta.
Se esse pagamento não puder ser
efetuado, proceder-se-á conforme prescreve o § 1º do presente artigo.
CAPÍTULO IV
Encomendas com valor declarado
ARTIGO 35
TAXAS E CONDIÇÕES
1 As encomendas poderão comportar
declaração de valor nas relações entre países, cujas Administrações
mantiverem esse serviço.
2 Cada Administração terá a
faculdade, no que lhe concernir, de limitar a declaração de valor a uma
quantia que não poderá ser inferior a 1.000 francos.
Nas relações entre países que
tiverem adotado máximos diferentes, será observado reciprocamente o limite
mais baixo.
3 Será cobrado, como prêmio oe
seguro, por 300 francos ou fração de 300 francos declarados, e alem das
taxas aplicaveis às encomendas ordinárias :
a) 5 cêntimos por Administração
que participe do transporte territorial;
b) 10 cêntimos por serviço
marítimo utilizado.
4 A Administração de origem
poderá no entanto, cobrar um prêmio global de seguro que não deverá
ultrapassar 50 cêntimos por 300 francos ou fração de 300 francos
declarados.
5 Os pais que se
responsabilizarem, no serviço de encomendas com valor declarado, pelos
riscos que possam derivar dos casos de força maior ficarão autorizados a
cobrar uma taxa especial desde que essa taxa e o prêmio de seguro reunidos
não ultrapassem o prêmio previsto no § 4º precedente.
6 A Administração de origem terá
a faculdade de cobrar uma taxa de expedição que não ultrapasse 50 cêntimos
por encomenda.
7 Ao remetente de uma encomenda
com valor declarado deverá ser entregue, no momento da postagern e
gratuitamente, um recibo do objeto.
ARTIGO 36
DECLARAÇÃO DE VALOR
FRAUDULENTA
A declaração de valor não poderá
ser superior ao valor real da encomenda.
Qualquer declaração de valor
fraudulenta, superior ao valor real do objeto, ficará sujeita ao
procedimento judicial previsto na legislação do país de origem.
CAPÍTULO V
Encomendas urgentes
ARTIGO 37
TAXAS E CONDIÇÕES
1 Nas relações entre os países
que hajam estabelecido o necessário acordo sobre este serviço. poderá o
remetente pedir que a encomenda seja transportada, tanto quanto possível,
pelos meios rápidos utilizados para o transporte da correspondência.
2 Para essas encomendas,
qualificadas de urgentes, somente os prêmios e majorações fixados pelos
artigos 3. 5 e 7 serão duplicados. Todas as demais taxas lhes serão
aplicadas sem aumento.
As encomendas urgentes
consideradas como embaraçosas estarão sujeitas, alem disso, à simples taxa
adicional definida pelo artigo 8º, § 4º.
CAPÍTULO VI
Responsabilidade
ARTIGO 38
EXTENSÃO DA RESPONSABILIDADE
1 Excetuados os casos previstos
no artigo 39 seguinte, as Administrações responderão pela perda,
espoliação ou avaria das encomendas postais.
O remetente terá direito a uma
indenização correspondente à importância real da perda, espoliação ou
avaria. Para as encomendas ordinárias, esta indenização não poderá
exceder:
10 francos por encomenda até 1
quilograma.
25 francos por encomenda de mais
de 1 quilograma até 5 quilogramas;
40 francos por encomenda de mais
de 5 até10 quilogramas;
55 francos por encomenda de mais
de 10 até 15 quilogramas;
70 francos por encomenda de mais
de 15 até 20 quilogramas.
Para as encomendas com valor
declarado, a indenização não poderá em caso algum, exceder a importância
da declaração do valor em francos-ouro.
A indenização será feita ao
destinatário quando este a reclamar, quer depois de haver formulado
reservas ao receber uma encomenda espoliada ou avariada, quer se provar
que o remetente desistiu de seus direitos em favor dele.
2 - Os prejuízos indiretos ou os
beneficios não realizados não serão tomados em consideração.
3 - A indenização será calculada
segundo o preço corrente, convertido em francos-ouro, das mercadorias da
mesma natureza, no lugar e na época em que a mercadoria tenha sido aceita
ao transporte. Na falta de preço corrente. a indenização será calculada
segundo o valor ordinário da mercadoria avaliada sobre as mesmas
bases.
4 - No caso de indenização por
perda, destruição ou espoliação completa da encomenda, o remetente terá
direito, ainda, à restituição das taxas e prêmios pagos, salvo a exeção
prevista no § 5º do presente artigo. Do mesmo modo se procederá quanto às
encomendas recusadas pelos destinatários em consequência de mau estado e
desde que este possa ser atribuído ao serviço postal e acarrete a sua
responsabilidade.
Quando a perda a destruição ou a
espoliação completa resultar de um caso de força maior, não dando lugar ao
pagamento de indenização, o remetente terá direito à restituição das
quotas-partes de transportes não utilizadas ou referentes ao serviço não
executado.
5 - O prêmio de seguro, em todos
os casos, continuará pertencendo às Administrações.
6 - O remetente de uma encomenda
será responsável. dentro dos limites expressos no § 1 e por encomenda
danificada, pelo prejuízo causado pela sua remessa, quando tiver
ficado, devidamente determinada a proveniência do dano e não tiver havido
falta ou negligência da parte dos transportadores. A Administração da
origem incumbirá promover a ação contra o remetente.
ARTIGO 39
EXCEÇÕES AO PRINCÍPIO DA
RESPONSABILIDADE
As Administrações ficarão isentas
de qualquer responsabilidade:
a) em casos de força maior,
subsistindo, porem, a responsabilidade com relação à Administração
expedidora que se tiver obrigado a suportar os riscos nos casos de força
maior (artigo 35, § 5º) . O país responsavel pela perda, espoliação ou
avaria deverá, de acordo com a sua legislação interna, decidir se essa
perda, espoliação ou avaria foi causada por circunstâncias que constituam
caso de força maior.
b) quando as Administrações não
puderem prestar informações sobre as encomendas, em consequência da
destruição dos documentos de serviço, resultante de um caso de força
maior, a não ser que, por outro modo, tenha sido ministrada prova de sua
responsabilidade;
c) quando o prejuízo tiver sido
causado por erro ou negligência de remetente ou quando provier da natureza
do objeto;
d) quando se tratar de encomenda
cujo conteudo for atingido pelas proibições previstas pelo artigo 16, §
1º, letras b, c, e, f, g e h;
e) quando se tratar de encomendas
que tiverem declaração de valor fraudulento superior ao valor real do
conteudo;
f) quando se tratar de encomendas
apreendidas pela alfândega por causa de falsa declaração do conteudo;
g) quando o remetente não tiver
formulado nenhuma reclamação no prazo de um ano previsto pelo artigo 27, §
2º
ARTIGO 40
CESSAÇÃO DA RESPONSABILIDADE
As Administrações deixarão de ser
responsaveis pelas encomendas cuja entrega tiverem feito nas condições
prescritas pelo seu regulamento interno para as remessas de tal
natureza.
Todavia, subsistirá a
responsabilidade quando o destinatário ou, em caso de devolução, o
remetente formular reservas ao receber uma encomenda espoliada ou
avariada.
ARTIGO 41
PAGAMENTO DA INDENIZAÇÃO
Salvo a exceção prevista no
artigo 38, § 1º, última alínea, incumbirá à Administração de que dependa o
correio expedidor da encomenda a obrigação de pagar a indenização, bem
como as taxas e direitos que devam ser restituidos, com reserva de seu
direito de recurso contra a Administração responsavel.
ARTIGO 42
PRAZO DE PAGAMENTO DA
INDENIZAÇÃO
1 - O pagamento da indenização
deverá efetuar-se o mais cedo possível e, o mais tardar, no prazo de um
ano a contar do dia seguinte ao da reclamação.
A Administração, a que incumbir o
pagamento, poderá. diferi-lo excepcionalmente alem desse prazo, desde que
não esteja ainda averiguado se a perda, a espoliação ou a avaria da
encomenda foi devida a um caso de forca maior,
2 - A Administração de origem ou
de destino, segundo o caso, ficará autorizada a indenizar o interessado
por conta daquela dentre as Administrações participantes do transporte
que, regularmente inteirada da reclamação, tiver deixado decorrer seis
meses sem dar solução ao caso esse prazo é elevado a nove meses nas
relações com os países longínquos.
ARTIGO 43
DETERMINAÇÃO DA
RESPONSABILIDADE
1 - Até prova em contrário, a
responsabilidade caberá à Administração que, tendo recebido a encomenda
sem reserva e estando de posse de todos os meios regulamentares de
investigação, não puder provar a entrega ao destinatário nem, dado o caso.
a transmissão regular à Administração seguinte.
Qualquer Administração
intermediária ou destinatária estará isenta de toda responsabilidade, até
prova em contrário :
a) quando tiver cumprido as
disposições do artigo 145, §§ 1º e 4º a 6º, do Regulamento ;
b) quando puder provar que ao
receber a reclamação já haviam sido destruídos, por ter expirado o prazo
de conservação previsto no artigo 152 do Regulamento, os documentos de
serviço relativos à encomenda reclamada. Esta reserva não prejudicará os
direitos do reclamante.
Se a perda, a espoliação ou a
avaria se der durante o transporte sem que se possa determinar qual o pais
em cujo território ou serviço tenha ela ocorrido, as Administrações
interessadas suportarão o prejuízo em partes iguais. Esta regra será
principalmente aplicada nos casos de transmissão global das encomendas.
Todavia, se a espoliação ou avaria for verificada no país de destino ou,
em caso de devolução ao remetente, no país de origem, incumbirá à
Administração de tal pais provar que nem o acondicionamento, nem o
fechamento da encomenda apresentavam defeito algum visível, e que o peso,
quando se tratar de encomenda com valor declarado, não diferia do que fora
consignado no ato da postagem.
Quando tal prova for feita pela
Administração de destino ou, dado o caso, pela de origem. nenhuma das
demais Administrações poderá rejeitar sua parte de responsabilidade,
invocando o fato de haver entregado a encomenda à Administração seguinte
sem que esta tenha formulado qualquer objeção.
2 - Quando uma encomenda for
perdida, espoliada ou avariada em circunstáncias de força maior, a
Administração em cujo território ou serviço haja ocorrido a perda,
espoliação ou avaria só será responsavel para com a Admimistração
expedidora se ambos os países suportarem os riscos decorrentes de casos de
força maior.
3 - Os direitos aduaneiros e
outros quaisquer, cuja anulação não se tenha podido obter, correrão por
conta dos encarregados do transporte responsaveis pela perda, espoliação
ou avaria.
4 - A Administração que efetuar o
pagamento da indenização ficará subrogada, até a importância dessa
indenização, nos direitos da pessoa que a tiver recebido, para qualquer
recurso eventual seja contra o destinatário ou remetente, seja contra
terceiros.
5 - No caso de aparecimento
ulterior de uma encomenda considerada como perdida, a pessoa a quem tiver
sido paga a indenização deverá ser avisada do que lhe é facultado entrar
na posse de objeto, mediante restituição da importância da indenização
efetuada.
ARTIGO 44
REEMBOLSO DA INDENIZAÇÃO
1 - A Administração responsavel
ou por conta da qual tiver sido efetuado o pagamento, de conformidade com
o artigo 42, ficará obrigada a reembolsar a Administração expedidora,
dentro do prazo de três meses a contar da remessa da notificação do
pagamento, da importância da indenização efetivamente paga ao
remetente.
Se a indenização tiver que ser
suportada por várias Administrações, em conformidade com o artigo 43, a
quantia integral da indenização devida terá que ser paga à Administração
expedidora no prazo rnencionado no parágrafo precedente, pela primeira
Administração que, havendo recebido devidamente a encomenda reclamada, não
puder provar sua transmissão regular ao serviço correspondente. Competirá
a essa Administração recuperar das outras Administrações responsaveis a
quota parte eventual de cada uma pelo ressarcimento do interessado.
2 - O reembolso à Administração
credora será efetuado sem despesa para essa Administração, quer por meio
de vale postal, de cheque ou de letra de câmbio pagavel à vista na Capital
ou numa praça comercial do pais credor, quer em espécie que tenha curso
nesse pais.
Quando a responsabilidade tiver
sido reconhecida, assim como no caso previsto no artigo 42, § 2º a
importância da indenização poderá igualmente ser recuperado, ex-ofício,
por encontro de contas com o pais responsavel, quer diretamente, quer por
intermédio da primeira Administração de trânsito que se creditará por sua
vez sobre a Administração seguinte, repetindo-se a operação até que a
importância paga tenha sido levada ao débito da Administração
responsavel.
Decorrido o prazo de três meses,
a importância devida à Administração expedidora renderá juros à razão de
cinco por cento ao ano, a contar do dia da expiração do mesmo prazo.
3 - A Administração de origem só
poderá reclamar o reembolso da indenização à Administração responsavel
dentro do prazo de dois anos a contar da remessa da notificação da perda,
da espoliação ou da avaria, ou, se for caso, a contar do dia em que
expirar o prazo previsto no artigo 42, § 2º
4 - A Administração cuja
responsabilidade esteja devidamente estabelecida e que haja a princípio
recusado o pagamento da indenização, deverá tomar a seu cargo todas as
despesas accessórias resultantes do retardamento não justificado que tiver
sofrido o pagamento.
5 - As disposições precedentes se
aplicarão à Administração destinatária em lugar da Administração
expedidora, quando a indenização tiver sido feita ao destinatário da
encomenda, de acordo com o artigo 38, parágrafo 1º, última alínea.
CAPÍTULO VII
Atribuição das taxas
ARTIGO 45
ABONOS PELO TRANSPORTE
A Administração expedidora
abonará por encomenda :
a) A Administração destinatária,
as taxas a que tenha direito em virtude dos artigos 3. a 8 e 37;
b) Eventualmente a cada
Administração intermediária, as taxas fixadas pelos artigos 3, 4, 6, 8 e
37.
ARTIGO 46
RECUPERAÇÃO EM CASO DE REEXPEDIÇÃO
OU DE DEVOLUÇÃO
No caso de reexpedição de uma
encomenda ou de devolução à origem, a Administração reexpedidora cobrará
da Administração seguinte a quota-parte a que tenha direito, e, dado o
caso:
a) A taxa de desembaraço
aduaneiro prevista pelo art. 9;
b) A taxa de entrega a domicílio
prevista pelo artigo 10, paragrafo 1º;
c) A taxa do aviso ao
destinatário prevista pelo artigo 10, parágrafo 2º;
d) A taxa de reacondicionamento
prevista pelo art. 13;
e) A taxa de armazenagem prevista
pelo art. 14;
f) A taxa de reexpedição prevista
pelo art. 21, parágrafo 2º;
g) As taxas não postais de que
estiver desembolsada.
O mesmo será observado pelas
diferentes Administrações intermediárias, na conformidade do que preceitua
o artigo 134 do Regulamento.
ARTIGO 47
TAXAS BE EXPRESSO
1 - A taxa especial de expresso
prevista pelo artigo 15, paragrafo 2º faz parte dos abonos adjudicados à
Administração destinatária.
Quando uma encomenda expressa
tiver sido reexpedida para outro pais sem, que se haja tentado entregá-la,
a taxa de expresso será abonada ao novo pais de destino. Se este último
não se encarregar da entrega, por expresso, a taxa pertencerá
definitivamente à, Administração do pais do primitivo destino; o mesmo
sucederá quando uma encomenda expressa houver caido em refugo.
2 - No caso de reexpedição de uma
encomenda expressa ou de sua devolução à origem, a taxa complementar
prevista pelo artigo 15, parágrafos 3º e 4º será cobrada da Administração
correspondente, pela Administração que tiver tentado a entrega da
encomenda, salvo o caso em que essa taxa lhe tenha sido paga no momento da
apresentação no domicílio do destinatário.
ARTIGO 48
TAXA DE REEXPEDIÇÃO DENTRO DO PAÍS
DE DESTINO
A taxa de reexpedição prevista
pelo artigo 21, parágrafos 2º, pertencerá, em caso de reexpedição ulterior
ou de devolução à origem, ao pais que tiver efetuado a reexpedição dentro
dos limites de seu território.
ARTIGO 49
PRÊMIOS DIVERSOS
Pertencerão integralmente à
Administração que os tiver cobrado :
a) A taxa prevista para o caso de
ser pedido, pelo remetente, posteriormente à postagem, que a encomenda
seja entregue livre de direitos (art. 12, 1ª alínea) ;
b) O prêmio fixo aplicado aos
avisos de recebimento (artigo 20) ;
c) O prêmio previsto para uma
encomenda caida em refugo (art. 22, parágrafo 4º) ;
d) O prêmio aplicado às
reclamações (art. 27, parágrafo, 1º) ;
e) A taxa de expedição para as
encomendas com valor declarado (art. 35, parágrafo 6º).
2 - As taxas de desembaraço
aduaneiro, de aviso de chegada, de entrega a domicílio e de armagenagem
(artigos 9º, l0 e 14) pertencerão à Administração destinatária. Pertencerá
igualmente a essa Administração o prêmio de comissão (art. 12, 3ª alínea),
a qual o cobrará da Administração expedidora.
3 - A taxa de reacondicionamento
(artigo 13) pertencerá a Administração de que depender o correio que tiver
feito tal operação.
ARTIGO 50
ABONO DA TAXA E DO PRÊMIO DE
REEMBOLSO
A Administração de origem abonará
à Administração de destino, nas condições prescritas pelo Regulamento, uma
quota-parte fixa de 20 cêntimos para cada reembolso, mais 1/4 % da soma
total dos vales de reembolso pagos.
As taxas previstas no artigo 28.
§§ 2º, letra b, e 3º, pertencerão, integralmente às Administrações que as
tiverem cobrado.
ARTIGO 51
PRÊMIOS DE SEGURO
Relativamente às encomendas com
valor declarado, a Administração de origem será devedora a cada uma das
Administrações cujos serviços tornem parte no transporte e, dado o caso, a
cada um desses serviços, de uma quota-parte do prêmio de seguro fixada,
por 300, francos ou fração de 300 francos declarados, em 5 cêntimos para o
transporte territorial e em 10 cêntimos para o transporte marítimo.
CAPÍTULO VIII
Disposições diversas
ARTIGO 52
APLICAÇÃO DAS DISPOSIÇÕES DE ORDEM
GERAL DA CONVENÇÃO
As disposições de ordem geral
constantes dos Títulos I e II da Convenção serão aplicaveis à permuta das
encomendas.
As Administrações dos países
signatários do presente Acordo, que mantiverem permuta de encomendas
postais com países não contratantes, permitirão a todas aa demais
Administrações participantes a utilização dessas relações para a permuta
de encomendas postais com estes últimos países.
Quanto ao trânsito, por meio dos
serviços terrestres ou marítimos dos países signatários do Acordo, as
encomendas destinadas a um país não signatário, ou dele procedente, serão
assemelhadas no tocante à importância das quotas-partes de trânsito, às
encomendas permutadas entre os países contratantes.
Quando um país, que desejar
aderir ao presente Acordo, reclamar a faculdade de cobrar uma sobretaxa
superior a 25 cêntimos por encomenda, a Secretaria Internacional submeterá
o pedido de, adesão a todas as Administrações participantes do Acordo. Se,
no prazo de seis meses, mais de um terço dessas Administrações não se
opuser ao pedido, será ele considerado como atendido.
ARTIGO 53
APROVAÇÃO DAS PROPOSIÇÕES FEITAS
NO INTERVALO DAS REUNIÕES
Para que se tornem excutórias, as
proposições feitas no intervalo das reuniões (artigos 19 e 20 da
Convenção) deverão reunir :
a) Unanimidade de votos, quando
se tratar da adição de novas disposições ou da modificação das disposições
dos artigos 1 a 22, 27 a 47, 49 a 51, 53 e 54 do presente Acordo; de todos
os artigos de seu Protocolo final e do artigo 154 de seu Regulamento;
b) dois terços dos votos, quando
se tratar da modificação de outros dispositivos que não os indicados na
alínea precedente;
c) maioria absoluta, quando se
tratar da interpretação das disposições do presente Acordo, do seu
Protocolo final e do seu Regulamento, excetuado o caso de dissentimento
sujeito à arbitragem prevista pelo artigo 11 da Convenção
Disposições
finais
ARTIGO 54
INÍCIO DE EXECUÇÃO E DURAÇÃO DO
ACORDO
O presente Acordo será posto em
execução a 1 de janeiro de 1935 e vigorará por tempo indeterminado.
Em firmeza do que, os
Plenipotenciários dos Governos dos Países acima enumerados assinaram o
presente em um exemplar que ficará depositado nos Arquivos do Governo do
Egito e do qual uma cópia será entregue a cada Parte.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934.
Pelo Afeganistão
:
Pela Albânia :
Pan. Nasse.
Pela Alemanha :
K. Orth.
K. Ziegler.
Dr. W. Seebass.
pela Bélgica :
O. Schockaert.
E. Mons.
Pela Colônia do Congo Belga
G. Tondeur.
Pela Bolívia :
Ernesto Cáceres.
Por Edmundo de La Fuente :
Ernesto Cárceres.
Pelo Brasil:
C. M. de Figueiredo.
J. Sanchez Perez.
Pela Bulgária :
Iv. Katzaroff.
Pelo Chile :
R. Suarez Barros.
Pela China :
Hoo Chi-Tsai.
Chang Hsin-Hai.
Huang Nai-Shu.
Pela República da Colômbia:
E. Zaldua P.
Pela República de Costa Rica
:
Ad referendum,
P. Martinez T.
Pela República de Cuba:
Alfredo Assir.
Pela Dinamarca :
C. Mondrup.
Arne Krog.
Pela Cidade livre de Dantzig
:
R. Starzynski.
Pela República
Dominicana: .
Luís Alejandro Aguilar.
Pelo Reino da Arábia Saudita.
Fawzan El-Sabek.
Pela República Argentina :
R. R. Tula.
Pela Áustria :
Dr. Rudolf Kuhn.
Pelo Conjunto das Colônias
Espanholas :
Demetrio Pereda.
Pela Estônia :
G. E. F. Albrecht.
Pela Etiópia :
Alamou Tch.
Pela Finlândia :
G. E, F. Albrecht.
Pela França :
M. Lebon.
L. Genthon.
P. Grandsimon.
Cabanne.
Dusserre.
Pela Argélia :
E. Huguenin.
Pelas Colônias e Protetorados
Franceses da Indo-China :
Nicolas.
Pelo Conjunto das outras Colônias
Francesas :
J. Cassagnac.
Pela Grécia :
V. Dendramis,
J. Lachnidakis.
Pela Guatemala :
Victor Durán M.
Pela República de Haiti:
Pela República de Honduras;
Dr. Tuccimei.
Pela Hungria :
Gabriel Baron Szalay.
Charles de Forster.
Pelo Egito :
M. Charara.
E. Maggiar.
S. A. Ghalwash,
Pelo Equador :
E. L. Andrade.
pela Espanha:
Alonso Caro.
A. Ramos.
Pelo Itália :
Pietro Tosti.
Galdi Michele.
Pelo Conjunto das Colônias
Italianas :
Crety Donato.
Pelo Japão :
Masao Seki,
T. Harima.
J. Kageyama.
pela Coréia (Chosen) :
Masao Seki.
Ryuzo Kawazura.
pelo Conjunto das outras
Dependências Japonesas :
T. Harima.
H. Fujikawa.
Pela Letônia :
Dr. Reinhold Furrer.
L. Roulet.
Pelos Estados do Levante sob
mandato Francês (Síria e Líbano) :
Cianfareili.
L. Pernot.
pela República da
Libéria:
Pela Lituânia:
Pela índia Britânico :
P. N. Mukerji.
S. C. Gupta.
Mohd. a Hasan.
Pelo Iraq :
Douglas W . Gumbley.
Jos. Shaul.
Pela Islândia :
C. Mondrup.
Arne Krog.
Por Curaçau e Surinam :
Hoogewooning.
Pelas índias Neerlandesas :
Perk.
Bril.
Hoogewooning'.
Pelo Perú :
Ernesto Cáceres.
Por Edmundo de la Fuente, Ernesto
Cáceres.
Pela Pérsia :
S. A. Rad.
R. Ardjomente.
Pela Polónia :
R. Starzynski.
Por Portugal :
A. de Q. R. Vaz Pinto.
A. C. Bianchi.
Pelas Colônias Portuguesas da
África Ocidental:
Ernesto Julio Navarro.
Pelas Coloniais Portuguesas da
Africa Oriental, da Ásia e da Oceânia :
Mario Corrêa Barata da Cruz.
Pelo Luxemburgo :
Por Marrocos (com exclusão da
Zona espanhola) :
H. Duteil.
Por Marrocos (Zona espanhola)
:
A. Ramos. PelaNicardgu:
Vietor Durán M.
Pela Noruega:
Klaus Helsing.
Oskar Homme.
pela República de Panamá:
E. Zaldua P.
Pelo Paraguai :
R. R. Tula.
Pela Holanda (Países-Baixos)
:
Duynstee.
V. Goor.
Pela Turquia :
Yusuf Arifi.
M. Sakin.
M. Tevfik.
Pela República do
Uruguai.
Arturo C. Masanés.
Pelo Estado da Cidade do Vaticano
:
Mgr. Ginseppe Mazzoli.
Pela Romênia :
Hariu Maneanu.
C. Stefanescu.
pela República de São Marinho
:
Crety Donato.
Pela República do Salvador :
Pelo Território do Sarre :
Pelo Sião :
Pela Suécia :
Anders Orne
Gunnar Lager.
Arvid Bildt.
Pela Confederação Suiça :
Dr. Reiuhold Furrer,
Ls Roulet.
Pela Tchecoslováquia :
Vaclav Kucera.
Josef Rada.
Pela Tunísia :
H. Duteil.
Pelos Estados Unidos da Venezuela
:
Luís Alejandro Aguilar.
Pelo Yemen:
Pelo Reino da Iugoslávia :
Kosta Zlatanovitch.
Protocolo final
do Acordo
No momento de procederem à
assinatura do Acordo relativo às encomendas postais, celebrado nesta data,
os Plenipotenciários abaixo assinados convieram no que se segue:
I
EXPLORAÇÃO DO SERVIÇO POR EMPRESAS
DE TRANSPORTE
O Pais em que o correio não se
encarregar, no momento, do transporte de encomendas postais e que venha a
aderir ao Acordo supracitado, terá a faculdade de fazer executá-lo em suas
diferentes cláusulas, por empresas de estradas de ferro e de navegação.
Poderá, ao mesmo tempo, limitar o serviço às encomendas expedidas de ou
para localidades servidas por tais empresas.
A Administração postal do mesmo
Pais, deverá entender-se com as empresas de estradas de ferro e de
navegação no sentido de assegurar, por parte destas, o cabal cumprimento
de todas as cláusulas do Acordo, e especialmente no de organizar o serviço
de permuta.
A mesma Administração servirá de
intermediária para todas as relações dessas empresas com as Administrações
postais dos outros Países contratantes e com a Secretaria
Internacional.
II
SERVIÇOS AÉREOS
As disposições relativas ao
transporte das encomendas postais por via aérea são anexadas ao Acordo de
encomendas postais e consideradas como parte integrante deste e do seu
Regulamento.
Contudo, por derrogação das
disposições gerais do Acordo, a modificação destas disposições poderá ser
examinada a todo tempo por uma Conferência composta dos representantes das
Administrações diretamente interessadas no assunto.
Tal conferência poderá ser
convocada por intermédio da Secretaria Internacional, a pedido, no mínimo,
de três destas Administrações.
O conjunto das novas disposições
propostas por essa Conferência deverá ser submetido, por intermédio da
Secretaria Internacional, ao voto dos países contratantes. A decisão será
tomada por maioria dos votos expressos.
III
TRÂNSITO
A Pérsia, as Colônias Portuguesas
da Africa e a Colônia do Congo Belba gozarão, provisoriamente, da
faculdade de não assegurar o transporte das encomendas postais em trânsito
por seu território.
Na parte referente ao Congo
Belga, esta cláusula, não se aplicara às encomendas procedentes da
Rodésia, das Colônias Francesas do Chad. de Ubangui-Chari e do Médio-Congo
ou às mesmas destinadas.
IV
SOBRETAXAS
Como excepção às disposições dos
artigos 3, 4 e 7 do Acordo, e a título provisório, as Administrações
enumeradas a seguir ficarão autorizadas a cobrar, afora as majorações
previstas nos artigos 5 e 6, as sobretaxas terminais e de trânsito
indicadas nos quadros seguintes.
<<ANEXO>>CLBR Vol. 08
Ano 1940 Pág. 649 a 651 Tabelas.
V
SOBRETAXAS ESPECIAIS
1. Por toda encomenda expedida de
ou para a Córsega ou a Argélia, cobrar-se-á do remetente: 1º, a taxa
aplicavel ao transporte marítimo não excedente de 500 milhas marítimas;
2º, uma taxa territorial suplementar igual no máximo, a metade da
quinta-parte territorial aplicada às encomendas expedidas de ou para a
França continental.
2. O transporte entre a Espanha
continental, de uma parte e as ilhas Baleares, as possessões espanholas do
Norte da Africa e as repartições da Zona espanhola de Marrocos, de outra
parte, motivará a cobrança de uma sobretaxa igual à taxa aplicavel ao
transporte marítimo não excedente a 500 milhas maritimas.
O transporte entre a Espanha
continental, de uma parte, e as ilhas Canárias, de outra parte, motivará a
cobrança de uma sobretaxa igual a taxa aplicável, ao transporte marítimo
não excedente a 1.000 milhas marítimas.
3. A Administração portuguesa tem
a faculdade de perceber uma sobretaxa de1fr.50 por encomenda, pelo
transporte entre Portugal continental e as ilhas da Madeira e dos
Açores.
4. O transporte entre a
Indo-China, de uma parte, e o território do Kuang-Tcheu-Wan, de outra
parte, motivará, a cobrança de uma sobretaxa igual a taxa aplicavel ao
transporte marítimo não excedente a 500 milhas marítimas.
5. Toda encomenda para cujo
transporte forem utilizados os serviços de automoveis transdesérticos
Iraque-Síria ou Palestina dará lugar à percepção de uma sobretaxa especial
de 90 cêntimos, 4 fr. 50, 9 francos. 13fr.50 e 18 francos para as
encomendas das categorias de 10, 15 e 20 quilogramas.
VI
TARIFAS ESPECIAIS
A Índia Britânica e o Iraque teem
a faculdade de aplicar as encomendas originárias de seus paises uma tarifa
gradativa que corresponda as diferentes categorias de peso, com a condição
de que a média das taxas não ultrapasse à taxa normal, inclusivo a
sobretaxa e a taxa especial às quais tenham direito.
Esta última faculdade é
igualmente conferida aos paises que aderirem ao acordo no intervalo até o
próximo Congresso.
VII
ENCOMENDAS COM VALOR DECLARADO
Por derrogação às disposições do
art. 35:
a) o Congo Belga fica autorizado
a limitar em 500 frs, o maximo da declaração de valor;
b) a Administração argentina fica
autorizada a receber um prêmio suplementar de 10 centimos por 300 francos
ou fração de 300 francos declarados, pelas encomendas com declaração de
valor procedentes dos Correios da Costa do Sul, Terra do Fogo e ilhas
adjacentes ou a eles destinadas;
c) o transporte entre a França
continental, de uma parte, e a Argélia e a Córsega, de outra parte, dará
lugar, pelas encomendas com valor declarado, a um prêmio suplementar de
seguro de 10 cêntimos por 300 francos ou fração de 300 francos declarados,
o qual correrá por conta do remetente;
d) a Administração da Indo-China
fica autorizada a cobrar um prêmio suplementar de 10 cêntimos por 300
francos ou fração de 300 francos declarados, pelas encomendas com valor
declarado procedentes das repartições do Território de Kuang-Tcheu-Wan ou
a elas destinadas;
e) o Egito fica autorizado a
elevar a 30 cêntimos por 300 francos ou fração de 800 francos declarados o
prêmio de seguro das encomendas com valor declarado de ou para o Congo
Belga, em trânsito pelo Sudão;
f) o Iraque fica autorizado a
perceber um prêmio suplementar de seguro de 10 cêntimos por 300 francos ou
fração de 300 francos declarados, pelas encomendas com valor declarado em
cujo transporte sejam utilizados os serviços de automoveis transdesérticos
Iraque-Síria ou Palestina.
Toda encomenda com valor
declarado procedente da Córsega ou da Argélia ou a essas colônias
destinadas será objeto, por conta do remetente e a título de taxa
territorial corsa au argelina, de uma taxa suplementar de seguro de 5
cèntimos por 300 francos, ou fração de 300 francos declarados.
VIII
EXCEÇÕES NO PRINCÍPIO DA
RESPONSABILIDADE
Por derrogação às disposições do
art. 38, o Congo Belga, o Egito (para o Sudão), e o Iraque ficam
autorizados a não pagar nenhuma indenização pela avaria das encomendas
originárias de quaisquer paises e destinadas ao Congo Belga, ao Sudão, ou
ao Iraque (quando essas encomendas contenham líquidos e corpos de facil
liquefação, objetos de vidro e artigos de natureza fragil.
IX
PESOS, DIMENSÕES E VOLUME
A Venezuela e a Índia Britânica
terão a faculdade de não admitir provisoriamente encomendas cujo peso
exceda 5 quilogramas.
A Grécia, a Tunísia e a Turquia
da Ásia teem a faculdade de não admitir provisoriamente encomendas cujo
volume ou cujas dimensões excedam o máximo autorizado pelo Acordo, para os
serviços marítimos.
X
ENCOMENDAS EMBARAÇOSAS
Por derrogação ao disposto no
art. 8, § 1, letra a, do Acordo, o Egito (para os correios do Sudão) e a
Noruega terão a faculdade, nas suas relações com os demais paises, de
considerar como embaraçosas as encomendas que tenham mais de um metro e 10
centímetros em qualquer de suas dimensões ou aquelas em que a soma do
comprimento e do maior contorno tomado em outro sentido que não o do
comprimento, exceda um metro e 85 centímetros.
Serão tambem consideradas como
embaraçosas, quando dirigidas a localidades da Colômbia que não sejam
portos de mar, as encomendas cujas dimensões sejam superiores a 1m,05 de
lado e aquelas em que a soma do comprimento e do maior contorno, tomado em
outro sentido que não o do comprimento, exceda 1 metro e 80
centímetros.
Em firmeza do que, os
Plenipotenciários abaixo assinados lavraram o presente Protocolo, que terá
a mesma força e o mesmo valor como se as disposições que ele contem
estivessem insertas no próprio texto do Acordo a que se refere e o
assinaram em um exemplar que ficará depositado nos arquivos do Governo do
Egito e do qual uma cópia será entregue a cada Parte.
Feito no Cairo, em 20 de março de
1934.
Seguem-se as assinaturas.
Regulamento de
execução do Acordo concernente às Encomendas Postais
Os infra assinados, em obediência
ao art. 4º da Convenção Postal Universal, celebrada no Cairo a 20 de março
de 1934 e em nome de suas respectivas Administrações, adotaram, de comum
acordo, as medidas seguintes para assegurar a execução do acordo
concernente às encomendas postais:
CAPÍTULO I
Disposições gerais
ARTIGO 101
ENCAMINHAMENTO
1 - Cada Administração será
obrigada a encaminhar, pelas vias e meios que empregar para suas próprias
encomendas, as encomendas postais que lhe forem entregues por outra
Administração para serem expedidas em trânsito por seu território.
No caso de interrupção de uma
via, as encomendas em trânsito que deveriam seguir por essa via serão
encaminhadas pela via disponivel mais util.
2 - O trânsito deverá ser
efetuado nas condições fixadas pelo Acordo e pelo Regulamento, mesmo que a
Administração de origem ou de destino das encomendas não tenha aderido ao
Acordo.
3 - Nas relações entre paises
separados por um ou mais territórios intermediários, as encomendas deverão
seguir pelas vias estabelecidas pelas Administrações interessadas.
4 - As encomendas mal
encaminhadas serão reexpedidas para o verdadeiro destino pela via mais
direta que puder ser utilizada pela Administração reexpedidora.
ARTIGO 102
MODO DE TRANSMISSÃO
1 - A permuta das encomendas
entre paises limítrofes ou ligados por meio de serviço marítimo direto
será efetuada nos locais e pelas repartições designadas pelas
Administrações interessadas.
2 - Salvo acordo em contrário, a
transmissão das encomendas , entre paises não limitrofes será feita a
descoberto.
As Administrações interessadas
poderão entender-se para estabelecer permutas em sacos, cestas ou
compartimentos fechados com guias de percurso diretas; nesse caso, tais
Administrações adotarão de comum acordo as medidas necessárias.
3 - Todavia, será obrigatória a
organização de recipientes fechados desde que o número de encomendas seja
tal que possa embaraçar as operações de uma Administração intermediária
segundo declaração dessa Administração.
ARTIGO 103
INFORMAÇÕES A PRESTAR AS
ADMINISTRAÇÕES
As Administrações dos paises
contratantes, que efetuarem entre si permutas diretas, transmitirão, umas
às outras, por meio de quadros iguais ao modelo C P 1 anexo, as
informações concernentes a permuta das encomendas.
ARTIGO 104
VIAS DE TRANSMISSÃO E TAXAS
Por meio dos quadros C P 1
recebidos das Administrações correspondentes, cada Administração
determinará os meios a empregar para a transmissão de suas encomendas e as
taxas a cobrar dos remetentes, segundo as condições em que se efetuar o
transporte intermediário.
CAPÍTULO II
Disposições aplicaveis a todas as encomendas
ARTIGO 105
CONFERÊNCIA DAS ENCOMENDAS
No que respeita ao cálculo exato
do volume, peso ou dimensões, deverá prevalecer o modo de ver do correio
expedidor, salvo caso de erro evidente
ARTIGO 106
ACONDICIONAMENTO DAS
ENCOMENDAS
Para ser admitida a transporte,
toda encomenda deverá:
a) trazer, em caracteres latinos,
o endereço exato do destinatário, assim como o do remetente. Não serão
admitidos os endereços a lapis; serão, porém, aceitas as encomendas cujo
endereço estiver escrito a lapis-tinta sobre fundo previamente humedecido.
O endereço deverá ser escrito na própria encomenda ou numa etiqueta
solidamente amarrada a encomenda, de maneira que se não possa desprender.
Será conveniente incluir na remessa uma cópia do sobrescrito, na qual se
mencionará o endereço do remetente;
b) ser acondicionada e fechada de
maneira que resista ao peso e a natureza do conteudo, assim como a duração
do transporte. O acondicionamento e o fechamento devem resguardar
eficazmente o conteudo para que este não possa ser deteriorado por
compressão ou no curso das manipulações e afim de não ser possivel
atingi-lo sem se deixar vestígios evidentes de violação. Serão, todavia,
aceitos sem envoltórios as objetos que possam ser encaixotados, ou
reunidos e mantidos por uma sólida atadura provida de chumbos ou fechos,
de modo a formarem uma só encomenda, sem risco de se separarem. Não será,
igualmente, exigido envoltório para as encomendas constituidas de um só
objeto, como pedaços de madeira, peças metálicas, etc., a que o comércio
não costuma aplicar envoltório.
Os objetos que possam ferir os
empregados do correio ou causar dano aos outros objetos, deverão ser
acondicionados de modo a evitar qualquer perigo;
c) ser provida de fechos
idênticos de lacre, de chumbo ou outras, sinetados com a marca especial
uniforme do remetente;
d) apresentar espaços suficientes
para inscrever as indicações de serviço e para aplicar os carimbos e
etiquetas.
ARTIGO 107
ACONDICIONAMENTOS ESPECIAIS
1. O envoltório das encomendas
que devam ser transportadas a longas distâncias ou tenham de suportar
numerosos transbordos e manipulações, e especialmente o das encomendas
destinadas aos paises longínquos, deverá ser particularmente sólido e bem
acondicionado.
Quando o conteudo se componha de
metais preciosos; de objetos de metal ou de mercadorias pesadas, é
indispensavel, em todos os casos, o emprego de caixas de metal resistente
ou caixas de madeira com um centimetro, pelo menos, de espessura para as
encomendas até 10 quilogramas e um centímetro e meio para as encomendas de
mais de 10 quilogramas; todavia, quando forem usadas caixas de madeira
chapeada, a espessura poderá ser limitada a 5 milimetros, contanto que as
arestas de tais caixas sejam reforçadas por meio de cantoneiras.
2. Os líquidos e os corpos de
facil liquefação deverão ser expedidos em duplo recipiente. Entre o
primeiro (garrafa, frasco, pote, caixa, etc.) e o segundo recipiente
(caixa de metal, de madeira resistente, de pasta de madeira ou de papelão
ondulado, suficientemente encorporado) será, tanto quanto possivel,
reservado espaço para serragem de madeira, farelo ou qualquer outra
substância absorvente ou protetora.
Esta segunda condição será
obrigatória sempre que o primeiro recipiente for notadamente fragil.
Os pós secos corantes, tais como
o azul de anilina, etc., só serão admitidos quando em latas resistentes;
incluidas estas, por sua vez, em caixas de madeira com serragem entre
os dois envoltórios. Os pós secos não corantes deverão ser acondicionados
em caixas de metal, de madeira ou de papelão, encerradas estas, a seu
turno, em sacos de pano ou de percalina.
3. Quando admitidas por todas as
Administrações que participarem do transporte:
a) as encomendas que contenham
fósforos, cápsulas e cartuchos metálicos carregados para armas de fogo
portateis e parte não explosivas de espoletas de artilharia, deverão ser
solidamente acondicionadas interiomente, e, exteriomente, em caixas ou
barris. Alem disso, o conteudo deverá ser declarado não só no boletim de
expedição, como na própria encomenda;
b) as encomendas que contenham
films, celuloide bruto ou objetos fabricados de celuloide, assim como os
respectivos boletins de expedição, deverão trazer, do lado do sobrescrito,
uma etiqueta bem visivel, de cor branca, com a menção em grandes
caracteres negros:
"Celluloidl A, tenir loin du feu
et de la lumière!"
ARTIGO 108
BOLETIM DE EXPEDIÇÃO E DECLARAÇÕES
PARA A ALFANDEGA
1. Cada encomenda deverá ser
acompanhada de um boletim de expedição em papel cartonado resistente, de
cor branca, e de declarações para Alfândega, conforme os modelos C P 2 e C
P 3 anexos a este Regulamento, devendo as declarações para a Alfândega ser
solidamente atadas ao boletim de expedição.
O remetente poderá utilizar o
coupon do boletim de expedição para comunicações referentes à encomenda;
mas, para o caso de não poder esta ser entregue, deverá ele indicar, no
verso do boletim de expedição, quer por escrito, quer sublinhando o texto
impresso o modo por que tenciona dispor da encomenda. Essa anotação deverá
ser redigida em francês ou em lingua conhecida no país de destino e será
reproduzida na própria encomenda.
As disposições seguintes serão as
únicas admitidas:
a) que a encomenda seja
imediatamente devolvida;
b) que a encomenda seja
reexpedida para o mesmo destinatário em outra localidade;
c) que a encomenda seja entregue
ou reexpedida a outro destinatário (eventualmente sem a cobrança da
importância do reembolso, ou mediante pagamento de uma importância
inferior à indicada primitivamente);
d) que a encomenda seja dada como
caida em refugo;
e) que o aviso de não entrega
seja endereçado a uma terceira pessoa no pais de destino da encomenda;
f) que a encomenda seja vendida
por conta e risco do remetente ou tratada como abandonada.
2. Em um só boletim de expedição
e em uma só declaração para a Alfândega, poderão ser incluidas até três
encomendas ordinárias, desde que sejam enviadas pelo mesmo remetente,
sujeitas à mesma taxa e destinadas a mesma pessoa. Esta disposição não se
entende com as encomendas sujeitas a reembolso, com declaração de valor ou
a serem entregues aos destinatários isentas de direitos, para as quais não
serão permitidos os documentos coletivos.
Todavia, qualquer país poderá
exigir para cada encomenda um boletim de expedição e uma declaração para a
Alfândega.
3. As Administrações não assumem
nenhuma responsabilidade decorrente das declarações para a Alfândega.
ARTIGO 109
ENCOMENDAS ISENTAS DE DIREITOS
1. Os boletins de expedição e os
sobrescritos das encomendas a serem entregues aos destinatários isentas de
direitos, deverão trazer no alto, bem visivel, a menção: "Frane de droits"
ou outra análoga na lingua do país de origem. Os endereços das encomendas
e os boletins de expedição trarão uma etiqueta de cor amarela, contendo
também, em grandes caracteres, a indicação "Franc de droit".
2. Toda encomenda expedida isenta
de direitos será acompanhada de um boletim de franquiamento, em papel
cartonado, de cor amarela, conforme o modelo G P 4 anexo a este
Regulamento, e cujo anverso será preenchido pelo correio expedidor. O
boletim de franquia será solidamente atado ao boletim de expedição.
3. No caso do remetente pedir
posteriormante à postagem que a encomenda seja entregue isenta de
direitos, o correio de origem avisará ao de destino, por meio de nota
explicativa transmitida sob registo e acompanhada do boletim de franquia,
devidamente preenchido no anverso. Este último correio aplicará no
endereço da encomenda e no boletim de franquia a etiqueta aludida no §
1º.
ARTIGO 110
AVISO DE RECEBIMENTO
1. As encomendas cujos remetentes
pedirem aviso de recebimento deverão trazer a indicação, bem visivel,
"Avis de réception" ou a impressão de um carimbo "A. R." . A mesma
indicação será reproduzida nos boletins de expedição.
2. Tais encomendas serão
acompanhadas de uma fórmula igual ou análoga ao modelo C 5 anexo do
Regulamento da Convenção; essa fórmula, que será organizada pelo correio
de origem ou por qualquer outro que a repartição expedidora designar,
ficará junta ao respectivo boletim de expedição. Se a mesma fórmula não
chegar ao correio de destino, este organizará ex-officio um novo aviso de
recebimento.
3. Depois de preenchê-la
devidamente, o correio de destino transmitirá a formula C 5 ao remetente
da encomenda, a descoberto e isenta de porte, pelas vias ordinárias.
4. Quando o remetente reclamar o
aviso de recebimento que, em prazo razoavel, não lhe tenha chegado as
mãos, proceder-se-á nos termos do art. 111 seguinte, não se cobrando,
porém, nova taxa; e o correio de origem fará nesse caso, no alto da
fórmula C 5, a indicação "Duplicata de l'avis de réception, etc.".
ARTIGO 111
AVISO DE RECEBIMENTO PEDIDO
POSTERIORMENTE Á POSTAGEM
1. Quando o remetente pedir um
aviso de recebimento posteriormente à postagem da encomenda, o correio de
origem preencherá uma fórmula C 5.
Essa fórmula será anexada ao
modelo de reclamação C P 5 de que trata o art. 140 adiante; depois de
revestido do selo correspondente a taxa respectiva, esse modelo será
tratado segundo as prescrições do referido art, 140, salvo no caso de
entrega regular da encomenda, em que o correio de destino retirará, o
modelo C P 5 devolverá à origem a fórmula C 5 pela maneira prescrita no
art. 110, § 3º.
2. Todavia, nos países onde o
serviço de encomendas postais não for executado pela Administração dos
Correios, o recebimento da taxa será consignado na fórmula C P 5, por meio
de uma vinheta especial ou mediante indicação da importância cobrada.
CAPÍTULO III
Encomendas sujeitas a reembolso
ARTIGO 112
INDICAÇÃO A FAZER NA ENCOMENDA E
NO BOLETIM DE EXPEDIÇÃO
1. As encomendas sujeitas a
reembolso e os respectivos boletins de expedição deverão trazer no alto,
de modo bem visivel, a palavra " Remòousement", seguida da indicação, em
caracteres latinos, da importância do reembolso, por extenso e em
lagarismos arábicos, sem rasuras nem emendas, ainda que ressalvadas.
2. O remetente deverá indicar,
também em caracteres latinos, na encomenda e no anverso do boletim de
expedição, seu nome e endereço. Quando a importância cobrada tiver de ser
lançada em conta corrente postal, no país de destino ou de origem, a
encomenda e o boletim de expedição deverão trazer, também, do lado do
endereço, redigida em francês ou em outra lingua conhecida no pais de
destino, a seguinte indicação:
"A porter au crédit du compte
courant postal Nº ......... de M .... à ...... tenu par le bureau de
chèques d .....................
ARTIGO 113
ETIQUETA
As encomendas sujeitas a
reembolso e os boletins de expedição respectivos deverão ser revestidos,
do lado do endereço, de uma etiqueta cor de laranja, conforme o modelo C 6
anexo ao Regulamento da Convenção.
ARTIGO 114
VALE DE REEMBOLSO
Salvo o caso previsto no art. 115
seguinte, toda encomenda sujeita a reembolso será acompanhada de uma
fórmula de vale de reembolso, em cartão resistente, de cor branca,
conforme o modelo C P 6 anexo a este Regulamento. Essa fórmula, que será
anexada ao boletim de expedição, deverá mencionar a importância do
reembolso na moeda do país de origem e indicar, em regra geral, o
remetente da encomenda como beneficiário do vale. Quando o Regulamento da
Administração de origem o permitir, o remetente poderá mencionar na
fórmula, ao invés do seu endereço, o titular e o número da conta corrente
postal aberta no país de origem e ainda o correio em que existir essa
conta. Cada Administração poderá endereçar aos correios de origem das
encomendas ou a quaisquer outros de seus correios os vales relativos as
encomendas originárias de seu serviço.
ARTIGO 115
DEPÓSITO EM CONTA CORRENTE POSTAL
NO PAÍS DE DESTINO DA ENCOMENDA
Toda encomenda cuja importância
cobrada deva ser lançada em conta corrente postal no país de destino, será
acompanhada, salvo acordo em contrário, de uma guia de depósito igual à
fórmula adotada no serviço interno desse país. A guia deverá designar o
titular da conta a creditar e conter todas as outras indicações que o
texto da fórmula admitir, com exceção da importância a creditar que será
inscrita pela Administração de destino após o recebimento da importãncia
do reembolso. Se for provida de um coupon, o remetente mencionará nele seu
nome e endereço, bem como quaisquer indicações que julgar necessárias.
A guia de depósito será presa de
maneira sólida ao boletim de expedição.
ARTIGO 116
CONVERSÃO DA IMPORTÂNCIA DO
REEMBOLSO
Salvo acordo em contrário, a
importância do reembolso expressa na moeda do país de origem da encomenda
será convertida em moeda do país de destino pela Administração deste país,
que se servirá para esse fim da taxa de que fizer uso para a conversão dos
vales postais destinados ao país de origem das encomendas.
ARTIGO 117
DIVERGÊNCIA ENTRE AS INDICAÇÕES DA
IMPORTÂNCIA DO REEMBOLSO
No caso de haver divergência
entre a importância do reembolso indicada na encomenda, no boletim de
expedição e no vale, deverá ser cobrada do destinatário a quantia mais
elevada.
Se este se recusar a pagar tal
quantia, poder-se-á, salvo a exceção abaixo estabelecida, entregar a
encomenda mediante pagamento da quantia inferior, mas sob a condição de se
cemprometer ele a efetuar um pagamento complementar, se for necessário,
depois de recebidas as informações que serão prestadas pela Administração
expedidora. Se o destinatário não aceitar essa condição, ficará suspensa a
entrega da encomenda.
Em todo e qualquer caso,
transmitir-se-á imediatamente a Administração expedidora um pedido de
informações, devendo essa Administração responder ao pedir no mais curto
prazo possivel., informando com precisão qual a importância exata do
reembolso e, dado o caso, aplicando as preserições do art. 135, § 2º do
Regulamento da Convenção.
Quando o destinatário estiver de
passagem ou tencione ausentar-se, será sempre exigido o pagamento da
quantia mais elevada. Em caso de recusa, a encomenda só será entregue
depois de recebida a resposta ao pedido de informações.
ARTIGO 118
PRAZO DE PAGAMENTO
1. A importância do reembolso
deverá ser paga dentro de sete dias, a contar do dia seguinte ao da
chegada da encomenda ao correio destinatário. Esse prazo poderá ser
dilatado até o máximo de um mês pelas Administrações a isso obrigadas pela
sua legislação. Findo o prazo de guarda, a encomenda será, tratada como
caida em refugo, nos termos do art. 22 do Acordo. O remetente poderá,
entretanto, pedir que as instruções dadas por ele em virtude do art.108, §
1º do presente Regulammto sejam executadas imediatamente, se o
destinatário se recusar a pagar a importância do reembolso no momento da
primeira apresentação. A execução imediata dessas disposições também trá
lugar o detinatário, no momento da apresentação, se recusar
formalmente a fazer qualquer pagamento.
2. Quando, em resposta no aviso
de não entrega, o remetente houver dado instruções ao correio de destino,
os prazos acima indicados serão contados do dia seguinte ao da chegada
dessas instruções
ARTIGO 119
REDUÇÃO OU ANULAÇÃO DO
REEMBOLSO
Os pedidos de anulação ou de
redução da importância do reembolso ficam sujeitos à regras e formalidades
do art. 135 do Regulamento da Convenção.
Salvo o caso previsto no art. 115
do presente Regulamento, todo pedido por via postal de redução da
importância do reembolso deverá ser acompanhado de uma nova fórmula de
vale de reembolso. com indicação da importância retificada. Em se tratando
de um pedido telegráfico o vale de reembolso deverá ser substituido pelo
correio de destino, nas condições determinadas no art. 122 deste
Regulamento.
ARTIGO 120
REEXPEDIÇÃO
As encomendas sujeitas e
reembolso poderão ser reexpedidas desde que o país do novo destino
mantenha, com o de origem, o serviço de encomendas dessa categoria. Nesse
caso, as encomendas serão acompanhadas das fórmulas de vales de reembolso
organizadas pelo correio de origem. A Administração do novo destino
procederá à liquidação dos reembolsos, como se as encomendas lhe tivessem
sido expedidas diretamente.
Não poderão ser reexpedidas as
encomendas cujas importâncias devam ser lançadas em conta corrente postal
no primitivo país de destino.
ARTIGO 121
EMISSÃO DO VALE DE REEMBOLSO OU DA
GUIA DE DEPÓSITO
Imediatamente após o recebimento
da importância do reembolso a correio de destino, ou outro qualquer, que a
Administração destinatária houver designado, preencherá a parte
"Indications de service" do vale de reembolso, e, depois de lhe ter
aplicado o seu carimbo de data, devolvê-lo-à sem taxa ao correio de origem
da encomenda, ou ao correio especialmente designado, no próprio título,
pela Administração de origem.
Quando à Repartição de origem
tiver sido enviado um pedido de informações sobre a importância exata do
reembolso, a remessa do vale ficará suspensa até ser recebida a resposta
ao pedido de informações.
Os vales de reembolso serão pagos
aos retentes das encomendas nas condições que cada administração
determinar.
As guias de depósito das
encomendas sujeitas a reembolso, cuja importância deva ser lançada em
conta corrente postal no país de destino, serão tratadas de conformidade
com o regime interno que vigorar nesse pais para os cheques e as
transferências de fundos postais.
ARTIGO 122
ANULAÇÃO OU SUBSTITUIÇÃO DAS
FÓRMULAS DE VALES DE REEMBOLSO OU DE GUIAS DE DEPÓSITOS
1. As fórmulas de vales de
reembolso que se tornarem nulas em consequência de divergência entre as
indicações da importância do reembolso ou de anulação, de redução da
importância do reembolso, e bem assim as guias de depósito inutilizadas
pela anulação da importância do reembolso, serão destruidas pela
Administração destinatária das encomendas.
2. As fórmulas relativas as
encomendas sujeitas a reembolso que, por qualquer motivo, forem devolvidas
à origem, deverão ser anuladas pela Administração que efetuar a
devolução.
3. Quando as fórmulas relativas
as encomendas sujeitas o reembolso forem extraviadas, perdidas ou
destruidas antes do recebimento do reembolso, o correio destinatário
organizará duplicatas da formula C P 6 ou da guia de depósito, conforme o
caso.
ARTIGO 123
VALES DE REEMBOLSO NÃO ENTREGUES
OU NÃO COBRADOR
Os vales de reembolso que não
forem reclamados pelos beneficiários e bem assim os que não forem pagos
serão tratados de conformidade com a disposições do art. 139 do
Regulamento da Convenção.
CAPÍTULO IV
Encomendas com valor declarado
ARTIGO 124
INDICAÇÃO DA IMPORTÂNCIA DO
VALOR
1. A declaração do valor deverá
ser feita na moeda do pais de origem e inscrita pelo remetente na
encomenda e no boletim de expedição, em carateres latinos, por extenso e
em algarismos arábicos, sem rasuras nem emendas ainda que ressalvadas.
2. A importância da declaração de
valor, deverá ser convertida pelo remetente ou pela Administração de
origem, em francos-ouro, que serão expressos em novos algarismos colocados
ao lado ou em baixo dos que representam a importância da declaração na
moeda do país de origem. Essa disposição não será, aplicada nas relações
diretas entre paizes que. tenham a mesma moeda.
A importância em francos-ouro
deverá ser fortemente sublinhada a lapis de cor.
ARTIGO 125
ETIQUETAS E SELOS
As encomendas com valor declarado
e os respectivos boletins de expedição deverão ser revestidos de uma
etiqueta vermelha, conforme o modelo C P 7 anexo a este Regulamento, com a
indicação, em caracteres latinos, da letra V, do nome do correio de origem
e do número de ordem da encomenda.
Todavia, as Administrações terão
a faculdade de aplicar às encomendas com valor declarado e aos respectivos
boletins de expedição a etiqueta C P 8 a que se refere o art 130 do
presente Regulamento e uma etiqueta vermelha, de pequenas dimensões,
contendo em grandes caracteres a menção : "Valeur déelarée".
Quando as encomendas contiverem
moedas, notas de banco, papel moeda ou valores quaisquer ao portador
platina, ouro e prata, manufaturados ou não, pedrarias, joias e outros
objetos preciosos, os fechos, as etiquetas quaisquer e, dado o caso. os
selos aplicados as encomendas deverão ficar espaçados, de modo a não
poderem encobrir lesões do envoltório. Sem as etiquetas nem os selos devem
passar de uma a outra face do envoltório, afim de não ficarem cobertas as
respectivas bordas. No envoltório das encomendas com valor declarado não
poderão ser colados rótulos com o endereço.
ARTIGO 126
INDICAÇÃO DO PESO
O peso exato, em gramas, de cada
encomenda com valor declarado, deve ser inscrito pela Administração de
origem:
a) do lado do endereço da
encomenda;
b) no lugar competente do boletim
de expedição.
ARTIGO 127
DECLARAÇÃO FRAUDULENTA
Quando quaisquer circunstâncias
ou reclamações dos interessados revelarem a existência de uma declaração
fraudulenta de valor superior ao valor real incluido em uma encomenda,
disso será dado aviso à Administração de origem, no menor prazo possivel,
e, dado o caso, com os documentos do inquérito respectivo.
CAPÍTULO V
Encomendas urgentes
ARTIGO 128
ETIQUETA
As encomendas urgentes e os
respectivos boletins de expedição deverão trazer uma etiqueta com a
indicação bem visivel "Urgent".
ARTIGO 129
TRANSMISSÃO E DESALFANDEGAMENTO.
CONTABILIDADE
As Administrações que permutarem
encomendas urgentes providenciarão, de comum acordo, para a transmissão
rápida e, tanto quanto possivel, direta de tais encomendas, e adotarão as
medidas necessárias para acelerar o desembaraço aduaneiro.
Serão fixadas, do mesmo modo, as
normas para a contabilidade.
CAPÍTULO VI
Operações relativas á partida e á chegada das
remessas
ARTIGO 130
NÚMERO DE REGISTRO E LUGAR DE
POSTAGEM
As encomendas e respectivos
boletins de expedição deverão ser revestidos de uma etiqueta conforme o
modelo C P 8 anexo a este Regulamento, indicando, de modo bem visível, o
número de registo e o nome do correio de postagem. Tal prescrição não se
aplicará as encomendas com valor declarado munidas da etiqueta C P 7
prevista pelo art. 125, 1º alínea, do presente Regulamento.
A mesma repartição de origem não
poderá empregar, simultaneamente, duas ou mais séries de etiquetas, salvo
se as séries forem diferençadas por caracteres distintos.
ARTIGO 131
APLICAÇÃO DO CARIMBO DE DATA E
INDICAÇÃO DE PESO
1. O correio de origem aplicará
sobre o boletim de expedição, do lado do sobrescrito, um carimbo indicando
o lugar e a data da postagem.
2. O correio de origem deverá
inscrever no lugar competente do boletim de expedição o peso em
quilogramas de cada encomenda sem valor declarado. As frações de
quilograma serão arredondadas para o meio quilograma superior.
ARTIGO 132
ENCOMENDAS EXPRESSAS
As encomendas a serem entregues por expresso, assim como
os respectivos boletins de expedição, deverão trazer, tanto quanto
possivel, junto da indicação do lugar de destino, uma etiqueta impressa,
de cor vermelho-escuro, contendo em grandes caracteres a palavra
"Exprès".
ARTIGO 133
DEVOLUÇÃO DOS BOLETINS DE
FRANQUIA. RECUPERAÇÃO DOS DIREITOS
ADIANTADOS
1. Após a entrega ao destinatário
das encomendas isentas de direitos, o correio que, por conta do remetente,
houver adiantado o pagamento das despesas de Alfândega, ou outras,
preencherá, no que lhe competir, os claros do verso do boletim de
franquia, o qual será, com os comprovantes das despesas, transmitido ao
correio de origem da encomenda; far-se-á essa transmissão em sobrecarta
fechada e sem declaração do conteudo.
Todavia, qualquer Administração
tem, a faculdade não só de fazer efetuar, por correios especialmente
designados, a devolução dos boletins de franquia onerados de despesas,
como de pedir que os boletins sejam transmitidos a determinado correio. Em
todos os casos, o nome do correio a que os boletins tinham de ser
devolvidos será inscrito, pelo correio expedidor da encomenda, no anverso
do boletim de franquia.
2. Quando uma encomenda que traga
a etiqueta "Zranc de droits" chegar ao correio destinatário sem boletim de
franquia, o correio encarregado do desembaraço aduaneiro organizará uma
duplicada do boletim, mencionando o nome do país de origem da encomenda e
indicando, sempre que for possivel, a data da postagem da encomenda. Uma
duplicata nas mesmas condições será organizada sempre que o boletim de
franquia se perder depois de entregue a encomenda.
3. Os boletins de franquia
relativos às encomendas que, por qualquer motivo, tiverem de ser
devolvidas à origem, deverão ser anulados pela Administração destinatária
e anexados aos boletins de expedição.
4. Ao receber o boletim de
franquia com a indicação das despesas pagas pelo serviço destinatário, a
Administração de origem converterá a importância dessas despesas, na moeda
do seu país, a taxa que não devevá ser superior à que tiver sido fixada
para emissão dos vales postais destinados ao país correspondente O
resultado da conversão será indicado tanto no corpo da fórmula como no
coupon lateral. Depois de reembolsado da importância das despesas, o
correio de origem entregará ao remetente o coupon do boletim e, se
necessário, os respectivos documentos comprobatórios.
ARTIGO 134
REEXPEDIÇÃO
1. A Administração que reexpedir
encomendas mal encaminhadas não as poderá gravar de direitos de Alfândega,
ou outros,e ao devolve-las à última Administração intermediária,
restituirá os abonos recebidos e assinalará o erro por meio de um boletim
de verificação.
Nos demais casos de reexpedição,
a Administração reexpedidora, se a importância das taxas a ela atribuidas
não cobrir as despesas de reexpedição que lhe competirem, abonará a
Administração a que enviar a encomenda as taxas de transporte que o
encaminhamento comportar; em seguida levará a seu crédito a importância
abonada, para rehavê-la do Correio, que, por último, tenha encaminhado
erradamente a encomenda. O motivo de tal operação será comunicado ao
correio respectivo por meio de um boletim de verificação.
2. Quando uma encomenda tiver,
sido indevidamente aceita para expedição ou virtude de erro imputavel ao
serviço postal, devendo, por isso, ser devolvida no país de origem, a
Administração reexpedidora abonará à que lhe houver remetido a encomenda
as taxas que lhe tiverem sido creditadas por esta última
Administracão.
Quando, purém, a devolução for
consequência de erro do remetente, ou de qualquer das proibições previstas
no art. 16 do Acordo, as despesas de transporte correrão por conta do
remetente. creditando-se cada Administração da sua quota-parte pela
maneira indiçada no § 3.º seguinte, para as encomendas reexpedidas.
3. Pelas encomendas reexpedidas
em virtude de rnudança de residência dos destinatários, ou de erro
imputavel aos remetentes, a Administração distribuidora cobrará dos
destinatários a importância representativa das quotas-partes devidas às
várias Admimstrações que houverem participado do transporte na reexpedição
e de outras taxas estabelecidas nos arts. 46, 47 e 48 do Acordo.
A Administração reexpedidora
creditar-se-a da importância que lhe for devida contra a Administração
intermediária ou contra a do novo destino. Se não forem limítrofes o país
de reexpedição e o do novo destino, a primeira Administração intermediária
;creditar-se-á da soma que lhe for devida e da que pertencer à
Administração reexpedidora contra a Administração a que for transmitido o
objeto. Por sua vez, esta ultima Administração, se tambem for
intermediária, reclamará da seguinte não só a quantia que lhe for devida
como as de que se tenha creditado, contra ela, a Administração precedente.
Essa operação repetir-se-a nas relações entre as diferentes Administrações
que participem do transporte até que a encomenda chegue à Administração
encarregada da entrega. |